Dictionnaire des rimes
Les rimes en : automobilisable
Que signifie "automobilisable" ?
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- Qualifie une voie de circulation que peut emprunter une automobile.
- Arrivés hier soir à Bosoum où nous retrouvons la route automobilisable. — (André Gide, Souvenirs et voyages, Gallimard, Pléiade, 2001, page 453)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "automobilisable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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attaquable
- Qui peut être attaqué.
- Une pluie de flèches tomba sur les voyageurs qui n’eurent d’autre ressource que de se blottir contre la muraille, où ils étaient plus difficilement attaquables. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), Les Nains des Cataractes, éditions Jules Tallandier, 1928, réédition 1980, deuxième partie, chapitre II)
- Ce titre est attaquable.
- Ce raisonnement n’est pas attaquable.
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conciliable
- Qui peut se concilier avec une ou plusieurs choses.
- Ces prétentions ne sont pas conciliables.
- Ce sentiment n’est pas conciliable avec tel autre.
- Ces deux passages me semblent très conciliables.
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gouvernable
- Qui peut être gouverné, qui se laisse gouverner.
- Un peuple aisément gouvernable.
- Un enfant qui n’est pas gouvernable.
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charitable
- Qui a de la charité pour son prochain.
- Nous autres, Parisiens, sommes charitables au provincial... — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- C'est en réalité par respect pour l'artiste, dont j'ai toujours été envieux du coup de crayon, que je me suis jusqu'ici montré charitable. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- (En particulier) Qui fait l’aumône.
- Il remâchait, avec une sorte d'amère délectation, les heures de pourchas fastidieux, à l'affût de la poire charitable et tapable. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
- (Par extension) Qui part d’un principe de charité.
- Secours charitable. Conseil charitable. Avis charitable.
- Mais Rébecca était déjà occupée à mettre à exécution son projet charitable sans écouter les paroles de son père. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) Qui est indulgent.
- Quoi ? Je suis charitable : je ne lui ai pas présenté la petite sœur dans les gencives… — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
-
effaçable
- Qui peut être effacé.
- Cette écriture est effaçable avec de l’eau-forte.
- Les impressions de jeunesse sont malaisément effaçables.
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inconciliable
- Qui ne peut se concilier avec une autre chose.
- À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Loin de paraître comme inconciliables avec la piété, les commentaires nouveaux pouvaient sembler à certains mystiques parisiens un compromis heureux entre le néoplatonisme augustinien, l’abélardisme aristotélicien et l’esprit positif des savants ou des astrologues. — (Matthieu-Maxime Gorce, L' essor de la pensée au moyen âge : Albert le Grand - Thomas d'Aquin, Paris : Letouzey et Ané, 1933, Slatkine Reprint, 1978, p. 55)
- Religion et philosophie ayant été inconciliables face au pouvoir de la révélation, les mouvements réformistes de ces derniers temps ont échoué. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.54)
- Qui ne peut se concilier avec une autre personne.
- Ces deux plaideurs sont inconciliables.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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indébrouillable
- Qui ne peut être débrouillé.
- La question du bien et du mal demeure un chaos indébrouillable pour ceux qui cherchent la bonne foi [...]. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, article Bien (Tout est), 1764)
- Il faudrait douter de l’histoire de Cyrus, de Crésus , de Pisistraste, de Romulus, de tout ce qui s’est passé dans la Grèce avant les Olympiades; et ce scepticisme universel ne ferait qu’un chaos indébrouillable de toute l’antiquité. — (Voltaire, La Bible enfin expliquée par plusieurs aumôniers de S.M.L.R.D.P., chapitre L’Exode, 1776)
- Sauf que le fil de la narration s’est transformée en pelote indébrouillable ces derniers jours. Impossible d’en trouver le bout. — (Frédéric Says, La réforme des retraites, une série à suspense, franceculture.fr, 13 janvier 2020)
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haïssable
- Qui mérite d’être haï, qu’on doit haïr, qui doit inspirer la haine.
- Mais en lui-même, il savait bien qu’il suffit de quelques fonctionnaires ignorants et brutaux pour rendre la France haïssable aux yeux de pauvres villageois illettrés et obscurs. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Ainsi, Nancy Pelosi est-elle accusée d’être une ivrogne haïssable et satanique qui s’acharnerait contre Trump, un homme modéré, qui ne chercherait plus qu’à obtenir une passation pacifique des pouvoirs. — (Loïc Tassé, Sauver Trump et sauver sa peau, Le Journal de Québec, 11 janvier 2021)
- (Courant) Particulièrement irritant, insupportable.
- La météo est haïssable ces derniers temps.
- (Canada) (Familier) Coquin, moqueur, farceur, espiègle.
- Aimant la vitesse, espiègle, haïssable, André Viger avait tout du petit garçon ordinaire.
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enviable
- Qui est digne d’envie.
- En Bourgogne, la situation des juifs n’étaient, d’ailleurs, guère plus enviable qu’en Neustrie (Ile de France, Normandie). — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Peu de chefs religieux bénéficient d’une réputation aussi enviable que celle de Tenzin Gyasto, chef spirituel et temporel du Tibet bouddhiste, qui se fait aussi appeler Sa Sainteté le dalaï-lama. — (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, n°66, p.5, été 2008)
- Mais que nous reste-t-il aujourd’hui du vaporwave, moins de dix ans après son apparition ? S’il est moins populaire qu’à son apogée de 2011-2012, le genre génère encore un buzz enviable sur les réseaux sociaux. — (Mathieu Aubré, « Petit guide d’introduction au vaporwave : Pour en connaître plus sur la véritable apothéose de la culture web ! », le 9 août 2018, sur le site Ubania Music (https:/musique.urbania.ca))
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inlassable
- Qui ne se lasse pas de faire quelque chose.
- Une patience inlassable.
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semblable
- Qui est pareil, ressemblant, qui est de même nature, de même qualité, qui a des caractères communs, similaire.
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ces deux choses sont semblables entre elles.
- Il me fit tels et tels discours, et autres semblables.
- Il y a peu de cas entièrement semblables.
- Il ne s’est jamais rien vu de semblable.
- Il n’est pas deux jours de suite semblable à lui-même.
- (Absolument) Analogue à ce qui est déjà dit ou déjà fait.
- Des paroles semblables,
- De semblables discours, de semblables projets, etc.
- (Géométrie) (Au pluriel) Qualifie deux ou plusieurs figures géométriques qui ont leurs angles égaux, chacun à chacun, et dans lesquelles, en outre, les côtés qui comprennent ces angles sont proportionnels.
- Triangles semblables.
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injouable
- (Péjoratif) Qui ne peut être joué, en parlant d’une pièce de théâtre ou d’un morceau de musique.
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inapaisable
- Qui ne peut être apaisé.
- Plus loin que le réveil de l’amour-propre de peuples longtemps asservis […], ou que le conflit inapaisable des revendications ouvrières et sociales au sein des états qui tiennent encore en Europe. — (Louis Aragon, La Révolution d’abord et toujours, 1921)
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habitable
- Qui peut être habité ; où l'on peut habiter.
- Les archers entrèrent dans le corps de bâtiment qui leur paraissait le plus habitable […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Mais tous ses soins furent pour le salon. Elle réussit presque à en faire un lieu habitable. Il était garni d’un meuble de velours jaunâtre, à fleurs satinées. Au milieu se trouvait un guéridon à tablette de marbre ; des consoles, surmontées de glaces, s’appuyaient aux deux bouts de la pièce. Il y avait même un tapis qui ne couvrait que le milieu du parquet, et un lustre garni d’un étui de mousseline blanche que les mouches avaient piqué de chiures noires. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. II ; réédition 1879, p. 82)
- Sur une petite cour intérieure, deux pièces encore habitables s'ouvraient. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Maintenant, la terre habitable est connue : la carte en est faite. — (Pierre Louÿs, L'ile mystérieuse, dans Archipel, 1901)
- La partie habitable mesurait deux cent cinquante pieds de long, et comprenait deux rangées de cabines superposées. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 168 de l’édition de 1921)
- Nous eûmes à nous transporter par équipes, jusqu'à des villages habitables où l'on nous apprit à tendre des fils sur des perches et à faire des épissures, ce que nous savions très bien. — (Alain, Souvenirs de guerre, p.94, Hartmann, 1937)
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abrogeable
- Qui peut être abrogé.
- Toute loi est abrogeable par le pouvoir qui l’a créée. — (Benjamin Legoarant, Nouvelle orthologie française, tome premier, Mansut fils & Brunot-Labbé, Paris, 1832, page 20)
- La loy du Souverain est donc inabrogeable par un tiers et abrogeable par le seul Souverain. — (Olivier Beaud, La puissance de l'État, ch. III, Presses Universitaires de France, 1994)
- Le décret n’était pas abrogeable, mais on l’a fait quand même. — (Bernard Fradin, Nouvelles approches en morphologie, 2003)
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incommunicable
- Qui ne se peut communiquer, dont on ne peut faire part.
- Ces charmes d’une tristesse intime, c’était eux qu’elle essayait d’imiter, de recréer, et jusqu’à leur essence qui est pourtant d’être incommunicables et de sembler frivoles à tout autre qu’à celui qui les éprouve, la petite phrase l’avait captée, rendue visible. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 343)
- La toute-puissance de Dieu est incommunicable.
- Des honneurs, des droits incommunicables.
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considérable
- Qui attire la considération par l’autorité, l’influence morale ou sociale.
- Elle prend du tabac, se tient roide comme un pieu, se pose en femme considérable, et ressemble parfaitement à une momie à laquelle le galvanisme aurait rendu la vie pour un instant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Qui mérite d’être considéré en raison de l’importance, de la grandeur, du nombre, de la quantité, etc.
- Or, un matin, à quelques pas de ma demeure, une famille de ces ouvriers de la scie et de la hache s’empressait autour d'un amas considérable de bûches que le livreur juré venait d’aligner. — (Études morales, dans Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, vol.13, 1868, page 156)
- Des impôts considérables accablaient les vilains, écrasait les pauvres gens, épargnant les princes et les ducs, les comtes et les marquis. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Â sa plus simple expression, ce plan consistait à remanier les impôts de manière à les diminuer sans que l’État perdît ses revenus, et à obtenir, avec un budget égal au budget qui soulevait alors tant de folles discussions, des résultats deux fois plus considérables que les résultats actuels. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Tous nos étudiants de japonais nous ont apporté une aide considérable par leurs questions franches et pénétrantes. — (Reïko Shimamori, Grammaire japonaise systématique, Paris, Jean Maisonneuve, mars 2000, 2e édition, page X)
- Pendant la longue durée de son administration il avait amassé une fortune considérable, si considérable, en effet, qu'un jour le gouvernement chérifien jugea le moment venu de s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 44)
- La distribution des récompenses suivit dans la salle du conseil municipal, à la mairie. La foule était considérable à cette heure dans les rues de Bourgtheroulde et dans l’enceinte du concours. — (« Concours agricole de Bourgtheroulde » , dans le Recueil des travaux de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure, Évreux, 1925, page 60)
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automobilisable
- Qualifie une voie de circulation que peut emprunter une automobile.
- Arrivés hier soir à Bosoum où nous retrouvons la route automobilisable. — (André Gide, Souvenirs et voyages, Gallimard, Pléiade, 2001, p. 453)
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capitalisable
- Qui peut être capitalisé.
- Qu’est-ce que cela ?... nous venons de créer, nous, le principe de toutes les causes, la cause de tous les principes, l’homme enfin, qui existait depuis longtemps à la vérité, mais auquel nous venons d’assigner une valeur nominale, un produit réel et capitalisable, une nature immobilière et exploitable à l’infini. — (Lubize et Léonce, La Bourse de Pézénas, grrrrande[sic] spéculation industrielle mêlée de vaudevilles, 1838)
- Capitalisables au 31 décembre de chaque année, les intérêts s’ajoutent au capital et génèrent des intérêts supplémentaires. — (Léa Boluze, PEL : taux, intérêts, plafond du Plan Epargne, capital.fr, 11 juin 2019)
- Chaque ministère certificateur précisera, dans les prochains jours, les modalités de passage des examens pour les certifications qui s’acquièrent par unité capitalisable ou pour lesquelles un examen pratique s’avèrerait indispensable. — (Coronavirus : le passage des diplômes en apprentissage réaménagé et assoupli cette année, macommune.info, 16 avril 2020)
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blâmable
- Digne de blâme.
- Mais ta conduite a été blâmable, comme celle d’un homme qui, […], se nuirait à lui-même sans réussir dans son projet. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Madame de Chasteller était blâmable ; mais pas tant qu’elle en fût blâmée. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La démarche, blâmable chez les jeunes filles vouées à une destinée ordinaire, change pour le caractère que je vous prête. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il aimait fort les chansons de table ; et en cela il n'est pas blâmable, car depuis qu'elles ne sont plus d'usage le Français a beaucoup perdu de sa gaîté. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais, Paris, 1830, volume 2, page 13)
- Si pour moi elle était blâmable d’avoir quitté votre maison, elle n’était pas coupable d’avoir voulu échapper au mari que vous lui imposiez et qu’elle n’aimait pas. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Après tout s'ils ne parlent pas de ce qu'ils ignorent est-ce blâmable. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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imputable
- Qui peut, qui doit être imputé.
- Il se peut que l’agression doit vous avez été victime soit, dans une certaine mesure, imputable à des complices de Fantômas — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 669)
- Cette fois-ci, la baisse n’est plus imputable à la contraction de la marge des entreprises mais à la croissance des revenus distribués : …. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, mai 2009)
- Si la réussite d’un pétanquiste chevronné est imputable à sa capacité technique, il en va autrement de l’échec. Celui-ci est attribué à des causes extérieures au joueur, qui pour l’expliquer invoque la « déveine ». — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s’travaille : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance », dans Jeux rituels. Dédiés à la mémoire d’Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Paris, Centre d’études mongoles & sibériennes, Librairie C. Klincksieck, 2000, page 358)
- Par ailleurs, le titulaire du marché à droit à l’indemnisation intégrale du préjudice qu’il a subi du fait des retards dans l’exécution du marché imputables au maître d’ouvrage et distincts de l’allongement de la durée du chantier due à la réalisation des travaux supplémentaires. — (« Qui l’eut cru ? Les sujétions imprévues ne doivent pas être prévisibles », achatpublic.info, article du 21 décembre 2021 ; consulté le jour même)
- (Comptabilité, Droit) Somme, d’une valeur qui doit être imputée sur un crédit, sur une recette.
- Cette somme est imputable sur tel chapitre. - Telles dépenses imputables sur ce crédit, sur un chapitre du budget.
- Les avantages qu’un père fait à ses enfants sont imputables sur la quotité disponible.
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inestimable
- Qu’on ne peut estimer à un assez haut prix.
- Nous disions crayon de papier, pour le distinguer du crayon d’ardoise ; mais en réalité le terme s’opposait dans nos esprits aux crayons de couleur, qui avaient l'avantage inestimable de s'écrire toujours au pluriel. — (André Henry, Dame l'école, Éditions Ramsay, 1976, chap. 1)
- Cette œuvre d’art est d’une valeur inestimable, d’un prix inestimable.
- Un tableau, un manuscrit inestimable.
- Votre amitié m’est un trésor inestimable.
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fécondable
- Qui peut être fécondé.
- Le véritable chou, je le répète, n’est fécondable ni par le colza, ni par le chou-navet, ni par le rutabaga, ni par les navettes et navets, non plus que par aucune de leurs variétés, si rapprochées qu’elles paraissent être de lui ; il fait donc espèce à part. — (Augustin Sageret, dans les Annales de l’agriculture française, 2e série, tome V, Huzard, Paris, 1819, page 305)
- En effet, pour être fécondable, il faut que l’ovule ait perdu la moitié de ses chromosomes. — (Robert Merger, Jean Melchior, Précis d’obstétrique , Éditeur Elsevier Masson, 2001)
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éjectable
- Qu’on peut éjecter.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.