Dictionnaire des rimes
Les rimes en : augmentable
Que signifie "augmentable" ?
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- Qui peut être augmenté.
- Une grandeur supposée toujours augmentable ou divisible de plus en plus, ne peut être supposée augmentée ou divisée à l’infini, en sorte qu’elle ne soit plus augmentable ou divisible. — (Gilbert-Charles Le Gendre, Traité de l’opinion ou Mémoires pour servir à l’histoire de l’esprit humain, seconde édition, tome VI, Briasson, Paris, 1735, page 402)
- L’infini en puissance est potentialité, virtualité. Il se trouve dans le nombre, puisque ce dernier est augmentable à l’infini en puissance ; mais il ne saurait y avoir de nombre ultime, un nombre « infini actuel ». — (Jean-Pierre Luminet, Marc Lachièze-Rey, De l’infini : Horizons cosmiques, multivers et vide quantique, Dunod, Paris, 2005)
- Les AirPods Pro sont utilisables, en écoute continue, pendant 4h30, une durée augmentable jusqu’à 24 heures avec le boitier, lui-même rechargeable sans fil avec les chargeurs Qi. — (Nouvelle chute de prix sur les AirPods Pro avec 24% de remise chez XXX, laprovence.com, 29 décembre 2020)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "augmentable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
impartageable
- (Droit) Qui ne peut être partagé.
- Alternatives Économiques étant une Scop, la répartition du résultat distribuable (résultat net - report à nouveau) de 115 000 euros est encadrée par nos statuts : 40 % en participation pour les 42 salariés de la Scop, 15 % en dividendes à partager entre les près de 90 sociétaires et le solde (45 %) en réserves impartageables. — (Jérémy Dousson, « Comptes 2020 : Le meilleur résultat de l’histoire du journal », le 08/06/2021, sur le site d’Alternatives économiques (www.alternatives-economiques.fr))
-
appréciable
- Qui peut être apprécié.
- Son mérite est de ceux qui sont appréciables à tout le monde.
- Qui peut être apprécié par les sens ou avec le secours des procédés physiques ; dont on peut évaluer le poids, l’intensité, la durée, etc.
- Cette quantité est si petite qu’elle n’est pas appréciable.
- Un son appréciable.
-
consolable
- Qui peut être consolé.
- Sa veuve s’est avéré facilement consolable.
- Affliction qui peut être consolé.
- Sa perte est si grande qu’il n’est pas consolable.
- Il y a des douleurs qui ne sont pas consolables.
-
fermentable
- (Rare) Qui est susceptible de fermenter.
-
négociable
- Qui peut se négocier.
- Mais l’essentiel des difficultés ne tient-il pas, d’une part à une certaine incapacité à inventer un nouveau négociable, et d’autre part, à la crise d’adaptation que connaît aujourd’hui le syndicalisme. — (Jacques Le Goff, Du silence à la parole : droit du travail-société-État, 1830-1989, 1989)
- (Spécialement) (Finance) Qualifie, à la Bourse, une valeur mobilière ou un effet public faisant l’objet de transactions courantes, et qui n’est frappé d’aucune restriction particulière.
- Cet effet, ce billet est négociable, n’est pas négociable.
- L’instrument financier est aussi un bien en lui-même, en raison de sa forme instrumentale de titre négociable. — (Éric Causin, Droit comptable des entreprises, 2002)
-
endiable
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de endiabler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de endiabler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de endiabler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de endiabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de endiabler.
-
excusable
- Qui peut être excusé.
- Or, on sait bien qu’un homme est reconnu comme plus excusable en violant les lois morales, qu’en paraissant ignorer la moindre minutie des lois de l’étiquette. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ils étaient d’ailleurs excusables, car ils se trouvaient dans les conditions particulièrement terrifiantes à 780 kilomètres au Nord-Ouest de l’Islande […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- C’est drôle qu’il se fût plutôt entiché de la gamine… Céline Thiébault pourtant était plus en rapport d’âge avec lui. Ce n’eût été ni moins décent, ni moins excusable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
incongelable
- Qui n’est pas susceptible de se congeler.
- C’est un liquide incongelable.
-
inécoutable
- Que l’on ne peut pas écouter.
- L’Opera François forme un spectacle noble, majestueux, aussi régulier que varié & intéressant dans toutes ses parties : l’Opera Italien n’est qu’une Ariette ; il est absolument inécoutable dans la moitié au moins de sa durée. — (Fragment d’une lettre écrite de Venise, dans le Mercure de France, avril 1758, page 153)
- - Mais... que trois ne font qu’un ; qu’une mère est demeurée vierge ; qu’un Dieu se mange et se trouve à la fois partout ; qu’il descend dans un pain à cacheter. Mystères facétieux, dogmes inécoutables, qui ne valent certainement pas l’honneur de la réfutation sérieuse que nos aïeux en ont daigné faire. — (Raymond Brucker, sous le pseudonyme de Paul Séverin, Le Bouquet de mariage, révélations sur les mœurs du siècle, tome second, Gosselin et Coquebert, Paris, 1838, page 307)
- Un album qui est un classique pour certains peut être totalement inécoutable pour d’autres, et vice versa. — (Les 11 groupes Metal & Rock qui ont le plus divisé les fans ces 10 dernières années, metalzone.fr, 6 janvier 2020)
- incoiffable
-
falsifiable
- Qui peut être falsifié.
-
électrisable
- Qui est susceptible de prendre ou de former de l'électricité statique.
- Demain quelque chiffonnier achètera une peau électrisable. — (Lautréamont, Les Chants de Maldoror - Chant VI)
- Il faut tenir compe aussi de l'électricité, la laine étant plus électrisable que le coton ou le lin. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Que l'on peut électriser.
-
incommensurable
- (Arithmétique, Géométrie) (Vieilli) Qui n’a pas de commune mesure, en parlant de deux quantités.
- La racine carrée de 2 est incommensurable avec l’unité.
- Le côté d’un carré et sa diagonale sont incommensurables.
- La circonférence et le diamètre sont incommensurables.
- Immesurable.
- Entre elles deux se trouve l'incommensurable différence du prévu à l'imprévu, de la force à la faiblesse. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est très grand ou infini.
- « La réunion de toutes ces circonstances constitue sans doute une position brillante, mais de là à porter le roi, cet homme si fin et si habile à tromper, à confier un ministère à M. Grandet, la distance est incommensurable ! » — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- L’idée, une fois acceptée, est inséparablement connexe d’une autre idée, celle de la condition de l’Univers sidéral, tel que nous le voyons maintenant, c’est-à-dire d’une incommensurable diffusion à travers l’espace. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- Au fond d'une vallée qui semblait être d'une incommensurable profondeur, la rivière Fnjóská dessinait un ruban argenté sous un dôme de noirs nuages. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 83)
- Beaucoup d'entre eux avaient pour principal moteur leur incommensurable orgueil, et ils s'imaginaient que, leur nom devant briller d'un singulier éclat dans les annales de l'humanité, ils pouvaient acheter cette gloire future par quelques sacrifices. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 328)
- April avait vingt et un ans, trois ans de plus que moi. Il me semblait que c’était une différence incommensurable. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 113)
- Mais pour la première fois, au moment de noter ou de taper sur le clavier, il n’y avait rien d’autre qu’une immense fatigue ou un incommensurable découragement. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Mathématiques) Dont le rapport est irrationnel.
-
haïssable
- Qui mérite d’être haï, qu’on doit haïr, qui doit inspirer la haine.
- Mais en lui-même, il savait bien qu’il suffit de quelques fonctionnaires ignorants et brutaux pour rendre la France haïssable aux yeux de pauvres villageois illettrés et obscurs. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Ainsi, Nancy Pelosi est-elle accusée d’être une ivrogne haïssable et satanique qui s’acharnerait contre Trump, un homme modéré, qui ne chercherait plus qu’à obtenir une passation pacifique des pouvoirs. — (Loïc Tassé, Sauver Trump et sauver sa peau, Le Journal de Québec, 11 janvier 2021)
- (Courant) Particulièrement irritant, insupportable.
- La météo est haïssable ces derniers temps.
- (Canada) (Familier) Coquin, moqueur, farceur, espiègle.
- Aimant la vitesse, espiègle, haïssable, André Viger avait tout du petit garçon ordinaire.
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indéréglable
- Qui ne peut pas se dérégler ou être déréglé.
- [...] ce réglage est fait une fois pour toutes pour une température déterminée. Si on éteint l’étuve, elle retombera exactement au même point quand on la rallumera : l’appareil, par sa construction métallique, est indéréglable. — (L.-H. Thoinot, E.-J. Masselin, Précis de microbie, seconde édition, G. Masson, Paris, 1893, page 61)
- Sur l’aspect énergétique d’abord, avec le remplacement de pompes de chauffage par des pompes de circulation à débit variable, la pose de robinets thermostatiques indéréglables et l’habillage total du bâtiment Segpa à l’aide d’une paroi isolante extérieure. — (Le collège Krafft joue la carte du développement durable, midilibre.f, 13 septembre 2012)
- Aucun jeu dans les rouages, nul grain de sable perturbateur : la machine parfaite est indéréglable, manifestant la victoire de son créateur et l’avènement du règne de la nécessité. — (Hubert Borde, Culture générale : tout en un, Ellipses édition Marketing S.A., Paris, 2018, page 246)
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irréfrénable
- Qui ne peut pas être réfréné.
- Soit ignorance du calcul, de l’objet, de son influence ; soit violence des passions irréfrénables qui foulent aux pieds toutes considérations ; soit stérilité d’emplois , osez répondre que dans la banque de viremens, ils ne se saisiront pas des fonds déposés ; [...] — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, De la monarchie prussienne sous Frédéric le Grand, tome III, Londres, 1788, pages 438-439)
- Je n’ai pas besoin, s’est dit le poëte, que mon héroïne soit une héroïne. Pourvu qu’elle soit suffisamment jolie, qu’elle ait des nerfs, de l’ambition, une aspiration irréfrénable vers un monde supérieur, elle sera intéressante. — (Charles Baudelaire, Madame Bovary par Gustave Flaubert, dans L’Art romantique, Calmann Lévy, Paris, 1880, page 414)
- Il avait une tendance irréfrénable à se laisser sans cesse emporter au delà des limites du vrai, du raisonnable, du possible. — (Pierre Lanfrey, Histoire de Napoléon Ier, tome II, Charpentier et Cie, Paris, 1870, page 494)
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immettable
- (Habillement) Que l’on ne peut pas, ou ne doit pas mettre, porter sur soi.
- Un brave militaire, couvert de blessures, demandait un habit à son capitaine, parce que le sien était dans un état immettable. — (Les Ricanneries, ou le sabat des lurons, recueil d’anecdotes, bons mots, réparties ingénieuses, épigrammes, calembourgs etc. la plupart neufs et inédits, chez L’Ecrivain, Paris, 1817, page 60)
- Oh ! Maman, tu es un amour... c’est quand même ridicule qu’il n’y ait pas de chaussures avec des talons pour mon âge... il y en a pour les petites danseuses espagnoles mais c’est immettable en France, ce serait ridicule. — (Anthony Caprio, Reflets de la femme, D. Van Nostrand Company, 1973, page 8)
- Une femme peut regretter personnellement d’avoir à changer une robe qui lui allait bien, à laquelle elle s’était habituée. La robe n’est devenue immettable qu’en ville, pour le public. — (Raymond Ruyer, Les Nourritures psychiques, Calmann-Lévy, 1975)
- La chemise que j’ai achetée a des trous, des taches, la marque est collée et non cousue... elle est immettable. — (Christian Blanckaert, Les chemins du luxe, Grasset, 2014)
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immuable
- Qui n’est pas sujet à changer, en parlant des choses éternelles.
- Le prêtre, toujours assis, chanta le premier verset de l’immuable psaume Dixit Dominus Domino meo. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- La prière, c’est […] une sorte de tapage doublé de flagornerie. Ainsi en jugent […] les rationalistes qui affirment que rien n’est aussi absurde que de s’adresser à un Dieu immuable pour lui demander de bouleverser les lois de son univers en notre faveur. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 248)
- S’il a changé deux fois, il n’est pas immuable. Et s’il n’est pas immuable, il n’est pas Dieu, il n’existe pas. L’Être immuable ne peut avoir créé. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
- Mais il vint une nuit frapper le grand écueilDans l’Océan trompeur où chantait la Sirène,Et le naufrage horrible inclina sa carèneAux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.— (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- Qu’on suppose à l’abri du changement.
- […] le progrès est un perpétuel devenir, nulle méthode ne saurait être considérée comme immuable, tout est en mouvement, tout est continuellement améliorable, tout ce qui existe aujourd’hui sera demain mieux encore… — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il élargissait à l’infini les moindres propos de cette femme, leur prêtait une valeur fixe, et une signification immuable, lorsqu’ils n’exprimaient que l’humeur d’une seconde… — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 206)
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Dont le caractère est très ferme, dont les résolutions ne changent pas.
- Il est immuable dans ses volontés.
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détectable
- Que l’on peut détecter ou découvrir.
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exprimable
- (Rare) Qui peut être exprimé par le langage.
- Il y a certaines choses qui ne sont pas exprimables.
- Cela n’est pas exprimable.
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intraitable
- (Didactique) Que l'on ne peut pas traiter.
- La fusion de l'acier pour qu'il ait les qualités qu'on recherche ne peut se faire avec un flux où il entre des matières charbonneuses; celles-ci dans la fusion le rendent intraitable. — (RÉSULTAT Des Expériences & Observations de MM. De Ch… & Cl… sur l'Acier fondu, dans le Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, juillet 1788, , vol.33, p.46)
- Caractéristique d'une personne avec laquelle il est impossible de négocier.
- Le percepteur est un homme vraiment intraitable dans l'exercice de ses ponctions. — (Serge Mirjean)
- […] elle avait été provisoirement habillée par une des femmes de chambre de madame de Noailles, cette dame d’honneur intraitable que la dauphine appelait madame l’Étiquette. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- À qui on ne peut faire entendre raison sur quelque chose.
- Il est intraitable sur ce point.
- (Sens figuré) (Par animisme) Qui semble se refuser de se plier à la volonté humaine.
- Il revoit cet adolescent aux lunettes démodées, aux cheveux intraitables, aux dents grotesques, à qui presque personne ne parlait [...]. — (Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 024.)
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équitable
- Qui a de l’équité.
- Un arbitre équitable.
- Un juge équitable.
- Qui est conforme à l’équité.
- Il est équitable de faire remarquer, en passant, que l’école primaire, tant décriée, et le certificat d’études, si dénigré, ont été en réalité des moyens de francisation d’une efficacité souveraines [sic : souveraine]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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inavouable
- Qui ne peut être avoué.
- Eh oui! sans doute, il y a dans la société contemporaine des infamies et des hontes, des fortunes dont la source est inavouable, des positions usurpées, des métiers exercés bassement, des industries déshonorantes, des égoïsmes poussés jusqu’à la lâcheté et à la scélératesse, des turpitudes sans nom ! — (J. Chaudes-Aigues, Critique du roman de Balzac Une Fille d’Eve, dans la Revue de Paris, tome XI, 1839, page 36)
- J'avais beau me faire honte : plus que la honte, un goût malsain me retenait parmi ces êtres dont j'écoutais de loin les appels, les gémissements. […] ils me parvenaient sans ensemble mais souvent si fervents qu'ils réveillaient en moi d'inavouables appétits. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il y a un plaisir inavouable, mais que j’avoue, à voir quelqu’un qui ne nous voit pas, qui ne sait pas que nous sommes là, qui se croit seul. Au vrai, c’est un plaisir de Dieu. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 251-252)
- Il n'était pas indifférent que les déclarations de Rinri s'adressant à une francophone s'énoncent soit en français, soit en japonais : la langue française représentait sans doute ce territoire à la fois prestigieux et licencieux où l'on pouvait s’encanailler de sentiments inavouables. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 75)
- Les amis vantent les mérites du mort, de la maison à l'église ; de l'église au cimetière, ils parlent de ses défauts, et du cimetière au bistrot, de ses vices inavouables. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà, S-A 9, Fleuve noir, 2000)
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inextricable
- Dont on ne peut se tirer ; qui ne peut être démêlé.
- On explique cela par la complexité du monde moderne et l'enchevêtrement inextricable des intérêts. — (Remy de Gourmont, Pendant l'Orage, Mercure de France, 1915, page 52)
- Les changements à répétition des règles débouchent sur des imbroglios administratifs et juridiques inextricables et l’illégalité ouvre la porte à tous les trafics, mafias et répressions policières. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 204)
- Pourquoi faire compliqué quand on peut faire inextricable ? — (Hervé Liffran, Le grand foutoir du Grand Paris, Le Canard Enchaîné, 28 juin 2017, page 4)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.