Dictionnaire des rimes
Les rimes en : bade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "bade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
- tchad
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espade
- Palette de bois avec laquelle on battait la filasse.
- Advise que mon verdun ne soit plus long que ton espade. — (François Rabelais, Le Tiers Livre des Faits et Dicts Héroïques du bon Pantagruel)
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noyade
- Action de noyer une personne. Il se dit surtout en ce sens, au pluriel, en parlant des exécutions ordonnées à Nantes en 1793 par le représentant Carrier.
- Les noyades de Nantes.
- Mort due à une privation d’oxygène prolongée provoquée par l’immersion du sujet.
- L’article relate la noyade tragique d’un baigneur qui, s’étant éloigné de la rive a été surpris par un fort courant contre lequel il n’a pas pu lutter.
- On note aussi, à partir des années 50, un contraste entre l'augmentation de la mortalité par chute et la diminution de la mortalité par noyade. — (Jacques Dupâquier, Histoire de la population française: De 1914 à nos jours, 1988)
- Accident grave, mortel ou non, consistant en une privation d’oxygène prolongée provoquée par l’immersion du sujet.
- Au début des années 1990, une étude britannique a rapporté que sur l’ensemble des enfants âgés de moins de 14 ans qui avaient été admis à l’hôpital après une noyade, 8 % étaient décédés et 5 % souffraient d’un déficit neurologique grave. — (Margie Peden & al., Rapport mondial sur la prévention des traumatismes chez l'enfant, OMS, page 62 (seconde colonne, premier paragraphe))
- L’abbé intégriste Jean-Yves Cottard a été condamné en décembre 2000 à quatre ans de prison après la noyade de quatre scouts et d’un plaisancier qui avait tenté de les secourir. — (Josselin Tricou, « Entre masque et travestissement : Résistances des catholiques aux mutations de genre en France: le cas des "Hommen" », dans la revue Estudos de Religião, vol. 30, n° 1, jan.-avr. 2016, note n° 10 p. 54)
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rigolade
- (Familier) Action de rire, de s'amuser librement.
- Dans cette foule de jeunes gens, hommes et femmes, partout le sérieux, la décence; pas le moindre soupçon de rigolade bête ou vulgaire, de gaudriole, de grivoiserie, ni même de flirt. On respire partout une sorte de ferveur joyeuse. — (André Gide, Retour de l'U.R.S.S. - 1936)
- Vois-tu, dans le monde entier, question rigolade et satisfaction, il n'y a que Paris qui compte, et dans Paris, Montmartre. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- En l’air, au-dessus de la jeune fille américaine, il y avait un écriteau avec écrit « HOT DOG ». J’ai dit que ça voulait dire « CHIEN CHAUD » et que c’était marrant, parce que les Américains, c’est toujours la rigolade, Laurel et Hardy, tout ça. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 173)
- (Par extension) Chose peu sérieuse.
- Ce n'est pas moi qui traiterais la Révolution comme une rigolade, et qui promènerais le drapeau de nos pères comme un jouet — (Jules Vallès, Le Bachelier, 1881)
- Tout le monde sait derrière les comptoirs, surtout en province, que les études d’un peintre, par exemple, ne sont qu’une vaste rigolade. Pour ce qui est des commencements littéraires d’un poète, c’est bien autre chose et on doit se garder d’y faire allusion devant les jeunes filles. — (Léon Bloy, Exégèse des Lieux Communs, 1902)
- Chose aisée à faire ou à supporter.
- Réparer ça, c'est de la rigolade, je te le fais en cinq minutes!
- — On se pèle le cul en Scandinavie, tu sais, ajouta Wilhelm. Les hivers de Weimar, c'est de la rigolade à côté des nôtres. — (Johana Gustawsson, Block 46, éd. Bragelonne/Milady, 2016)
- lapujade
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estouffade
- (Cuisine) (Vieilli) Manière de préparer un plat à l’étouffée.
- (Par métonymie) Le plat lui-même.
- (Spécialement) Genre de daube (ragoût).
- bagdad
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trottade
- Petite trotte, promenade, faite à cheval ou en voiture.
- Sʼil acceptait de demeurer sous la galerie à regarder tomber les fortes averses, dès que celles-ci diminuaient dʼintensité, il annonçait : « Je vais faire une petite trottade... » — (Maurice Denuzière, Louisiane, tome 1, 1977)
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aiguade
- (Marine) Provision d’eau que l’on va prendre à terre pour les bâtiments, lorsqu’ils en manquent dans le cours de leur voyage.
- Faire aiguade. — C’est un lieu où il y a bonne aiguade.
- Ils mouillèrent en face d’une côte au relief marqué où l’on pouvait espérer découvrir des ruisseaux convenables pour l’aiguade. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 8, page 92, éditions Gallimard, 2001)
- (Par extension) Endroit où l’on peut faire provision d'eau.
- À nous trois, ajouta-t-il, nous serons bien maladroits si nous ne découvrons pas quelque aiguade fraîche et limpide. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Jan-Mayen n'offre aucun abri sûr ni aucune aiguade pratique. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
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dérade
- (Poétique) (Hapax) Fait de dérader.
- J’aurais voulu montrer aux enfants ces doradesDu flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants,Des écumes de fleurs ont bercé mes déradesEt d’ineffables vents m’ont ailé par instants. — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre, 1871)
- (Par citation) (Littéraire) (Sens figuré) (Extrêmement rare) Dérive.
- Et tout l’avait laissé, le laissait. Son nez qui semblait une péninsule en dérade et sa négritude même qui se décolorait sous l’action d'une inlassable mégie. — (Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, Présence africaine, 1956, page 65)
- Mon esprit en dérade s’exerçait autrement. Je mangeais à peine, et je pouvais passer des heures sans rechercher de l’eau. — (Patrick Chamoiseau, Les Neuf consciences du Malfini, Gallimard, 2009, page 110)
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salade
- Mets à base d’herbes potagères, ou de certains légumes, assaisonné d’une vinaigrette et parfois agrémenté d’autres ingrédients.
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Herbes potagères destinées à être ainsi assaisonnées.
- La solution se trouve dans les jardins disséminés çà et là. Beaucoup d’habitants y passent une partie de la journée, devisant joyeusement de parcelle à parcelle en plantant des salades. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine)
- Mets composé de divers ingrédients mélangés dans un saladier, tel qu’un mélange de fruits et de sirop, de morceaux de viande assaisonnés, etc.
- Notre dessert sera une salade de fruits.
- (Argot) Situation confuse et compliquée, brouillamini, pot-pourri.
- Quelle salade !
- Il règne dans cet ouvrage une grande confusion : c’est une salade des idées et des sujets les plus disparates.
- (Argot) (généralement au pluriel) Discours mensonger, baratin, boniment.
- Raconter des salades.
- Il ignorait tout ce qui se passait dans le monde, sauf les choses du cyclisme, et quelques mots entendus presque malgré lui au cours des conversations à l’usine ou chez son père ; encore fermait-il volontairement les oreilles à ces mots-là, reflets des « salades » avec quoi, croyait-il, on essayait de l’empêcher de gérer à sa guise sa propre vie. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 216)
- – Assez de salades ! dit-il d'une voix menaçante. Voilà l'argent ! prenez-le et fichez le camp ; il nous faut ce cheval. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 47)
- (Par analogie) (Argot militaire) Pièce de camouflage destinée à être posée sur un casque et ressemblant à de la végétation.
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terrade
- (Désuet) Boue des rues qu’on porte sur les terres.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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troubade
- (Argot) Fantassin.
- Pleine de dédain pour le fantassin, et mettant son orgueil à ne pas frayer avec l’infanterie, il lui semblait déroger en acceptant le mêlé d’un troubade. — (E. de Goncourt, Élisa, 1877, p. 122)
- Nous autres les troubades nous regardions manœuvrer les mathurins. — (Paul Vibert, « La Mort », dans le recueil Pour lire en automobile, 1981, Slatkine Genève-Paris, réimpression de l’édition de Paris-Nancy de 1901, page 94.)
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pétarade
- Suite de bruits provoqués par des pets.
- Pour abréger cette savante explication, qui ne me parut pas décisive, il fit claquer son fouet aux oreilles du mulet, qui répondit par une pétarade. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 150)
- (Par extension) Suite de bruits vulgaires que l’on peut faire avec la bouche.
- Ici l’orateur, […], fourra son pouce droit sous la joue gauche, l’en retira brusquement avec un bruit ressemblant à la pétarade d’un bouchon qui saute. — (Edgar Poe, Le système du docteur Goudron et du professeur Plume, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
- (Par extension) Suite de bruits provenant de l’explosion d’un feu d’artifice ou de pièces d’artillerie.
- Je redoutais une rixe. Une vraie bagarre avec coups de carafe, de chaise et pétarade de revolver. Il ne s’est rien passé. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Par extension) Série de bruits d’explosion au démarrage ou à l’accélération d’un moteur.
- Michel rangea son téléphone, et s’arc-boutant de toutes ses forces sur le kick remit les gaz, démarrant dans une pétarade des années twist. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- (Par extension) Série de bruits forts.
- Des myriades de cosses éclataient comme des pois fulminants, au grand effroi du docteur, qui sursautait à cette pétarade, regardant à droite et à gauche, se retournant avec épouvante, lorsque quelque sarment s’accrochait à sa veste, comme une griffe qui eût voulu le retenir. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 60)
- (Par extension) Bonds de gaieté bruyante que font certains animaux.
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piperade
- (Cuisine) Plat d'origine basque composé d’œufs battus en omelette et cuits avec des tomates et des poivrons.
- Ils nous ont servi la piperade de saison avec du jambon de Bayonne poêlé et un vin rouge basque sensationnel.
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bambochade
- Peinture, dessin qui a pour objet la nature commune et grossière, la représentation des scènes rustiques ou populaires.
- Harlem, cette admirable bambochade qui résume l’école flamande, Harlem peint par Jean Breughel, Peeter Neef, David Téniers et Paul Rembrandt. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Tableau de ce genre.
- (Familier) Divertissement immodéré. → voir bamboche
- Le plus fort, c’est que ces pique-niques étaient extrêmement gais, pleins de chants, de farces, de bonhomie comme une bambochade de bons bourgeois, de gens bien portants aux environs de Paris. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 167)
- J'écoutais les matrones se plaindre du désordre régnant sur les lieux après les fêtes nocturnes. Leurs références aux bambochades et aux fredaines des bienfaiteurs me laissaient perplexe. — (Martine Desjardins, Méduse, 2020, édition Alto, page 43.)
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journade
- (Histoire) (Extrêmement rare) Vêtement flottant du XVe siècle, ouvert sous les bras, pourvu de manches courtes, avec ou sans ceinture, souvent utilisé pour la chevauchée et par les hérauts.
- Il y avait des journades ornées d’orfèvrerie, doublées de martre ou d’hermine. Il y en avait de bure pour le peuple : ces dernières journades étaient plus longues que celles portées par la noblesse, et quelquefois alors retenues à la taille par une ceinture. — (Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné du mobilier français de l’époque carlovingienne à la Renaissance, Veuve A. Morel & Cie, 1873, tome 4, page 5)
- Elle avait une cotte de maille sous sa journade de cuir lacé. Sa minceur disparaissait sous les plis de la cape de chevauchée. — (Suzanne Chantal, Les anneaux d’or, O. Orban, 1984, page 150)
- Leur tenue était disparate : certains portaient les journades flottantes à manches fendues du temps du Téméraire, ou des huques chamarrées ; d’autres plastronnaient dans des mantelines de velours ou de soie, des pourpoints hauts en couleur ; sur les têtes, chapeaux d’armes fastueusement emplumés ou cabassets d’acier poli, morions étincelants, bourguignottes à triple crête. — (Philippe Ragueneau, Les Marloupins du roy, Le Pré aux clercs, 1989, page 75)
- spiraloide
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pintade
- (Ornithologie) Nom donné à quatre genres totalisant six espèces d’oiseaux gallinacés coureurs originaires d’Afrique, appartenant à la famille des numididés, dont le plumage gris-bleuâtre ou noir est souvent semé de taches blanches plus ou moins arrondies et dont la tête est munie d’une sorte de casque de corne, d’une huppe ou d’une crête.
- Il existe aujourd'hui six espèces de pintades, dont la pintade de Numidie (Numida meleagris) ou pintade commune est celle dont sont dérivées les différentes races de pintades domestiques.
- Les oies, les dindes, les pintades, les pigeons fraternisant en compagnie de trois chats. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- (Absolument) (Génériquement) (Agronomie, Élevage) Employé seul, i.e. en absence de descripteur spécifique, synonyme de la forme domestiquée de la pintade de Numidie, ou pintade domestique.
- Les sentiments sont partagés pour savoir si la pintade a réellement soin ou non de sa couvée : le problème est encore à résoudre. Le plus souvent on ne lui permet pas de couver elle-même ses œufs, par la raison qu'elle ne s'y attache point, et qu'elle abandonne souvent ses petits: dans ce cas, il faut la faire suppléer par des poules, ou mieux par des poules d'Inde. — (L. Moll, Eugène Gayot, "Encyclopédie pratique de l'agriculteur", volume 11, Firmin Didot, Paris, 1874, p. 511)
- (Par métonymie) Chair de cet animal.
- Sa pintade farcie aux noisettes, pistaches et pain d'épice était une merveille
- Le rôti chaud était un filet aux truffes, et le rôti froid, une galantine de pintade à la gelée. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- (Sens figuré) (Familier) Femme sotte et vaniteuse.
- Michèle est une insupportable pintade.
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bourrade
- (Chasse) Atteinte donnée par le chien au lièvre qu’il court et auquel il enlève du poil. → voir bourrer
- Poussée que l’on donne à quelqu’un avec la crosse d’un fusil ou avec les poings.
- Si j’avais osé j’aurais dit que la veille Barberin m’avait précisément reproché d’être délicat et de n’avoir ni bras ni jambes ; mais je compris que cette interruption ne servirait à rien qu’à m’attirer une bourrade, et je me tus.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- La jeune fille s’était toujours méfiée de cet être positif et volontaire, aux poings solides et dont il fallait éviter les bourrades équivoques dans l’obscurité du couloir. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 94.)
- Des joueurs de belote, assis au fond d'une buvette, comptaient leurs points parmi les rires, les plaisanteries, les grosses bourrades, […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Comment Fagerolle était-il entré ? Il se souvint plus tard que Tacherot l'avait poussé en avant d'une bourrade. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 51)
- par extension
- Assis sagement l’un près de l’autre, nous nous regardions en souriant, sans rien dire, heureux de cette escapade d’écoliers, des bourrades de ce vent qui la décoiffait. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Botanique) (Régionalisme) Saule marsault.
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brigade
- (Militaire) Corps de troupes composé de plusieurs bataillons, escadrons ou régiments, sous le commandement d’un officier général.
- L’effectif de la brigade n’avait pas varié : il s’était maintenu au chiffre de 6.000 hommes, grâce à l’apport régulier des dépôts. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 90)
- Tel régiment est de brigade ou fait brigade avec tel autre.
- Brigade d’infanterie, de cavalerie.
- La première, la seconde brigade de telle ou telle division.
- Général de brigade.
- (Militaire) Escouade placée sous les ordres d’un officier subalterne dit brigadier.
- Il avait cependant assisté […] à une rafle sur les quais de tous les mendigots et clochards qu'une brigade de flics avait cernés. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 79)
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chap. 2)
- Brigade de gardes municipaux, de sergents de ville, de douaniers, de gardes forestiers.
- (Par extension) Groupe d’ouvriers travaillant en commun sous les ordres d’un même surveillant dans certains corps de métier.
- Il est chef de brigade dans un restaurant.
- Brigade de cantonniers est un terme de ponts et chaussées.
- La brigade des balayeurs municipaux.
- On était aux premiers jours d’octobre. Les vendanges allaient finir ; il ne restait plus dans la campagne, en partie rendue à son silence, que deux ou trois groupes de vendangeurs, ce que dans le pays on appelle des brigades, et un grand mât surmonté d’un pavillon de fête, planté dans la vigne même où se cueillaient les derniers raisins, annonçait en effet que la brigade de M. Dominique se préparait joyeusement à manger l’oie, c’est-à-dire à faire le repas de clôture et d’adieu où, pour célébrer la fin du travail, il est de tradition de manger, entre autres plats extraordinaires, une oie rôtie. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 16)
- (Par extension) (Sens figuré) Ensemble d'animaux devant remplir une mission commune.
- Louis XIII conseilla à tous les paysans d'avoir des chats pour protéger leurs récoltes, puis il créa une brigade de chats installés en permanence dans la librairie royale et chargée de protéger les livres de attaques sournoises des souris. — (Bernard Werber, Demain les chats, Albin Michel, « Le Livre de poche », 2016, page 159)
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limonade
- (Vieilli) (Médecine) ou (Canada) Boisson à base de sucre, de jus de citron et d’eau.
- Si vous aviez des citrons frais, je me ferais une limonade, répondit Rigou, la soirée est chaude. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre troisième)
- — Voulez-vous me permettre d’offrir un verre de limonade à mademoiselle votre sœur et me faire le plaisir d’accepter quelque chose aussi ? — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 72)
- — Mademoiselle ma sœur s’assiéra si elle veut. Elle boira votre limonade, si elle y tient, pour vous faire plaisir, et bien qu’elle sache ce que la limonade lui réserve. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 172)
- (Absolument) (Courant) Limonade gazeuse.
- Le père commande une bouteille de bière et une bouteille de limonade. Pour le père un verre de bière. La mère boit moitié bière, moitié limonade. Pour le grand frère a droit à un quart de bière, trois quarts de limonade, pour elle, […]. — (Dominique Moaty, À l’ombre de la guerre, éditions Au pont 9, 2017)
- Commerce des limonadiers.
- (Familier)(Vieilli) Commerce de débit de boisson, bar.
- Mais la vocation de tout Aveyronnais est dans la limonade. Avec ses pourboires, il avait acquis un fond de commerce, traiteur-marchand de vin, rue Lesueur dans le XVIe près de l'Étoile. — (Guillaume Hanoteau, Gilles Cutulic, Le Red Star, éditions Seghers, 1983)
- Et puis ça fait vingt ans qu'il est dans la limonade, il en connaît un bout. Y nous fera avoir des prix. — (Jean-Pierre Conty, Mabrouk s'en va-t-en terre, éditions Presse de la cité, 1954)
- Dans un café-restaurant, service des boissons, par opposition au service des repas.
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fanfaronnade
- Air, parole, attitude de fanfaron.
- Chevalier, reprit Rébecca, tout cela n’est que fanfaronnade et vain exposé de ce que vous auriez fait si vous n’aviez jugé convenable d’agir autrement. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Visiblement, en dépit de ses constantes fanfaronnades, le docteur était, à tout le moins, aussi poltron que ses compatriotes de Werst. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 38-52)
- Dans ce fait de me rapporter mon billet, cyniquement, dans ma chambre, en profitant d’un instant où j’en suis sorti, je dois voir un défi, une fanfaronnade, et presque une insulte… — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Jamais les spectres des morts du 6 Février ne quitteront plus ces hommes, malgré leurs fanfaronnades, leurs plastronnades, leurs mensonges, leurs ricanements. — (Philippe Henriot, Le 6 février, 1934)
- Un tel boycottage -- qui consisterait à ce qu’aucun représentant du gouvernement américain n’assiste aux Jeux, auxquels les athlètes, en revanche, participeraient -- ne serait que de la « fanfaronnade », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian lundi. — (AFP, Les États-Unis annoncent un boycottage diplomatique des JO de Pékin en 2022, Le Journal de Québec, 6 décembre 2021)
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glissade
- Action de glisser involontairement ; effet qui en résulte.
- N’ayez pas de distraction et comptez, en cas de glissade, sur vos mains plus que sur vos pieds. — (George Sand, La Confession d’une jeune fille, L. Toinon, 1865, tome 2, page 66)
- Dans son trouble, il prit un tel élan qu’une glissade l’amena jusqu’au trou du souffleur et que, sans un heureux rétablissement, il serait tombé au plein milieu de l’orchestre. — (Albert Vanloo, Sur le plateau, souvenirs d’un librettiste, Librairie Ollendorf, 1913, chap. 11)
- La glissade de Bertara était visible sur la terre jaune humide, et, en bas, on voyait distinctement les traînées de ses mains et la trace de ses ongles incrustés dans le sol, dans les efforts qu’il avait dû faire pour arrêter sa chute. — (Jules Mary, La Marquise Gabrielle, J. Rouff, 1914, page 221)
- Et brusquement, je tourne à gauche... Le 4x4 part en glissade et s'arrête au milieu d'une petite place toute choupinou... — (David Duranteau, Le jour où mon pénis est tombé, Éditions Librinova, 2017)
- Action de s’élancer sur une surface lisse ; jeu auquel on s’amuse ainsi.
- Une glissade en « toboggan » ne s’oublie plus : c’est l’enivrement des espaces que l’on sent se dérober sous soi ; la sensation, pendant une minute, de la fuite irrévocable par delà les limites du connu... — (Sylva Clapin, Le Canada : la France transatlantique, E. Plon, Nourrit et Cie, 1885, page 118)
- Elle se surprit esquissant une glissade, sur un petit coin de glace bleue. — (André Maurois, Ni ange, ni bête, Grasset, 1919, 2e partie, chap. 7)
- Le reste de la place était couvert de petits pavés luisants, sur lesquels les enfants, sautant du tram, s’élançaient en de longues glissades vers la rue Bab-Azoun qui les menait en cinq minutes au lycée. — (Albert Camus, Le Premier Homme, Gallimard, 1994, page 197)
- (Par extension) Pente glissante ; glissoire.
- Deux grosses roches émergeaient du milieu de cette glissade, et des pins arrachés formaient de périlleux barrages contre lesquels l’écume se déchirait en réseau de dentelle. — (Léo Claretie, Vallée fumante, A. Mame et fils, 1900, p. 176)
- […] on avait établi, dans toutes les rues en pente avoisinant l’école, de superbes glissades. […] Mais la plus belle était celle de devant la cour où, selon une coutume immémoriale, on allait « luger » à toutes les sorties. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Laisser-aller, relâchement, succession de fautes qui conduit à la chute.
- On voit aussi l’indigne imprévoyance des gens d’en haut, leur affreuse glissade en plein abîme, et leur air effaré, leur fausse audace de peureux qui tremblotent en fredonnant. — (Jules Michelet, Histoire de France : Louis XV, tome quinzième, Ernest Flammarion, Paris, 1893, p. 308)
- Nos systèmes de retraites actuels pavent de bonnes intentions un enfer, la glissade vers la société grisonnante, vers le ralentissement économique, vers l’impasse. — (David Cosandey, La Faillite coupable des retraites. : comment nos assurances vieillesse font chuter la natalité, Harmattan, 2003, page 174)
- Seul l’euro nous protège, pour un moment encore, d’une glissade vers l’abîme — (Jacques Attali, « Soyons sérieux ! » dans L’Express, 27 avril 2011)
- (Danse) Pas de danse que l’on fait en glissant [1].
- Oh ! vous appelez cela danser : faire trois pas en avant, avec les pieds en dedans, le corps penché et les épaules arrondies ; puis hasarder une glissade à droite sans quitter terre, et comme si vous étiez fixée au parquet ; puis, peu satisfaite de ce que vous trouvez à droite, essayer à gauche une glissade parallèle ; puis, n’ayant pu encore trouver ce que vous semblez chercher, vous décider tout à coup à traverser pour aller voir ce qui se passe en face de vous ; là, recommencer le même manège, un pas à droite, un pas à gauche, le même, toujours le même ; car, si vous faisiez un pas différent, on vous prendrait pour une femme de quarante ans. — (Delphine de Girardin, Œuvres complètes, tome 4, Lettres parisiennes : 1836-1840, H. Plon, 1861, page 61, 8 février 1837)
- (Aéronautique) Manœuvre d’accélération en descente.
- D’une brusque glissade sur l’aile, l’aéroplane échappait au tir des mitrailleuses boches. — (Arnould Galopin, Les Aventures d’un apprenti parisien : le tour du monde en hydroaéroplane, A. Michel, 1928, page 1572)
- (Québec) (Familier) Appellatiion enfantine pour désigner un toboggan d’un parc de jeux, d’une piscine, d’un plan d’eau…
- L’échelle de la glissade, c’est pas une place pour jouer.
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reculade
- Mouvement en arrière.
- Quand l'officier revint au palais, un air de bonheur et de joie avait succédé sur sa figure au subit effroi que la reculade du cheval y avait imprimé ; …. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Sens figuré) Mouvement de ceux qui, s’étant trop avancés, sont obligés de faire des pas en arrière.
- « Très vite, nous dûmes déménager, parce que le loyer de notre premier appartement était trop élevé pour nous. De reculade en reculade, nous échouâmes ici… » — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 18)
- Vivante ou morte je vous chérirai, malgré vos étonnements, vos reculades, vos questions au vide. — (René Fallet, Banlieue sud-est, Éditions Denoël, 1947, page 156)
- Il s’agit d’une reculade temporaire. Ne nous laissons pas bluffer, la tentation de la censure n’est pas morte. — (Mathieu Bock-Côté, « Censurer La petite vie? », Le journal de Montréal, 11 novembre 2020)
- Il s’était engagé trop avant dans cette affaire, il a été obligé de faire une reculade. - Il n’est arrivé à son but qu’après bien des reculades. - Une honteuse reculade.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.