Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bassesse
Que signifie "bassesse" ?
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- (Péjoratif) Vice qui porte à des sentiments, à des actions, à des procédés indignes d’un honnête homme ou d’un homme de cœur.
- Bassesse d’âme.
- Bassesse de cœur.
- Bassesse de sentiments.
- Il s’est conduit avec bassesse.
- Louer avec bassesse.
- Il y a de la bassesse dans toutes ses actions.
- (Par extension) Les sentiments ou les actions mêmes qui marquent la bassesse d’âme.
- […] ; mais l’auteur, revoyant Paris après de longs voyages, croyait impossible d’obtenir un succès sans faire des bassesses auprès des journaux. Or, quand on fait tant que de faire des bassesses, il faut les réserver pour le premier ministre. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. — (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chap. 18)
- Trivialité ignoble ou choquante.
- La bassesse d’une pensée, d’une expression.
- Cette bassesse de termes, de style contraste avec la dignité du sujet.
- (Vieilli) Basse naissance ; condition très obscure.
- La petite étrangère s’appelait Ernestine. Elle était allemande, et ne paraissait pas née dans la bassesse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Entre amants il n’est plus ni grandeur ni bassesse,Je sais rendre un berger digne d’une déesse.— (Gabriel Gilbert, Les Amours de Diane et d’Endymion, Prologue ; Guillaume de Luyne libraire, Paris, 1657, page 2)
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bassesse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
- hermesse
-
politesse
- Bonne manière de vivre, d’agir ou de parler avec quelqu’un, civile, honnête ou courtoise.
- […]; et quand elles se parlaient, c'était avec politesse, mais avec une mutuelle indifférence. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Massalie répand sur quelques-uns de nos rivages, avec le langage de la Grèce, la politesse de ses mœurs et l'élégance de son génie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
- Il est à remarquer que la politesse française, autrefois proverbiale, a disparu depuis que l’on a cessé de porter l’épée. Les lois contre le duel achèveront de nous rendre le peuple le plus grossier de l’univers. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- La vieille politesse, en effet, n’est plus guère propre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour éviter la suprême impolitesse de paraître laisser aux convives qui viennent après vous ce qu’on a rebuté. Peut-être vaut-il mieux encore prendre la part qui est la plus rapprochée de vous, sans la regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la vie une telle délicatesse serait victime sans profit ; son attention ne serait même pas remarquée. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 201-202.)
- Sans doute les gamins qu’il évangélisait n’usaient pas toujours entre eux et avec leurs camarades des villages voisins d’une politesse et d’une mansuétude qui rappelaient la vieille galanterie française et la charité chrétienne, […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je fis mine d’ignorer que sa formule de politesse cachait en fait un ordre. — (Antoine Bello, Les Éclaireurs, 2009 ; édition Folio, 2010, page 261)
- Actions conformes à la politesse.
- Tous les passants que je rencontrais portaient la main à leur chapeau de feutre et m'honoraient d'un salut respectueux; ceux que je croisais pour la dixième fois me saluaient une dixième fois, et j'avais fort à faire pour tenir tête à un pareil assaut de politesses. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 49)
- longuesse
- lasgraisses
-
diaconesse
- (Christianisme) Femme qui, dans la primitive église, était employée à certains ministères ecclésiastiques.
- Voici donc comment le rôle de la diaconesse dans le baptême est décrit: En premier lieu, quand les femmes descendent dans l'eau, il est requis que celles qui descendent dans l'eau soient ointes par une diaconesse avec l'huile de l'onction. — (Victor Saxer, Les rites de l'initiation chrétienne du IIe au VIe siècle : esquisse historique et signification d'après leurs principaux témoins, Il Centro, 1988, page 217)
- Femme qui, dans certaines églises protestantes et sous l’autorité des pasteurs, se voue au soin des malades et des pauvres.
- Chère Annabel de linon blanc, entrant chaque jour, dès le matin, chez le pasteur, choisissant, avant d’y pénétrer, ses guimpes les plus simples, s’appliquant à rejeter en arrière ses belles boucles, à les tordre même en petites nattes austères, et n’arrivant pas, malgré ses efforts, à se donner le moins du monde l’air diaconesse. — (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, collection Le Livre de Poche, page 103)
- Quand elle courut à la maison, elle y trouva une diaconesse en train de veiller le corps du mystérieux mécène. — (Jean Giono, Les Âmes fortes, Gallimard, 1949, Folio page 271)
- C’était une femme d’une quarantaine d’année, de taille chétive, sans formes, vétue d’une blouse blanche d’infirmière, maintenue par une ceinture, et qui portait sur sa poitrine une croix de grenats. Sous son bonnet de diaconesse paraissaient des cheveux roux et clairsemés […] — (Thomas Mann, La Montagne magique, Fayard, 1931, le Livre de Poche, 2013, page 230)
-
agresse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe agresser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe agresser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe agresser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe agresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe agresser.
-
cesse
- (Vieilli) Fin, relâche.
- Sa haine contre vous n'aurait jamais de cesse. — (Tristan, M. de Chrispe, II, 5.)
- Ô cruauté du sort qui n'a jamais de cesse ! — (Racan, Berg. II, 2, Lisimandre.)
- L'esprit [le démon] s’en va, n'a point de cesseQu'il n'ait mis le fil sous la presse. — (Jean de la Fontaine, Ch. imp.)
- Point de cesse, point de relâche. — (Jean de la Fontaine, Fab. V, 6.)
-
esse
- Lettre latine S, s.
- J’avais oublié le cran d’arrêt : je pèse sur cette languette amovible qui poussée en arrière découvre une lettre majuscule gravée, une esse, initiale du mot sûreté. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, p. 147)
- (Art) Instrument en forme de S.
- (Travaux publics) Conduite en forme de S, permettant d’assurer la mise hors-gel.
- L’esse de raccordement d’une bouche incendie.
- Cheville de fer tordue, faite à peu près en forme d’S, qu’on met au bout de l’essieu d’une voiture, pour empêcher que la roue n’en sorte.
- L’esse est sortie de l’essieu.
- L’esse s’est rompue.
- Crochet auquel sont suspendus les plateaux au fléau d’une balance.
- (Boucherie) Crochet aux extrémités effilées servant à suspendre des quartiers de viande.
- Crochet qui sert à élever les pierres pour la construction d’un édifice.
- (Lutherie, Musique) Chacune des ouïes de la table d’harmonie des instruments de la famille du violon.
- (Technique) Instrument de mesure constitué d'une lame de métal recourbée destinée à contrôler le diamètre des fils de fer.
- vergelesses
- marmesse
- stratoforteresse
- louresse
-
reparaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de reparaître (ou reparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de reparaître (ou reparaitre).
-
épaisse
- Féminin singulier de épais.
- Le pain à mie compacte et bise, à la croûte épaisse couleur de couque, sent la farine honnête. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, 1958)
- Une épaisse écharpe de hautes ronces plusieurs fois enroulée lui épine les flancs et il faut, s’y piquant, l’écarter à l’endroit du petit porche pour y pénétrer. — (Contes populaires et légendes de Guyenne et de Gascogne, Les Presses de la Renaissance, 1976, page 361)
-
larronnesse
- (Droit) (Vieilli) Voleuse, brigande.
- Ces forces instinctuelles, bestiales, associées au géant, et aussi à la putain, la larronnesse, seront éradiquées par Dieu. — (Robert Bonnell, Dante : le grand initié. Un message pour les temps futurs, 2002)
-
hautesse
- Titre qu’on donnait au sultan.
- À mon arrivée, j’ai été informé par le capitaine d’un brûlot français qu’on a fait prisonnier environ douze des vaisseaux qui avaient combattu sous l’escadre de Vos Hautesses. — (Eugène Sue, Histoire de la Marine, éditeur Félix Bonnaire, 1837)
- Grand Prince, dis-je alors au sultan, veuillez croire que je suis d’avoir participé à cette audacieuse soustraction. Mais que Votre Hautesse veuille bien se rassurer. — (Léo de Bernard, Une séance de prestidigitation devant le sultan, paru dans Le Monde illustré, 1857)
- Au moment de nous séparer, il s’adressa à votre serviteur, à raison de mes fonctions de chancelier du Divan, que j’étais à cette époque, pour m’annoncer que Sa Hautesse, prenant en considération la requête qu’il lui avait présentée, de concert avec le sérasquier, avait bien voulu rendre la liberté à Stéfanâki, destiné à être interprète de l’armée, et à l’exilé Yacovâki, dont le sérasquiérat utiliserait les services. Il me donna, en outre, personnellement, l’ordre de promulguer, dès mon arrivée à la Sublime-Porte, les firmans relatifs à leur mise en liberté et de les délivrer au sérasquier. — (Akif-Pacha, Un diplomate ottoman en 1836 (affaire Churchill), Ernest Leroux, Éditeur, Paris, 1892, traduction annotée d’Arthur Alric)
-
dress
- Habit.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Robe (vêtement).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Tenue (manière d’être habillé).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
sveltesse
- Caractère de ce qui est svelte.
- Le vieux Jean-Claude avait eu son enfance bercée au récit des légendes de la Vouivre, […]. Sa grand’mère lui avait affirmé […] l’avoir vue de ses propre yeux, les soirs de clair de lune et les nuits d’étoiles, promener par les près humides de la Moraie sa sveltesse robuste de serpent ailé. — (Louis Pergaud, L’assassinat de la Vouivre, dans Les Rustiques, éd. 1930)
- Elle estime pouvoir manger de tout et à volonté sans attenter à sa sveltesse. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 302)
- Il y a un grand plaisir à lire les amers. Léautaud, Renard, Cioran, Pessoa. Ils sont tellement négatifs, sur eux-mêmes et sur les autres, et sur la farce d’être là. Ils écrivent très juste, très sec, et la sveltesse de leur phrase est comme une évidence : ils ont raison. Avec eux, on se sent à l’abri. Rien ne peut faire mal, puisque tout fait mal. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 77)
-
doctoresse
- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
- N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
- Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
- Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
- « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse d’un médecin.
- Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
-
prouesse
- Action de preux, vaillance.
- Or combien que Basle fut délivrée de l’assaut de l’armée Françoise, par la prouesse des Suisses, toutesfois parmi ces tumultes les ambassadeurs des Rois & Princes deslogèrent les uns après les autres. — (Chronique et histoire universelle, tome premier, Pierre & Jaques Chouet, Genève, 1611, page 964)
- Le Lion, terreur des forêts,Chargé d’ans et pleurant son antique prouesse,Fut enfin attaqué par ses propres sujets,Devenus forts pas sa faiblesse. — (Jean de La Fontaine, Fables, Le Lion devenu vieux, 1668)
- Action admirable, tour de force.
- - Il est certain, madame, que le furtif accouplement auquel nous venons de nous abandonner, ne peut être considéré comme une prouesse amoureuse. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Têtes et sacs de nœuds, Fleuve Noir, 1991)
- Parallèlement, je me faisande dans mon box, le doigt dans le nez, peu attentif aux prouesses d’un cancrelat aux prises avec les lacets de ma chaussure. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 84)
- Si la construction des obélisques représente une prouesse technique indéniable, elle n’est que le point d’aboutissement d’une maîtrise technique acquise au fil d’une expérience multiséculaire […] — (Bruno Jacomy, Une histoire des techniques, éditions du Seuil, 2015)
-
petitesse
- Petite dimension, petite étendue, petit volume.
- Mais, pour contre-balancer de tels désavantages, la marquise d’Aubrion avait donné à sa fille un air très distingué, l’avait soumise à une hygiène qui maintenait provisoirement le nez à un ton de chair raisonnable, lui avait appris l’art de se mettre avec goût, l’avait dotée de jolies manières, lui avait enseigné ces regards mélancoliques qui intéressent un homme et lui font croire qu’il va rencontrer l’ange si vainement cherché ; elle lui avait montré la manœuvre du pied, pour l’avancer à propos et en faire admirer la petitesse, au moment où le nez avait l’impertinence de rougir ; enfin, elle avait tiré de sa fille un parti très satisfaisant. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- La Girafe […] ne soutient point longtemps cet effort, qu’elle ressent comme une fatigue : c’est que ses poumons n’ont pas assez d’ampleur ; défaut que révèle la petitesse du coffre qui les contient. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Modicité, surtout en parlant de dons, de présents.
- La petitesse de ce don sera pour vous un motif de l’accepter.
- (Sens figuré) Faiblesse.
- Plus rarement, il existe des troubles cardiaques très marqués : petitesse et fréquence extrême du pouls, lipothymies et syncopes. — (Charles-Albert Vibert, Précis de toxicologie clinique et médico-légale, Paris, Baillière, 1907, p. 224)
- (Sens figuré) Étroitesse ; mesquinerie.
- Vilquin eut la petitesse d’élever un mur du côté des vergers et des potagers. Depuis cette vengeance, les quelques centiares que le bail laisse au Chalet ressemblent à un jardin de Paris. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il y a aussi Filoche, le dieu de la petitesse, des préjugés, du mépris, de la haine... — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- Actions qui dénotent cette petitesse.
- C’est une petitesse à lui de s’être offensé de si peu de chose. C’est un homme plein de petitesses.
- becheresse
-
bassesse
- (Péjoratif) Vice qui porte à des sentiments, à des actions, à des procédés indignes d’un honnête homme ou d’un homme de cœur.
- Bassesse d’âme.
- Bassesse de cœur.
- Bassesse de sentiments.
- Il s’est conduit avec bassesse.
- Louer avec bassesse.
- Il y a de la bassesse dans toutes ses actions.
- (Par extension) Les sentiments ou les actions mêmes qui marquent la bassesse d’âme.
- […] ; mais l’auteur, revoyant Paris après de longs voyages, croyait impossible d’obtenir un succès sans faire des bassesses auprès des journaux. Or, quand on fait tant que de faire des bassesses, il faut les réserver pour le premier ministre. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. — (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chap. 18)
- Trivialité ignoble ou choquante.
- La bassesse d’une pensée, d’une expression.
- Cette bassesse de termes, de style contraste avec la dignité du sujet.
- (Vieilli) Basse naissance ; condition très obscure.
- La petite étrangère s’appelait Ernestine. Elle était allemande, et ne paraissait pas née dans la bassesse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Entre amants il n’est plus ni grandeur ni bassesse,Je sais rendre un berger digne d’une déesse.— (Gabriel Gilbert, Les Amours de Diane et d’Endymion, Prologue ; Guillaume de Luyne libraire, Paris, 1657, page 2)
-
ménesse
- (Argot) Femme ; fille.
- Et si la gonzesse est vraiment maousse, houlpète, à l’arnache autrement dit, alors, c’est une ménesse, quelque chose de tout à fait bien, l’article vraiment supérieur. Une ménesse qui prend de la bouteille, ça tourne vite en rombière, […]. — (Georges Duhamel, Le désert de Bièvres, Le Mercure de France, 1963, page 218)
- À ce moment-là, un bruit insolite se fit esgourder. La ménesse, curieuse comme une ménesse, tourna brusquement la carafe et poum ! le pot au lait dans les orties. — (Jean-Louis Azencott, « La laitière et le pot au lait », dans Les fables de La Fontaine en argot Montargis : Éditions Les Asphodèles, 2010, page 38)
- (Argot) Prostituée.
- Un peuple, voyez-vous ça : le bistrot du coin, le marchand de cacahuètes, l’entrepreneur de pompes funèbres, le pâle souteneur qui guette sa ménesse, le flic, le brave ouvrier, le croquant, le calicot et le poète sublunaire que j’étais, […]. — (Victor Méric, La "der des der", Les Éditions de France, 1929, page 82)
-
rudesse
- Caractère de ce qui est rude, âpre au toucher.
- La rudesse de la barbe, de la peau.
- La rudesse de la toile neuve.
- Une crainte confirmée dès les premiers tours de roue, alors que les vibrations du train m'obligent à glisser sous mes fesses la fameuse saucisse pour amortir les secousses et rendre plus confortable la rudesse granitique du bois de la banquette. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- (Sens figuré) Violence, impétuosité.
- L’attaque fut d’une telle rudesse que l’ennemi lâcha pied aussitôt.
- Caractère de ce qui est rigoureux, pénible.
- La rudesse de l’hiver.
- Caractère de ce qui, par sa dureté, est choquant, désagréable à voir, à entendre, à lire, etc., en parlant de choses.
- Ses traits ont de la rudesse.
- – Tu as raison, répondit le père d’un ton de douceur qui contrastait avec la rudesse de la jeune fille, mais c’est qu’on ne te laisserait pas entrer dans les églises. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 7 ; 1862)
- La rudesse de son style.
- (Sens figuré) Caractère de ce qu’il y a de rude dans l’esprit, dans le caractère, dans l’humeur, dans les manières d’agir de certaines gens.
- En entrant, il s'était incliné devant M. Madeleine avec un regard où il n'y avait ni rancune, ni colère, ni défiance, il s'était arrêté à quelques pas derrière le fauteuil du maire ; et maintenant il se tenait là, debout, dans une attitude presque disciplinaire, avec la rudesse naïve et froide d'un homme qui n'a jamais été doux et qui a toujours été patient. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 6, 1 ; 1862)
- La rudesse de son caractère, de son humeur.
- Quelle rudesse de langage!
- La rudesse de l’accueil qui lui a été fait.
- Traiter quelqu’un avec rudesse.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.