Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bistro
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bistro".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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caveaux
- Pluriel de caveau.
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bardot
- (Zoologie) Équidé hybride produit par l’accouplement d’un cheval et d’une ânesse. → voir mulet, cet hybride d’âne et de jument est plus fréquent.
- En général, le bardot est stérile, le mâle a cependant des érections et la femelle des chaleurs et il arrive -très rarement- que l’un des sexes soit fécond.
- Des voitures passaient, passaient toujours, lourdes charrettes, banneaux, carrioles coiffées de leurs bâches, tombereaux traînés par des bardots. — (Octave Mirbeau, Le Calvaire , 1886)
- Mulet utilisé pour porter des charges (d'où son nom). L'équivalent pour un cheval se dit roncin.
- Mulet qui marche ordinairement à la tête des autres mulets et qui porte le muletier avec ses provisions et ses ustensiles.
- (Zoologie) Synonyme de merlu commun (poisson).
- (Vieilli) (Sens figuré) (Familier) Homme sur qui les autres se déchargent de leur tâche ou qu’ils prennent pour sujet de leurs plaisanteries.
- Ce domestique fait l’ouvrage de tous ses camarades, c’est le bardot de la maison.
- C’est le bardot de la compagnie.
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abricot
- (Botanique) (Cuisine) Fruit charnu de l’abricotier de couleur variant du jaune au orange et de forme arrondie, qui se consomme principalement frais ou en confiture.
- La ſaveur d’un Abricot d’eſpalier n’eſt pas comparable à celle du plein-vent, il n’y acquiert jamais cette couleur d’un rouge de brique, tiquetée de points plus foncés, qui déſigne une maturité parfaite. — (Jacques Joseph Juge de St. Martin, Notice des arbres et arbustes du Limousin, 1790, page 3)
- L’eau d’abricot se fait avec le ſirop d’abricot confit : lorsque l’on tire les abricots confit de leur sirop pour les faire sécher, on a soin de prendre tout de suite le sirop , sans mélange d’autre : […]— (Antoine Hornot, Traité raisonné de la distillation, ou La distillation réduite en principes, 1778, page 288)
- Les abricots de Damas, et ceux même du midi de la France, sont supérieurs, en qualité, aux abricots qui viennent près de Paris. — (Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle, volume 1, 1803, page 55)
- On fait la confiture d’abricot avec le fruit parfaitement mûr et moitié ou tiers de sucre. L’abricot ouvert et le noyau séparé, on le met dans une terrine de gré, les lobes renversés de manière à pouvoir en saupoudrer l’intérieur de sa quantité de sucre que l’on a rappé à cet effet.— (Antoine-Alexis Cadet-de-Vaux, Le ménage ou l’emploi des fruits dans l’économie domestique, 1810, page 66)
- La pitagra (également appelée pistil, du turc pestil) est une confiserie que l’on trouve dans les épiceries orientales ; elle est à base de pulpe d’abricots séchés […] — (Évelyne Nahmias, La robe couleur abricot: El fostan de pitagra - Enfances sépharades Éditions L’Harmattan 2008 page 12)
- Mélangez la crème avec la compote d’abricots et les pistaches. — (Valéry Drouet, Soufflés, 2011, page 62)
- Essayez cette tarte aux abricots et sa somptueuse crème pâtissière à la cardamome.— (Niki Segnit, Le répertoire des saveurs, 2012)
- Elle découpe ce qui ressemble à une tarte aux abricots. Evana se lève en jetant un œil timide dans ma direction. — (Jena Rose Lanabellia, Intouchable, 2016)
- (Argot) Vulve.
- Je me fais remplir le vestibule, je me fais ramoner l’abricot — (Guy Breton, Les Nuits d’une demoiselle chanson chantée par Colette Renard, 1963)
- « Quant un moribond l’appelaitNarguant la mort à son chevetElle la collait comme un défiLa bouche édentée de l’ancêtreÀ son abricot en folieEt le papi était guéri. » — (Pierre Perret, La belle fermière, Chansons éroticoquines, 2002)
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bastos
- Cigarette.
- J’offre des bastos ; le père refuse :— C’est des cigarettes pour enfants de Marie, ça, mon lieutenant. — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 193.)
- (Argot) (Argot militaire) Cartouche, balle, projectile d’arme à feu.
- Celui-là, c’était Paul Doumer (…). Il s’était pris quelques bastos d’un louf nommé Gorgulov. — (Alphonse Boudard, Les métamorphoses d’Alphonse, 2011.)
- Le 23 février, il a reçu six bastos dans le buffet sur la route qui le conduisait de l’aéroport de Johannesburg à son domicile. — (Christophe Labbé et Didier Hassoux, « L’enquête sur l’argent libyen de Sarko passe par les hostos », Le Canard Enchaîné, 21 mars 2018, page 4)
- Sur le palier qui empestait la poudre et les gravats, les bastos avaient ricoché au petit bonheur. — (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953, page 23)
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calicot
- (Textile) Toile de coton moins fine que la percale et dont le tissu n’est pas croisé.
- Le billard a des rideaux de calicot gris avec des bordures vertes et deux divans. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Sur la scène, une table est maintenant installée, qu’on surcharge de lots, les premiers qui doivent être tirés. Le président de la Jeunesse catholique dirige l’organisation. Il tient un grand sac de calicot à carreaux bleus et blancs et s’avance jusqu’à la rampe plate-bande. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 191.)
- Cuisinier, il s’affublait pour l’amour de l’ornement, d’une toque blanche monumentale en calicot qui accusait son Pontife à vingt pas. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 136)
- (Par extension) Banderole.
- Le textile et le football. L’usine en haut, football en bas. L’usine pour l’argent, le stade pour l’honneur. Pendant qu’une saine jeunesse agite des calicots, elle ne brandit pas de pancartes. — (Monologue intérieur du personnage de François Leclerc (joué par Jean-Paul Belmondo), dans le film Le Corps de mon ennemi (1976), réalisé par Henri Verneuil, sur un scénario de celui-ci, de Michel Audiard et de Félicien Marceau, adapté du roman éponyme de ce dernier.)
- Quand un avion survole la plage en tirant le calicot publicitaire du parc d’attractions régional, [...] — (Jean-Dominique Bauby, Le scaphandre et le papillon, Paris, Éditions Robert Laffont, 1997, page 101)
- J’étais incapable de comprendre ce qu’ils criaient, je ne parvenais pas à lire ce qui était écrit sur les calicots. — (Claude Nemry, Bukavu, 2002, L’Harmattan, page 318)
- (XIXe siècle) (Péjoratif) Commis chez les marchands de drap, de bonneterie, de nouveautés[2].
- Messieurs du rayon — ce que sous la Restauration on appelait des calicots — quittent avec empressement le magasin. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Ses compagnes n’avaient pour amants que des rustres, des calicots ou des commis de quincaillerie. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- C’est à cinq heures que Lemaître nous rejoint. Lemaître est calicot et Matoussaint le tient en petite estime ; il ne comprend que les professions nobles. Cependant, comme Lemaître connaît des douillards et des rigolos, il l’accueille à bras ouverts. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Ne me regarde pas de cet air-là, tu veux bien ? Des petits calicots marlous dans ton genre, il en faut beaucoup pour faire une bourrique comme moi. — (Marcel Aymé, Travelingue, chapitre XVIII. Publié dans Je suis partout du 20 septembre 1941 au 17 janvier 1942, reproduit dans le tome III (page 3214) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade)
- Monsieur Perkins, notre locataire depuis bientôt quinze ans, se mit en quatre pour m’aider. Il était chef de rayon dans un magasin de nouveautés, et c’est là qu’il me procura une place. L’éventuel futur duc de Chalfont devint ce qu’il est convenu d’appeler un calicot. — (Doublage français de la narration du film Noblesse oblige, de Robert Hamer, sorti en France en 1950. Extrait de dialogue, dont la traduction, supervisée par André Maurois, figure au début de la 14e minute du film.)
- (Péjoratif) Personne fringante et vive comme un jeune commis.
- Jarry, lui, ressemblait à quelque calicot de petite ville. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, première partie, chapitre V)
- J’ai appris de Marcel Adéma un détail que j’ignorais sur l’engagement militaire d’Apollinaire dans la guerre de 1914-1918. Il m’avait donné comme raison de cet engagement […] [qu’il] ne voulait pas qu’on puisse lui faire grief un jour d’être resté indifférent devant cet événement. Or, c’est uniquement après sa connaissance faite à Nice de Louise de Coligny, sous l’effet d’une forte déception amoureuse causée par l’indifférence de celle-ci, qu’il s’est engagé. Je n’ai pas caché à Adéma que ce côté calicot sentimental chez Apollinaire ne me le rend pas brillant. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 4 octobre 1948, Paris, Gallimard, Folio, page 1161)
- (Construction) En plâtrerie, bande de renfort mise en œuvre entre deux plaques de plâtre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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canoniaux
- Masculin pluriel de canonial.
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cervicaux
- Masculin pluriel de cervical.
- La racine orthosympathique provient du plexus artériel péri-ophtalmique, lui-même des ganglions cervicaux par l’intermédiaire des fibres péricarotidiennes. — (Dominique Bonneau, Thérapeutique manuelle, 2017, page 241)
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clos
- Espace de terre cultivé et fermé de murs ou de haies, de fossés, etc.
- Un clos de vingt arpents.
- Un clos de vigne.
- (Spécialement) Parcelle plantée de vigne.
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu’on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- (Rhône-Alpes) Terrain généralement clos consacré au jeu de boules, en principe attaché à un débit de boissons, ombragé et pourvu d’une buvette.
- Les joueurs éméritesFont, pour vider des pots,De fréquentes visitesAux tonnelles du clos.Quand le petit vin coule,Disent-ils finement,On lance mieux la boule,Incontestablement. — (J.-M. Percier, Les joueurs de boules, La Boule, Lyon, 5 juin 1898, page 3)
- Et puis dans un clos, on est mieux chez soi, entre amis, entre bons copains pour qui la partie de boules est, avant tout, une façon de se rencontrer et de passer quelques heures ensemble. — (M. Chaux, Notre sport - Les terrains de jeux, La France bouliste, 31 juillet 1931, page 1)
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colineau
- Jeune colin.
- 3 octobre 1940 – Il a l’air d’un contremaître endimanché. Faut-il que tu sois à jeune pour prendre ce colineau pour un homard ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 87)
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château
- Demeure féodale défendue par des fossés et de gros murs flanqués de tours ou de bastions.
- Château situé sur un rocher, sur une montagne.
- Des châteaux forts.
- Le château commandait la ville.
- Le château de Vincennes.
- Cet examen de la naissance des principautés territoriales en Francie occidentale, Espagne et Angleterre [au Xe siècle] est par ailleurs très révélateur, car à chaque fois apparaît le moyen militaire qui permet cette indépendance : le château. — (Rouche, Michel, Histoire du Moyen Âge - Tome I, Éditions Complexe, 2005)
- (Par extension) (Histoire) Résidence, habitation seigneuriale ou royale.
- Il se retira dans son château.
- Un vieux château.
- Le château de Chambord.
- Les châteaux de la Loire.
- Le château de Versailles.
- (Par extension) (Art) Toute maison de plaisance vaste et magnifique.
- Il y a de beaux châteaux dans cette province.
- La vie de château.
- (Par extension) (Lorraine) (Populaire) Maison de relativement grande dimension, généralement la plus grande du village.
- Que dire de cette dernière, avec son logis plus haut, couvert d’ardoises, accolé à de vastes engrangements remplis de foin odorant et de bon grain, à une étable-écurie d’où émanaient de fortes senteurs animales. Les gens du pays l’appelaient pompeusement « le château ». — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Familier) Grand cru de Bordeaux (dont le nom commence souvent par « château... »).
- L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. — (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
- (Par métonymie) Exploitation viticole qui élabore son propre vin, en particulier dans le Bordelais.
- (Marine) (Anciennement) Construction surélevée édifiée à la poupe ou à la proue d'un navire. (Aujourd'hui) Superstructure construite dans la partie centrale d'un navire (Note: les navires affectés au transport des hydrocarbures tels que les pétroliers ou les méthaniers ont leur château édifié à l'arrière).
- Deux matelots, indifférents à la pluie, lavaient le plancher à grande eau ; de loin Dumont vit Bourgain longer le bastingage, contourner un câble mal lové, gagner l’escalier de fer et s’élever contre le château du navire — (Roger Bésus, La vie au sérieux, 1961)
- Les énormes châteux de poupe, sculptés de dieux antiques rouge et or, se haussaient très au-dessus des maisons. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 5, page 57, éditions Gallimard, 2001)
- (Héraldique) Meuble représentant la bâtisse du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme de deux tours liées par un mur. Si le nombre de tours change de l’ordinaire, on doit le blasonner. Quand il s’agit d'une représentation d'un château spécifique, cela doit être mentionné dans le blasonnement. Le château peut également être muni de donjon, porte, herse, toit, échauguettes, girouettes, bannières, etc. À rapprocher de château-fort.
- D’azur au château d’argent, ouvert de trois portes, posé sur une terrasse de sinople, qui est de la commune de Blangy-le-Château du Calvados → voir illustration « armoiries avec un château »
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néo
- (Médecine) Cancer.
- Ce néo de la face, c'était à chaque fois une dégueulasserie. Faut avoir le cœur bien accroché pour supporter l'odeur des cancers, sans parler de la vue. Et ce vieil imbécile qui appelait cette énorme tumeur qui lui bouffait tout du maxillaire inférieur à derrière l'oreille [...] son petit bouton. — (Louis Aragon, Les beaux quartiers, Denoël, 1936, réédition Le cercle du bibliophile, II, XXVII, page 317)
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allegretto
- (Musique) D’un mouvement très vif.
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abbatiaux
- Masculin pluriel de abbatial.
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collatéraux
- Masculin pluriel de collatéral.
- Cette alternative existe pour les antiangiogéniques car inhiber le développement des vaisseaux indésirables expose à des dommages collatéraux. — (Pierre Corvol, Nicolas Postel-Vinay, L’Arbre vasculaire, 2008)
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calot
- (Désuet) Petite calotte.
- Calot d’enfant de chœur.
- Coiffure des soldats, de forme allongée, sans bords.Calot des troupes coloniales
- Or j’eus comme voisin de lit un aumônier du genre fier et silencieux, qui s’équipait en musulman pour les tirailleurs marocains. Le croissant sur son calot était un beau sujet de plaisanterie. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 43)
- Un edelweiss séché glissa d’une des enveloppes de rhodoïd et M. Abel le replaça avec des gestes précautionneux sur la photo aux vilaines couleurs qui lui servait de support : sur un vague fond de mosquée, trois militaires en calot et treillis se tenaient par l’épaule. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Dimanche, 16 heures)
- Coiffure plate de drap portée par les étudiants, les conscrits, les anciens combattants, les membres de divers corps ou de diverses associations.
- L’adolescent se tenait debout, son calot à la main. Il avait l’air songeur, préoccupé : une ride lui sillonnait douloureusement le front. — (Francis Carco, Les Hommes en cage, Éditions Albin Michel, Paris, 1936, page 121)
- Coiffe féminine en forme de bonnet ou de toque.Petit calot noir.
- Sa petite silhouette de gargouille, coiffée jusqu’aux sourcils d’un de ces calots « à la mode ». — (Colette, La Vagabonde, 1910)
- (Argot) (Désuet) Teigneux.
- Callots sont ceux qui sont teigneux, véritables ou contrefaits.
- Daignez me recevoir au moins en qualité de monstre, de phénomène, de calot propre à faire amasser la foule. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Dédicace à Alexandre Dumas, 1854)
- (Nouvelle-Calédonie) (Familier) Testicule[3].
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brûlot
- (Navigation) Navire rempli de matières combustibles et destiné à incendier d’autres vaisseaux. — Note : C’est le sens initial du mot.
- Au milieu de la nuit, des brûlots lancés par les Anglais vinrent tomber au milieu de l’escadre. Les capitaines effrayés coupèrent leurs câbles et s’efforcèrent de gagner la haute mer. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 12)
- (Sens figuré) (Journalisme) Pamphlet incendiaire au ton très virulent.
- De juillet 1888 à février 1890, Alfred Le Petit réactive son journal satirique de 1871, La Charge, pour en faire un brûlot boulangiste, mais il s’enlise avec le déclin du général. — (Bertrand Tillier, À la charge ! : la caricature en France de 1789 à 2000, Éditions de l’Amateur, 2005, page 73)
- Il y a presque dix ans paraissait un brûlot collectif intitulé : Interdit aux autruches (Les Intouchables, 1997). Dans l’un des textes du recueil farouchement anti-boomer, l’écrivain Stéphane Despatie déversait tout son fiel sur une « génération qui, selon lui, exerce une mainmise autoritaire sur ses aînés et ses cadets », et qui serait menée par « les trop nombreux péteux d’bretelles, flatteux d’bedaines, mangeux d’avenir et fêteux d’rues se prenant pour les premiers et, bien sûr, les derniers révolutionnaires et citoyens responsables de l’histoire du monde. » (p. 121) — (L’Action nationale, volume 96, numéros 1 à 5, Ligue d’action nationale, 2006)
- C’est un véritable brûlot que M. Aussant a lancé depuis Londres où il travaille dans le secteur financier. Dans une lettre ouverte adressée au Devoir, intitulée « Si j’étais militant péquiste », il plaide pour « une refondation du Parti québécois ». — (Les candidats à la direction du PQ commentent le brûlot d’Aussant, dans http://www.lapresse.ca, 10 septembre 2014)
- Moutier écrit donc que sa liberté d’expression littéraire a été limitée au nom d’une morale qu’il varlope avec ironie. Le brûlot du statut Facebook fait boule de neige. Le milieu littéraire québécois est en émoi. — (Émilie Dubreuil, Le psychanalyste, la censure et l’air du temps, radio-canada.ca, 10 février 2021)
- (Par extension) (Cuisine) Eau-de-vie ou rhum que l’on brûle pour relever une omelette, une salade d’oranges, etc.
- Un brûlot mon gendre, ça chauffe la tripe et ça nettoie la tête; y a rien de meilleur pour le corps. — (Guy de Maupassant, Toine, dans Les Contes normands)
- Faut faire un brûlot ! cria Mes-Bottes ; deux litres de casse-poitrine, beaucoup de citron et pas beaucoup de sucre ! — (Émile Zola, L’Assommoir/Chapitre III, 1877, Charpentier, 1879, page 111)
- « Un verre de vin ! me disent-elles.— Oui, un verre de vin. »Je n’en bois que pour trinquer dans les cabarets ou dans les auberges, parce que c’est gai les verres qui se choquent, comme je ne bois de cognac que pour faire des brûlots : c’est joli, les flammes bleues. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Lorraine) (Cuisine) Préparation culinaire consistant à brûler du sucre avec de l’eau-de-vie ; récipient destiné à cet usage.
- M. Léon Collin, de Grand-Failly, m’a rappelé une préparation à base d’alcool qui se faisait dans la commune : le brûlot, Dans un récipient métallique conçu pour cet usage — et portant le même nom —, on faisait brûler du sucre sur de la goutte enflammée. — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Cuisine) (Vieilli) Morceau très salé ou très poivré [2].
- (Technique) (Miroiterie) Ancien polissoir pour les miroirs [2].
- (Vieilli) (Désuet) Homme ardent, inquiet, entreprenant, boutefeu [2].
- (Antiquité) Baliste [2].
- Homme imbibé d’alcool Référence nécessaire
- (Par analogie) Sorte d’insecte qui, en automne, cause des démangeaisons à la peau en s’y attachant.
- (Canada) Moucheron (genre Simulium) dont la piqûre donne une sensation de brûlure intense.
- Je pardonne au « moustique à collier blanc », qui provoque un jet de sang à chaque piqûre. Je subis avec patience les coups du « frappe d’abord », les impressions cautérisantes du microscopique « brûlot » ; mais le culex, je le hais, je le méprise, je voudrais le conspuer et le martyriser pendant toute une éternité. — (Henry de Puyjalon, Récits du Labrador, 1894, Imaginaire/Nord, 2007, page 54)
- Il pourrait désigner, en forçant un peu la note, cette mouche du coche de Lafontaine, qui « pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment qu’elle fait aller la machine… Va, vient, fait l’empressée… » mais malheureusement, je n’ai pas même vu l’ombre d’une mouche à mon départ : Maringouins, frappe-d’abord, mouches noires, moustiques, toute la gent pique-fort était restée dans ses retranchements, car il soufflait un vent du nord qui poussait bien notre pirogue, mais qui n’était pas du tout favorable aux mouches. Nous n’avons pas même senti la piqûre du brûlot, ce liliputien du monde des insectes. — (Napoléon Caron, Voyages, 1888, page 182)
- Il est vrai que c’est par curiosité que notre mère Ève mangea le fruit défendu. Avec le résultat qu’il nous est désormais interdit de passer nos journées à nous promener dans le jardin d’Éden […] et de manger des bleuets et des catherinettes en caressant négligemment les gentils petits tigres et les éléphanteaux domestiques. Au lieu de cela, du fait de notre première mère nous habitons les rives du Saint-Laurent, mangeons notre pain à la sueur du boulanger et sommes soumis aux attaques des bêtes féroces telles que moustiques, brûlots, frappe-d’abord et inspecteurs du Revenu. — (Ringuet (Philippe Panneton), Confidences, Fidès, Montréal/Paris, 1965, page 83)
- Le nord du Québec possède pourtant un bien meilleur moyen de repousser les hordes de touristes avides de grande nature […] Au Québec, nous pouvons compter sur les maringouins, les brûlots, les mouches noires et les différentes espèces de « frappe-à-bord » : mouches à chevreuil, à orignal, à caribou, à vache, à tout-ce-que-vous-voudrez et qui, faute de ces animaux, s’accommodent très bien d’une bonne bouchée de pêcheur ou de campeur. […] Chaque insecte se distingue par sa taille, sa rapidité et son mode de torture. De plus, ils ont des horaires complémentaires. Les mouches noires et « frappe-à-bord » dominent durant le jour, tandis que brûlots et maringouins préfèrent le crépuscule, bien qu’ils s’accordent fréquemment des heures supplémentaires. Ces charmantes bestioles ne semblent dormir que par les nuits très fraîches. […] De plus, l’humidité favorise la prolifération de ces meutes de mini-perceuses. — (Québec Chasse et Pêche, juillet 1975, page 45)
- (Poitou) Feu que l'on fait avec des broussailles, des petites branches, des débris de jardinage, dans le but de s'en débarrasser.
- Lalie tournait autour du brûlot en battant des mains. Michel, qui avait ramassé des châtaignes précoces, les lui installa dans un petit tas de cendre chaude qu'il tira à l'écart du brûlot. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920, cité dans École et la Vie, volume 34, 1950, page 292)
- Que fait-il en cette fin d'été 1939 au beau milieu du jardin de la petite maison de Brouvilliers, affairé qu'il est, autour d'un brûlot improvisé où se consument feuilles, branches, cartons et documents ? — (Pierre Gastineau, "Double mètre", vie et mort d’un syndicaliste, Éd. Publibook, 2005)
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capriccio
- Caprice.
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banjo
- (Musique) Cordophone portable à cordes pincées, à touche garnie de frettes marquant les demi-tons, et à table d’harmonie en membrane de parchemin tendue sur un tambour.
- De même nous n’étions pas de force contre les bandes de musiciens nègres qui courent les rues et que les Anglais appellent des nigger-melodits ; ces faux nègres qui s’accoutrent grotesquement avec des habits à queue de morue et d’immenses cols dans lesquels leur tête est enveloppée comme un bouquet dans une feuille de papier, étaient notre terreur plus encore que les bardes écossais : aussitôt que nous les voyions arriver, ou simplement quand nous entendions leurs banjo, nous nous taisions respectueusement et nous nous en allions loin de là dans un quartier où nous espérions ne pas rencontrer une autre de leurs bandes ; ou bien nous attendions, en les regardant, qu’ils eussent fini leur charivari. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Deux escaliers, sous un maigre lumignon, plongent aussitôt vers un sous-sol d’où la musique sonore et nasillarde de l’accordéon monte avec des accords de banjo. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Pour la deuxième soirée des Mardis, le groupe The Greenings, très applaudi, a mis la place des Halles à l’heure irlandaise au son du violon, du banjo, de la guitare et du stomp, avant les Son’s of O’Flaherty et leur musique folk-punk. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, pages locales, page 13)
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tôt
- Avant le moment habituel.
- Il est arrivé tôt ce matin.
- Elle se levait tôt, puis plus tôt, puis encore plus tôt.
- Sans délai.
- Il a tôt fait de sauter sur l’occasion.
- Dès le moment autorisé ou prévu.
- Le gouvernement dit pouvoir ainsi s'assurer que "les entreprises essentielles qui peuvent continuer à fonctionner pendant le confinement à l'échelle de la province respectent les lignes directrices en matière de santé publique", peut-on lire dans un communiqué publié par la province tôt samedi matin. — (Radio-Canada, L'Ontario devient la province avec le plus grand nombre de cas de COVID-19, radio-canada.ca, 23 janvier 2021)
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casseaux
- Pluriel de casseau.
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boyau
- Intestin, tripes, viscères. Note : se dit des animaux et péjorativement de l’homme.
- Une même pensée, qui mettait en leur tête comme une odeur de cuisine, allongeait les jambes, mouillait les bouches de salive, descendait jusqu'au fond des ventres où elle faisait chanter les boyaux. — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 67)
- Boyaux de chat, de porc.
- Rendre tripes et boyaux, vomir avec de grands efforts.
- Corde à boyau ou corde de boyau, corde faite des boyaux de certains animaux et servant à garnir divers instruments de musique, comme violon, guitare, harpe, etc., à monter des raquettes, et à beaucoup d’autres usages.
- Racler le boyau, jouer mal d'un instrument.
- Membrane de l’intestin qui sert à diverses industries, telles qu’en charcuterie la préparation des boyaux soufflés, la fabrication des baudruches, etc.
- Léon, de la main droite, soulevait un long bout de boyau vide, dans l'extrêmité duquel un entonnoir très évasé était adapté ; et, de la main gauche, il enroulait le boudin autour d’un bassin, d’un plat rond de métal, à mesure que le charcutier emplissait l’entonnoir à grandes cuillerées. La bouille coulait, toute noire et toute fumante, gonflant peu à peu le boyau, qui retombait ventru, avec des courbes molles. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, ch. II, Georges Charpentier, Paris, 1873, p. 110 de l’éd. de 1878)
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cordeau
- Petite corde tendue par ses extrémités afin de matérialiser une ligne droite.
- Cordeau dont le jardinier se sert pour semer et planter dans le même alignement.
- Rendez-moi donc mon piquet et mon cordeau à repiquages ! J’en ai besoin pour aligner les laitues. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 25)
- Petite corde dont se servent les maçons, les jardiniers, les charpentiers pour tracer des lignes droites, pour aligner.
- Tracer une ligne droite avec un cordeau frotté de craie.
- Du sommet, se profile à vos pieds le panorama entier de Santiago, avec ses rues tracées au cordeau, comme celles de toutes les villes d'Amérique, sauf Valparaiso, où c'était impossible — (Camille de Cordemoy, Au Chili, 1896)
- Les Anglais ont tiré au cordeau les lignes conventionnelles qui séparent ces grandes provinces. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- (Sens figuré) (Par extension), expression désignant une chose impeccable.
- Saint-Dizier tient ses promesses, avec une organisation au cordeau, des bolides qui en jettent, et des animations en continu. — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, coll. Raconter la vie, page 18)
- La cuisine où ils se trouvaient était agréable mais apparemment gérée par un véritable maniaque. Tout était rutilant et aligné au cordeau. — (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 90)
- (Pêche) Ligne de fond pour la pêche fluviale, par exemple pour la pêche aux anguilles.
- Ils sont partis à la nuit tombante pour poser des cordeaux.
- (Industrie minière) Mèche utilisée avec des explosifs ou comme explosif.
- Cordeau Bickford.
- Cordeau détonant.
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barbeau
- (Botanique) Plante à fleur bleue, centaurée aussi appelée bleuet ou bluet (Centaurea cyanus).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Canada) Larve de l’œstre du cheval.
- Mouche jaune : Mouche merdivore : Musca merdariaChiques, barbeaux : Les larves de l’Œstre du cheval : Gastrus equiChenilles des vaches : Les larves de l’Œstre du bœuf : Hypoderma bovis— (Noms vulgaires des insectes en Canada, Le Naturaliste canadien, tome troisième, no. 4 (mars 1871), C. Darveau, Québec, 1871)
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couteau
- (Génériquement) Outil tranchant qui possède une arête effilée, utilisé par exemple en tant qu’arme ou pour couper la viande.
- L’écuyer tranchant s’avance pour couper les viandes avec un grand couteau qui ressemble à un sabre. — (Charles-Simon Favart, Les trois sultanes ou Soliman second, comédie en trois actes et en vers, Paris, Barba & Hubert, 1817, page 44)
- Céraunies[1], pierres de foudre semblables aux pierres dont les Amériquains faisaient leurs haches et leurs couteaux. — (Louis Capitan, Le couteau de pierre à sacrifices humains de l’ancien Mexique dans deux livres du XVIIe siècle citant Joseph François Lafitau, (1724), In : Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 60ᵉ année, n° 5, 1916, page 370)
- Mais le couteau, plus étroit que la masse qui sert à en assurer la chute, offre l'apparence dérisoire d'un taille-crayons; mieux, d'un chicot tranchant qui meublerait à lui seul la mâchoire d'un requin. — (Georges Arnaud, Prisons 53, Paris : Éditions R. Julliard, 1953, page 57)
- La possession d’un outil tranchant, ancêtre du couteau et compagnon inséparable de l’homme bien avant le feu et le chien, lui permet également de tailler des bâtons, de façonner des massues, de travailler l’os, la corne, les bois des cervidés, l’ivoire. — (l’histoire du couteau)
- Couteaux et racloirs ainsi produits servent à la découpe de la viande et l’apprêt des peaux. — (les outils de l’homme préhistorique)
- La morphologie très variée des faces planes leur confère de multiples possibilités, telles que celles du coupoir, du couteau, parfois aussi de la pointe à main. — (L. Pradel, De la face plane à la pointe à cran solutréenne : transition morphologique, In : Bulletin de la Société préhistorique française, tome 79, n° 4, 1982, page 115)
- Il est probable que le harpon devait s’enfoncer en coupant comme un couteau plutôt qu’en piquant. — (Anne Lavondès, Note sur les harpons polynésiens, In : Journal de la Société des océanistes, n° 74-75, tome 38, 1982, Hommage au R. P. Patrick O'Reilly, page 148)
- Du dehors, à la clarté brutale de l’électricité, je pus apercevoir […] plusieurs individus se défaire, avec un geste brusque, de couteaux ou de revolvers. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ça tranche comme un damas, dit-il. Que veux-tu en faire ? C’est un couteau d’homme. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Benjamin ne m’oublia pas davantage, et il voulut aussi me faire un cadeau ; il me donna son couteau et en échange il exigea un sou « parce que les couteaux coupent l’amitié. » — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- C’était un couteau qu’elle venait de lui acheter, pour en remplacer un qu’il avait perdu et qu’il pleurait, depuis quinze jours. Il s’exclamait, le trouvait superbe, ce beau couteau neuf, avec son manche en ivoire et sa lame luisante. Tout de suite, il allait s’en servir. Elle était ravie de sa joie ; et, en plaisantant, elle se fit donner un sou, pour que leur amitié ne fût pas coupée. — (Émile Zola, La bête humaine, 1890, chapitre I)
- Tombe 4, couteau-rasoir-précelles en fer. — (André Rapin, Étude du mobilier métallique, In : Revue archéologique de Picardie, n° 3-4, 1986, page 73)
- Contrairement à d’autres couteaux de barbier, les lames de rechange sont disponibles à des prix très corrects. — (les meilleurs coupe-choux)
- couteau large et courbé, à l’aide duquel le cordonnier découpe les semelles et les talons. — (Al. Graur, Notes d’étymologie roumaine, In : Romania, tome 53 n° 211, 1927, p. 384)
- Cerner c'est pratiquer une incision peu profonde, à l’aide d’un couteau d’office, dans la peau ou l’enveloppe d’un fruit. — (termes de cuisine)
- En 1959 la découverte d’un premier couteau-scie à quatre encoches dans la station néolithique du plateau de Saint-Lambert à Amay (Hesbaye Liégeoise) était signalée. — (Louis Eloy Louis, Le couteau-Scie néolithique à quatre encoches de la Hesbaye Brabançonne, In : Bulletin de la Société préhistorique française. Comptes-rendus des séances mensuelles, tome 66, n° 2, 1969, page 44)
- Born semble sortir son portefeuille de sa poche, mais c’est un couteau à cran d’arrêt. — (Alain Billault, Paul Auster et Lycophron : à propos d’Invisible, In : Bulletin de l’Association Guillaume Budé, n° 1, 2010, page 236)
- Pour taper dans un roncier il faut éviter à tout prix les outils qui tournent car les ronces coupées s’entourent autour des couteaux et bonjour la galère. — (Débroussailler des ronces)
- Avec un couteau éplucheur, telle ménagère gagne 10 mn par jour en épluchant les pommes de terre. — (Institut d’organisation scientifique du travail en agriculture, Terre et Méthode, 1958, page 46)
- A cette tête sont aussi attachés deux couteaux mobiles et à mouvement alternatif qui sont mis en jeu par un pignon […] — (Le technologiste ou archives du progrès de l’industrie française et étrangère, tome XXVI, à Paris à la Librairie Encyclopédique de Roret, 1865, page 487)
- (Agriculture) Instrument pour moissonner, désherber, élaguer, greffer ou aérer la terre.
- Il est très probable que ce couteau ait servi de couteau à moissonner les céréales. — (Pierre Pétrequin et Dominique Baudais, Les Sites littoraux néolithiques de Clairvaux-les-Lacs (Jura), à Paris aux éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 1989, page 351)
- (Imprimerie) Instrument pour découper les feuilles d’un livre.
- Avant de glisser le couteau d’ivoire entre les feuillets du premier chapitre, prenez la mesure de vos forces. — (Charles Ladvocat, Paris ou Le livre des cent-et-un, volume 6, 1832, page 140)
- (Industrie, Mécanique) Lame coupante montée sur un plateau, un arbre ou un cylindre rotatif pour découper, broyer, déchiqueter : → voir broyeur et épareuse.
- Ce couteau est armé d’une saillie intérieure qui s’engage dans une rainure longitudinalement pratiquée dans l’arbre. — (Ministère de l’Agriculture, du commerce et des Travaux Publics, Description des machines et procédés de brevets d’invention, à Paris Imprimerie Impériale, 1889, page 157)
- Avec un couteau à lame circulaire, tranchant, on enlève la chair et les impuretés qui restent attachées à la peau. — (M. Dumas, Traité de chimie appliquée aux arts, à Paris chez Béchet Jeune, 1844, Volume 7, page 531)
- (Peinture) Outil emmanché à lame large ou souple non coupante : → voir couteau à peindre et couteau à enduire.
- Pour peindre au couteau, il est important de travailler dans l’empâtement des couleurs. Différentes solutions de travail peuvent être explorées. — (les bases de la peinture)
- (Conchyliologie, Malacologie) Espèce de coquillage bivalve (nom latin : solen).
- La présence du couteau arqué est observée des côtes de Norvège au nord jusqu’à la péninsule ibérique au sud. — (Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatiques, Ensis magnus)
- (Métrologie) Dans une balance de précision, prisme pointu qui supporte le fléau.
- Dans les balances à couteau, la sensibilité se trouve limitée par les conditions mécaniques bien connues. — (V. Crémieu, Sur une balance très sensible, sans couteau. Ses applications à diverses mesures électriques., J. Phys. Théor. Appl., 1902, 1, page 441)
- (Ski) Dispositif placé sur le ski, en avant de la fixation pour permettre une traversée sur une neige glacée.
- Ils se fixent à l’avant de la fixation et chaque modèle de fixation possède son propre type de couteau. — (ESF, hors piste, les couteaux)
- Quand la pente dépassait 40° d’inclinaison, il fallait fixer des couteaux sous les skis, lames d’aluminium qui cramponnaient la neige. J’avais l’impression de rayer la porcelaine. — (Sylvain Tesson, Blanc, Gallimard, 2022, page 30)
- (Sciage) Séparateur des parties sciées par une scie circulaire : → voir couteau diviseur
- S’il n’empêche pas cette déformation, le couteau diviseur garantit une largeur du trait de scie telle que le passage des dents de la lame à l’arrière soit assuré. — (Philippe Lamoureux, fiche pratique de sécurité ED 101, DÉPARTEMENT INGÉNIERIE DES ÉQUIPEMENTS DE TRAVAIL, INRS, CENTRE DE LORRAINE)
- (Mécanique) (Tournage) Outil placé perpendiculairement à l’axe d’une pièce pour charioter : → voir couteau à charioter.
- outil couteau à droite et même pour être puriste : outil couteau ravageur. Il va bien pour les ébauches par ce que le copeau « roule » mais il va bien aussi pour les finitions il est fait pour usiner les cylindres […] — (forum usinage)
- (Sens figuré) Symbole de la querelle violente.
- Les deux clans opposés ont laissé tomber les couteaux, le temps de la campagne, mais ils risquent maintenant de les reprendre et de les affûter pour se disputer le contrôle du gouvernail idéologique du parti. — (Richard Martineau, Le Journal de Montréal, 5 avril 2014)
- (Rare) (Franche-Comté), (Canton de Fribourg)[2] Rayon de miel.
- […] ce qui est très important pour les abeilles, pour pouvoir ôter les boîtes latérales, sans endommager les couteaux ou rayons de miel, […]. — (Pierre Anne, Jean Alfred Gillet de Grandmont et Charles Lasteyrie, Journal des connaissances usuelles et pratiques, à Paris au bureau du Journal, 1834, page 277)
- (Héraldique) Meuble représentant l’arme ou l’outil du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté en pal, pointe vers le chef mais il n’y a pas règle stricte et il est préférable de toujours préciser la position et l’orientation. À rapprocher de badelaire, coutelas, cimeterre, épée, kriss, rapière et sabre.
- De gueules aux deux roues de moulin d’or, rangées en fasce, surmontées d’un couteau d’argent posé en fasce, qui est de Buethwiller du Haut-Rhin → voir illustration « armoiries avec un couteau »
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numéro
- Identifiant numérique ou parfois alphanumérique qu’on met sur quelque chose et qui sert à le reconnaître.
- Tout s’effaça de ce qui avait été sa vie, jusqu'à son nom; il ne fut même plus Jean Valjean; il fut le numéro 24601. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- […] et le porteur de pancarte, qui indiquait les rounds, se mit à promener dans le parterre un gigantesque numéro un. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Une fois, un petit pâtissier, qui portait sur sa tête une énorme architecture de friandises, descendit de l’impériale, et l’on appela les numéros – Numéro 66 !Numéro 66 !… Et moi, j’avais le 364.998 ! — (Octave Mirbeau, En attendant l’omnibus, Le Journal, 27 septembre 1896)
- […] et ils sont bien assez malins pour lui avoir demandé son numéro de livret de Caisse d’épargne avant. Loueur de voitures, c’est comme marchand de bêtes, c’est des métiers d’arcandier. — (Alain Aucouturier, Le Bon Dieu dans les orties, Éditions de Borée, 2003, page 117)
- Sur trois rangées de tables, les joueurs étaient alignés en bon ordre, […]. Des cartons de loto avec de gros numéros noirs et des cases vides en face des joueurs. — (Xavier-Marie Bonnot, Les Âmes sans nom, éd. Belfond, 2010, chap. 28)
- (Informatique, Mathématiques) Place ordonnée d’un élément dans un ensemble dénombrable, généralement traduit par un ordinal ou une lettre et un intervalle de variation. Note : Selon le contexte, cet élément prend un nom spécifique : coefficient, terme, etc. ; et sa place ordonnée également : rang, indice, index, etc.
- Ainsi puisque dans la progression géométrique proposée, le premier terme, la raison & le terme dont on demande le numéro, sont donnés ; […] en ajoûtant 1 à ce nombre, on aura le numéro qu’on demande. — (Charles-Etienne-Louis Camus, Cours de mathématique : Élémens d’arithmétique, volume 1, 1764)
- Si la suite (SN) n’est pas bornée, cela signifie que quelle que soit une constante M, on peut toujours trouver un numéro N tel que SN > M. — (Ekaterina Voltchkova, Suites numériques 5)
- Analyse de la relation entre le numéro d’une figure donnée dans une suite et une quantité qui lui est associée ; représentation par un ensemble de couples, un tableau de valeurs, un nuage de points. — (Ministère de l’Education Nationale, Enseignement de mathématiques Classe de première STMG)
- Ainsi, si une erreur apparaît, le message d’erreur sera donné avec ce numéro de ligne ou avec ce nom de fichier. — (Marylène Micheloud et Medard Rieder, Programmation orientée objets en C++ : une approche évolutive, 2002, ISBN 9782880745042, p. 123)
- Renvoie le numéro de colonne de la référence de cellule spécifiée. Par exemple, la formule =COLONNE(D10) renvoie 4, car la colonne D est la quatrième colonne. — (Microsoft, COLONNE (COLONNE, fonction))
- (Par extension) Rang dans une hiérarchie.
- J’écrirai au général commandant l’école ; il verra votre fils, il s’en occupera, et le numéro de sortie sera un bon numéro, croyez-le. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Les propos de la nouvelle secrétaire générale de la fédération CGT Mines-énergie, Virginie Gensel, sont tout aussi pugnaces que ceux de Bernard Thibault, le numéro un du syndicat. — (Christophe Bys, Une militante énergétique, dans L’Usine nouvelle no 3186, du 1er avril 2010, page 10)
- Grandeur ou qualité de certaines marchandises.
- Deux fils de même ténacité, mais de numéros différents, qui doivent être tendus conséquemment avec la même traction, ne peuvent donc pas, au dévidoir, prendre le même dispositif de tension. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature, 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Publication périodique numérotée suivant sa date. — Note : il est très souvent écrit nº quand il est suivi par un nombre.
- La Guerre Civile durait depuis trois mois, elle avait cinq cents abonnés et huit cents acheteurs au numéro, […]. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p. 44)
- Les manuscrits originaux de Camille Desmoulins, utilisés sans doute par Matton aîné, constituent une importante liasse de la Bibliothèque de la Ville de Paris. Il prouvent surabondamment que Camille Desmoulins a rédigé le numéro VII du Vieux Cordelier. — (Fernand Mitton, La Presse française, vol.2 : sous la Révolution, le Consulat, l'Empire, Paris : chez Guy Le Prat, 1945, page 169)
- Dans son numéro du 15 janvier 1899, le journal bimensuel parisien le Correspondant médical tirait la sonnette d’alarme en disant : « L’enfant boit ! […]. Les nourrices donnent du vin à leurs nourrissons et s’ébaudissent de leur exubérante gaîté. » — (Alberto Toscano, Critique amoureuse des Français, Fayard/Hachette littérature, 2009)
- (Par extension) Exemplaire d'une telle publication.
- Mais, à Guingamp, les journaux ne sont pas encore arrivés ; à Saint-Brieuc ils sont bien arrivés : seulement il n’en reste plus un numéro à la marchande ; le Briochins l’ont dépouillée avant nous. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 56)
- Les volumes de la Ire série (années 1936, 1937, 1938 et 1939) sont épuisés ; on peut toutefois se procurer certains numéros séparés au prix de 2 NF le fascicule simple et 4 NF le fascicule double. — (Les Monuments historiques au service des orgues de France, Caisse nationale des monuments historiques, 1962)
- (Art) Spectacle donné par un acteur.
- Les magnifiques music-halls terminaient chaque numéro du programme par un couplet chauvin qui soulevait des scènes d’enthousiasme éperdu ; […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l’édition de 1921)
- Il avait appartenu, en qualité de porteur, à une troupe d’acrobates de cirque, puis s’était entraîné au tapis, en vue d’un numéro de « flic-flac » avec rattrape sur les épaules. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- S’il en est capable, le bonisseur fait encore un numéro à l'intérieur, pour corser le spectacle. — (Jacques Deslandes, Histoire comparée du cinéma, Casterman, 1966, page 188)
- (Par extension) (Péjoratif) Comportement de quelqu'un qui se donne en spectacle.
- Aussi je vais faire mon petit numéro de taquineuse, m'asseoir et revérifier le présent, à partir de mon neuf millième moment « de bonne prose sur le point de naître ». — (James Ellroy, Lune sanglante, traduit de l'anglais (États-Unis) par Freddy Michalski, Éditions Payot & Rivages, 1987, 2015)
- Sauf que cette fois, les numéros pagnolesques devant les caméras ne suffisent plus à conjurer la crise. Gaudin a choqué la population en s'enfermant d'abord dans le déni, allant jusqu'à accuser la pluie. — (Louis Hausalter, A Marseille, l'effondrement du système Gaudin, dans Marianne n° 1132 du 23-29 novembre 2018, page 28)
- (Sens figuré) Personne drôle ou particulière.
- Celui-là, quel numéro !
- Il en riait comme d’une bonne farce qu’il se fût faite à lui-même et disait à Adélaïde qu’il était tombé sur un drôle de numéro. — (Marcel Aymé, La Jument verte, éd. Gallimard, Paris, 1933)
- (Par ellipse) Numéro de téléphone.
- « Si on est dans la rue, dans un bar et qu'il y a un mec relou, pas dangereux mais qui est quand même insistant, et qu'on n'a pas envie d'entrer dans des explications sur le consentement, l'idée, c'est qu'on lui donne ce numéro pour s'en débarrasser », explique-t-elle à Franceinfo. — (« Harcèlement : un numéro à donner aux "relous" », Le Point, 27 octobre 2017)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.