Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bauzeil
Mots qui riment avec "eille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bauzeil".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eille , eilles , eil et eils .
- saleilles
- valoreille
-
merveille
- Chose qui cause une grande admiration.
- Pic de la Mirandole fut regardé comme la merveille de son siècle.
- À l’agrégation d’histoire, un candidat a fait l’histoire ancienne et moderne de cent cinquante îles de la Méditerranée ; un autre, douze pages sur le Concile de Florence avec citation des calembours latins du temps. Ce candidat-merveille est resté un homme de sixième ordre. Voilà les fruits du concours : des médiocrités et des monstruosités. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- La moindre photographie nous apprend cent fois plus sur le Parthénon qu'un volume consacré à vanter les merveilles de ce monument. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, page 195)
- L'œuvre est imprimée à Genève : à quelques lieues de là, sur les rives du même lac, les notables de Vevey siègent sous un miroir hémisphérique, une merveille qui nous est conservée et qui suscite la rêverie. — (Denis Hüe, « Miroir de mort, miroir de vie, miroirs du monde », dans Miroirs et jeux de miroirs dans la littérature médiévale, sous la direction de Fabienne Pomel, Presses universitaires de Rennes, 2016, page 60)
- (Familier) Ce n’est pas grande merveille, ou, par ironie, Voilà une belle merveille, se dit pour rabaisser une chose, une action que quelqu’un veut faire passer pour admirable.
- (Pâtisserie) (Sud-ouest de la France) Beignet.
- Les merveilles ne sont pas particulières à Genève ; on en fait aussi dans la Dordogne. — (Littré)
- mareil
- soudeilles
- genneteil
- laroquevieille
- villevieille
- verzeille
-
groseille
- (Botanique) Petit fruit à grappes, un peu acide, de couleur rouge ou blanche et bon à manger, souvent utilisé en cuisine pour faire des gelées et des confitures, et produit par le groseillier.
- Puis je presserai la groseille contre le voile du palais, et je ne serai défigurée ni par des convulsions, ni par une posture ridicule. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- Le sucre de raisin que l’on appelle aussi glucose, se rencontre dans les fruits sucrés qui présentent en même temps une saveur acide, comme les raisins, les groseilles, etc. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 120)
- La période de récolte étant assez courte, la groseille est donc tout indiquée pour en faire les traditionnelles gelées et autres coulis. — (Jean-Marie Polese, La culture des fruits rouges, 2005)
- (Québec) (Normandie) Groseille à maquereau.
- (Suisse) Raisinet.
-
corneille
- Oiseau passereau de couleur noire (ou partiellement noire), de la famille des corvidés, voisin du corbeau mais de plus petite taille.
- Il vivait là, en face des tours, n’entendant que le cri des corneilles et la sonnerie des heures qui s’égrenaient, une à une, dans le silence et l’abandon de la place. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- […], et lorsque, par moments, près du clocher de Sainte-Gudule, les croassements des corneilles s'élevaient, vous eussiez juré que c'était juste au dessus de votre tête. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 97)
- D’après certaines légendes, ce furent les filles de Cécrops qui découvrirent l’enfant ; une corneille en prévint Athéna. — (Philippe Delhaye, Enseignement et morale au XIIe siècle, 1988)
- (Botanique) (Vieilli) Cornéole.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le corbeau dont il diffère peu sinon par la taille (plus petit), ce qui ne permet pas une identification aisée (risque de confusion).
- D’or à une corneille de sable, au chef d’azur chargé de trois fleurs de lys du champ, qui est de Saint-Rambert-en-Bugey → voir illustration « armoiries avec une corneille »
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abeille
- (Entomologie) Abeille à miel ; insecte porte-aiguillon, social et domestiqué pour la fabrication du miel et de la cire d’abeille.
- Vous savez que les abeilles ont été apportées en Amérique par les Blancs. […] les abeilles sont les sentinelles avancées de Blancs : au fur et à mesure que les Blancs s’enfoncent dans l’intérieur de l’Amérique, les abeilles partent en avant pour leur tracer la route et leur indiquer les défrichements. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858, page 185)
- […]; l’hydromel y était une boisson fort en usage ; ce qui prouve que l'art d'élever les abeilles y était pratiqué en grand, et qu'on savait enlever à ces industrieux travailleurs le miel qu'ils produisaient. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 54)
- Puis nous passons à l’histoire naturelle et étudions les mœurs des abeilles, des fourmis, des sauterelles et les vertus de certaines plantes médicinales. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Réclamation du lieutenant Viard, dont la compagnie est près d’un rucher, et qui a déjà deux hommes piqués. Mais interdiction formelle d’enfumer les abeilles avant le café. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
- À l’école, à la maison, on nous répétait : « Ne faites pas de mal aux abeilles. » Nous pouvions tuer une mouche, un taon, une guêpe ; mais quand une abeille entrait dans la pièce, familière et pareille elle-même à une goutte de miel, nous la suivions d’un regard ravi. — ( Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, pages 178-179)
- Pour ce faire, il convient de ne pas perdre de vue le modèle empirique de l’abeille qui produit un excrétat nourricier, le miel, mais qui sécrète également du venin, substance toxique. — (Gilles Tétart, Le Sang des fleurs – une anthropologie de l’abeille et du miel, 2004, page 135)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries.
- Abeille. Cet insecte est représenté montant, les ailes tantôt closes, tantôt étendues. Dans ce dernier cas, l’abeille est volante (I, 68). — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
- D’argent au flambeau au trait de sable, accosté de deux abeilles d’or ; à la champagne ondée d’azur chargée de trois trangles ondées d’argent, qui est de Verrieres → voir illustration « armoiries avec 2 abeilles »
- (Spécifiquement) Représentation symbolique du pouvoir et du règne de Napoléon.
- Envolons-nous, comme les abeilles du manteau impérial devant les exhortations hugoliennes! — (San-Antonio, Béru-Béru, Éditions Fleuve noir, 1970, chapitre 7)
- (Par extension) (Entomologie) Insecte hyménoptère ailé, appartenant à la super-famille des apoïdes, important pollinisateur qui se nourrit généralement de nectar.
- La majorité des abeilles sont solitaires.
- (Sens figuré) (Littérature) Écrivain dont on considère le style pur comme le miel [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Bourdonnement sonore provoqué par des décharges partielles à l’approche d’un orage.
- Les alpinistes français disent alors qu'ils ont entendu « les abeilles » : soudain, sur toutes les surfaces, se créent de petites décharges bruyantes. Après cette sensation sonore d'abeilles, une autre observation est que les cheveux se dressent droit au-dessus de la tête, et que des étincelles peuvent se former entre les dents quand on ouvre la bouche. — (Orage en montagne sur l’encyclopédie Wikipédia )
- (Vieilli) (Militaire) Durant la Première Guerre mondiale, désigne une balle.
- Les crêtes surtout sont périlleuses. Les mitrailleuses boches sont braquées sur elles à demeure. Par intervalles se déclenche leur tacata et les abeilles meurtrières bruissent au ras du sol. — (Daniel Mornet, Tranchées de Verdun, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1990)
- mareilles
- esteil
- carneille
- fendeille
-
conseil
- Avis que l’on donne à quelqu’un sur ce qu’il doit faire ou ne pas faire.
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Une peste de psychologue, que mes parents m’avaient emmené voir sur le conseil d’une prof complètement tarée, avait parlé de « nonchaloir oriental » pour expliquer ces accès de paresse. — (Bernard Du Boucheron, Long-courrier, Éditions Gallimard., 2013)
- Il est l’auteur de ce conseil. - Donner conseil, un conseil. - Prendre conseil de quelqu’un. - Ne prendre conseil que de soi-même.
- Suivre le conseil de quelqu’un. - Je ne demande pas votre conseil sur cela. - C’est un conseil à lui donner. - C’est un homme de conseil, de bon conseil.
- (Sens figuré) Ce qui nous détermine à faire ou à ne pas faire quelque chose, en parlant des choses, des passions, etc., qui nous portent, qui nous animent.
- Se venger, les tuer ! La violence naturelle à son tempérament sanguin lui dicta les pires conseils. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Prendre conseil des événements. - N’écouter que les conseils de l’intérêt, de la vengeance. - Ne prendre conseil que de sa tête, de son amour, de sa fureur, de son avarice, etc.
- (Vieilli) Résolution, parti.
- Ne m’en parlez plus, le conseil en est pris. - Je ne sais quel conseil prendre.
- (Au pluriel) (Soutenu) Vues, principes qui dirigent une personne.
- Note : Il s’emploie surtout en parlant des rois, des gouvernements.
- La justice préside à tous ses conseils. - Il n’y eut dès lors en ses conseils qu’irrésolution et faiblesse.
- (Religion) (Au pluriel) (Par ellipse) Conseils évangéliques
- Note : En ce sens, Conseil s’oppose à précepte, comme dans ces phrases :
- Ce n’est pas un précepte, ce n’est qu’un conseil., Cela n’est pas de précepte, cela n’est que de conseil.
- (Affaires) Personne dont on prend conseil — Note : Dans cette acception, il est souvent apposé à un nom comme adjectif.
- Enfin nous avons le solicitor qui est le représentant légal et le conseil de son client dans chaque procès. C'est lui qui fait la procédure et rédige tous contrats civils ou judiciaires et les testaments. Il plaide rarement lui même […]. — (Adolphus Selim, Aperçu de la loi anglaise au point de vue pratique et commercial, Paris : chez Marchal, Billard et Cie, Bruxelles : chez Ferdinand Larcier, 2e édition, 1887, page 25)
- Notre rôle sera de redonner une dimension humaine à ce procès, complète Alain Jakubowicz, conseil d’Entraide et Solidarité. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 10 octobre 2022, page 4)
- « C’était vraiment important pour lui que soit affirmé, lors d’une audience publique, qu’il n’était pas un terroriste, que lui soit retirée du front cette étiquette », a expliqué son conseil, Adélaïde Jacquin. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 décembre 2022, page 6)
- Avocat-conseil. - Ingénieur-conseil.
- (Politique) Assemblée permanente ou réunion extraordinaire, instituée ou convoquée pour délibérer, pour donner son avis sur certaines matières.
- Il fut un temps au Québec où, lorsqu’on voulait régler un problème, on créait un «conseil» :... du statut de la femme ; ... supérieur de l’Éducation ; ... permanent de la Jeunesse (aboli en 2011). — (Antoine Robitaille, Un autre commissaire? Une autre charte?, Le Journal de Québec, 11 mai 2021)
- Les membres d’un conseil. - Le président, le secrétaire d’un conseil. - Assembler le conseil.
- (Par extension) Séances d’un conseil ; lieu où siège un conseil.
- Assister à un conseil. - Présider un conseil. - Le conseil a duré depuis une heure jusqu’à cinq. - Au sortir du conseil.
- bedeille
- chaumeil
- beille
- montfermeil
-
éveil
- Action d’éveiller ou de s’éveiller.
- (Par extension) (Militaire) Alarme.
- Une fois l’éveil donné, tout le camp fut sur pied.
- (Plus courant) (Militaire) (Sens figuré) Avertissement que l’on donne de bien veiller, d’être sur ses gardes.
- Donner l’éveil.
- Je n’en ai eu l’éveil que tout à l’heure.
- (Sens figuré) Action d'éveiller son esprit, son intelligence, sa pensée.
- L’éveil de l’intelligence, de la sensibilité, des sens, de la nature.
- Ce qui s’auto-détermine, à savoir l’éveil à soi, doit se trouver derrière tout ce qui est pensé comme plan de la conscience. — (Revue philosophique de Louvain, volume 97, 1999)
- L’éveil du Bouddha.
-
nonpareil
- (Vieilli) (Littéraire) Sans pareil, sans égal.
- C'est grâce aux astres nonpareils, / Qui tout au fond du ciel flamboient, / Que mes yeux consumés ne voient / Que des souvenirs de soleils. — (Charles Baudelaire, Les plaintes d'un Icare, dans Les Fleurs du Mal, 1857)
- L’aspect de ces trois fantômes dégageait une si nonpareille qualité d’horreur que le blasphème seul pourrait être admis à l’interpréter symboliquement. — (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
- Et tous ces mets criaient des choses nonpareillesMais nom de Dieu !Ventre affamé n’a pas d’oreillesEt les convives mastiquaient à qui mieux mieux. — (Guillaume Apollinaire, Palais, dans Alcools, 1913)
- Mais si le chevalier incomparable et son non pareil écuyer sont en image au bout de ce bâton, ils sont en réalité dans mon for intérieur. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 122)
- vaureilles
-
pareil
- Qui présente une forte ressemblance ou similitude ; qui est égal ou semblable, en parlant de deux personnes ou de deux choses.
- Et de son côté, le récent hiver a roussi les oliviers, dépenaillé les grands mimosas, pareils à des mâts dont les haubans sont coupés, et où pendent des paquets de vieilles voilures déralinguées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ce qu’elle chantait – ah ! la fatale et maudite chanson ! –, c’était une vieille romance larmoyante et tendre, pareille à celles que les aveugles nasillent dans les rues. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Elle s’approcha sans bruit de Charles IX, qui donnait à ses chiens des fragments de gâteaux coupés en portions pareilles. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Toutes les fois que nous atteignons le sommet d'une côte, nous n’apercevons devant nous qu’une autre côte pareille, couverte comme elle de palmiers nains, auxquels de maigres champs labourés essayent de disputer le terrain; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 27)
- Tel, de cette nature, de cette espèce.
- Un pareil crime, si près du commissariat, en bordure du passage où le meurtrier risquait à son insu d’être surpris, se présentait, de prime abord, comme l’acte d’un fou, […]. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Sous le porche, un boueux attendait l'arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- (Par extension) S’utilise pour désigner un accord, voire une affirmation.
- Si l’on me le propose, pareil, ce n’est pas une impossibilité.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.