Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bavochure
Que signifie "bavochure" ?
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- Défaut de ce qui est bavoché.
- Il y a deux bavochures dans cette estampe.
- Cette impression est pleine de bavochures.
- Çà et là, la silhouette d’un vaisseau engagé dans un canal dépassait les verdures d’un jardin ou les toits d’un village, et le ciel immense, léger de ton, brouillé de nuages colorés en blanc par-dessus, en gris bleuâtre par-dessous, posait sur une ligne de terre et d’eau parfaitement horizontale, où les saillies des maisons et des arbres ne faisaient que de faibles bavochures — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 183)
- Les bavochures ont un grand nombre de causes; quelques-unes même échappent à la perspicacité de l’ouvrier. — (A.-Mathieu Villon, Nouveau manuel complet du dessinateur et de l’imprimeur lithographe, 1891)
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bavochure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
-
râtelures
- (Agriculture) (Vieilli) Ce qu’on ramasse avec le râteau.
- « Râtelures de blé, d'avoines » (Delboulle Gloss. de la valée d'Yères, le Havre, 1876, p.284)
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enfourchure
- Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
- « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. — (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
- Entrejambe.
- Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. — (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
- [...] il avait ses passages à lui, ses coulées à travers les plaisses, ses clôtures de grillage à la mesure de son enfourchure […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
- (Chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
- (Sens figuré) Bifurcation d'un chemin.
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chapitre 1)
-
pelure
- Peau ou enveloppe de certains fruits, de certains légumes, lorsqu’on les a détachées en pelant ces fruits, ces légumes.
- Venues de 107 pays, ces crèches, tantôt en plâtre, tantôt en paille, en céramique, en pelure de maïs, en bois, en cire, en chocolat, en ébène, en bronze ou en courge, méritent vraiment le détour. — (Le Devoir, 7 janvier 2005)
- Pour illustrer cette situation dramatique, Peer Gynt ramasse un oignon par terre et le pèle. Chaque pelure évoque différents rôles qu’il a joués au cours de sa vie. Il pèle, il pèle, mais il n’arrive jamais à atteindre le cœur. — (Le Devoir, 26 mai 2006)
- Sur le trottoir, les passants dévient quelque peu de lui, de lui sur leur passage, comme s’il n'était qu’une pelure. — (Le Devoir, 25-26 février 2006)
- « On a été habitués à séparer le corps et l'âme, une conception grecque. Mais la conception moderne, c’est comme un oignon : chaque pelure est l’oignon. Si on touche de façon « inappropriée », comme dirait Clinton, on blesse tout, le corps et l'âme aussi! » — (Le Devoir, 25 mars 2005)
- (Sens figuré) Surface d’un objet, en particulier d’une planète, par opposition aux couches profondes.
- Plutôt que de se limiter à la « pelure », Corot permettra d’obtenir des données sur les diverses couches internes des étoiles. — (Le Devoir, 28 décembre 2006)
- (Sens figuré) (Par analogie) Élément qui s’ajoute graduellement à d’autres dans la conception d’une œuvre ou d’une pensée.
- « En fait, le spectacle s’est construit une pelure à la fois, de façon organique, comme un show rock, avec beaucoup d'énergie, quelques chansons aussi et des chorégraphies. À partir du texte écrit, tout est venu s’ajouter une couche à la fois — la bande sonore, la musique… Comme si on faisait ensemble une sorte de sculpture collective. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- (Textile) Laine provenant d'un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d'animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Argot) (Péjoratif) Individu sans intérêt, minable.
- Enfin tout ce qu’on bafouille pour se débarrasser d'une pelure… d’un foutu fâcheux… — (Louis-Ferdinand Céline, Bagatelle pour un massacre, Denoël, Paris, 1937)
- Deux pelures en goguette venaient d’offrir ferme dix sacs, première enchère, pour la fin de la noye… — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 59)
- (Papeterie) Papier très fin autrefois utilisé avec des papiers carbone pour pouvoir avoir plusieurs exemplaires d'un même texte écrit à la main ou à la machine à écrire.
- Celle-ci (la machine à écrire) à permis la reproduction simultanée d'un document en intercalant derrière l'exemplaire original des feuilles de papier pelure et de papier carbone appliquées directement sur celles-ci. — (Michèle Roche, les nouvelles secrétaires, Éd. Marabout, 1984)
- Sans ce lecteur éventuel, pourquoi me donnerais-je le narcissique tintouin de manier le bic, le papier collant, le ciseau, le crayon rouge, et puis le carbone, la pelure ? — (Nicole Vedrès, Paris 6ème, Éd. Seuil, 1966)
- (Par analogie) Pardessus.
- L’agent, qui voit le pardessus. — Sa pelure ! — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
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mordorure
- Couleur mordorée.
- Distinct des peaux sèches des hommes de cette région, son profil babylonien, par son hâle, par sa mordorure, fait un contrepoint à la lumière du jour. — (Leila Barakat, Pourquoi pleure l’Euphrate...?, Éditions L’Harmattan, 1995)
- Nulle part la céramique n’a donné un pareil éclat ou plutôt jeté une flamme de mordorure aussi intense; on se croirait sous le rayonnement et dans le prisme d’un soleil couchant. — (Émile de Molènes, L’Espagne du quatrième centenaire de la découverte du Nouveau-Monde, Librairies-imprimeries réunies, 1894)
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guipure
- (Dentelle) Sorte de dentelle de fil ou de soie où il y a de la cartisane.
- Je voudrais bien qu’on fît de la coquetterie Comme de la guipure et de la broderie. — (Molière [Jean-Baptiste Poquelin], L’École des maris, acte II scène 9 - cité par le Littré)
- Devant moi s’étendaient en nappe blanche les terres stériles des Syrtes, piquées des mouchetures de leurs rares fermes isolées, bordée de la délicate guipure des flèches des lagunes. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, 1951)
- Et Jasper Hobson, étendant la main vers le sud, montrait l’espace infini qui s’étendait devant ses yeux, vaste plaine blanche, capricieusement découpée comme une guipure. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- …campanules, marguerites, liserons et chèvrefeuilles le couvrent d’une guipure dense et bleue, finement dessinée. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- De ses mains ferventes et pures,Elle a couché l’astre vital,Dans les somptueuses guipures,Du grand linceul occidental. — (Anatole Le Braz, Thrène, 1859/1926)
- […] ce lit dont les rosaces de fonte argentée retenaient dans leur chute des rideaux de guipure blanche, doublés d’un bleu impitoyable. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 25)
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réglure
- Façon dont une feuille de papier est réglée (quadrillée).
- La réglure de ce papier est trop espacée.
- Quadrillage imprimé sur une feuille de papier afin de permettre la régularité de l’écriture.
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culture
- Action de cultiver la terre.
- En comparant ce tableau avec celui fourni par le cadastre de 1810 que nous donnons ci-dessous, on est frappé des immenses changements survenus dans l’état de la culture du terroir de Laon depuis moins d’un demi-siècle. — (Maximilien Melleville, Histoire de la ville de Laon et de ses institutions, V.1, 1846, page 11)
- Quelle hérésie ! Jacques Bonhomme, trahir la cause du sol, abandonner la culture du blé parce que peu rémunératrice. — (Albert Noret, Les Féodaux du Blé, E. Figuière, 1930, page 183)
- Le sol argilo-calcaire, parfois décalcifié en surface — devenant argilo-siliceux au contact des grès bigarrés — se prête bien à la culture des céréales. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 13)
- Grande culture, se disait autrefois de la culture qui se faisait avec des chevaux et se dit aujourd’hui de l’exploitation d’un vaste terrain, à laquelle on consacre de grands capitaux, en employant les procédés ou les instruments aratoires jugés les meilleurs par les agronomes.
- Petite culture se dit par opposition à l’un et à l’autre sens.
- Résultat de cette action, plantes cultivées sur une parcelle, un terroir, etc.
- Toutes ces plantes appartiennent à la classe des cultures dites industrielles, parce qu'elles fournissent des produits qui servent de matières premières à l'industrie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 101)
- Ce graminicide, très sélectif pour le blé et le colza, agit par arrêt de la croissance des cellules déjà formées; la concurrence exercée par la culture entraîne alors la destruction de la mauvaise herbe. — (Index des produits phytosanitaires, ACTA ; 1977, p.262 (article benzoylprop-éthyl))
- (Au pluriel) Ensemble de terres cultivées.
- Les cultures dans les pays de population dense comme l’Inde ou les deltas indo-chinois occupent des surfaces considérables. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.189)
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sature
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de saturer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de saturer.
- Elle est restrictive de la sécrétion hyperchlorhydrique de la muqueuse gastrique et sature l’acidité du contenu stomacal. — (Société de thérapeutique, Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, obstétricale et pharmaceutique, volume 155, 1908)
- On """se sature""" d’opium et de parfums, et l’on s’endort dans la mollesse, la torpeur et la sensualité. — (Bulletin de l’Académie nationale de medecine, 1865)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de saturer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de saturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de saturer.
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éraillure
- Marque qui reste à un tissu quand il est éraillé. Endroit éraillé du tissu
- Ce n'était point une linition douce, une fomentation onctueuse, mais un massage vigoureux, pratiqué à bras raccourcis, et qui rappelait plutôt les éraillures de l'étrille que les caresses de la main. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- 5A - Détermination de la résistance à l'éraillure, méthode dite "des lames de scie"5B - Détermination de la résistance à l'éraillure, méthode dite "des masselottes" (1/3) — (Spécification technique relative aux articles confectionnés à base de tricot -n°5504 - Décret n° 99-597 du 8 juillet 1999)
- (Mécanique) Usure d'adhérence. Phénomène qui se produit lorsque des surfaces de glissement entrent en contact et que des fragments de l'une sont arrachés et se collent sur l'autre.
- La douille intérieure a été déposée, et on a observé une importante éraillure irrégulière sur toute la circonférence de la surface extérieure de la douille intérieure. — (Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST))
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emprésure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe emprésurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe emprésurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe emprésurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe emprésurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe emprésurer.
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télémesure
- (Télécommunications) Élaboration et transmission à distance d'un signal représentant un résultat de mesure.
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feuillure
- Entaillure dans laquelle les fenêtres et les portes s’engagent un peu pour fermer juste.
- La feuillure de ce volet n’est pas assez large, assez profonde.
- Je sentais Marco seule, dure et fiévreuses, derrière le battant. La bouche contre la feuillure, je dis « c’est moi » et Marco m’ouvrit. — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 59.)
- (Par analogie) Entaillure grâce à laquelle on insère une feuille d'un matériau dans un cadre.
- Les éléments sont pré-moulés dans nos usines avec des feuillures longitudinales et d’extrémité, permettant leur emboîtement. — (Extha, fiche technique « Caniveaux coupe-feu », mise à jour du 4 février 2013.)
- Avant de mastiquer une vitre dans sa feuillure, on la maintient par quelques pointes.
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chevelure
- Ensemble des cheveux d’une personne.
- Ce jeune homme frais, coquet et pommadé semblait ne penser qu’à sa chevelure et à l’effet de ses charmes sur son entourage féminin. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- Cette chevelure était éclatante et profonde, douce comme une fourrure, plus longue qu'une aile, souple, innombrable, animée, pleine de chaleur. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- Sa chevelure luxuriante, d’une nuance entre le brun et le blond, était partagée d’une manière gracieuse et élégante en nombreuses boucles où l’art avait assisté la nature. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau, jointes à sa longue barbe et sa chevelure flottante, lui donnaient un air martial et terrible, […]. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Iles Gambier), dans Revue de l'Orient, 1844)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- (Astronomie) (Par analogie) Nébulosité entourant le noyau de certaines comètes et qui s’étire à l’opposé du soleil.
- La chevelure d’une comète est constituée de gaz et de particules solides arrachées au noyau.
- Les astrophysiciens ont étudié la composition de la chevelure – ou coma – de Tchouri, alimentée par les dégazages du noyau cométaire. — (Sean Bailly, Du dioxygène sur la comète Tchouri, une découverte inattendue, Pour la Science, 14 novembre 2015)
- (Poétique) Ensemble des feuilles des arbres, voire d'autres végétaux.
- C'est ainsi qu'à la ferme de la Faille près de Sainte-Marie-en-Chaux, […], le Ranunculus fluitans déploie seul ses longues chevelures sur de larges étendues, masquant presque totalement les galets du fond. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 61)
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brochure
- (Textile) Ornementation d’un tissu d’étoffe brochée.
- Action de brocher un livre ou des livres ; résultat de cette action.
- Cette femme est occupée à la brochure.
- Des livres en feuilles et en brochure.
- (Par extension) Ouvrage imprimé qui a peu d’étendue et qui n’est que broché.
- Cette fin de l'année 1871 ne fut signalée que par la propagande des partis ; un grand nombre des brochures bonapartistes et légitimistes se distribuèrent en province. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Dans une brochure qui a fait quelque scandale, le général Donop […] voudrait, comme Bugeaud et Dragomiroff, que chacun dans la bataille connût exactement le plan de ses chefs. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.351)
- Quant aux installations coopératives de la maison Michelin, elles sont un État dans l'État; elles constituent un monde dont la description nécessiterait une brochure spéciale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il s'agissait de conférences et de parlottes défaitistes, au cours desquelles il était donné lecture de fragments de séances parlementaires en comité secret, considérés comme aptes à démoraliser les auditeurs, et aussi de tracts et de brochures progermaniques. — (Léon Daudet, La Guerre totale, 2016)
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aperture
- (Botanique) Zone de moindre résistance à la surface du grain de pollen par où germe le tube pollinique.
- (Phonétique) Écartement des organes au point d’articulation d’un phonème.
- Le canal buccal est l’espace compris entre la langue et la voûte palatine ; plus la langue s’élève et se rapproche de la voûte, plus le canal se rétrécit — et inversement. Un phonème est dit fermé lorsque le canal buccal réduit sa dimension verticale ; un phonème est dit ouvert lorsque le canal buccal augmente sa dimension verticale. Le degré d’ouverture du canal buccal est appelé aperture. — (François de la Chaussée, Initiation à la phonétique historique de l’ancien français)
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rembourrure
- Bourre en crin qui sert à rembourrer.
- Cette membrure métallique est solidement fixée à la rembourrure par l’intermédiaire des pièces métalliques extérieures qui servent à accrocher les traits et à passer les guides. — (Office National de la Propriété Industrielle, Brevet d'invention, 1902, 5, page 11)
- Grosse toile qui enveloppe la matière servant à rembourrer les tabourets, les chaises, les canapés.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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pointure
- Nombre qui indique la taille des chaussures, des gants, des chapeaux…
- Ma pointure est le 42.
- Elle essayait des gants de Saxe, par crainte que la pointure ne fût pas exacte. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- (Familier) Personne qui excelle dans une discipline.
- Karine me l’a souvent dit, et je la crois volontiers : « T’es une pointure ». Mais j’avais trouvé mon maître. — (Franz Bartelt, Le Jardin du bossu, Gallimard, 2004)
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dur
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du dii.
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pur
- Qui est sans mélange, en parlant d’un produit, d’une émotion.
- Le sirop, ainsi concentré, ne renferme plus que 1/6 de son poids d'eau ; le reste est du sucre à peu près pur. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 127)
- Boire de l’eau pure, du vin pur.
- Ce pain est fait de pur froment.
- Goûter une félicité pure.
- Jouir d’un bonheur pur.
- Éprouver une joie pure.
- Un zèle pur et désintéressé.
- Aimer Dieu d’un amour pur.
- Qui n’est pas altéré, vicié, corrompu ou souillé, en parlant d'un élément physique ou en parlant d'une personne, de ses émotions ou de ses attributs.
- On respire ici un air pur.
- Une source d’eau pure.
- On ne devait offrir aux dieux que des victimes pures.
- Une lumière pure, une clarté pure, un jour pur, une lumière, une clarté nette et vive, que rien n’altère, n’obscurcit.
- Un ciel pur, un ciel sans nuages.
- Un cœur pur.
- Une âme pure.
- Un amour pur.
- C’est une vertu bien pure que la sienne.
- Tous ses sentiments sont purs.
- Ses intentions sont droites et pures.
- Il s’est conservé pur au milieu de la corruption du siècle.
- Dans cette place, il a manié des millions, et ses mains sont restées pures.
- – Mais peux-tu vraiment être aussi pur que ça?[...] Il n'arrive pas à déterminer si, pour Charlotte [...], la pureté est une qualité positive ou négative. [...]– Je sais pas. C'est quoi, être pur?– On dirait que je suis pas capable de t'imaginer te fâcher ou je sais pas : manigancer.Alexandre n'est pas très différent des autres mâles : lorsqu'une femelle le décrit comme pur en lui précisant qu'elle n'arrive pas à l'imaginer fâché ou en train de se venger, il comprend immédiatement qu'on remet sa masculinité en doute. [...] – Être pur, c'est... (Charlotte réfléchit très sérieusement, à la recherche d'une définition acceptable) c'est de jamais avoir de mauvaises intentions envers les autres. — (Thomas O. St-Pierre, Charlotte ne sourit pas, Leméac, 2016, pages 109-110)
- Désigne l’état de l’homme tel qu’on le suppose antérieurement à toute civilisation.
- Être en état de pure nature, être tout nu, sans aucun vêtement.
- Abstrait, fondamental. Antonyme : appliqué.
- L’esprit pur, l’esprit considéré sans égard à son union avec la matière.
- Mathématiques pures, celles qui considèrent la grandeur d’une manière abstraite, comme purement susceptible d’accroissement et de diminution.
- Absolu, sans mélange, s’emploie pour donner plus de force à la signification des mots auxquels on l’associe. Alors il précède ordinairement le nom mais il le suit, quand il est précédé lui-même du mot tout qui ajoute encore à son énergie.
- Suivant Descartes, les bêtes sont de pures machines.
- Les anges sont de purs esprits.
- C’est la pure vérité.
- Il a agi en cela par pure bonté, par bonté pure.
- C’est un pur motif de générosité qui le fait parler.
- Pur entêtement.
- Pure malice.
- Un pur hasard.
- Ce que vous dites là est une calomnie toute pure.
- Ce latin est du Cicéron tout pur.
- Il est quelquefois suivi de la particule de, tant au sens propre qu’au figuré.
- Une liqueur pure de tout mélange.
- Elle a rendu à Dieu une âme pure de toute souillure.
- (Art) Propre, régulier, bien construit, en parlant de style.
- Style pur.
- Langage pur.
- C’est un écrivain très pur.
- (Art) Net, exact, correctement tracé, en parlant de dessin.
- Un trait pur.
- Des contours purs.
- (Héraldique) Qui ne consiste que dans le seul émail du champ de l’écu, sans aucune pièce héraldique. Synonyme : plein.
- Il porte d’argent pur, de gueules pur.
- (Par extension) (Sylviculture) Qui est composé à au moins 80 % d’une seule essence.
- Ces données de nombre de tiges et de surface terrière à l’hectare ne doivent pas être comprises comme la recherche de peuplements purs en chêne sessile, le mélange devant être toujours recherché dès lors qu’il peut être présent naturellement. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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bisulfure
- (Chimie) Sulfure dont la molécule contient deux atomes de soufre.
- On purifie le bisulfure par sublimation dans une atmosphère de gaz carbonique. — (Augustin Boutaric, A. Raynaud, Phosphore, arsenic, antimoine, 1920)
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écaillure
- Ensemble des écailles d’un animal.
- Chez la grande alose, l’écaillure est irrégulière le long de la ligne longitudinale.
- Ces diverses races se différencient par leur indice de forme, leur écaillure, la grosseur relative de la tête, la présence de bosses nucales plus ou moins développées (masses de chair épaissie situées en arrière de la tête). — (Marcel Huet, Traité de pisciculture, 1960)
- Partie écaillée d’une peinture ou d’une surface.
- Le meuble ancien comporte des écaillures.
- (Technique) Pellicule que l'on enlève à la surface du plomb avant de le souder.
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dasyure
- (Zoologie) Petit mammifère marsupial, arboricole et carnivore, vivant sur le continent australien, au pelage brun tacheté.
- Les Dasyures, comme j’ai eu de nouveau occasion de m’en assurer sur les six espèces dont ce genre est composé, sont des animaux qui ont huit incisives supérieures, six en bas, quatre canines et vingt-huit molaires. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Bulletin de la Société philomatique de Paris, 1811)
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parure
- Ornement, ajustement, ce qui sert à parer.
- On s’accorde généralement à citer les caprices des modes, qui régentent les ajustements et les parures, comme les manifestations les plus caractéristiques organisées contre le bon sens. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Peu après, sa mère vint la retrouver dans la chambre où elle enlevait lentement ses parures devant le miroir. — (Out-el-Kouloub, « Nazira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, Édition Corrêa, 1940)
- Deux portraits de jeunes femmes en costume traditionnel et la parure de bijoux de Savoie : boucles d’oreilles créoles, cœur en or, croix jeannette en or et chaîne. Œuvres d’Estella Canziani en 1905. — (Courchevel : Savoie - France : 1946-2006 : Le livre du 60e anniversaire, dirigé par David Déréani, Montmélian : La Fontaine Siloé, 2006)
- (Sens figuré) — Ces pelouses particulièrement riches en espèces méditerranéo-montagnardes constituent une magnifique parure de notre montagne. Elles font partie de l’alliance de l’Ononidion striatae connue surtout dans les Cévennes. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication n° 61, 1937)
- (Sens figuré) — Les Aconits, les Asphodèles, les grandes Gentianes qui sont la parure de nos pâturages subalpins sont des plantes refusées par le bétail. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 29)
- (Sens étroit) Ornementation corporelle visible destinée à embellir, à personnifier un individu. Elle se concrétise par des bijoux, des peintures et tatouages corporels, des vêtements ou des coiffures.
- En ce qui concerne la Préhistoire, les élément de parure retrouvés à la fouille sont essentiellement les bijoux destinés à orner le corps, la chevelure ou les vêtements (pendeloque, applique, perle, bouton, anneau, bracelet, épingle, labret...) et les accessoires utilisés pour le tatouage ou la peinture corporelle (matière colorante, palette à fard...). — (Hélène Barge-Mahieu, Les parures du Néolithique ancien au début de l'âge des métaux en Languedoc, éditions du CNRS, 1982, page 5)
- Garniture de pierres précieuses, destinée à servir de parure.
- Parure de diamants, parure de rubis, etc.
- Il vit avec mécontentement que sa parure, extrêmement brillante, semblait lui donner plus de vanité que cela n’eût dû être pour elle et dans un tel moment. Elle ne cessait de replacer sur son front et d’entremêler avec ses boucles de cheveux les rubis qui paraient sa tête, et n’égalaient pas l’éclat et les couleurs animées de son teint. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Art) Action de parer, de préparer.
- La parure d’un morceau de viande de boucherie.
- (En particulier) L’action d’ôter de la corne du pied d’un cheval avant de le ferrer, ou d’un bovin, pour le soigner.
- La parure du pied d’un cheval,
- (En particulier) L’action par laquelle le relieur détache avec le couteau ce qui ne doit pas servir à couvrir un livre.
- La parure d’une peau,
- (Au pluriel) Rognures.
-
confiture
- Mélange gélifié de sucre, de pulpe ou de purée d'une ou plusieurs espèces de fruits.
- Après ce premier exploit, les époux se partagèrent une grosse poire de Saint-Germain, et mangèrent un peu de confiture d'orange. — (Brillat-Savarin, La physiologie du goût)
- Fouquet commanda qu'on portât les bassins de confiture et les fontaines de liqueurs dans le salon attenant à la galerie. — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne)
- … sur la partie haute, on voyait de la volaille, du daim, […], accompagnés de pains massifs, de galettes et de différentes confitures faites de fruits et de miel. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- … elle lui met dans la bouche une cuillerée de confitures, en symbole des douces pensées qu’il faut apporter en passant le seuil nuptial. — (Pierre Louÿs, Lesbos aujourd’hui, 1901, dans Archipel, 1932)
- La préparation des confitures nous réjouissait. C'était un rite immuable. Notre mère se servait d'un grand chaudron en cuivre rouge et d’une écumoire à trous pour clarifier le jus et surveiller sa consistance. Elle mettait au fur et à mesure l'écume dans une assiette et laissait cuire jusqu'à la perle. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 162)
- Le premier livre français sur les confitures est celui de Michel de Notre-Dame – plus connu pour ses prophéties ou « centuries » sous le nom de Nostradamus –, qui parut en 1555. — (Jean Vitaux, « Le sucre », La mondialisation à table. sous la direction de Jean Viteaux. Presses Universitaires de France, 2009, pp. 133-140.)
- (Par analogie) (Péjoratif) (Peinture) Couleur qui manque de naturel, de réalisme.
- Sur les murs nus, on avait peint des chameaux et des palmiers, noyés dans une confiture rose et violette — (Camus - L'exil et le royaume)
- (Par analogie) (Péjoratif) Galimatias.
- Le contraste de ces confitures philosophiques et de ces sépulcrales abominations formait un plat hybride, peu comestible, mais d’un goût étrange, qui plaisait à ces jolies dames, vêtues si drôlement, avec des bagues aux orteils, la ceinture au-dessus du sein, la hanche dans un fourreau de parapluie et la tête sous une gigantesque feuille de chicorée. — (Paul Féval, La Vampire, E. Dentu, 1891, pages 5-13)
- (Par analogie) (Argot) Substance hallucinogène.
-
flétrissure
- Altération que subissent la fraîcheur et l’éclat des fleurs.
- La flétrissure des fleurs.
- (Par analogie) Altération que peuvent subir certaines parties du corps humain.
- La fraîcheur de son teint n’a subi nulle flétrissure.
- (Justice criminelle) Marque d’un fer chaud.
- Galérius semble porter sur son front la marque ou plutôt la flétrissure de ces vices [ambition, débauche]. — (Chateaubriand, Les martyrs, ou Le triomphe de la religion chrétienne IV)
- Le juge expliqua sans répondre au prévenu que, s’il avait subi la flétrissure infligée alors par les lois aux condamnés aux travaux forcés, en lui frappant l’épaule les lettres reparaîtraient aussitôt. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- (Sens figuré) Grave atteinte à la réputation, à l’honneur.
- Sire, je suis confondu que vous accueilliez avec cette gaieté sympathique une scélératesse que j'aurais jugée digne de toutes les flétrissures, en attendant les châtiments. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Il y a une flétrissure qui souille le sanctuaire du Temple, flétrissure profonde et avilissante comme celle que laissent les sillons de la lèpre sur les murs des maisons infectées des enfants de l’Égypte. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Une longue préface où je marque en détail toutes les flétrissures et les plaies honteuses que le sieur Jurieu a reçues dans ce différend. — (Pierre Bayle, Lettre à Minutoli, 27 août 1691)
- S’il ne s’agissait que de perdre, sans flétrissure, le poste que j’occupe, de bon cœur je sacrifierais cela à la charité et à l’intérêt du corps. — (Pierre Bayle, Lettre 93, 18 mai 1691, tome I, page 320)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.