Dictionnaire des rimes
Les rimes en : battitures
Que signifie "battitures" ?
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- Pluriel de battiture.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "battitures".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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manucure
- Celui, celle qui soigne les mains et spécialement les ongles.
- Comme il aurait donné toutes ses relations pour n’importe quelle personne qu’avait l’habitude de voir Odette, fût-ce une manucure ou une demoiselle de magasin. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 170)
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écorchure
- Éraflure de la peau, ou de tout autre chose.
- Ce cheval a une écorchure.
- Cette reliure, ce vernis, cet arbre a reçu une écorchure.
- Ils restèrent trois jours à Essonne, d'abord pour attendre le coche, puis pour guérir les écorchures que la demoiselle s'était faites aux cuisses en courant à franc étrier. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Ces plaies, écorchures plutôt que blessures, étaient superficielles. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866)
- Je rampe sous les planches, je me racle au poteau, je me fais des écorchures aux mains ; mon nez, qui s’est aplati contre un madrier, ne donne plus signe de vie ; je ne le sens plus, j’ai peur de l’avoir perdu en route. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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télémesure
- (Télécommunications) Élaboration et transmission à distance d'un signal représentant un résultat de mesure.
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moulure
- (Architecture, Taille de pierre) Nom générique de chacune des parties plus ou moins saillantes d’une surface, qui servent d’ornement courant dans un ouvrage d’architecture.
- J’avais joué, tout enfant, dans les ruines de Saint-Jean de Soissons ; j’avais réjoui mes yeux aux fantaisies de toutes ces moulures, qui semblent des fleurs pétrifiées, …. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- La moulure E est une scotie, nommée rond creux ou nacelle ; elle sert aux bases des colonnes Ionique, Composite & Corinthien, pour faire opposition aux tores qui sont des moulures convexes ; ce qui forme une agréable diversité lorsqu'elles sont séparées par des listeaux ; […]. — (Charles Dupuis, Traité d'architecture, comprenant les cinq ordres des anciens, part. 1, 1782, page 16)
- J’entrais dans la pièce, admirais les moulures des hauts murs d’un rose pâle, exceptionnellement colorés par le lampadaire à la lumière rose-orangée qui diffusait son atmosphère tamisée tout autour de nous. — (Axelle Bessière, Sous le ruban rouge, tome I, 2015, page 632)
- (Par analogie) (Ornement) Ces mêmes parties, en parlant des ouvrages de menuiserie.
- De toutes les belles mosaïques, moulures, sculptures, peintures sur bois qui l’ornaient, il ne reste qu’un monceau de débris informes, noircis par l’incendie et achevant de se désagréger sous l’action de la pluie et du vent. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 45)
- Plusieurs petites moulures du bois de lit Henri II étaient décollées, et réunies avec soin dans un vide-poche de bronze doré qui ornait la cheminée. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 123)
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bouture
- (Horticulture) Branche d’un arbre ou d’une plante vivace que l’on sépare de la tige et qui, étant plantée en terre, y prend racine.
- Trembley trouvait donc ici deux grands phénomènes, jusque-là regardés comme appartenant exclusivement aux végétaux, la reproduction par boutures et la multiplication par bourgeons ; mais en même temps il voyait ces prétendues plantes se nourrir à la façon des animaux chasseurs, […]. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Malgré son excessive floribondité, elle donne rarement des graines, et on en est réduit à la multiplier de boutures et de couchages. — (Le Bon jardinier: nouvelle encyclopédie horticole, Maison rustique, 1882, page 175)
- La bouture, fragment de végétal apte à donner naissance à un végétal de même nature, reproduit l’individu dont elle dérive avec tous ses caractères. — (O. Bussard, Cultures légumières, 1943)
- La vigne, le cognassier, le groseillier, se multiplie facilement par boutures. — (Julien-Alexandre Hardy, Traité de la taille des arbres fruitiers, 1884)
- Pour cela nous allâmes couper une bouture d’un jeune saule, et nous la plantâmes sur la terrasse, à huit ou dix pieds de l’auguste noyer. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre I)
- Italienne qui pique un géranium rouge dans chaque canon de fusil, méthodiquement, comme si elle faisait des boutures. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Bijouterie) (Vieilli) (Désuet) Liquide pour blanchir les monnaies[1].
- (Travail du cuir) (Désuet) Partie filamenteuse[1]. On les enlèvent avec une étire ou un butoir, c'est l'opération du butage.
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râblure
- (Marine) Rainure en forme de triangle pratiquée dans la longueur de la quille, de l’étambot ou de l’étrave, pour y placer l’extrémité des bordages.
- La râblure est le point délicat de tout bateau en bois.
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bouffissure
- État des chairs qui sont bouffies.
- Elle se plongea la tête dans l’eau, mais le remède ne fut point efficace : les traces de larmes disparurent ; la bouffissure du visage, la rougeur des paupières, ne s’effacèrent point. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Malgré, ou plutôt à cause de cet état de bouffissure, l’acheteur, le plus souvent, est séduit par le poil lustré, onctueux et cette ardeur factice qui fait cabrioler, se cabrer, ou croupionner les chevaux, comme s’ils étaient doués d’une vigueur hors ligne […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- D’une pauvre maison de pisé, une paysanne sortit. Sa vieille face portait les peines d’une vie de travail, les fatigues d’une existence difficile et les bouffissures de chagrins récents. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, collection Le Livre de Poche, page 144)
- Ces chairs bouffies elles-mêmes.
- Déjà il était souverainement beau, les bouffissures de son visage semblaient mystérieusement annulées [...]. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 258)
- (Sens figuré) Emploi de termes ampoulés ou d’expressions exagérées.
- Bouffissure du style.
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feuillure
- Entaillure dans laquelle les fenêtres et les portes s’engagent un peu pour fermer juste.
- La feuillure de ce volet n’est pas assez large, assez profonde.
- Je sentais Marco seule, dure et fiévreuses, derrière le battant. La bouche contre la feuillure, je dis « c’est moi » et Marco m’ouvrit. — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 59.)
- (Par analogie) Entaillure grâce à laquelle on insère une feuille d'un matériau dans un cadre.
- Les éléments sont pré-moulés dans nos usines avec des feuillures longitudinales et d’extrémité, permettant leur emboîtement. — (Extha, fiche technique « Caniveaux coupe-feu », mise à jour du 4 février 2013.)
- Avant de mastiquer une vitre dans sa feuillure, on la maintient par quelques pointes.
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droiture
- Disposition à se conduire, à se comporter toujours conformément aux règles du devoir, ou le fait de se comporter ainsi.
- Pascal avait de la droiture ; mais il était peureux et crédule. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Le commissaire aux comptes exerce sa profession avec honnêteté et droiture. Il s'abstient, en toutes circonstances, de tout agissement contraire à l'honneur et à la probité. — (Article 3 – « Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes », version consolidée au 12 décembre 2006)
- Michel Nadeau était d’une droiture inébranlable. — (Josée Legault, Michel Nadeau nous aura beaucoup donné, Le Journal de Québec, 22 octobre 2021)
- (Marine) Pour un navire, aller en droiture ou faire sa route en droiture, c'est aller à sa destination sans escale, ni relâche.
- le cabotage est presque toujours préféré, ce n'est pas en raison des difficultés de la navigation en droiture mais parce que les escales multiplient les occasions de réaliser des opérations commerciales — (Yvette Barbaza, Le paysage humain de la Costa Brava, 1966)
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cuniculiculture
- Élevage de lapins.[1]
- La première partie de l’article insistait sur la nécessité de planifier soigneusement les programmes nationaux de cuniculiculture. — (Revista Mundial de Zootecnia, Numéros 66 à 87, 1991)
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réassure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe réassurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe réassurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe réassurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe réassurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe réassurer.
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membrure
- Ensemble des membres d’un individu.
- La forte membrure d’un athlète.
- (Par analogie) (Menuiserie) Pièce de bois épaisse, dans laquelle on enchâsse les panneaux.
- Maître Olivier qui le suivait lisait tout haut le mémoire: Pour avoir fait de neuf une grande cage de bois de grosses solives, membrures et sablières, contenant neuf pieds de long sur huit de lé... — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Marine) (Au pluriel) La totalité des membres ou couples d’un bâtiment.
- On vit aussi quelques épaves, des restes de carènes et des membrures de bâtiments. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Le bateau heurte un premier récif. Agrippé par l'étrave, il gémit dans ses membrures, s'immobilise un instant. Bientôt une lame énorme le renfloue, mais la machine s'arrête, arrêtant les pompes, et la proue enfonce. — (José Gers, Sur la mort du Pourquoi pas ?, France libre, vol. 6, 1936)
- (Reliure) Ensemble des planchettes entre lesquelles le relieur place les cahiers d’un livre, après qu’ils sont cousus, pour pratiquer sur le dos les encoches destinées à recevoir les ficelles.
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embrasure
- Ouverture pratiquée dans l’épaisseur des murs d’une maison, d’un appartement, pour y placer une porte, une fenêtre.
- Cette fenêtre était barricadée par une barre de fer dont les deux bouts entraient dans des trous pratiqués aux deux coins de l’embrasure. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Pendant que Sophie était assise auprès de madame Necker, son tuteur causait debout avec le comte de Morvelle, dans l’embrasure d’une croisée. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Eh ! bien, mon petit ange, dit le père à sa fille dans l’embrasure d’une fenêtre, avoue que papa pense à tout. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Environ dix-huit mois après les événements qui remplissent la première partie de ce récit, madame de Boussac et son amie, madame de Charmois, assises dans la profonde embrasure d’une fenêtre, admiraient d’un air plus ennuyé que ravi le site admirable déployé sous leurs yeux. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le vent fait battre sa porte disjointe, l’herbe encombre le seuil ; il y a des nids aux angles de l’autel et dans l’embrasure des hautes croisées dont les vitraux coloriés ont disparu depuis longtemps. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 202)
- La porte s'est à peine entrebâillée et, dans l'embrasure un homme est apparu, torse nu. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 176)
- Biais qu’on donne à l’épaisseur des murs à l’endroit des fenêtres.
- Les côtés de cette fenêtre n’ont pas assez d’embrasure.
- (Par extension) Vide laissé dans l'épaisseur de mur par la baie à l'extérieur mais aussi à l’intérieur, utilisé à la place de l'ébrasement ou de l'abat-jour de fenêtre en mur épais évasé vers l'intérieur.
- Ouverture pratiquée dans un parapet de bastion pour pointer et tirer du canon, entre deux merlons.
- Ce n’était qu’un balcon isolé, garanti comme à l’ordinaire par un parapet, avec des embrasures près desquelles quelques archers pouvaient se placer pour défendre la tourelle. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Comme elle est calme et majestueuse la citadelle blanche, sur l'Oder, tandis que de toutes les embrasures les canons aboient contre la ville et le camp. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Pendant ce temps, le pauvre homme, pressé contre sa vache, regardait avec effarement les embrasures des canons. — (Alphonse Daudet, Les paysans à Paris, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 74)
- Par les embrasures ouvertes au ras du pavé, des canons aux armes des anciens podestats de la ville béaient sur un gouffre immobile de vapeurs blanches d’où montait le souffle glacial du brouillard. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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conjure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de conjurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de conjurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de conjurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de conjurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de conjurer.
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héliogravure
- (Art) Sorte de photogravure en creux, qui se tire comme la gravure en taille-douce.
- Il en était d’ailleurs absolument conscient et raillait volontiers la « mauvaise presse » de l’héliogravure qui permet de jongler rapidement avec les couleurs selon les goûts de la clientèle ou de retoucher aisément la photographie du dessin. — (Benoît Noël, La rebuveuse d’absinthe, 2005)
- Pendant vingt minutes, on l’avait vu examiner un livre luxueux. Tranche à l’or fin, relié plein cuir, héliogravure en couleurs naturelles. — (Georges Coulonges, Le pays des tomates plates, Presses de la Cité, 2002, page 65)
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enluminure
- Art d’enluminer.
- L’enluminure du XVe siècle.
- (Art) Ornements en couleur, tels que fleurons, vignettes, lettres ornées, sujets à personnages, qui décorent les manuscrits du Moyen Âge.
- … du docteur Huylten, qui ne détachait les yeux de sa bible jonchée de gothiques enluminures que pour admirer l'or et le pourpre de deux poissons captifs aux humides flancs d'un bocal. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Action d’enluminer ; ou résultat de cette action.
- Cette enluminure manquait à quelques endroits de la face et faisait singulièrement ressortir sa décrépitude et son teint plombé. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Le procédé d'enluminure imaginé fut de découper dans des cartons imperméabilisés toutes les parties de l'image à colorier du même ton : […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, note bas de page 110, 1923)
- (Par extension) — Ce n’est pas un tableau, ce n’est qu’une enluminure.
- (Sens figuré) Style trop chargé de couleur.
- Dans un grand épanchement de clarté, je vois, sous les pins des promontoires, une côte éclatante, d'immenses baies toutes bleues, une théâtrale enluminure, où la ligne déchiquetée des porphyres limite en ses anfractuosités rougeoyantes l'azur doré de la mer. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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rancissure
- Caractère, état de ce qui est rance.
- Sa tête bourdonnait, des éclairs lumineux passaient devant ses yeux ; de son ventre noué, douloureux, montaient des borborygmes en chapelets et de méchantes rancissures qui lui escaladaient l’œsophage à grands coups de crampons, pour finir en goût de fer au fond de la bouche. — (Pierre Pelot, Les Mangeurs d’argile, 1981, page 128)
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obture
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de obturer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de obturer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de obturer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de obturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de obturer.
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couture
- Action, art de coudre.
- Apprendre la couture.
- Elle ne veut pas quitter la couture.
- Assemblage de deux pièces d’étoffe, de cuir, etc., qui se fait au moyen de l’aiguille, de l’alène, avec du fil de la soie, etc.
- Faire une couture.
- Grosse couture.
- Couture menue, fine, ronde, plate.
- Double couture.
- Couture en surjet.
- Les coutures d’un vêtement, d’une chemise, d’un gant, d’un soulier, etc.
- Toile ennoblie, traitée déperlante, coutures surjetées antidéchirures, baleines en acier au carbone… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 3)
- Rabattre les coutures, les aplatir avec le carreau.
- Ensemble des personnes qui font métier de coudre.
- Elle est dans la couture.
- (Héraldique) Fine bande contrastante, limitée à un trait continu ajouté autour d’une pièce (ou d’un symbole d’armoiries tout entier) et dont l’émail (métal, fourrure ou de sable) uniforme, plan ou en relief, permet de poser la pièce par dessus d’autres (en les recouvrant partiellement) et de la mettre en évidence, tout en évitant les juxtapositions jugées disgracieuses ou non conformes aux règles héraldiques (métal contre métal, fourrure contre fourrure, voire aussi sable contre sable). On parle parfois aussi (mais improprement) de filet, qui désigne plutôt le trait de séparation entre deux pièces juxtaposées, dont aucune ne recouvre partiellement l’autre. Ne pas confondre avec le listel, plus épais et qui entoure le symbole héraldique tout entier et en fait partie.
- (Par analogie) Cicatrice qui reste d’une plaie, soit qu’elle ait été recousue ou non, et même des grandes marques que laisse la petite vérole sur le visage.
- Il a le visage tout plein de coutures.
- (Construction navale) Intervalle qui se trouve entre deux bordages et que les calfats remplissent d’étoupe. Il se dit également de l’étoupe même.
- Cette couture est ouverte, L’étoupe est sortie d’entre les joints.
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fortraiture
- (Manège) Fatigue excessive d’un cheval.
- Plus question de fouée: il ressentait une véritable fortraiture. — (Jean-Claude Raimbault, À la recherche des mots perdus, 2006)
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allure
- Façon d’aller, de marcher.
- Si, au contraire, la claudication est dans le train postérieur, on débute par l’allure la plus lente, et, au retour, l’on vous gratifie d’un peu de trot. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Apparence
- Il était courtaud, boulot, bedonnant, très laid: l’allure épaisse d'un chantre d'église. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Je laisse à la garde d'un lieutenant d'artillerie quatre droguistes à bicyclette, d'allure allemande, qui prétendent aller à Mulhouse, leurs communes manquant d'aspirine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- …et, fort beau gars encore, malgré sa corpulence, présentait dans l'ensemble l'allure d'un écuyer de cirque. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Mon hôtel, en façade sur l’une des principales voies, a vraiment noble allure : des portiers corrects gardent son huis. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L’unité physionomique d’un paysage provient de ce que certaines plantes se répétant très fréquemment lui impriment une allure particulière. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 101)
- Il a de l’allure avec son collier brun, fin, bien taillé, et ses cheveux courts et brillants. — (Isabelle de Saint Loup, Contes de l’amour ordinaire, 2009)
- Vitesse de déplacement.
- […] mais il est à remarquer qu’invariablement, tous les chevaux destinés aux allures rapides sont ferrés à pince tronquée, en prévision du cas où, à cause de leur faiblesse ou vices de construction, ils battraient le Briquet. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Nous traçons à folle allure. Pour peu que le moteur soit fatigué et bouffe de l’huile, l’échappement doit tracer un sillage bleuté dans les streets. — (Frédéric Dard, San-Antonio : J’ai bien l’honneur… de vous buter, Éditions Fleuve Noir, 1955, chapitre 11)
- Se souvenant de la fatigue qui l'avait assommée, pour ne point y succomber, elle s’injectait de la volonté. Toutefois, pour s’économiser, elle ralentit l’allure. — (Christian Paviot, Les fugitifs, 2006, page 69)
- (Course à pied) Temps mis pour parcourir une distance donnée.
- (Par extension) Vitesse d'exécution.
- Le bois ! Un simple chantier pour eux, où gagner mieux qu'en usine […]. Ceints de soleil, d'air vif, on tâche à sa guise, à son allure, sans surveillants. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Marine) Angle d'un bateau par rapport au vent.
- L’allure portante correspond à un vent en arrière du travers du bateau.
- (Sens figuré) Manière dont quelqu’un se conduit, ou tournure que prend une affaire.
- Il faudra bien qu’il change d’allure.
- Cette affaire prend une allure inquiétante.
- (Équitation) Manière d'avancer du cheval, entre le pas, le trot et le galop.
- Au Maroc, le cheval sert surtout de monture, quelquefois de bête de somme. Ses allures sont le pas et le galop; mais on arrive assez facilement à lui enseigner le trot. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 231)
- (Québec) (Louisiane) Bon sens, vraisemblance.
- Ce que tu dis n’a pas d'allure.
- Ça fait pas d'allure.
- Ç'a pas d'allure faire ça. (ce n'est pas une bonne idée de faire ça.)
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similigravure
- (Imprimerie) Technique d’impression qui permet de reproduire un document fait de demi-teintes, qui convertit une gradation s’étalant du blanc au noir en valeurs de points de taille variable qui déterminent la quantité d’encre déposée et restituent la gradation de l’image une fois imprimée.
- (Cartographie) (Vieilli) Technique d’établissement d’un cliché tramé en relief destiné à l’impression typographique, obtenu par photographie d’un modèle de demi-teintes à travers une trame, copie sur métal et morsure à l’acide, ou par procédé d’attaque mécanique d’un bloc de résine[1].
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peinture
- (Peinture) Substance pigmentée appliquée en couche à l’aide d’un pinceau, d’un rouleau ou par projection sur une surface à colorer ou à protéger.
- Les volets, grossièrement faits, se recommandaient par une solide peinture vert dragon. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre treizième)
- (Peinture) L’art de peindre, le métier de peindre.
- Héritier en ligne directe du muralisme mexicain, le muralisme chicano est aujourd'hui l'un des multiples exemples de peinture murale aux États-Unis. — (Annick Treguier, « La peinture murale Chicana », dans La Peinture mexicaine de l'époque précolombienne à nos jours, textes rassemblés par Madeleine Cucuel, Les Cahiers du CRIAR n° 12/Publications de l'Université de Rouen n° 180, 1992, page 75)
- La peinture de la Renaissance italienne — La peinture de genre.
- Ouvrage du peintre ; tableau.
- Peintures, photographies, sculptures, l’artiste-voyageur mélange les genres et surprend — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 20b)
- […] l'homme était exquis. Il bibelotait. Il fréquentait la salle Drouot, y achetait du mobilier, de la peinture, des livres rares […]. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- […], et une peinture sous verre, fixée sur la façade, représentait une femme appétissante aux yeux noirs qui, frileusement, s'emmitouflait de fourrures. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Cette peinture, tante Grédel, représente deux amoureux qui s’aiment plus qu’on ne peut dire : Joseph Bertha et Catherine Bauer ; Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- (Sens figuré) Description.
- Cet auteur excelle dans la peinture des caractères, des passions, des mœurs, des faiblesses du cœur humain, des objets, des scènes de la nature.
- A première vue, il semble qu’il n’ait eu qu’un rôle très passif. Il n’y a aucune crise au cours de laquelle Claude fasse preuve d’esprit de décision ou de courage. La peinture est cohérente. — (Barbara Levick, traduit par Isabelle Cogitore, Claude (Claudius), Infolio, collection « Memoria », 2002, page 57)
- (Sens figuré) Transposition représentative.
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, […]. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
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saccharure
- (Pharmacie) Médicament qu’on obtient en versant une teinture alcoolique ou éthérée sur du sucre blanc cassé en morceaux, après avoir laissé s'évaporer à température ambiante l’alcool ou l’éther du mélange, on le réduisant en poudre grossière.
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injure
- Insulte, outrage, ou de fait, ou de parole, ou par écrit.
- Louer les princes des vertus qu’ils n’ont pas, c’est leur dire impunément des injures. — (François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions morales (320), 1664)
- La veille du jour où il arrêta Eugène sur le cours Sauvaire, il avait publié, dans l’Indépendant, un article terrible sur les menées du clergé, en réponse à un entrefilet de Vuillet, qui accusait les républicains de vouloir démolir les églises. Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
- Il cracha une injure, s’élança et réempoigna la jeune femme qui, cette fois, se débattit en vain. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre V)
- J'aurais voulu qu'ils se missent en colère, qu'ils me dissent des injures ou qu'ils me montrassent le poing, car c'était leur impassibilité qui me rendait fou. — (Jacques Boucher de Perthes, Voyage a Constantinople par l'Italie, la Sicile et la Grèce, 1855, vol.2, chap.68, p.494)
- (En particulier) Parole offensante, outrageante.
- […] les discussions avec les camarades se réglaient toujours à la manière antique, par des bordées d’injures qui précédaient le crêpage en règle des tignasses. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et elle me bombarde, d’une voix mauvaise, avec un accent crapuleux, d’une bordée d’injures grasses. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 159)
- Ainsi, lorsque l’injurieur (celui qui prononce l’injure) s'adresse à un injuriaire (celui à qui s'adresse l’injurieur) à propos d'un injurié (celui dont parle l’injure) : c'est l’injure référentielle, car l’injurié dans le discours est le référent, et l’injurieur ne s'adresse pas directement à lui mais à l’injuriaire. La relation est, schématiquement de type triangulaire.Ou bien , lorsqu'un injurieur s'adresse à un injuriaire qui est en même temps l’injurié : c'est l’injure interpellative. La relation est ici duelle. — (Évelyne Larguèche, L’injure, la société, l’islam. Une anthropologie de l’injure, dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Aix-en-Provence : Édisud, 2004, n° 103-104, page 31)
- (Sens figuré) Dégradation, la ruine, la perte de certaines choses par l’effet des intempéries, de la durée, de l’âge.
- Ces monuments, ces édifices ont éprouvé, ont ressenti l’injure du temps.
- Cette statue est exposée aux injures de l’air, du temps.
- L’injure de l’âge.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.