Dictionnaire des rimes
Les rimes en : atteignable
Que signifie "atteignable" ?
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- (Rare) ou (Suisse) Que l’on peut atteindre.
- Bien plus, l’expérience de tant de lois rendues en divers temps, en divers pays, contre la brigue et la subornation, nous convainquent qu’il n’y a point de remède direct contre la corruption électorale, aucun moyen de la rendre atteignable sous toutes ses formes. — (Théorie de garanties constitutionnelles, dans Bibliothèque universelle de Genève, avril 1838, V.13-14, page 219)
- Si l’on prend comme exemple l’approvisionnement alimentaire, on entend par autosuffisance une complète indépendance à l’égard des importations pour répondre aux besoins alimentaires d’une collectivité ou d’une ville, un objectif difficilement atteignable même en vertu du scénario le plus optimiste. — (Luc J A Mougeot, Cultiver de meilleures villes : agriculture urbaine et développement durable, 2006, page 96)
- (Suisse) Qui peut être joint par téléphone ou radio ou contacté, joignable.
- Notre service est atteignable 7 jours sur 7.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "atteignable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
inimitable
- Qui ne peut pas être imité.
- Les femmes ont un inimitable talent pour exprimer leurs sentiments sans employer de trop vives paroles ; leur éloquence est surtout dans l'accent, dans le geste, l'attitude et les regards. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ce mouvement était inimitable; il avait la canaillerie, l'impudence, la persuasion d'un dresseur, d'un tombeur de femmes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- En 2007, il s'est installé dans les murs de l'une des plus illustres saurisseries de Boulogne-sur-Mer pour fumer ses harengs dans des coresses, ces fours à bois qui ressemblent à de hautes armoires et où le poisson prend cette saveur et cet aspect inimitables que procure le lent fumage à l'ancienne (vingt-quatre à quarante-huit heures). — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- On tourna le dos à l'Hôtel des monnaies, la vainqueresse musardait, feignant de rien deviner de mes émois ni de la captivité dans laquelle, d'un inimitable balancement fessier, elle m'avait jeté. — (Jacques Guyonnet, Les culs, Genève : Lamargelle, 2001 p.101)
-
attable
- (Musique) (Vieilli) (Très rare) Variante de atabale.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
fermentable
- (Rare) Qui est susceptible de fermenter.
-
hydratable
- (Chimie) Qui est susceptible de se convertir en hydrate, de se combiner avec l’eau en proportions définies.
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immangeable
- Qui ne peut pas être manger.
- Ainsi le signe culinaire devient-il décor grotesque, ornement ridicule d'un visage: signe définitivement dépourvu de sa fonction puisqu'il est désormais à jamais immangeable. Il est devenu sinon corps (de Fanchon), du moins appendice nasal et dans une remarquable métonymie renversée, qui est aussi l'inversion d'une castration symbolique, l'épouse en colère est devenue, par le nez, boudin! — (Les Contes de Perrault : La contestation et ses limites , Furetière: actes de Banff, Paris & Seattle : Papers on French seventeenth century literature, 1986, éditions W. Leiner, 1987)
- (Religion) Qu'il convient de ne pas manger.
- Non seulement cette viande est immangeable, mais en plus la quantité de lait produite reste faible si on la compare aux pays occidentaux. — (« Le marché de la vache sacrée », dans Les Nourritures divines: Les interdits alimentaires, de Olivier Assouly, Éditions Actes Sud, 2002)
- Qu’un musulman croie la viande de porc immangeable, l’alcool imbuvable, la chevelure d'une femme obscène par définition, blasphématoire la représentation du visage d'un prophète qui fut un homme, libre à lui. — (Michel Onfray, La philosophie féroce, II : Traces de feux furieux, éditions Galilée, 2006, p. 114)
- (Par hyperbole) Dont le goût est répugnant.
- La vue et le toucher sont naturellement mis à contribution dans cette approche mais pas seulement. Le goût intervient aussi : - « Y a pas un poisson qu’on pêche que je n’aie pas mangé, y compris les immangeables - le limbert (?), ), la baboite - (Blenniidés) ». — (Annie-Hélène Dufour, « La relation homme poisson est-elle pensable ? », dans Les activités littorales, 1999, Nantes : Editions du CTHS (Comité des travaux historiques et scientifiques), 2002, page 132)
- L’entrecôte était immangeable. D’abord parce qu'elle était immangeable. Et parce que j’avais le cerveau, tous les neurones, l’âme, dans la bouche et dans l’estomac. Un filet de bœuf du Kansas m’aurait paru tout aussi infect. — (Jean Lesieur, Le Bal des Chacals, Éditions Toucan, 2015, chap. 15)
-
amnistiable
- (Justice) Qui peut être amnistié.
- Pellot se plaignait à la Cour de cassation de n'avoir pas été considéré comme amnistiable, et le procureur de Saint-Mihiel se plaignait que la qualité d’amnistiable eût été reconnue à Santini. — (Mercure de France, série moderne : vol. 154, 1922, p. 470)
- Tel retard à une réunion est un jour jugé scandaleux et inadmissible et le lendemain parfaitement supportable et amnistiable selon le contexte du moment. — (Claude Billet, Guide de développement personnel et professionnel pour managers et cadres, 2006)
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indéracinable
- Qui ne peut être déraciné. S’emploie surtout au sens figuré.
- C’est un vice indéracinable du gouvernement, & qu’il seroit ridicule d’y punir, parce que le châtiment n’y amélioreroit pas les mœurs & ne rendroit pas aux ames corrompues leur énergie, leur pureté. — (Jacques-Pierre Brissot de Warville, Théorie des loix criminelles, chez Desauges, Paris, 1781, page 247)
- Je ressentais l’étrange et indéracinable conviction que j’allai mourir. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 155)
- Ces êtres pacifiques et généreux souffrent d’un discrédit indéracinable, alors qu’on gagnerait à les prendre pour modèle de vie, et même de vie intérieure. Nous avons besoin des vaches. Elles détiennent un secret, une sagesse. — (Charles Wright, Comme une vache en estive, lavie.fr, 21 août 2020)
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invraisemblable
- Qui n’est pas vraisemblable, à quoi on ne peut croire.
- Deux ratés successifs cela est rare et invraisemblable ; mais tout est rare et invraisemblable si l’on ne parle pas abstraitement ; car pourquoi ici et non là ? — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 207)
- N’est-il pas invraisemblable que le prince de Bismarck, qui manœuvrait sa presse comme un régiment, ait été étranger à cette campagne?. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Mais j’éprouve d’abord le besoin de vous affirmer que mon histoire est vraie en tous points, quelque invraisemblable qu’elle paraisse. — (Guy de Maupassant, Mademoiselle Fifi)
- Qui paraît démesuré, extravagant, anormal ou ridicule.
- Ces écarts d’imagination ne paraissent pas invraisemblables, quand on est témoin des folies, des extravagances que ces belles Liméniennes font faire aux étrangers. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Il ne pouvait détacher ses yeux de cette invraisemblable orchidée issue de l’Inde. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours - Chapitre VIII.)
- Mais ce qui frappait en lui, c’était sa barbe, une barbe de prophète, invraisemblable, un fleuve, un ruissellement, un Niagara de barbe. — (Guy de Maupassant, Les Dimanches d'un bourgeois de Paris (Contes divers).)
- Les tentes semblent flamber, toutes rouges entre la plaine d’un vert invraisemblable et les nuages violacés, et le Djebel Akhdar, méritant bien son nom en ce moment, est encadré d’un superbe arc-en-ciel. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 154)
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généralisable
- Qui peut être généralisé.
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attaquable
- Qui peut être attaqué.
- Une pluie de flèches tomba sur les voyageurs qui n’eurent d’autre ressource que de se blottir contre la muraille, où ils étaient plus difficilement attaquables. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), Les Nains des Cataractes, éditions Jules Tallandier, 1928, réédition 1980, deuxième partie, chapitre II)
- Ce titre est attaquable.
- Ce raisonnement n’est pas attaquable.
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hydrolysable
- Qui peut être hydrolysé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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inavouable
- Qui ne peut être avoué.
- Eh oui! sans doute, il y a dans la société contemporaine des infamies et des hontes, des fortunes dont la source est inavouable, des positions usurpées, des métiers exercés bassement, des industries déshonorantes, des égoïsmes poussés jusqu’à la lâcheté et à la scélératesse, des turpitudes sans nom ! — (J. Chaudes-Aigues, Critique du roman de Balzac Une Fille d’Eve, dans la Revue de Paris, tome XI, 1839, page 36)
- J'avais beau me faire honte : plus que la honte, un goût malsain me retenait parmi ces êtres dont j'écoutais de loin les appels, les gémissements. […] ils me parvenaient sans ensemble mais souvent si fervents qu'ils réveillaient en moi d'inavouables appétits. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il y a un plaisir inavouable, mais que j’avoue, à voir quelqu’un qui ne nous voit pas, qui ne sait pas que nous sommes là, qui se croit seul. Au vrai, c’est un plaisir de Dieu. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 251-252)
- Il n'était pas indifférent que les déclarations de Rinri s'adressant à une francophone s'énoncent soit en français, soit en japonais : la langue française représentait sans doute ce territoire à la fois prestigieux et licencieux où l'on pouvait s’encanailler de sentiments inavouables. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 75)
- Les amis vantent les mérites du mort, de la maison à l'église ; de l'église au cimetière, ils parlent de ses défauts, et du cimetière au bistrot, de ses vices inavouables. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà, S-A 9, Fleuve noir, 2000)
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formidable
- Fantastique ; extraordinaire.
- Ce sol gras, dans lequel les fossoyeurs ne pouvaient plus donner un coup de bêche sans arracher quelque lambeau humain, eut une fertilité formidable. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Un régiment d'ouvriers et pas mal de jeunes apprentis colorent les images au pochoir. Armés d'un formidable pinceau, de forme spéciale, ils trempent d'un mouvement rythmé dans un pot de couleur pour le passer sur le patron. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- …les volutes de brume qui coiffaient les volcans furent alors éclairées en rouge, donnant à l’ensemble de l’île l’aspect d'une formidable éruption générale. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l'apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Désuet) (Littéraire) Qui inspire ou qui est de nature à inspirer une très grande crainte.
- N’est-il pas étrange, ou plutôt fatal, qu’une irrésistible attraction fasse toujours graviter ces criminels autour du formidable tribunal qui les condamne à la prison, au bagne, à l’échafaud ! — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, § 1, 1842-1843)
- Des détonations retentissaient incessamment, comparables aux décharges continues d’une formidable artillerie. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Cela ne constitue pas un armement bien formidable, mais au moins nous sommes à l'abri de la nécessité de nous rendre à la première sommation, si nous venions à être attaqués par un parti de flibustiers. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 46)
- Non loin de Lixy, dit-il, est le ravin de Bonval…; à la fonte des neiges, ou à la suite des orages, ce torrent devient formidable on a trouvé quelquefois dans son lit desséché, des médailles romaines petit bronze à l’effigie de Constantin ou de Licinius que quelques personnes ont dit être le fondateur de Lixy. — (Abbé Pissier, « Notice historique sur Lixy », dans le Bulletin de la Société archéologique de Sens, tome 27 (année 1912) , Sens : chez Duchemin, 1913, page 79)
- Un craquement formidable éveille d’un seul coup la nuit maléfique; quelque part, en face, un sérac a cédé d’un coup et est venu s’écraser en poussière sur le glacier — (Premier de cordée, Frison-Roche, J’ai Lu, 22 février 1941, chapitre 12, pages 283-284 §2)
- Le bruit du bombardement au-dessus de l’abri devient formidable. Les obus tombent sur la Chancellerie avec une précision inquiétante. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 319)
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biodégradable
- (Écologie) Qualifie une substance pouvant être dégradée par des organismes vivants.
- La bâche biodégradable, au contraire, se décompose dans le sol. — (Joseph Argouarc'h, Valérie Lecomte, Jean-Marie Morin, Maraîchage biologique, 2008)
- Jusqu’à cinquante ans, je me pensais inusable, inoxydable. Je ne suis que biodégradable. — (Jean-Louis Fournier, Mon dernier cheveu noir, 2006, page 36)
- (Par extension) Qualifie une substance pouvant être dégradée en un temps court (par rapport à une vie humaine).
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exécutable
- Qui peut être exécuté, effectué.
- Ce projet n’est pas exécutable.
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condensable
- (Physique) Qui peut être réduit à un moindre volume.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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insolvable
- Qui n’a pas de quoi payer ce qu’il doit.
- Ces gens-là savent bien qu’ils sont exposés à des dommages-intérêts et même à la prison ; mais que leur importe ? ils ont changé d’habit, donné un faux nom et une fausse adresse et par-dessus tout ils sont insolvables. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Les avoués ne pourront enchérir pour les personnes notoirement insolvables. — (Auguste-François Teulet, Dictionnaire des codes français, 1875)
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inconnaissable
- Qui ne peut être connu, qui reste inconnu.
- En frappant, de temps à autre, quelques chrétiens qui lui étaient dénoncés (pour des raisons demeurées généralement inconnaissables aux modernes), elle ne croyait pas faire un acte qui fût destiné à occuper jamais la postérité ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.260)
- Sous le yeux de ses frères en Mars il voulait accomplir, disait-il ce qui jusqu'ici avait été réservé à la puissance d’OG. (Og est la formule algébrique par laquelle les Martiens désignent l’inconnaissable et l’ineffable CELA, la-chose-qui-gît-derrière tous-les-phénomènes, dont ils admettent l’existence.) — (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction de Émile Armand, dans Les Réfractaires, n°1, janvier 1914)
- (Religion) — L’essence de Dieu est inconnaissable, non seulement pour nous, mais en soi, parce qu’elle transcende toute catégorie, parce que Dieu est superessentiel. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
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inutilisable
- Qui ne peut être utilisé.
- [...] nous serions certainement amenés à jeter par-dessus bord le concept général d’« ethnie » parce que c’est un terme fourre-tout inutilisable pour une recherche véritablement exacte. — (Max Weber, Économie et société, traduction de Julien Freund, Plon, 1971, page 423)
- Que donc le ravitaillement en essence soit coupé ou qu’un saboteur ait fourré un morceau de sucre dans le réservoir, et on se trouve devant un tas de ferraille inutilisable. — (Roger Ikor, Ô soldats de quarante !..., Albin Michel, 1986, chapitre 2)
- À peine remis sur pied, Poulidor constate que le vélo de rechange est maintenant inutilisable et qu’il doit donc reprendre sa monture d’origine. — (Yves Jean, Les victoires de Poulidor, Arthaud, 2013)
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cumulable
- Qui peut être cumulé.
- Eric Woerth, ministre du Travail, réfléchissait de son côté à «rendre non cumulable» la retraite de parlementaire et une rémunération publique, liée à une fonction publique. — (La droite presse Christine Boutin de choisir, nouvelObs.fr, 10 juin 2010)
- Le tribunal a prononcé une peine de deux ans de prison ferme et non cumulable pour cet homme d’affaires connu pour des faits de trafic de bois de rose. — (Tentative d’évasion : Eddy Maminirina écope de deux ans ferme non cumulable, madagascar-tribune.com, 13 octobre 2021)
- Le montant maximum de l’allocation versée au titre de la Garantie jeunes est égal à 497,01 euros par mois. L’allocation est cumulable avec les ressources d’activité du jeune tant que celles-ci n’excèdent pas 300 euros net mensuel. — (Garantie jeunes (ex Civis) : un remplacement en mars 2022, journaldunet.com, 2 novembre 2021)
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nantissable
- (Droit, Finance) Qui peut être présenté comme garantie, en nantissement.
- Le client semble en effet moins solvable et, surtout, il n’offre pas de marché nantissable. — (M. Eremel, La situation actuelle du marché du bâtiment et des travaux publics, dans la revue Économie contemporaine, Centre de recherches et de documentation économiques, Paris, janvier 1950, page 18)
- Ce titre, revalorisé à sa date de paiement par application d’un coefficient, doit être nantissable. — (La Voix des sinistrés, 4e année, no 51, Paris, février 1951, page 1)
- Votre contrat d’assurance vie est nantissable, il peut servir en tant que garantie réelle dans le cadre d’opérations de financement moyennant un acte de nantissement. — (Est-ce que vous pouvez utiliser votre contrat d’assurance vie en garantie de prêt ?, gatvie.com.tn, consulté le 12 janvier 2025)
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approuvable
- Qui peut être approuvé.
- L’église pour être approuvable, ne doit excommunier que celui dont la conduite est incompatible avec le caractère de disciple de Jésus-Christ [...]. — (Fortunato Bartolomeo De Felice, Encyclopédie ou dictionnaire universel raisonné des connaissances humaines, Supplément, tome IV, Yverdon, 1776, page 652)
- Mais il fallait franchir ce pays presque impénétrable avant la concentration des Français et l’arrivée de Napoléon, et il était déjà un peu tard pour réaliser ce projet ambitieux, fort approuvable du reste, s’il était aussi bien exécuté qu’il était bien conçu. — (Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et l'Empire faisant suite à l'Histoire de la Révolution française, tome X, Paris, Paulin, 1851, pages 114-115)
- Oui, oui, je vous entends bien vous qui me dites que, sous l'influence très approuvable des idées sportives, la jeunesse (…) s'adonne moins qu'autrefois à l'usage des boissons fortes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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préalable
- Qui doit être dit, être fait ou être examiné avant toutes choses. — Note : Il est principalement usité dans les discussions d’affaires.
- Sans adresser à l’infracteur de la paix jurée ni remontrances, ni sommation préalable, Gonthramn fit marcher contre Chlodowig des troupes conduites par le meilleur de ses généraux, Eonius Mummolus […] — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - Éditions Union Générale d’Édition, 1965)
- Locaux et matériel doivent être tenus dans le plus grand état de propreté au moyen de fumigations préalables et de lavages répétés. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Demander, réclamer, opposer la question préalable : Demander qu’on décide s’il y a ou s’il n’y a pas lieu de délibérer sur une proposition qui vient d’être faite, et, dans l’usage ordinaire, demander qu’on ne délibère pas sur cette proposition.
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inextricable
- Dont on ne peut se tirer ; qui ne peut être démêlé.
- On explique cela par la complexité du monde moderne et l'enchevêtrement inextricable des intérêts. — (Remy de Gourmont, Pendant l'Orage, Mercure de France, 1915, page 52)
- Les changements à répétition des règles débouchent sur des imbroglios administratifs et juridiques inextricables et l’illégalité ouvre la porte à tous les trafics, mafias et répressions policières. — (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 204)
- Pourquoi faire compliqué quand on peut faire inextricable ? — (Hervé Liffran, Le grand foutoir du Grand Paris, Le Canard Enchaîné, 28 juin 2017, page 4)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.