Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aussitôt
Que signifie "aussitôt" ?
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- Dans le moment même ; sur l’heure.
- Le juge expliqua sans répondre au prévenu que, s’il avait subi la flétrissure infligée alors par les lois aux condamnés aux travaux forcés, en lui frappant l’épaule les lettres reparaîtraient aussitôt. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- A mesure qu’augmentait les émissions de papier-monnaie, s’accentuait la dépréciation du mark, et de plus en plus les particuliers s’efforçaient, quand ils recevaient de billets, de les échanger aussitôt contre des marchandises. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 Octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpr. 2e éd. revue), p.93)
- M. Ch. Jacque, le peintre ordinaire de la gent emplumée, et quelques autres artistes sincères s'installent à Barbizon aussitôt le retour des hirondelles. — (Alexandre Piédagnel, J.-F. Millet: souvenirs de Barbizon, Paris : chez Veuve A. Cadart, 1876, p. 18)
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aussitôt".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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cantonaux
?- Masculin pluriel de cantonal.
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chapeaux
?- Pluriel de chapeau.
- Il donna bientôt à Naïs des conseils sur les magasins où elle devait se fournir : il lui indiqua Herbault pour les toques, Juliette pour les chapeaux et les bonnets ; il lui donna l’adresse de la couturière qui pouvait remplacer Victorine ; enfin il lui fit sentir la nécessité de se désangoulêmer. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, deuxième partie : Un Grand Homme de Province à Paris)
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arsenaux
?- Pluriel de arsenal.
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pot
?- (Linguistique) Code ISO 639-1 (alpha-2) du potawatomi.
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brûlot
?- (Navigation) Navire rempli de matières combustibles et destiné à incendier d’autres vaisseaux. — Note : C’est le sens initial du mot.
- Au milieu de la nuit, des brûlots lancés par les Anglais vinrent tomber au milieu de l’escadre. Les capitaines effrayés coupèrent leurs câbles et s’efforcèrent de gagner la haute mer. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 12)
- (Sens figuré) (Journalisme) Pamphlet incendiaire au ton très virulent.
- De juillet 1888 à février 1890, Alfred Le Petit réactive son journal satirique de 1871, La Charge, pour en faire un brûlot boulangiste, mais il s’enlise avec le déclin du général. — (Bertrand Tillier, À la charge ! : la caricature en France de 1789 à 2000, Éditions de l’Amateur, 2005, page 73)
- Il y a presque dix ans paraissait un brûlot collectif intitulé : Interdit aux autruches (Les Intouchables, 1997). Dans l’un des textes du recueil farouchement anti-boomer, l’écrivain Stéphane Despatie déversait tout son fiel sur une « génération qui, selon lui, exerce une mainmise autoritaire sur ses aînés et ses cadets », et qui serait menée par « les trop nombreux péteux d’bretelles, flatteux d’bedaines, mangeux d’avenir et fêteux d’rues se prenant pour les premiers et, bien sûr, les derniers révolutionnaires et citoyens responsables de l’histoire du monde. » (p. 121) — (L’Action nationale, volume 96, numéros 1 à 5, Ligue d’action nationale, 2006)
- C’est un véritable brûlot que M. Aussant a lancé depuis Londres où il travaille dans le secteur financier. Dans une lettre ouverte adressée au Devoir, intitulée « Si j’étais militant péquiste », il plaide pour « une refondation du Parti québécois ». — (Les candidats à la direction du PQ commentent le brûlot d’Aussant, dans http://www.lapresse.ca, 10 septembre 2014)
- Moutier écrit donc que sa liberté d’expression littéraire a été limitée au nom d’une morale qu’il varlope avec ironie. Le brûlot du statut Facebook fait boule de neige. Le milieu littéraire québécois est en émoi. — (Émilie Dubreuil, Le psychanalyste, la censure et l’air du temps, radio-canada.ca, 10 février 2021)
- (Par extension) (Cuisine) Eau-de-vie ou rhum que l’on brûle pour relever une omelette, une salade d’oranges, etc.
- Un brûlot mon gendre, ça chauffe la tripe et ça nettoie la tête; y a rien de meilleur pour le corps. — (Guy de Maupassant, Toine, dans Les Contes normands)
- Faut faire un brûlot ! cria Mes-Bottes ; deux litres de casse-poitrine, beaucoup de citron et pas beaucoup de sucre ! — (Émile Zola, L’Assommoir/Chapitre III, 1877, Charpentier, 1879, page 111)
- « Un verre de vin ! me disent-elles.— Oui, un verre de vin. »Je n’en bois que pour trinquer dans les cabarets ou dans les auberges, parce que c’est gai les verres qui se choquent, comme je ne bois de cognac que pour faire des brûlots : c’est joli, les flammes bleues. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Lorraine) (Cuisine) Préparation culinaire consistant à brûler du sucre avec de l’eau-de-vie ; récipient destiné à cet usage.
- M. Léon Collin, de Grand-Failly, m’a rappelé une préparation à base d’alcool qui se faisait dans la commune : le brûlot, Dans un récipient métallique conçu pour cet usage — et portant le même nom —, on faisait brûler du sucre sur de la goutte enflammée. — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Cuisine) (Vieilli) Morceau très salé ou très poivré [2].
- (Technique) (Miroiterie) Ancien polissoir pour les miroirs [2].
- (Vieilli) (Désuet) Homme ardent, inquiet, entreprenant, boutefeu [2].
- (Antiquité) Baliste [2].
- Homme imbibé d’alcool Référence nécessaire
- (Par analogie) Sorte d’insecte qui, en automne, cause des démangeaisons à la peau en s’y attachant.
- (Canada) Moucheron (genre Simulium) dont la piqûre donne une sensation de brûlure intense.
- Je pardonne au « moustique à collier blanc », qui provoque un jet de sang à chaque piqûre. Je subis avec patience les coups du « frappe d’abord », les impressions cautérisantes du microscopique « brûlot » ; mais le culex, je le hais, je le méprise, je voudrais le conspuer et le martyriser pendant toute une éternité. — (Henry de Puyjalon, Récits du Labrador, 1894, Imaginaire/Nord, 2007, page 54)
- Il pourrait désigner, en forçant un peu la note, cette mouche du coche de Lafontaine, qui « pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment qu’elle fait aller la machine… Va, vient, fait l’empressée… » mais malheureusement, je n’ai pas même vu l’ombre d’une mouche à mon départ : Maringouins, frappe-d’abord, mouches noires, moustiques, toute la gent pique-fort était restée dans ses retranchements, car il soufflait un vent du nord qui poussait bien notre pirogue, mais qui n’était pas du tout favorable aux mouches. Nous n’avons pas même senti la piqûre du brûlot, ce liliputien du monde des insectes. — (Napoléon Caron, Voyages, 1888, page 182)
- Il est vrai que c’est par curiosité que notre mère Ève mangea le fruit défendu. Avec le résultat qu’il nous est désormais interdit de passer nos journées à nous promener dans le jardin d’Éden […] et de manger des bleuets et des catherinettes en caressant négligemment les gentils petits tigres et les éléphanteaux domestiques. Au lieu de cela, du fait de notre première mère nous habitons les rives du Saint-Laurent, mangeons notre pain à la sueur du boulanger et sommes soumis aux attaques des bêtes féroces telles que moustiques, brûlots, frappe-d’abord et inspecteurs du Revenu. — (Ringuet (Philippe Panneton), Confidences, Fidès, Montréal/Paris, 1965, page 83)
- Le nord du Québec possède pourtant un bien meilleur moyen de repousser les hordes de touristes avides de grande nature […] Au Québec, nous pouvons compter sur les maringouins, les brûlots, les mouches noires et les différentes espèces de « frappe-à-bord » : mouches à chevreuil, à orignal, à caribou, à vache, à tout-ce-que-vous-voudrez et qui, faute de ces animaux, s’accommodent très bien d’une bonne bouchée de pêcheur ou de campeur. […] Chaque insecte se distingue par sa taille, sa rapidité et son mode de torture. De plus, ils ont des horaires complémentaires. Les mouches noires et « frappe-à-bord » dominent durant le jour, tandis que brûlots et maringouins préfèrent le crépuscule, bien qu’ils s’accordent fréquemment des heures supplémentaires. Ces charmantes bestioles ne semblent dormir que par les nuits très fraîches. […] De plus, l’humidité favorise la prolifération de ces meutes de mini-perceuses. — (Québec Chasse et Pêche, juillet 1975, page 45)
- (Poitou) Feu que l'on fait avec des broussailles, des petites branches, des débris de jardinage, dans le but de s'en débarrasser.
- Lalie tournait autour du brûlot en battant des mains. Michel, qui avait ramassé des châtaignes précoces, les lui installa dans un petit tas de cendre chaude qu'il tira à l'écart du brûlot. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920, cité dans École et la Vie, volume 34, 1950, page 292)
- Que fait-il en cette fin d'été 1939 au beau milieu du jardin de la petite maison de Brouvilliers, affairé qu'il est, autour d'un brûlot improvisé où se consument feuilles, branches, cartons et documents ? — (Pierre Gastineau, "Double mètre", vie et mort d’un syndicaliste, Éd. Publibook, 2005)
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coquelicot
?- (Botanique) Fleur principalement rouge, composée de quatre pétales d’aspect froissé, de la famille des papavéracées, garnissant souvent les talus, les terrains vagues, les décombres et les champs de blé (floraison de mai à juillet), de nom scientifique Papaver rhoeas.
- Les plantes signalées comme nuisibles aux récoltes, sont en première ligne le chiendent qui est répandu partout, et le chardon (Cirsium arvense) dont la présence est l’indice d’un sol pierreux, ensuite la trainasse (Polygonum aviculare), le coquelicot, le panais sauvage, le liseret (Convulvulus arvensis), la nielle, le séné bâtard ou raveluche (sinapis), très-communs dans les avoines des sols inférieurs. — (Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Betz, arrondissement de Senlis (Oise), 1841, page 141)
- coquelicot. Repos. — Le coquelicot des champs repose agréablement la vue et fait ressortir la couleur blonde des épis qui l’environnent; sa vertu narcotique en a fait l’emblème du repos. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d'oiseau, 1858, page 34)
- Parfois, un champ tout entier semblait arrosé de sang tant les coquelicots l’avaient envahi. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, collection Le Livre de Poche, page 29)
- Les années « pluvieuses » des tapis de coquelicots, d’orchidées, de pieds d’alouettes, de verveine, primevères et tournesols fleurissent dans une farandole de couleurs et senteurs, comme un jardin sacré sur ce sol si stérile. — (Isabel Jacoby-Esteban, Les Routes d’Agate et Diego, 2016, page 15)
- […] l’aspect automnal, de beaucoup le mieux marqué, est surtout déterminé par la floraison de Galeopsis Ladanum qui étend ses nappes roses lilacées sur le fond jauni des chaumes parmi le rouge des Coquelicots, le jaune soufre des Linaires et l’azur des Bleuets. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 33-34)
- Autour de Giverny, surtout à la fin du XIXe siècle, quand les pesticides sont encore absents, les coquelicots abondent. — (Loïc Mangin, Le mystère du coquelicot de Monet, Pour la Science, 27 août 2020)
- (Par extension) Nom que l’on donne à certaines autres papavéracées.
- Le coquelicot « patte d’ours », Arctomecon californica, est une plante sauvage que l’on trouve dans une partie isolée du désert Mojave et nulle part ailleurs dans le monde. À la fin du printemps, elle donne pour un temps très court une délicate fleur dorée, mais pendant la plus grande partie de l’année, elle se recroqueville, sans grâce et ignorée, sur la terre aride. — (John Krakauer, traduit par Christian Molinier, Into the Wild : Voyage au bout de la solitude, 2013)
- (Familier) (Vieilli) Bonbon de couleur rouge.
- Un soir, à l’insu du brigadier, sa fille est entrée chez l’instituteur, le sourire aux yeux, les lèvres plus rouges que ces tablettes de sucre écarlate — des coquelicots — qu’on suce contre les enrouements ; […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) (Canada) Épingle représentant un coquelicot, portée par la population en souvenir des membres des forces militaires canadiennes morts ou blessés au combat.
- L’ex-contrôleur aérien porte fièrement le coquelicot rouge à sa boutonnière. Il a œuvré pendant 23 ans dans plusieurs bases des Forces canadiennes avant de prendre sa retraite. — (Vicky Boutin, Un fauconnier au service des avions de chasse de Bagotville, radio-canada.ca, 2 décembre 2020)
- Si les Canadiens ne savent pas toujours la raison précise pour laquelle le coquelicot est porté en signe de respect à l’égard des anciens combattants, beaucoup mentionnent toutefois l’importance que ce symbole revêt à leurs yeux. — (Elvis Nouemsi Njiké, Le coquelicot a 100 ans, ici.radio-canada.ca, 11 novembre 2021)
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cigogneau
?- Petit de la cigogne.
- Le cigogneau, vous dis-je, ayant pris sa croissance, mouche, soigne et nourrit ses père et mère vieux. — (Paul Fořt, Édition définitive des Ballades françaises et Chroniques de France, 1946)
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neuraux
?- Masculin pluriel de neural.
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boqueteaux
?- Pluriel de boqueteau.
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bitonaux
?- Masculin pluriel de bitonal.
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sursaut
?- Mouvement brusque occasionné par quelque sensation subite et violente.
- S’éveiller en sursaut. être éveillé subitement.
- Voilà, voilà, voilà, et puis comme ça, ça peut attendre deux ou trois heures ou deux ou trois jours... Y’en a, ils viennent, ils me réveillent en sursaut : Oh ! Oh ! Qu’est-ce qu’il y a ? — (Fernand Raynaud, J’m’amuse, dans Heureux !, Éditions de Provence/La Table Ronde, Paris, 1975)
- (Astronomie) (Sens figuré) Brusque et courte augmentation du rayonnement d’un astre.
- Un sursaut d’énergie.
- (Gymnastique) Mouvement d'élan vers l'avant partant de la course ou de l'arrêt et permettant l'arrivée en fente de façon à enchaîner un élément acrobatique avant ou latéral comme la rondade ou le saut-de-mains.
- Série acrobatique arrière au sol : Sursaut-rondade-flip-salto
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cadeau
?- (Vieilli) Fête que l’on donnait principalement à des femmes, partie de plaisir.
- Elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse. — (Molière, Am. magn. I, 1)
- Des promenades du temps,Ou dîners qu’on donne aux champs,Il ne faut point qu’elle essayeSelon les prudents cerveaux,Le mari dans ces cadeauxEst toujours celui qui paye. — (Molière, L’École des femmes, III, 2)
- Présent, don.
- Je me représentais sa mine lorsqu’elle recevrait mon cadeau, et je me demandais : « Qu’est-ce qu’elle dira ? » — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Je reçus de France un important matériel, un nouveau cinématographe, cadeau de mon ami Pierre Albaran, et un phonographe envoyé par Jean Borotra, le champion de tennis. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le « gros » l'entretenait parcimonieusement de repas et de cadeaux mesquins et lui payait sa chambre, au coin de la rue Grange-Batelière. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage. […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- J’ai reçu des sous-vêtements, des montres, même des étuis à crayon. Que des choses pratiques. Ce ne sont pas des cadeaux, ça! Les cadeaux, c’est le luxe, l’inattendu, le flafla. Ça ne sert à rien, un cadeau qui sert à quelque chose. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 152)
- (Ironique) Employé par antiphrase pour désigner quelqu’un ou quelque chose qui déplait ou qui nuit.
- Ah ! C’est un joli cadeau ! Depuis vingt-huit ans que je l’endure ! Ah ! Je suis servie ! — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël & Steele, Paris, 1936)
- Avec ça le crâne aussi lisse que ces saletés de melons qui font la richesse de la région, mais l’intelligence en moins.Incapable de prononcer une phrase sans mettre un mot à la place d’un autre.Un cadeau pour l’humanité. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 20)
- Ivre mort, le salaud ! Allons bon, v’là autre chose ! Tu parles d’un cadeau, ce mec ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), La Matrone des Sleepinges, Fleuve Noir, 1993)
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aloyau
?- (Boucherie) Pièce noble de bœuf coupée le long du dos et de la croupe, des dernières côtes au sacrum.
- L’aloyau est composé du filet, du faux filet, du romsteck et d'une partie de la bavette.
- Elle lui servit un déjeuner, où il y avait un aloyau, des tripes, du boudin, une fricassée de poulet, du cidre mousseux, une tarte aux compotes et des prunes à l’eau-de-vie […] — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Dans le bœuf, on appelle aloyau la partie latérale arrière du dos. — (Philippe Lasserre, Jacques Moulinier, Bernard Moreau, Parler franc, 2001)
- Certains plats restent à la carte toute l'année : frisée aux lardons, bouquet de crevettes sauce cocktail, gambas flambées au pastis, bavette d’aloyau à l'échalote, tête de veau sauce gribiche […]. — (Petit Futé Seine-et-Marne, 2008, page 103)
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berceaux
?- Pluriel de berceau.
- J’ai vu, aux premiers jours du printemps, sous les berceaux de pampres qui s’enlacent aux figuiers de l’Adriatique, des matrones, drapées presque à la manière de l’ancienne Grèce, qui recueillaient avec soin dans des fioles ce qu’elles appelaient poétiquement les larmes de la vigne. — (George Sand, Lettres d’un voyageur, Garnier frères, 1847, page 314)
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bosco
?- (Marine marchande) Maître d’équipage qui se situe hiérarchiquement entre les officiers et les membres de l’équipage.
- Il se prétendait le plus fin pêcheur et le plus fin manœuvrier de Bretagne parce qu’il avait été jadis bosco à bord d’un quatre-mâts qui faisait le Chili. — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 120)
- (Marine nationale française) Officier marinier supérieur en charge des manœuvriers.
- Le bosco, un vieux second maître, jaillit de l’obscurité, gnome hilare. — (Pierre Schoendoerffer, Le Crabe-tambour, 1976, page 32)
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corbeau
?- Nom vernaculaire du grand corbeau (Corvus corax), gros oiseau passereau carnassier à plumage noir et au bec fort et noir.
- S’étant emparé d’un vada qu’une vieille femme vendait dans la rue, un corbeau s’apprête à le dévorer, perché sur une branche, lorsqu’un renard survient. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 17)
- […] ; un corbeau déjà dressé et comment (il buvait du vin), avait jugé bon néanmoins de renoncer aux bienfaits de la civilisation et de reprendre la clé des bois ; […]. — (Louis Pergaud, La Traque aux nids, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le corbeau nommé Jet vit depuis près de 10 ans au centre de réadaptation Wildlife Haven Rehabilitation Centre à Île-des-Chênes, à environ 30 kilomètres au sud de Winnipeg. Jet a appris beaucoup de nouvelles habiletés, comme celles de parler et de reconnaître des couleurs. — (Radio-Canada, Un corbeau rescapé peut parler et reconnaître des couleurs, radio-canada.ca, 28 janvier 2021)
- (Par extension) (Zoologie) Oiseau d’allure proche du grand corbeau (1) (freux, corneille, choucas, etc.) pouvant appartenir aux genres Corvus et Pyrrhocorax.
- Toute la journée, un vent aigre a soufflé de l’Ouest ; le ciel est resté bas et triste, et j’ai vu passer des vols de corbeaux… — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Au moment de repartir, notre attention est attirée par une nuée de corbeaux s'agitant au-dessus d'un groupe d’êtres humains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 54)
- Quelques années plus tard, deux autres répulsifs pour corbeaux sont découverts : la diphénylguanidine et le triacétate de guazatine. Ces produits sont assez strictement limités aux corvidés. — (Jean Lhoste, Pierre Grison, La phytopharmacie française: chronique historique, INRA, 1989, page 29)
- (Histoire) En temps d’épidémie, personne chargée par les autorités de sortir de la ville les cadavres des pestiférés afin de les réunir dans des fosses.
- Ce qu'il y avait de terrible au milieu de cette agonie de tout un peuple, c'était l'hilarité, la joie, l'allégresse de ces hommes chargés de réunir les morts, et qu'on avait baptisés du nom expressif de corbeaux. — (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, IV, 16)
- On l’appelait le corbeau, du nom qu’on donnait à ces hommes sales et ivres qui fossoyaient les morts avec une indécente brutalité très répugnante. Il fallait convenir qu’il n’était pas très populaire. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 282)
- Quatre hommes qui avaient la chemise en dehors des pantalons et étaient ainsi revêtus de l’uniforme habituel des corbeaux arrivèrent avec une civière. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 283)
- Ce ne sont pas des fossoyeurs. […] Ces hommes en casaquin sont des corbeaux, ainsi nommés à cause de leur croc, par quoi ils crochent dans les morts pour non pas les approcher trop. — (Robert Merle, Fortune de France, IX, 1977)
- (Par extension) (Désuet) (Populaire) Nom donné quelquefois aux porteurs des morts.
- (Désuet) (Péjoratif) Nom donné quelquefois aux prêtres à cause de leurs vêtements noirs.
- (Sens figuré) (Familier) Auteur de lettres ou de coups de téléphone anonymes.
- Les juges chargés de faire la lumière sur les envois anonymes adressés en 2004 à leur collègue Renaud Van Ruymbeke, ont découvert un deuxième corbeau dans l’affaire Clearstream. — (Le Monde, 13 juillet 2006, Gérard Davet, Hervé Gattegno, lemonde.fr)
- (Architecture, Maçonnerie) Pierre, pièce de bois ou de métal, façonnée en console, moindre en hauteur qu’en saillie, encastrée dans la maçonnerie et placée en saillie du nu d’un mur, servant à supporter une charge (poutre, corniche, balcon, etc.).
- Puis, à mesure que la charpente métallique montait, (,,,) les consoles et les corbeaux se chargeaient de sculptures. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Bâtière d’ardoises à coyau sur corbeaux calcaires en quart-de-rond. — (Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, tome 16, page 177, Ministère de la Région Wallonne, 1992, Éditions Mardaga)
- (Antiquité) Espèce de grappin d’abordage et de pont volant, utilisé par les Romains.
- Les Romains suppléèrent à cet inconvénient [la supériorité des Carthaginois dans la manœuvre des vaisseaux] par une machine qui fut inventée sur-le-champ et que depuis on a appelée corbeau, par le moyen de laquelle ils accrochaient les vaisseaux des ennemis, passaient dedans malgré eux et en venaient aussitôt aux mains — (Rollin, Hist. anc. t. I, page 311, dans Pougens, cité dans Littré, article corbeau)
- (Viticulture) Cépage donnant du raisin rouge nommé aussi montmélian en Savoie. Ce cépage possède une quarantaine de synonymes. [1]
- En 1970, l’ampélographe français Paul Truel découvrit, lors d’un voyage à Mendoza, que ce cépage [bonarda] était en fait le corbeau, appelé aussi douce noire et charbonneau. — (Wikipedia, article Bonarda, 2013)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil, debout sur ses pattes et de sable. À rapprocher de corneille.
- Écartelé d’or au lion de gueules et d’argent au corbeau de sable, becqué et membré de gueules, qui est de Fourcès du Gers → voir illustration « armoiries avec 2 corbeaux »
- Jeu traditionnel de village.
- Les uns se répandaient dans les cabarets pour digérer en fumant une pipe. D’autres jouaient aux quilles ou au corbeau, ou bien encore au bricotiau. — (Charles Deulin, « Cambrinus, roi de la bière », Cambrinus et autres Contes, Librairie internationale, 1868, page 25)
- (Antiquité romaine) Premier grade des initiés du culte de Mithra.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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crabot
?- Relatif à Lacrabe, commune française située dans le département des Landes.
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accot
?- Ce qui sert à accoter.
- (En particulier) (Jardinage) Paillage sur le côté des couches.
- Les accots sont des amas de feuilles, de paille, de mousse, de vieux fumier, formés autour des coffres pour empêcher le froid d'y pénétrer. (O. Bussard, Cultures légumières -1943)
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abricot
?- (Botanique) (Cuisine) Fruit charnu de l’abricotier de couleur variant du jaune au orange et de forme arrondie, qui se consomme principalement frais ou en confiture.
- La ſaveur d’un Abricot d’eſpalier n’eſt pas comparable à celle du plein-vent, il n’y acquiert jamais cette couleur d’un rouge de brique, tiquetée de points plus foncés, qui déſigne une maturité parfaite. — (Jacques Joseph Juge de St. Martin, Notice des arbres et arbustes du Limousin, 1790, page 3)
- L’eau d’abricot se fait avec le ſirop d’abricot confit : lorsque l’on tire les abricots confit de leur sirop pour les faire sécher, on a soin de prendre tout de suite le sirop , sans mélange d’autre : […]— (Antoine Hornot, Traité raisonné de la distillation, ou La distillation réduite en principes, 1778, page 288)
- Les abricots de Damas, et ceux même du midi de la France, sont supérieurs, en qualité, aux abricots qui viennent près de Paris. — (Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle, volume 1, 1803, page 55)
- On fait la confiture d’abricot avec le fruit parfaitement mûr et moitié ou tiers de sucre. L’abricot ouvert et le noyau séparé, on le met dans une terrine de gré, les lobes renversés de manière à pouvoir en saupoudrer l’intérieur de sa quantité de sucre que l’on a rappé à cet effet.— (Antoine-Alexis Cadet-de-Vaux, Le ménage ou l’emploi des fruits dans l’économie domestique, 1810, page 66)
- La pitagra (également appelée pistil, du turc pestil) est une confiserie que l’on trouve dans les épiceries orientales ; elle est à base de pulpe d’abricots séchés […] — (Évelyne Nahmias, La robe couleur abricot: El fostan de pitagra - Enfances sépharades Éditions L’Harmattan 2008 page 12)
- Mélangez la crème avec la compote d’abricots et les pistaches. — (Valéry Drouet, Soufflés, 2011, page 62)
- Essayez cette tarte aux abricots et sa somptueuse crème pâtissière à la cardamome.— (Niki Segnit, Le répertoire des saveurs, 2012)
- Elle découpe ce qui ressemble à une tarte aux abricots. Evana se lève en jetant un œil timide dans ma direction. — (Jena Rose Lanabellia, Intouchable, 2016)
- (Argot) Vulve.
- Je me fais remplir le vestibule, je me fais ramoner l’abricot — (Guy Breton, Les Nuits d’une demoiselle chanson chantée par Colette Renard, 1963)
- « Quant un moribond l’appelaitNarguant la mort à son chevetElle la collait comme un défiLa bouche édentée de l’ancêtreÀ son abricot en folieEt le papi était guéri. » — (Pierre Perret, La belle fermière, Chansons éroticoquines, 2002)
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abot
?- Pièce fixée au paturon utilisée pour entraver les chevaux au pâturage.
- Cette espèce de serrure se nomme abot dans quelques endroits. Elle empêche le cheval de marcher vite, et s’oppose en outre à ce qu’un voleur ne l’emmène facilement ; mais il faut garnir d’un feutre l’anse, afin d’éviter les contusions trop fortes, que l’abot pourrait causer par la compression et le frottement réitéré [...]. — (André Thouin, Cours complet d'agriculture, théorique, pratique, économique, et de médecine rurale et vétérinaire, tome XI, Marchant éditeur, Paris, 1805, page 198)
- Des pelotons de gardes mobiles quadrillent les abords jusqu’aux grilles gardées par une trentaine de cavaliers ayant mis l’abot à leurs chevaux. — (Jean-Pierre Barbier, Le Brasier, Le Pré-aux-clercs, 1989)
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foetaux
?- Orthographe fautive, ou par contrainte typographique, de fœtaux.
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équilatéraux
?- Masculin pluriel de équilatéral.
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bourreau
?- (Sens figuré) Qui est une cause de tourment physique.
- La nature est assez bourrelle, elle nous force assez à manger, à rechercher la boustiffe, par tombereaux, par tonnes, pour entretenir sa chaleur, elle peut bien mettre un peu de drôlerie au fond de cette damnée carcasse. — (Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps, 1940, page 171)
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cuisseaux
?- Pluriel de cuisseau.
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adverbiaux
?- Masculin pluriel de adverbial.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.