Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bancable
Que signifie "bancable" ?
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- (Finance) Convertible en argent comptant, profitable à court terme.
- On ne peut pas prendre des risques avec l’audience donc on choisit les séries américaines qui sont bancables.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bancable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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inescomptable
- Qui ne peut pas être escompté.
- Valeurs inescomptables.
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irrachetable
- Qu’on ne peut racheter.
- Des rentes irrachetables.
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automobilisable
- Qualifie une voie de circulation que peut emprunter une automobile.
- Arrivés hier soir à Bosoum où nous retrouvons la route automobilisable. — (André Gide, Souvenirs et voyages, Gallimard, Pléiade, 2001, p. 453)
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inassimilable
- Qui ne peut être assimilé au propre comme au figuré
- Ses thèses sont inassimilables avec les principes de la démocratie.
- C'est un aliment inassimilable par le corps.
- Boutroux résumait ainsi l’histoire de la philosophie : « En quoi consiste selon l’histoire le progrès de la raison ? Tout d’abord certains aspects des choses lui apparaissent comme inassimilable, tel le non-être chez Parménide, l’ananké chez Platon, le sensible chez Descartes. Mais la raison s’assouplit, s’élargit, et réussit de la sorte à s’assimiler des éléments de l’être qui d’abord la scandalisaient. Elle s’assimile le non-être avec Platon, la liaison synthétique avec Descartes, […] l’évolution avec Hegel. » — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932, page 19)
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entraînable
- (Surtout au figuré) Qui peut être entraîné.
- Les foules sont facilement entraînables.
- Il est moralement faible et facilement entraînable, indiscipliné et simulateur, menteur et rusé. — (Robert Samacher, Psychologie clinique et psychopathologique, 2005)
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impitoyable
- Qui est insensible à la pitié, qui est sans pitié.
- En trois jours, en trois arrivées totalement différentes, le patron du Tour a marqué les esprits : adroit et offensif sur les pavés, surpuissant dans un sprint en côte, ultra-déterminé et impitoyable après les 7 km d’ascension de la Planche. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 30)
- Staline s'était signalé par des proscriptions impitoyables : découvertes de complots, exécutions d'agents de l'ennemi, épurations à coup de révolver. — (Victor Serge, Portrait de Staline -1940)
- (Sens figuré) — Carmen est morte, l’innocente et plaintive Carmen. Mais la chanson est plus vivante que jamais, plus impitoyable que jamais, plus torturante que jamais. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- (Par extension) Qui est d’une excessive sévérité, qui ne fait grâce à rien.
- Leur comptabilité impitoyable ne fait pas grâce d'un centime, et les mystères de l’anatocisme ont bien vite fait doubler la dette du nhaqué, sans qu'il puisse en soupçonner le mécanisme. — (L'Asie française, Comité de l'Asie française, 1913, vol.13-14, page 113)
- Son œil s'attarde pourtant sur la jauge d’essence. Impitoyable, l’aiguille marque zéro. Par quel miracle, le réservoir où Mr. Smith a versé de ses mains, au moment du départ, soixante-dix litres de supercarburant, a-t-il pu se vider subitement ? — (Serge Dalens, La tache de vin, Éditions Fleurus, 2012, p 189)
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immanquable
- Inévitable. Qui ne peut manquer d’être, qui ne peut manquer d’arriver.
- La piété, les vertus, la libéralité et les mérites de l’étranger furent bientôt connus de toute la ville de Berlin, et, comme cela était immanquable, le bruit de sa réputation parvint aux oreilles de l’électeur. — (E. T. A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, traduit par Henry Egmont)
- Infaillible, inratable. Qui ne peut ou qu’on ne peut manquer de réussir.
- Certes, la vertu du saint ne peut être qu’immanquable quand on sait quel extraordinaire miracle fut le sien, aux temps lointains où il était en vie. — (Lucie Delarue-Mardrus, El Arab, l’Orient que j’ai connu, Lugdunum, 1944, page 245)
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invivable
- Avec qui on ne peut vivre ; impossible à vivre.
- Insupportable.
- Seulement attention. C'est peut-être avec des mères dans mon genre qu'on fabrique les belledoches invivables. — (Mireille Best, Les mots de hasard, Éditions Gallimard, 1980, p. 138)
- Je me suis expliqué à bâtons rompus, en précisant que je le prenais tout entier comme je pouvais ce monde invivable, mais que s’il ne m’était plus permis d’en rire et de m’en moquer, cette vie ne valait certainement pas la peine d’être vécue. — (François-Xavier Ajavon, J’ai infiltré un stage de citoyenneté, sur RING : News, culture & société (www.surlering.com), le 24 mai 2010)
- Pénible, à propos d’une situation difficile ou impossible à supporter
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décapotable
- Dont la capote, le toit peut s’ôter, découvrable, escamotable.
- Ce fut idiot d’emprunter cette Saab décapotable. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 226)
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fermentable
- (Rare) Qui est susceptible de fermenter.
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dilatable
- (Physique) Qui est susceptible de dilatation.
- L’air est extrêmement dilatable.
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intraitable
- (Didactique) Que l'on ne peut pas traiter.
- La fusion de l'acier pour qu'il ait les qualités qu'on recherche ne peut se faire avec un flux où il entre des matières charbonneuses; celles-ci dans la fusion le rendent intraitable. — (RÉSULTAT Des Expériences & Observations de MM. De Ch… & Cl… sur l'Acier fondu, dans le Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, juillet 1788, , vol.33, p.46)
- Caractéristique d'une personne avec laquelle il est impossible de négocier.
- Le percepteur est un homme vraiment intraitable dans l'exercice de ses ponctions. — (Serge Mirjean)
- […] elle avait été provisoirement habillée par une des femmes de chambre de madame de Noailles, cette dame d’honneur intraitable que la dauphine appelait madame l’Étiquette. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- À qui on ne peut faire entendre raison sur quelque chose.
- Il est intraitable sur ce point.
- (Sens figuré) (Par animisme) Qui semble se refuser de se plier à la volonté humaine.
- Il revoit cet adolescent aux lunettes démodées, aux cheveux intraitables, aux dents grotesques, à qui presque personne ne parlait [...]. — (Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 024.)
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immariable
- Qui ne peut se marier. Que l’on ne peut épouser.
- [...] mais elle songea, que Marion Saxancour n’ayant rien, le Chevalier serait obligé de l’avantager ; et en prudente Collatérale, elle préféra de lui procurer une Demoiselle de condition, immariable, mais qui avait du bien, parce qu’il était inutile de l’avantager. — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Ingénue Saxancour, ou la Femme séparée, tome III, Liège, 1789, pages 245-246)
- Immariable à cause de sa pauvreté, Hélène accepte le duc d’Orléans, que d’autres motifs ont rendu aussi immariable qu’elle. Le 30 mai 1837, ces deux impossibilités conjugales s’unissent à Fontainebleau. — (Jacques Crétineau-Joly, Histoire de Louis-Philippe d'Orléans et de l'Orléanisme, tome II, Lagny frères, Paris, 1863, page 325)
- – T’épouser ? t’épouser, toi ! mais tu es folle, mais tu ne t’es pas regardée dans une glace, mais tu es immariable, laide, idiote !. — (Jean Cocteau, Les Enfants terribles, Grasset, 1929)
- (Familier) Euphémisme de laid.
- Cette fille est immariable.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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détestable
- Qui doit être détesté.
- Lorsqu’on pense au gouvernement détestable qui pèse sur le peuple de ces fertiles contrées, et à la misère qui en est la conséquence forcée. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La férocité des conventionnels s’explique facilement par l’influence des conceptions que le Tiers État avait puisées dans les pratiques détestables de l’Ancien Régime.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908, page 143)
- À les lire, il n’y avait de peuple plus barbare, plus détestable que les Serbes. Pouilleux, voleurs, régicides, ces Serbes abhorrés étaient encore des massacreurs. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- (Par hyperbole) (Familier) Qui est très mauvais dans son genre.
- Enfin Desplein prit plaisir à se livrer à toute sa verve d’athée, et ce fut un flux de plaisanteries voltairiennes, ou, pour être plus exact, une détestable contrefaçon du Citateur. — (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée, 1837)
- Ainsi mis en goût, les Fresnois ne trouvèrent plus la nouvelle liqueur détestable, au contraire. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- Ah! digne Corse que tu es ! Chez vous, vous vous régalez de merles et ici tu trouves détestable un gibier qui vaut bien mieux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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démontrable
- Qui peut être démontré.
- A quelle condition un jugement a-t-il une raison - c'est-à-dire est-il démontrable ?. — (Jacques Laz, Bolzano: critique de Kant, Vrin, 1993, page 62)
- En sortant de la méta-arithmétique pour nous ramener à des termes courants, cette proposition signifie que la formule portant le nombre de Gödel z n’est pas démontrable. — (Alexandre Moatti, Les Indispensables: Mathématiques et physiques pour tous , Odile Jacob, 2006, page 89)
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exécrable
- Qu’on doit exécrer, dont on doit avoir horreur.
- Forfait exécrable.
- C’est un homme exécrable.
- Il a des mœurs et des opinions exécrables.
- Que venait-on faire sur la terre ? quel était le sens de cette existence exécrable, sans égalité, sans justice, qui lui apparaissait comme le cauchemar d’une nuit de délire ? — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XIV)
- (Familier) Qui est extrêmement mauvais.
- Le village auvergnat est resté malpropre, boueux, puant, délavé par les purins ; il est sans lumières ; les conditions d’habitation y sont exécrables. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La circulation à Paris lui avait paru exécrable, dangereuse, des maniaques au volant qui avaient l’œil fixé sur le bout du capot comme des gosses dans des autos-tamponnantes. — (André Girod, Ilkya, Éditions Publibook, 2010, page 174)
- Il a fallu « déflotter » les morceaux de la carlingue par une météo exécrable et sous une pression médiatique formidable. — (Frédéric Charpier, Au cœur de la P.J., 1996)
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gagnable
- Qu’il est possible de gagner.
- Ce qui concrètement et objectivement fait qu’il existe sur le territoire environ 350 circonscriptions gagnables par la Gauche ! — (Antibes PS.fr)
- Son ralliement à Royal aurait beaucoup à voir avec le refus de Nicolas Sarkozy de lui trouver une circonscription gagnable… — (Anne-Sophie Mercier, Un homme très au coran, Le Canard Enchaîné, 7 février 2018, page 7)
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comprimable
- Compressible
- Sans entrer maintenant dans la discussion, si l’eau pure n’est point comprimable elle-même, comme il se trouve qu’elle est dilatable quand elle évapore, cependant je suis dans le fond du sentiment de ceux qui croient que les corps sont parfaitement impénétrables, et qu’il n’y a point de condensation ou raréfaction qu’en apparence. — (Gottfried Wilhelm Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain, 1705, livre 2, chap.4 , dans les Œuvres de Leibnitz, Paris : Charpentier, 1842, vol.1, p.72)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, vol.2, page 48)
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domptable
- Qu'il est possible ou facile de dompter.
- (Par extension) Que l'on peut dominer.
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inexpiable
- Qui ne peut être expié.
- Ces gens là, quelque pitoyables que nous nous montrions pour eux, nous garderont jusqu'au bout la même haine inexpiable. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 59)
- Elle sera seule éternellement. Que lui fait ? Sa vengeance inexpiable et un souvenir d’amour lui tiennent compagnie. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 148)
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carrossable
- Qualifie une route où, à l’origine, les carrosses, puis par extension, les automobiles et les camions et tous les véhicules à essieux, peuvent circuler.
- […], je continuai donc à errer tout à mon aise, jusqu'à ce que enfin, comme je commençais à examiner si les nombreuses petites percées qui s'ouvraient ça et là étaient réellement des chemins, je fusse conduit par la plus invitante de toutes dans une incontestable route carrossable. — (Edgar Poe, Le cottage Landor, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
- La voie carrossable ne dispose pas d'emplacement de stationnement, et les trottoirs sont dotés de barrières qui interdisent tout arrêt-minute. — (Pascal Gigot, Le code de la déroute , Éditions First, 2014, page 52)
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indatable
- Impossible à dater.
- Il serait facile de retrouver des images ternes de soi, pleines d’une morosité indatable, des dimanches devant Anne-Marie Peysson, et l’on serait sûr qu’il en avait été de même pour tous les gens, un monde figé dans un grisaille uniforme. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 106.)
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inassouvissable
- Qui ne peut être assouvi.
- Que signifie ce « Viens ! », sinon sinon l’expression même de la quête inassouvissable par laquelle l’amant est tourné vers l’aimée : elle est inassouvissable car, si elle était assouvie par l’effective venue de l’aimée, la quête d’amour s’épuiserait aussitôt. — (Alain Didier-Weill, Un mystère plus lointain que l’inconscient, Aubier, 2010)
- Ce désir créateur n’est frustré que par les contrefaçons, [...]. En ce monde, il est, pour les hommes, inassouvissable et donc impérissable. — (J. R. R. Tolkien, Du conte de fées (1947), traduction de Francis Ledoux, La République des Lettres, 2017)
- Le long processus de création de cette œuvre monumentale est ponctué de moments où l’artiste se livre. Il replonge dans les souvenirs de son enfance marqué par le deuil, la solitude et un besoin inassouvissable de créer. — (19 mars 2022 FIFA : Première mondiale et sélection officielle de LIBRE de Hélène Bélanger-Martin, ctvm.info, 9 mars 2022)
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inestimable
- Qu’on ne peut estimer à un assez haut prix.
- Nous disions crayon de papier, pour le distinguer du crayon d’ardoise ; mais en réalité le terme s’opposait dans nos esprits aux crayons de couleur, qui avaient l'avantage inestimable de s'écrire toujours au pluriel. — (André Henry, Dame l'école, Éditions Ramsay, 1976, chap. 1)
- Cette œuvre d’art est d’une valeur inestimable, d’un prix inestimable.
- Un tableau, un manuscrit inestimable.
- Votre amitié m’est un trésor inestimable.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.