Que signifie "avenir" ?

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  • Futur, ce qui va arriver.
  • Pauvres fous qui ne comprennent pas que les hommes peuvent parfois changer l’avenir… jamais le passé. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
  • Les immenses succès obtenus par la civilisation matérielle ont fait croire que le bonheur se produirait tout seul, pour tout le monde, dans un avenir tout prochain. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
  • L’avenir est à ceux qui savent le prédire. Se réformer, c’est se conformer à l’évolution irrésistible et lente des sociétés en marche vers le but inconnu. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l’amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
  • Ici, Piganiol et Pesquidoux se rencontrent : il faudrait qu’une impulsion suprahumaine vînt redonner à ces races blasées l’appétit de vivre, la foi en l’avenir. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  • Le poète se souvient de l’avenir. — (Jean Cocteau, Journal d’un inconnu, 1953)
  • Devenir d’une personne, d’une organisation.
  • Le commencement de la philosophie pour Descartes, c’est le doute ; cela seul est toute sa méthode. C’est la proclamation du droit au libre examen. L’avenir de la philosophie est attaché à ce principe. — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
  • Elle ne savait rien de son avenir. C'est pourquoi elle y pensait souvent. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Livre I, chapitre i, Mercure de France, Paris, 1896)
  • J’ai appelé l’attention sur le danger que présentent pour l’avenir d’une civilisa­tion les révolutions qui se produisent dans une ère de déchéance économique. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chapitre IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 183)
  • Les mômes de l’école travaillent pour devenir quelque chose. Ils ont un avenir. Un avenir, ça dépend des examens, des concours, du travail, de la chance, du piston, de papa-maman… — (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 159)
  • Mais à l’inverse il est stupide de renoncer à certains mots français sous prétexte que l’anglais ne les a pas retenus. L’anglais a adopté le français « futur » et négligé le mot voisin « avenir ». Ce n’est pas une raison pour sacrifier « avenir » et pour parler désormais du « futur d’un enfant ». — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 48)
  • J’expliquai à tel examinateur, cadre au Crédit Mutuel d’Angers, la différence que l’on pouvait faire – que je faisais pour ma part – entre l’avenir et le futur. L’avenir, c’était le futur sans projet. Le futur n’était qu’une étendue sourde étalée devant nous, infiniment, et qui attendait qu’on vînt, aux dates répertoriées à l’avance par le calendrier, se poser bêtement dessus. Un chat, un rat, une belette possédaient un futur; ils était dénués d’avenir. — (Yann Moix, Reims, Grasset, 2021, page 34)
  • Postérité.
  • Pour que le vol transatlantique soit un succès commercial, il faudra développer à la fois la vitesse et la sécurité. Seul l’avenir pourra résoudre ce problème. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
  • Décembre 1891. […]. Et, dans cette France de la IIIe République, l’avenir de l'économie s’écrit en grande partie dans les Ardennes. Les start-up de l’époque se dénichent dans la sidérurgie ou la forge. — (Thibaut de Jeagher, L’Usine nouvelle a 120 ans, dans L’Usine nouvelle, no 3266, 15 décembre 2011, page 8)
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Mots qui riment avec "ir"

Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "avenir".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.

Cette liste comprend des mots se terminant par : ir , irs , ire , ires , irre , irres , yr et yrs .

  • attendrir
    • Rendre tendre et facile à manger.
    • Il faut battre ce gigot pour l’attendrir.
    • Les choux s’attendrissent à la gelée.
    • (Sens figuré) Émouvoir de compassion, de tendresse.
    • Plus d’une fois, je suis resté attendri, songeant à de délicieux moments : soit que je revisse cette délicieuse fille assise près de ma table, occupée à coudre, paisible, silencieuse, recueillie et faiblement éclairée par le jour qui, descendant de ma lucarne, dessinait de légers reflets argentés sur sa belle chevelure noire; soit que j’entendisse son rire jeune, ou sa voix au timbre riche chanter les gracieuses cantilènes qu’elle composait sans efforts. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
    • (Pronominal) Devenir tendre.
    • Je ne pourrais point m’attendrir et je ne le veux pas, car je n'ai point l'âge ni le goût des récits larmoyants. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
    • Son père s’est attendri en voyant son repentir.
    • Un cœur facile à s’attendrir.
    • S’attendrir sur le sort de quelqu’un.
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  • ébaubir
    • (Familier) Rendre ébaubi ; étonner.
    • Leur récit embrouillé ébaubit tout le monde, à commencer par les fonctionnaires : de prime abord leur ahurissement rappelait celui d’un écolier […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
    • Le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, était ébaubi par cette nouvelle. — (Marco Bélair-Cirino et Mylène Crête, Quatre partis, quatre déclinaisons du nationalisme québécois, journal Le Devoir, 7 septembre 2019)
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  • rôtir
    • Faire cuire de la viande à un feu vif, de manière que le dessus soit croustillant et que l’intérieur reste tendre.
    • Petite et misérable gargote de la rue Sainte-Geneviève où je me nourrissais jadis si mal […], je ne vous oublie pas, […], ni vous cinquième étage de Montmartre où sur le papillon du gaz de l’escalier je rôtissais un bifteck sans épaisseur. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
    • Cette masse d’hommes nous offrait alors un spectacle révoltant. On allumait des feux et l’on chauffait des fours pour faire rôtir les membres de nos infortunés compagnons. — (Dillon, Voyage dans la mer du Sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
    • Le mouton, […], est rôti en entier dans un four ad hoc chauffé à blanc et dont on a soin de boucher hermétiquement toutes les ouvertures avec de la terre glaise. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 49)
    • Faire griller, saisir et dorer à la chaleur du feu.
    • Rôtir du pain, des marrons.
    • (Sens figuré) Subir l’effet que cause la trop grande chaleur du soleil.
    • Il a gelé cette nuit ; si le soleil vient à donner maintenant, il rôtira tous les bourgeons, toutes les fleurs.
    • Il vaut mieux rôtir au soleil de l’indépendance que de goûter la fraîcheur au sein des cachots du despotisme et de la tyrannie. — (Alphonse Allais, Pour cause de fin de bail : Le Droit de bouchon, Éditions de la Revue blanche, 1899, pages 59-60)
    • (Intransitif) (Sens figuré) Bronzer.
    • (Pronominal) (Par hyperbole) (Familier) Se chauffer de trop près, ou être toujours auprès du feu.
    • Mettez-vous à l’ombre, vous vous rôtissez.
    • (Pronominal) (Familier) Se faire bronzer.
    • Il se rôtit au soleil.
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  • louchir
    • Devenir trouble, perdre sa transparence, en parlant d’un liquide.
    • Les boissons anisées louchissent quand on y ajoute de l'eau.
    • Fred, le petit recuit de soleil à moustache effilée, avala une gorgée de boisson bien louchie. — (John Amila, Sans attendre Godot, 1956, chapitre I)
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  • reconquérir
    • Remettre sous sa domination par voie de conquête.
    • […]; les Sarrazins qui s'étaient assurés de la maîtrise de la Méditerranée, avaient provoqué la ruine du commerce français et il faudra attendre jusqu'aux Croisades pour voir la marine française reconquérir la libre circulation sur la mer. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • (Sens figuré) Ses yeux demeuraient fixés sur son mari. Sa pensée éperdue cherchait un moyen de le reconquérir, ou de le conquérir. Car jusque là, il ne l'avait jamais aimée. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • Il est vrai que l’échec apparent des démocrates à reconquérir la majorité du Sénat lui imposera des contraintes dont il aurait préféré se passer. — (Pierre Martin, «  Biden a gagné, Trump a perdu », Le journal de Montréal, 7 novembre 2020)
    • (Sens figuré) Recouvrer, regagner.
    • Reconquérir l’estime, l’amitié de quelqu’un.
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  • décrépir
    • Dégarnir du crépi.
    • Décrépir un mur lézardé.
    • Ce mur se décrépit.
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  • duumvir
    • (Antiquité) Personnage qui, chez les Romains, faisait partie d’un collège, d’un tribunal composé de deux magistrats.
    • Il avait refusé de vendre une maquette en plâtre coloré de la cathédrale de Durham et la miniature d’un dromon en bois polychrome voisinant avec le masque frigide d’un duumvir inconnu. — (Jean Ray, La Cité de l’indicible peur, 1943)
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  • bruire
    • (Vieilli) Rendre un son confus.
    • Seulement le feu bruissait, comme pour faire comprendre la profondeur du silence. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. V, Paris, 1832 ; p. 125)
    • Que voulez-vous, Monsieur ? demanda-t-elle au jeune homme d’une voix qui bruit à ses oreilles comme une musique délicieuse. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. V ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 53)
    • Il écoutait la mer bruire, les vaisseaux craquer lentement, le vent passer sous les étoiles. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Livre I, chapitre iii, Mercure de France, Paris, 1896)
    • Maintenant, c’est le glissement du vol plané, avec les haubans qui bruissent d’un sifflet plus ou moins aigu, selon la vitesse. — (Jean Ajalbert, La Passion de Roland Garros, Éditions de France, 1926, vol. 1, page 145)
    • Un rideau de velours grenat s’abaissait lentement, cependant que s’atténuait la lumière et que bruissaient les derniers chuchotements. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 82)
    • À l’heure où la forêt bruit de mille ondes. — (Hélène Ferrarini, Nocturna Bestia, Libération, no 10024, 6 août 2013, p. 28)
    • Au début de cette même année, un énorme charivari avait accueilli la pièce d'un tout jeune auteur. Paris en bruissait encore et il n’était pas de jour sans qu'on en dît pis que pendre ou la portât aux nues : Hernani, d'un certain Hugo. — (Patrick Tudoret, Juliette, Éditions Tallandier, 2020)
    • (Sens figuré) Scintiller, briller.
    • J’ai regardé vers le lieu le plus noir et j’ai vu et entendu des bijoux. Leurs éclats multiples bruissaient de pierres précieuses, d’or et d’argent. Une reptation serpentine les animait, ils n’appelaient pas les cous, les poignets et les doigts qu’ils auraient dû orner, ils se suffisaient à eux-mêmes et proclamaient l’absolu de leur luxe. — (Amélie Nothomb, Pétronille, Éditions Albin Michel, Paris, 2014, p. 10)
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  • fleurir
    • Produire des fleurs, se couvrir de fleurs, ou être en fleurs.
    • Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • C’était un soir de mai. Les marronniers venaient de fleurir devant la mairie. On guettait les asperges dans les jardins. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
    • (Sens figuré) Être dans un état de prospérité, de splendeur ; être en crédit, en honneur, en réputation.
    • Dans un siècle où fleurissent les arts.
    • Les peintres et les poètes qui fleurissent à cette époque.
    • Les sciences et les beaux-arts fleurissaient.
    • (Sens figuré) Se développer, apparaître.
    • Il se gratte le front qu’un prurit tenace ne cesse de taquiner, et où fleurissent des taches rougeâtres. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 257)
    • Joseph le vit disparaître avec une certaine irritation et il le jugea un peu dur, malgré ce sourire de pasteur qui fleurissait à tout moment sur sa bouche. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 194)
    • Et si, aujourd’hui, il devient possible de tendre la perche, ce n’est pas comme une invitation à l’échange, au dialogue ou au débat d’idées… C’est un selfie stick uniquement destiné à prendre un reflet de soi-même qui fleurit sur les lieux touristiques. — (Elsa Godart, Je selfie donc je suis: Les métamorphoses du moi à l'ère du virtuel, éd. Albin Michel, 2016, chapitre 1)
    • [Les grelots] ont d’abord chanté dans mon cœur, puis ils ont fleuri à mon chaperon— (Farce enfantine de la tête du dragon, in Tréteau de marionnettes, traduction de Robert Marrast et Pierre Darmangeat, 1971)
    • (Transitif) Parer d’une fleur, d’un bouquet.
    • Qui vous a fleuri de la sorte ? — Cette année, on ne fleurira pas la tombe du soldat inconnu.
    • (Par extension) (Sens figuré) Orner.
    • Les Palmes académiques, dont le Quatorze Juillet va fleurir tant de boutonnières, m'ont laissé toute une suite d'impressions désastreuses. — (Maurice Talmeyr, « Causerie », dans la La Revue hebdomadaire, 1re année, tome 2, Paris : Librairie Plon, 1892, page 153)
    • (Pronominal) Prendre des fleurs pour en faire un bouquet ou pour s’en parer.
    • – Madame, Monsieur, en voulez-vous de nos belles violettes, de nos jonquilles ? C’est deux sous. Fleurissez-vous ! Fleurissez-vous ! — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 17)
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  • doucir
    • Polir.
    • (Art) (Vieilli) Débarrasser de ses rugosités la vitre brute telle qu’elle sort du four.
    • (Marbrerie) Frotter le marbre avec une pierre-ponce dure et de l'eau; c'est la quatrième opération employée pour parvenir au poli du marbre.
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  • kroumir
    • (Confiserie) Confiserie à la pâte d’amande et au chocolat (il s’agit d’une marque déposée depuis 1930).
    • (Vêtement) Sorte de pantoufle en basane ou en feutre qu’on porte dans des sabots ou des bottes.
    • (Gymnastique) Chausson de gymnastique (à noter que Kroumir est une marque déposée).
    • Pour mes cours de gymnastique, il faut m’acheter un justaucorps et des kroumirs. — (Brigitte Giraud, J'apprends, 2005)
    • (Vêtement) Chausson porté par les égoutiers de Paris dans leurs cuissardes, ou par extension des chaussons en fin feutre portés dans des bottes.
    • (Argot) (Vieilli) Voyou[1].
    • De là, vers 1881, l’argot réquisitionne kroumir pour désigner un voyou, un individu méprisable. — (Marie Treps, Maudits mots : La Fabrique des insultes racistes, 2017)
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  • ire
    • (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’iresim.
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  • saillir
    • (Vieilli) Jaillir, sortir avec impétuosité et par secousses, en parlant des choses liquides.
    • Quand Moïse frappa le rocher, il en saillit une source d’eau vive.
    • Le sang saillissait de sa veine avec impétuosité.
    • Sortir, déborder.
    • C’est qu’il faut voir ces brimborions, ces riens qui vous viennent à peine au genou : ces corps sans poids où saillissent des os de chat maigre, ces malheureuses frimousses cireuses ! — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
    • Quand son frère sortit de la maison, il aperçut le doux visage de l’Anaïs, et en même temps la culotte à festons, les bas de coton noir serrés au-dessous du genou par les jarretières bleues. À cette vision, ses yeux saillirent, environ un pied et demi de leurs orbites, et y rentrèrent toutefois. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 255)
    • Quand le piston revient en arrière, son extrémité saillit sous le réservoir, comme le jabot sous la tête du dindon mâle qui fait la roue devant sa compagne. Mais le métal du piston, lisse et huilé, est bien plus beau que le jabot craquelé du dindon. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 94)
    • Sur son visage net et cruel, qu’affinait une barbe courte taillée en pointe de poignard, la crispation des mâchoires faisait danser les muscles et saillir les pommettes. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
    • (Vieilli) (Militaire) Faire une sortie, s'élancer avec force.
    • Las d’être bloqués dans notre salle, nous prîmes la résolution de saillir dehors, l’épée à la main. — (Chateaubriant, Mémoires d’outre-tombe, tome 1, 1848, page 211)
    • A l’arrivée des Anglois, aucuns compagnons saillirent, et il y eut par diverses fois, de gaillardes escarmouches. — (Jean Alexandre C. Buchon, Collection des Chroniques Nationales Françaises - XVe siècle, 1827, page 263)
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  • chérir
    • Aimer tendrement.
    • Chérir ses enfants, ses amis. Chérir sa patrie. Image chérie.
    • (Par extension) (Avec un nom de chose pour complément) Être tendrement attaché à ; se complaire dans.
    • Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. — (Bossuet, Extrait d’un Sermon)
    • La musique, elle aussi, d'un accordéon dans les bals, ou d'un orchestre piaulant sa rengaine exotique dans les lieux de plaisir, ou d'un monumental piano mécanique, dans un décor de glaces et de femmes nues, m’est délicieuse à chérir. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 16)
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  • frémir
    • Faire entendre une succession de petits bruits, de tremblements.
    • Le vent frémit dans le feuillage. La mer frémit.
    • Tandis que le feuillage frémissait et que les joncs sifflaient. - Flaubert
    • (Cuisine) En parlant d’un liquide, être presque en ébullition, et produire un son léger.
    • L’eau frémit dans la bouilloire.
    • Faire entendre des vibrations.
    • Une cloche qui frémit.
    • Être pris d’une sorte de tremblement causé par la surprise, la peur, le froid.
    • Un cheval qui frémit au bruit du canon.
    • Buckingham demeura une minute haletant. Pendant cette minute, on vit ses lèvres trembler, ses joues frémir, ses yeux vaciller, comme dans le délire. — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1847, Michel Lévy frères, page 251)
    • (Sens figuré) Être en proie à une vive agitation, sous l’effet de quelque sentiment, de quelque passion.
    • Ce n'est qu’en frémissant qu'il posait le pied dans un bateau, ce véhicule nautique fût-il assuré par une traille à roulettes. — (Castil-Blaze, Étienne Nicolas Méhul, dans la Revue de Paris, 1834, vol.1, p.22)
    • J’ai frémi plus d’une fois en lisant dans un magazine féminin la version « métropolitaine » d’une recette créole. On croirait qu’il suffit de mêler lait de coco, tomates et piment pour obtenir un curry ! Il faut aussi du temps, beaucoup de temps. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, p. 321)
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  • écrouir
    • (Art) Battre un métal à froid ou le faire passer à la filière pour le rendre plus dense et pour lui donner du ressort.
    • (Métallurgie) Augmenter par plastification la limite élastique d'un matériau élastoplastique.
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  • pâlir
    • Devenir pâle.
    • Le soleil pâlit au milieu de son cours, et l'azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, semble se décomposer dans une lumière louche et troublée. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, livre dix-neuvième, volume 2, éditions Le Normant, 1809, page 239)
    • Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :— As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ?Eugène eut un léger mouvement d’épaules.— Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.— Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.— Moi !… Vuillet… — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
    • Les révoltés du Moyen-ÂgeL’ont arboré sur maints beffrois.Emblème éclatant du courage,Toujours il fit pâlir les rois. — (Paul Brousse, Le drapeau Rouge, 1877)
    • La moindre émotion le fait pâlir.
    • Il pâlit de colère.
    • Arlette inconsciemment regarde Marie. Celle-ci était très rouge d’avoir collaboré au nettoyage. Elle ne peut pas rougir davantage. Alors elle pâlit… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 133.)
    • Il ne fit point part de ses craintes à sa femme, mais elle les avait devinées et, à chaque coup de sonnette, se cachait pour pâlir. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 116.)
    • La couleur de cette étoffe a pâli.
    • (Sens figuré) Briller faiblement, éclipser, perdre en force, faiblir.
    • Son prestige fait pâlir celui de tous ses rivaux.
    • Son mérite pâlit auprès du vôtre.
    • Inspirer des émotions qui rendent pâles, de la crainte, de l'envie, du dépit, etc.
    • En Algérie, le brigandage est une des principales ressources de l'indigène. […] Les voleurs s’approchent, tenant une branche d’arbre devant eux, ou se couvrent de broussailles : des ruses à faire pâlir un Mohican. — (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
    • Il y a vraiment lieu d'espérer que je vais être riche, oh ! follement ! à faire pâlir les sots et les gensses d'esprit. — (Auguste de Villiers de L’Islie-Adam, Correspondance générale, 1866, page 84)
    • Ce qui remontait à la surface, du fond de sa jeunesse effrénée [de Racine], avait de quoi le faire pâlir, lui qui avait appris dès l’enfance qu’il n’est point d’acte célé aux yeux de l’être infini. — (François Mauriac, La Vie de Jean Racine, 1928, page 129)
    • Fouché pâlit, il a compris. En lui-même il tremble de fureur, songeant avec quelle astuce et quelle adresse le vieux renard lui a, devant tout le monde, devant toute la cour, ôté son fauteuil ministériel. — (Stefan Zweig, Joseph Fouché, Grasset, 1969, page 268)
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  • messire
    • (Désuet) Titre d’honneur qui se donnait anciennement, dans les actes, à des personnes de distinction.
    • Messire Goupil, vaguement étourdi par quelque plomb qui lui avait meurtri la caboche, se réveillait en effet fort opportunément […] — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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  • bannir
    • Condamner une personne à sortir d’un pays, à être chassée ou transportée hors d’un territoire, avec défense d’y rentrer.
    • Peter Schwarber fut même déchu de ses droits de bourgeoisie et banni de la ville. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • Bannir à temps.
    • Bannir à perpétuité.
    • Il fut banni de sa patrie.
    • On l’a banni du pays.
    • (Par extension) Expulser, éloigner, exclure, en parlant des choses aussi bien que des personnes.
    • Remplacez encore l’outremer par le bleu de Thénard n.° 19, mais bannissez le bleu de Prusse lorsque vous achevez les chairs; il est trop acre, et il change toujours davantage en vieillissant, […]. — (Pierre Louis Bouvier, Manuel des jeunes artistes et amateurs en peinture, Paris : Alph. Giroux, 1832, page 36)
    • […] mais, comme on n’avait jamais eu en mains de preuves palpables, on ne pouvait bannir des jeux quotidiens, ni mettre en quarantaine les deux traîtres présumés, […]. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • C’est un fripon que l’on a banni de toutes les maisons honnêtes.
    • Il a banni de son ouvrage les expressions trop techniques.
    • Cette contrainte bannirait tout agrément de notre société.
    • Se bannir d’un lieu, d’une maison, d’une société, Cesser ou s’abstenir d’y aller, quoique à regret.
    • (Sens figuré) Éloigner de son âme, de son souvenir.
    • Bannir toute crainte, toute honte.
    • Bannir le chagrin de son esprit.
    • Bannissez les scrupules.
    • Bannir un ingrat de sa mémoire.
    • Publier, proclamer par ban.
    • Surpris que Pennec eût tant d’argent, je fis bannir (publier) sur la croix : mais personne ne se plaignit d’avoir perdu ou d’avoir été volé. — (Stendhal, Mémoires d’un touriste, t. 2, 1838, page 41)
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  • hégire
    • (Religion) Fuite de Mahomet, le prophète de l'islam, de La Mecque pour Médine.
    • (Par extension) Début du calendrier musulman, basé sur cet évènement.
    • L’historien Khondemir prétend qu'Omar en dix ans de règne fit détruire plus de 40.000 temples chrétiens et fonda 1.400 mosquées. C'est lui qui donna l’hégire pour ère aux musulmans ; […]. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, volume 41, page 23, Belin-Mandar, 1837)
    • (Par extension) Calendrier musulman.
    • Fait à Constantinople, avec autorisation de S. H., l’année 1274 de l’Hégire. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), vol. 2, page 1074)
    • La première année de l’hégire répond à l’année 622 de Jésus-Christ.
    • (Par analogie) (Extrêmement rare) Fuite, exil, en matière de religion ; début d’une nouvelle ère.
    • Cet événement (…) fera non-seulement une époque, mais, selon bien des gens, une vraie ère chronologique dans l’histoire de la religion ; on datera désormais dans cette histoire de l’hégire jésuitique, au moins en Portugal et en France, et les jansénistes espèrent que ce nouveau comput ecclésiastique ne tardera pas à être admis dans les autres pays catholiques. — (Jean le Rond d’Alembert, La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée), Édouard Cornély, 1888)
    • (…) en septembre 1664 un édit avait révoqué toutes les lettres de noblesse accordées depuis 1634. Les lettres de noblesse de la famille Corneille dataient de 1637, qui est seulement l’année du Cid, hégire inconnue de l’administration. — (Robert Brasillach, Pierre Corneille, Troisième partie, chapitre IV, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1938, page 413)
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  • affaiblir
    • Rendre faible.
    • les réformes de Henry II, en affaiblissant les nobles, les avaient rapprochés de leurs tenants. Entre le manoir et le village, les conflits devenaient plus rares. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, A. Fayard & Cie, 1937, p.158)
    • Et semblablement ce sera affaiblir les monnaies, si leur cours demeure invariable, que de diminuer leur poids ou d’abaisser leur titre. — (Adolphe Landry, Essai économique sur les mutations des monnaies dans l’ancienne France de Philippe le Bel à Charles VII, 1910)
    • L'essentiel pour les jésuites, c'était d’affaiblir, d'amoindrir, de rendre les âmes faibles et fausses, de faire des petits très-petits, et les simples idiots ; une âme nourrie de minuties, amusées de brimborions, devait être facile à conduire. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), p.65)
    • (Pronominal) Devenir plus faible.
    • Il s’affaiblit.
    • Son esprit, sa tête s’affaiblit.
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  • satire
    • (Primitivement) À Rome, forme de pièce de théâtre en partie chantée.
    • (Littéraire) Ouvrage en vers, fait pour reprendre, pour tourner en ridicule, pour châtier les vices et les sottises des hommes.
    • Certains ouvrages de longue haleine, ordinairement mêlés de prose et de vers, qui sont faits dans la même intention.
    • La troisième est une ère prosaïque et pédantesque; à elle la dernière partie du Roman de la Rose, recueil de science aride, dans lequel il n’y a de remarquable que la satire, la satire toujours puissante contre une époque qui approche de sa fin. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des deux Mondes, 1839, tome 19)
    • Satire d’Horace, de Juvénal, de Boileau.
    • Satire contre l’avarice, contre l’ambition.
    • On a fait contre lui une satire qui le couvre de ridicule.
    • Tout écrit ou discours piquant, mordant contre quelqu’un.
    • Cela n’est rien. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses, et je vais composer contre eux une satire du style de Juvénal, qui les déchirera de la belle façon. — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, 1670)
    • Ainsi, dans le cadre de la satire des financiers, nous trouvons des allusions nombreuses à l'origine petite-bourgeoise des grands du jour: avoir exercé jadis le métier de cordonnier, de fripier ou d'usurier constitue ipso facto une tare aux yeux de l'opinion. — (Jean V. Alter, Les origines de la satire anti-bourgeoise en France, II : L'esprit antibourgeois sous l'Ancien Régime, Genève : Droz, 1969, 1970, p.31)
    • (Absolument) Le genre satirique.
    • Imitation railleuse ou accusatrice.
    • Sa conduite est la satire de la vôtre, L’honnêteté, la régularité de sa conduite fait remarquer davantage les torts de la vôtre.
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  • amortir
    • Rendre moins ardent.
    • Ce feu est trop ardent, il faut y jeter de l’eau pour l’amortir.
    • Amortir le feu, la chaleur d’un érésipèle par des lotions émollientes.
    • Lorsque la chaleur semblait diminuer, la mère Chapdelaine disait d’un ton inquiet :— Ne laissez pas amortir le feu, les enfants ! — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
    • Rendre un coup moins fort en affaiblissant son effet.
    • Très heureusement, la neige, en s'amoncelant autour de ses murs, amortissait le coup des rafales. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Soumettre à une macération.
    • Amortir une viande, le cuir. (Par extension) Amortir la chaux vive.
    • Rendre moins vifs, moins éclatants, des couleurs, des sons, …
    • Ces couleurs sont un peu trop vives et trop dures, il faut les amortir par des nuances plus douces.
    • Le temps amortit les couleurs et rend la peinture plus harmonieuse.
    • Amortir le bruit de la rue par une double fenêtre.
    • (Sens figuré) Amortir les feux, les ardeurs de la jeunesse.
    • Amortir les passions.
    • Cette découverte amortit son amour.
    • (Architecture) Couronner un élément architectural par un motif, une statue, un fleuron, que l'on nomme alors amortissement.
    • Un jeu d'ombre ôte à la construction sa sécheresse. Des considérations analogues ont conduit les architectes à amortir la partie sommitale des goutterots par une retraite. — (Jean Ache, Jean Adhémar, Robert Auzelle, Urbanisme et architecture, Éd. H. Laurens, 1954)
    • (Finance) Constater dans les comptes la dégradation dans le temps, de la valeur d'une immobilisation.
    • Amortir une dette, un emprunt.
    • Le chagrin que ne manquerait pas de me causer sa perte était déjà réparti sur plusieurs années de mon enfance, et par conséquent presque « amorti », comme un vieil immeuble. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 33)
    • (En parlant d’une somme due) Éteindre en remboursant le capital, en désintéressant le créancier.
    • (Intransitif) (Didactique) (Physique) Atténuer les effets de la chute ou de la vibration d'un corps.
    • Comment diminuer les effets sur le corps humain d'une chute ou d'une collision? En amortissant; ce qui signifie une immobilisation rapide, mais pas trop. — (Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik, La physique buissonnière, Éditions Belin – Pour la science, Paris, 2010, page 44)
    • (Pronominal) Être atténué dans sa vigueur.
    • On voyait ses yeux noirs briller puis, tout à coup, à la suite d'une dilatation volontaire des pupilles, cet éclat s'amortissait pour se noyer dans la chaude et trouble aimantation des prunelles. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Rien n'est plus malaisé que l'exploitation méthodique d'un évènement du cœur, rien ne s'amortit plus vite que les ondes d'un coup de foudre. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, page 44)
    • (Pronominal) Devenir moins vif, moins éclatant.
    • Ces couleurs se sont amorties avec le temps.
    • (Pronominal) Être atténué par la rencontre d'une surface molle.
    • Le coup s’est amorti contre la cuirasse.
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  • investir
    • Mettre en possession d’un titre ou d’une dignité, avec certaines formalités, avec certaines cérémonies.
    • L’empereur l’avait investi de cet électorat, de ce duché.
    • Autrefois les rois investissaient les évêques en leur donnant la crosse et l’anneau.
    • (Par extension) Mettre en possession d’un pouvoir, d’une autorité quelconque.
    • Il fut investi de la souveraine puissance.
    • Il l’investit de toute l’autorité nécessaire pour faire exécuter ces mesures.
    • Le droit dont il est investi.
    • (En particulier) Cerner, entourer avec des troupes une citadelle, une place de guerre, etc.; environner militairement une maison, de manière à empêcher l’entrée et la sortie.
    • Cette religieuse naît, le 26 mai 1605, à Anvers, pendant les guerres qui désolent la Flandre, au moment même où le Prince Maurice de Nassau investit la ville. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Les gendarmes investirent la maison où il s’était réfugié.
    • (Par extension) Envahir ou occuper de manière massive, abusive ou fâcheuse un lieu.
    • Ces militants de la première heure ont en effet investi, à la faveur de l’insurrection de février, un admirable palais qadjar qui, dit-on, avait appartenu à la chabanou en personne. — (Gilles Anquetil, La Terre a bougé en Iran, Hachette (collection Notre siècle), 1979, chap. 4)
    • L’activité des pierreuses n’est pas neuve, mais si elle se pratiquait au début du siècle dans les carrières et les terrains vagues de la périphérie parisienne, de façon confidentielle et pour les ouvriers des chantiers de construction, elle a aujourd’hui investi les quais de la Seine et les rues du centre-ville. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
    • (Finance) Utiliser des capitaux dans un but de profit.
    • Par la nature de leurs richesses : ces bourgeois fortunés sont des « terriers » comme on dit à Lyon ; ils ont investi une grande part de leur avoir dans des fonds. — (Georges Duby & Robert Mandrou, Histoire de la civilisation française, t.1, Armand Colin, 1958; édition de 1968, page 143)
    • La BCE plaide de longue date pour que les gouvernements de la zone euro investissent plus en complément de sa politique monétaire ultra-accommodante. — (Jean Jouzel, ‎Pierre Larrouturou, Pour éviter le chaos climatique et financier, 2017)
    • (Pronominal) Faire des efforts pour s’impliquer dans la réussite d'une activité, d'un projet.
    • Pourtant, rien ne prédestine ce fils d’un haut-magistrat catholique, né en 1922 à Nancy dans l’est de la France, à s’investir dans la politique aux côtés de l’ex-président François Mitterrand. — (France: mort d’André Rousselet, fondateur de Canal+, RFI.fr [1], 30 mai 2016)
    • «Le plaisir de se retrouver ensemble, de s’investir collectivement pour améliorer et préserver sa commune». Autour de l’apéritif bien mérité et des grillades qui ont clôturé cette journée, le discours est le même pour tous les Rouffiacois ayant participé samedi à la deuxième journée citoyenne du village. — (Des citoyens en action, La Dépêche, 30 mai 2016)
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  • étourdir
    • Frapper soudainement d’une commotion cérébrale qui suspend la fonction des sens.
    • Il lui donna sur la tête un coup de bâton qui l’étourdit.
    • Il tomba tout étourdi du coup.
    • Le grand bruit du canon, des cloches, des tambours étourdit.
    • La trépidation du bateau, de l’automobile étourdit.
    • (Familier) (Par ellipse) Importuner ; fatiguer ; lasser.
    • Il a toujours méprisé les vanteries ridicules dont il arrive assez ordinairement que la noblesse étourdit le monde. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Gornay)
    • (Par analogie) Rendre presque ivre.
    • Antoine fit une valse avec Charlotte, ce qui l’étourdit passablement car il en avait perdu l'habitude. — (Oscar Casin, Deuil dans la forêt, Cressé : Éditions des Régionalismes, 2014, page 93)
    • Il suffit de deux ou trois verres de vin pour l’étourdir.
    • (Sens figuré) Abasourdir, hébéter.
    • Cette nouvelle, cette défaite, ce coup imprévu les a étourdis.
    • (Sens figuré) Endormir une douleur physique, empêcher qu’elle ne soit aussi sensible.
    • Ce remède ne guérit pas, il ne fait qu’étourdir la douleur
    • (Sens figuré) Faire que l’esprit soit moins occupé d’une souffrance morale, en soit distrait.
    • Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à quelque prix que ce pût être, et j'approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin, ou les étourdissent avec du pétun. — (René Descartes, « Lettre à Élisabeth Egmond, du 6 octobre 1645 », dans Correspondance avec Élisabeth, Presses électroniques de France, 2013)
    • (Cuisine) Faire subir une légère cuisson à une viande.
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Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.