Dictionnaire des rimes
Les rimes en : arcure
Que signifie "arcure" ?
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- Forme d’arc ou de cintre.
- Pour qu’elle fût sympathique, il y avait en Mme de Ferjol quelque chose de trop impérieux, de trop despotique, de trop romain, jusque dans son buste de matrone, dans la fière arcure de son profil, et dans cette masse de cheveux noirs largement empâtés de blanc sur des tempes qu’ils rendaient plus austères et presque cruelles…. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Une histoire sans nom, 1882)
- (Agriculture) Opération consistant à courber en demi-cercle, l'extrémité inclinée vers le sol, une branche, un rameau, un sarment afin qu’il produise davantage.
- L’arcure est un procédé de mise à fruit qui rend de véritables services à l’arboriculture fruitière; aussi elle ne manque pas de partisans. — (Bulletin de la Société d’horticulture et de viticulture de la Cote-d’Or, 1873)
- (Marine) Déformation structurelle d’un navire.
- Mais l’arcure que l’on remarque du côté de tribord du navire et par le travers de ses grands porte-haubans, laisse craindre que ce beau bâtiment n’ait éprouvé de grandes avaries, dans les fortes secousses qu'il a essuyées. — (Le navigateur: revue maritime, Éditeur Souverain, 1836)
- (Médecine vétérinaire) Déviation du carpe chez les équidés ou les bovins.
- L’arcure est une déviation du genou (carpe) en avant de la ligne d’aplomb du membre thoracique, liée à une obliquité des rayons de l’avant-bras et du canon. — (Bérangère Ravary,Nicolas Roch,Nicolas Sattler, Néonatalogie du veau, Éditions Point Vétérinaire, 2006)
- (Armement) Défaut d’un canon entrainant une courbure entre l’âme et la bouche à feu.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "arcure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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stature
- Hauteur du corps d’une personne ou d’un animal (dressé sur ses pattes postérieures).
- Bakounine était d’une colossale stature, encore que son embonpoint fût évidemment dû à sa maladie. — (Debagori-Mokrievitch, Souvenirs sur Bakounine, traduits par Marie Stromberg, La Revue blanche, 1895)
- La haute stature de ces hommes, leurs épaules arrondies, leur démarche lourde, leurs énormes favoris, les longues redingotes qui les couvraient, tout attirait l’attention de Julien. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830, chapitre XXIV)
- (Rare) Capacité à se tenir droit, debout.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) (Par analogie) Dimension et élévation morale d’une personne, d’un groupe.
- Si des centaines d’officiers jouent un rôle majeur au sein de forces armées ukrainiennes, tant les commandants du front sont incités à faire preuve d’esprit d’initiative, trois hommes se sont forgés en l’espace d’un an une stature de héros aussi respectés dans l’armée que dans la société ukrainienne. — (Rémy Ourdan, Un an de guerre raconté par les généraux ukrainiens, Le Monde. Mis en ligne le 24 février 2023)
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contexture
- Organisation de plusieurs parties qui forment un tout.
- Du sud-ouest avait commencé à se lever une masse compacte, un continent de nuages menaçants ; ici et là, à travers les fentes de sa contexture, le soleil continuait de déverser sur la mer des gerbes de rayons. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Les nuages cessaient de ressembler à des cimes neigeuses ; ils devenaient immatériels et révélaient dans leur contexture un tourbillonnement immense et silencieux. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 96 de l’édition de 1921)
- Le seul déchet consiste dans les « vestes » ou couches supérieures formées d’un fil de contexture irrégulière que l’on enlève au moment du dévidage. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Linguistique) Liaison des différentes parties d’un texte.
- Par-ci, par-là, comme je l’ai déjà dit plus haut, me reviennent en même temps que des parcelles du rêve des souvenirs très vifs de la contexture même du récit. — (Henry Miller, Lire aux cabinets, 1952 ; traduit de l’anglais américain, 1957 ; édition de 2008, page 37)
- La contexture d’un discours.
- (Histoire) Collecte des différents éléments formant un tout (dans un ouvrage, une historiographie).
- La contexture de l’histoire juive, du rite. En dressant une contexture des faits dans l’ordre chronologique. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Port-Royal, tome III, 1848,, page 523)
- (Théologie) Réunion des composants qui forment un tout.
- La contexture invariable des rites — (Christian Gouyaud, L’Église instrument du salut, Éditions Pierre Téqui, 2005)
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pâture
- (Élevage) Nourriture des bêtes, des oiseaux, des poissons.
- […] la plus grande partie des richesses domestiques des propriétaires saxons se composait de nombreux troupeaux de porcs, et cela surtout dans le voisinage des forêts, où ces animaux trouvaient aisément leur pâture. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Derrière lui, notre bateau laissait un sillage écumeux au milieu de l’eau jaune, sur laquelle flottaient des débris de toutes sortes, des planches, des bouts de bois, des cadavres d’animaux tout ballonnés, des bouchons, des herbes ; de temps en temps un oiseau aux grandes ailes s’abattait sur ces épaves, puis aussitôt il se relevait, pour s’envoler avec un cri perçant, sa pâture dans le bec. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Parmi les facteurs locaux, nous citerons d'abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d'immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l'été, leur pâture. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Je vérifiai mon révolver et bouclai mes cantines avec la quasi-certitude que le surlendemain nous servirions de pâture aux corbeaux du Saïs. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 280)
- (Élevage) Lieu où croît la nourriture des animaux qui paissent.
- Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, volume 2 : Léona, Éditions l'Archipel, 2004)
- La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l’essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares). — (Isabelle Aristide, La fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, page 311)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L’Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chapitre 6)
- Des épines il en fallait. Beaucoup. Des kilomètres d’épines pour limiter les pâtures. — (Gilles Clément, Éloge des vagabondes: Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, 2014)
- (Agriculture) Action de faire pâturer.
- Il s'agit de prairies naturelles non retournables, mises en valeur par la fauche ou la pâture. — (Ingénieries : eau - agriculture - territoire, numéro spécial 2000, page 47)
- (Sens figuré) Nourriture.
- Ils étaient partis cependant, et j’avais longtemps attendu ma nourriture, ce qui n’est pas étonnant ; le sacristain goutteux était trop occupé de sa propre pâture pour songer à la mienne. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Ce qui nourrit, ce qui rapporte, ce qui apporte quelque chose.
- Il sonda malicieusement ce caractère propre à se courber aux exigences d’un plan pourvu qu’il y trouvât sa 'pâture. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre septième)
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garbure
- (Cuisine) (Régionalisme) Sorte de potage épais fait de pain de seigle, de choux, de graisse d’oie ou de lard et autres ingrédients.
- La garbure est un mets des régions du sud-ouest de la France.
- Celui-ci détacha la marmite de la crémaillère, en versa le contenu sur son pain taillé d’avance dans une écuelle de terre commune qu’il posa devant le baron ; c’était ce potage vulgaire qu’on mange encore en Gascogne, sous le nom de garbure. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863)
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salure
- Caractère de ce qui est salé.
- La salure en est beaucoup plus forte que celle de la mer, et elle produit sur les lèvres l’effet d’une forte solution d’alun. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- En 1601, 1620, 1627, 1677 le parlement de Paris la renouvelait par des arrêts successifs et fixait le prix du langueyage et la responsabilité des langueyeurs ; mais il autorisait, dans le premier de ces arrêts, la vente de la viande ladre après une salure de quarante jours. — (A. Delpech, Ladrerie, dans Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, sous la direction de A. Dechambre, Paris : chez P. Asselin & chez Victor Masson & fils, 1868, 2e série, vol. 1 (Lab-Lar), page 112)
- Des femmes aux pieds blancs, un râteau à la main, ramassent les algues sèches ; le vent, avec la salure de la mer, leur arrive au visage, apportant une roulante harmonie de bruissements et une poussière d’écume. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- La poussière du Vieux-Port, chargée de salures, éparpille un relent lointain de choses épicées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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persulfure
- (Chimie) Sulfure qui contient la plus grande proportion possible de soufre.
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morsure
- Action de mordre.
- Je faillis poser le pied sur un énorme centipède, à morsure meurtrière; ce n'était partout que mort et désolation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Brusquement, je sentis comme la morsure sauvage d'une bête qui m'aurait arraché la chair par saccades. […]. Ja..... m'avait branché la pince au sexe. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Meurtrissure, blessure faite en mordant.
- Il faut bassiner la morsure avec la même décoction ; & mettre le marc dessus, après avoir bien graté [sic] la plaie la premiere [sic] fois seulement. — (Noël Chomel, Dictionnaire Œconomique, 1767)
- Il est donc impossible pour le vétérinaire légiste, s'il n'a recueilli aucun renseignement, de pouvoir affirmer, à l'examen d'une morsure, si cette morsure a été faite par un animal sain ou un animal en puissance de rage. — (Alfred Gallier, Médecine légale vétérinaire, 1895)
- Je me mis à courir comme un fou, en pleine nuit, emportant, comme un lambeau du cœur de Madeleine, ce paquet de fleurs où elle avait mis ses lèvres et imprimé des morsures que je savourais comme des baisers. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 204)
- (Par extension) Meurtrissure, atteinte quelconque.
- On n'échappe pas aux morsures de l’ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. — (Victor Méric, La guerre qui revient : Fraiche et Gazeuse, page 161, Sirius, 1932)
- (Sens figuré) — Les morsures de la calomnie.
- (Art) Attaque du support d'impression, en gravure (voir aussi morsure successive), en lithographie, etc.
- […] mais on voyait assez clair pour découvrir, à l'horizon — […] — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, […]. — (Francis Carco, Palace-Égypte, Éditions Albin Michel, Paris, 1933)
- Dans la rue Haute, et tout le long, se jettent perpendiculairement des ruelles et affluents misérables, mais de style ancien, et qui appartienent carrément à l’eau-forte, à la morsure du cuivre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 475)
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masure
- Habitation misérable et qui tombe en ruines.
- […] ; puis l'on aperçoit une masure perdue dans les arbres, c'est l'auberge des Mulets; …. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes tome 1, 1833)
- Marie. – Cela est trop cruel d’avoir vécu dans un palais de fées, où murmuraient les cantiques des anges, de s’y être endormie, bercée par son fils, et de se réveiller dans une masure ensanglantée, pleine de débris d’orgie et de restes humains, dans les bras d’un spectre hideux qui vous tue en vous appelant encore du nom de mère. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 6, 1834)
- Le vieux quartier, l’ancienne ville, étage au nord-ouest ses ruelles étroites et tortueuses, bordées de masures branlantes ; là se trouvent la mairie, le tribunal civil, le marché, la gendarmerie ; cette partie de Plassans, la plus populeuse, est occupée par les ouvriers, les commerçants, tout le menu peuple actif et misérable. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre II ; réédition 1879, page 43)
- Depuis des années, devant une masure en boue séchée au soleil ami, deux vieilles femmes sont assises du matin au soir. — (Isabelle Eberhardt, Pleurs d’amandiers, 1903)
- […] Rabalan sortit de sa maison, misérable masure en torchis, croulante, à peine couverte de quelques paquets de lande sèche en guise de toit, […]. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- […], je vis tragiquement émerger de la nuit une étonnante masure en ruines à un étage, aux persiennes vermoulues et closes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Peu de villages. Quelques rares masures dont la plupart sont inhabitées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Au terme d'un ancien chemin usé jusqu'à l'enrochement […], le hameau des Vieux Marais dérobe sa dizaine de masures à ras du sol, à l'orée de la Fagne. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- L'auberge du Donjon n'avait pas grande apparence, mais j'aime ces masures aux poutres noircies par le temps et la fumée de l'âtre, ces auberges de l'époque des diligences, bâtisses branlantes qui ne seront bientôt plus qu'un souvenir. — (Gaston Leroux, Le mystère de la chambre jaune, 1907)
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ébarbure
- Ce qui s'enlève d'une chose qu'on ébarbe.
- Traces, irrégularités, qui restent sur la chose qu'on ébarbe par suite de l'arrachement de ce qu'on ôte.
- Les formules sur lesquelles ces deux messages ont été écrits présentent deux particularités rares attestant qu’elles ont été prises dans un seul et même paquet : dans le filet d’encadrement, une maculature accidentellement survenue au cours de leur impression ; et puis, une ébarbure également accidentelle, identique dans l’une et l’autre. — (Gérard Harry, L’affaire Peltzer, deuxième partie, dans La revue Belge, 4ième année, tome I, n°1, 1er janvier 1927 ; J. Goemaère, Bruxelles, 1927, page 18.)
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pelure
- Peau ou enveloppe de certains fruits, de certains légumes, lorsqu’on les a détachées en pelant ces fruits, ces légumes.
- Venues de 107 pays, ces crèches, tantôt en plâtre, tantôt en paille, en céramique, en pelure de maïs, en bois, en cire, en chocolat, en ébène, en bronze ou en courge, méritent vraiment le détour. — (Le Devoir, 7 janvier 2005)
- Pour illustrer cette situation dramatique, Peer Gynt ramasse un oignon par terre et le pèle. Chaque pelure évoque différents rôles qu’il a joués au cours de sa vie. Il pèle, il pèle, mais il n’arrive jamais à atteindre le cœur. — (Le Devoir, 26 mai 2006)
- Sur le trottoir, les passants dévient quelque peu de lui, de lui sur leur passage, comme s’il n'était qu’une pelure. — (Le Devoir, 25-26 février 2006)
- « On a été habitués à séparer le corps et l'âme, une conception grecque. Mais la conception moderne, c’est comme un oignon : chaque pelure est l’oignon. Si on touche de façon « inappropriée », comme dirait Clinton, on blesse tout, le corps et l'âme aussi! » — (Le Devoir, 25 mars 2005)
- (Sens figuré) Surface d’un objet, en particulier d’une planète, par opposition aux couches profondes.
- Plutôt que de se limiter à la « pelure », Corot permettra d’obtenir des données sur les diverses couches internes des étoiles. — (Le Devoir, 28 décembre 2006)
- (Sens figuré) (Par analogie) Élément qui s’ajoute graduellement à d’autres dans la conception d’une œuvre ou d’une pensée.
- « En fait, le spectacle s’est construit une pelure à la fois, de façon organique, comme un show rock, avec beaucoup d'énergie, quelques chansons aussi et des chorégraphies. À partir du texte écrit, tout est venu s’ajouter une couche à la fois — la bande sonore, la musique… Comme si on faisait ensemble une sorte de sculpture collective. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- (Textile) Laine provenant d'un animal mort et dépilée par un moyen chimique.
- Les laines mortes sont celles qui proviennent d'animaux morts. Dans cette catégorie on distingue : les pelures ou pelades qui sont détachées de la peau du mouton par des procédés chimiques. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Argot) (Péjoratif) Individu sans intérêt, minable.
- Enfin tout ce qu’on bafouille pour se débarrasser d'une pelure… d’un foutu fâcheux… — (Louis-Ferdinand Céline, Bagatelle pour un massacre, Denoël, Paris, 1937)
- Deux pelures en goguette venaient d’offrir ferme dix sacs, première enchère, pour la fin de la noye… — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 59)
- (Papeterie) Papier très fin autrefois utilisé avec des papiers carbone pour pouvoir avoir plusieurs exemplaires d'un même texte écrit à la main ou à la machine à écrire.
- Celle-ci (la machine à écrire) à permis la reproduction simultanée d'un document en intercalant derrière l'exemplaire original des feuilles de papier pelure et de papier carbone appliquées directement sur celles-ci. — (Michèle Roche, les nouvelles secrétaires, Éd. Marabout, 1984)
- Sans ce lecteur éventuel, pourquoi me donnerais-je le narcissique tintouin de manier le bic, le papier collant, le ciseau, le crayon rouge, et puis le carbone, la pelure ? — (Nicole Vedrès, Paris 6ème, Éd. Seuil, 1966)
- (Par analogie) Pardessus.
- L’agent, qui voit le pardessus. — Sa pelure ! — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
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noircissure
- Tache de noir.
- D’où vient cette noircissure ?
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claquemure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe claquemurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe claquemurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe claquemurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe claquemurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe claquemurer.
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acupuncture
- (Médecine non conventionnelle) Technique consistant en l’utilisation d'aiguilles réparties sur des points précis du corps dans le but de produire un effet positif sur l'organisme du malade ainsi traité.
- La vogue de l’acupuncture lui fournit l’occasion de donner quelques détails sur ce procédé, usité à la Chine et au Japon, et peut-être trop vite abandonné parmi nous. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- (Chirurgie) Opération consistant à introduire une ou plusieurs aiguilles dans la partie douloureuse du corps.
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affure
- (Argot) (Rare) Profit, bénéfice, gain, licite ou non.
- Eh vite ! Ma culbute, quand je vois mon affure, je suis toujours paré. — (Vidocq, Les Voleurs, Paris, 1837)
- Vingt briques d’affure pour moi ! — (Jean Amila)
- (Par extension) Affaire qui procure un profit.
- […] elle rêve d’une industrie de bon rapport. Oh, pas un gros business, juste une affur’ perso., une entreprise unipersonnelle, un artisanat d’art, un petit tapin de campagne. — (Écriture, n°49-50, Éditions Bertil Galland, 1997, page 197)
- (Argot) (Vieilli) Avance d’argent sur un ouvrage, dans le jargon des ouvriers.
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zonure
- (Herpétologie) Lézard d’Afrique australe et orientale couvert d’écailles épineuses.
- La particularité du zonure est qu'il est recouvert d'écailles épineuses au niveau du dos et de la queue, alors que son ventre mou n'est pas protégé. — (Christel D., Le zonure , especesvivantes.blogspot.com, 24 octobre 2011)
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occlure
- Fermer, pratiquer une occlusion médicale.
- Cette veine s’est occluse.
- Renfermer, contenir
- Le nickel pur est très poreux pour les gaz, et il peut en occlure de grandes quantités. — (Henri Moissan et Léon Victor René Ouvrard, Le Nickel, p. 10, Gauthier-Villars et fils, Paris, 1896)
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chapelure
- (Cuisine) Pain séché au four et finement émietté.
- Roulez chaque escalope dans la farine, puis dans les œufs battus et enfin dans la chapelure.
- Et, au-dessus du fourneau, plus haut que les écumoires, les cuillers, les fourchettes à longs manches, dans une rangée de tiroirs numérotés, s’alignaient les chapelures, la fine et la grosse, les mies de pain pour paner, les épices, le girofle, la muscade, les poivres. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Dans la sapinière, dont le sol grésille sous les pneus comme de la chapelure, aucun souffle ne balance sur leurs tiges grêles les larges éventails de fougères. — ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 87.)
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nourriture
- Aliment.
- Même pour faire seulement de bonnes bêtes de travail, il faudrait rentrer le jeune bétail aussitôt que l’herbe devient rare sur les herbages et distribuer au râtelier une nourriture non-seulement bonne, mais un peu variée, […]. — (Jean-Henri Magne, Hygiène vétérinaire appliquée étude de nos races d’animaux et les moyens de les améliorer, 2e éd., tome 2, Paris : chez Labé, 1857, p. 388)
- Les herbes, nourriture première des herbivores, sont de qualité différente selon les lieux qui les produisent, et les fourrages ne sont pas également composés partout. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- De plus, une grande partie de la population est en mouvement pour aller chercher au loin la nourriture, qui manque dans la région palmifère, ou pour transporter ses produits : elle n'a guère le temps d'écouter les offres alléchantes des vendeurs de gris-gris : il faut d'abord manger. — (Paul Marty, Études sur l'Islam au Dahomey: Le bas Dahomey. - Le haut Dahomey, Paris : Éditions Ernest Leroux, 1926, p. 116)
- La noirceur de la tourbe et des basaltes est coupée par des taches d’un gazon vert et abondant qui, bien que coriace, sert cependant de nourriture à près de 200.000 moutons sauvages, venus on ne sait d’où. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Naturellement, de tout l’hiver, le crapaud ne prend aucune nourriture. Une abondante alimentation estivale a entreposé dans son organisme quantité de matériaux nutritifs. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La nourriture jalonne nos vies. Les repas sont des repères. Nous nous souvenons du premier dîner avec l’être aimé (nous pouvions à peine manger, tant le désir de l’autre nous emplissait). — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, p. 319)
- Subsistance des hommes et des animaux au moyen des aliments.
- On cultive aussi un peu de sarrasin, ou blé noir qui sert au chauffage dans un pays privé de bois, et dont les grains sont donnés en nourriture à la volaille. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 100)
- Les drèches de brasserie, les touraillons peuvent être employés comme engrais organiques, quand il ne sont pas utilisables pour la nourriture du bétail, qui est leur véritable destination. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7e éd., 1925, p.200)
- (Sens figuré) Ce qui fortifie.
- L’âme a besoin de nourriture aussi bien que le corps.
- La lecture est la nourriture de l’esprit.
- Allaitement, action de nourrir un enfant de son lait.
- Cette mère a été épuisée par des nourritures successives.
- (Vieilli) Éducation.
- Nourriture passe nature, la bonne éducation peut corriger les défauts d’un mauvais naturel.
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cléricature
- État ou condition de celui qui est dans les ordres religieux.
- La cléricature restait pour un bâtard le moyen le plus sûr de vivre à l’aise et d’accéder aux honneurs. — (Marguerite Yourcenar, L’Œuvre au noir, 1968)
- Soit, d'abord, le niveau culturel. En 529 le concile de Vaison avait ordonné que les prêtres ruraux éduquassent les candidats à la cléricature. — (Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré: Essai d'histoire religieuse de la France (500-1500), Presses Universitaires du Septentrion, 2006, p. 25)
- Ensemble des clercs ou des membres d’un corps ecclésial.
- C’est ainsi que bien des naïfs pensent passivement que la sociologie, l’histoire du criticisme ou la logistique méritent la gratitude des hommes. Cette croyance annonce le mythe de la cléricature. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932, page 5)
- État ou condition d’un clerc de notaire ou d’un officier ministériel.
- Je me souviens, avec délices, d’avoir fait mes premières armes dans notre honorable carrière chez ton père, où tu m’as aimé, pauvre petit clerc que j’étais. C’est à ces souvenirs de cléricature, si doux à nos cœurs, que je m’adresse […]. — (Honoré de Balzac, Le Cabinet des Antiques, 1839 ; p. 155 de l’éd. Houssiaux de 1874)
- Ensemble des clercs de notaire ou des officiers ministériels.
- L’étude dans laquelle il travaillait était l’une des meilleures de Paris. Quand j’y entrai, toute la cléricature achevait gaiement un déjeuner frugal en se livrant à des espiégleries d’assez mauvais goût vis-à-vis du petit-clerc, le souffre-douleur du lieu. — (Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1842, page 106)
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dérayure
- Sillon distinguant deux champs ou deux billons l’un de l’autre.
- Ce n’était nullement une maison, mais de hautes armoises qui avaient poussé dans une dérayure et qui s’agitaient désespérément sous la poussée du vent qui les courbait d’un côté et sifflait dans les ramures. — (Léon Tolstoï, Maître et Serviteur, 1895 ; traduit du russe par Boris de Schlœzer, page 153)
- Le labour à la Fellemberg présente un grand inconvénient, la dérayure qui reste au milieu de la parcelle. — (F. Raymaekers, Diagnostic des itinéraires techniques suivis en riziculture intensive à l'Office du Niger au Mali, décembre 1989)
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arséniure
- (Chimie) Combinaison d’arsenic à l'état d'oxydation III - avec un autre corps simple métallique.
- Arséniure de zinc.
- (Chimie) Nom donné à l’anion As3- dérivé des arséniures métalliques.
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émaillure
- Travail de l’émailleur.
- Émaillure délicate, grossière.
- Cette émaillure s’est écaillée.
- Ouvrage en émail.
- (Fauconnerie) Tache rouge sur les pennes de certains oiseaux de proie.
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pur
- Qui est sans mélange, en parlant d’un produit, d’une émotion.
- Le sirop, ainsi concentré, ne renferme plus que 1/6 de son poids d'eau ; le reste est du sucre à peu près pur. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 127)
- Boire de l’eau pure, du vin pur.
- Ce pain est fait de pur froment.
- Goûter une félicité pure.
- Jouir d’un bonheur pur.
- Éprouver une joie pure.
- Un zèle pur et désintéressé.
- Aimer Dieu d’un amour pur.
- Qui n’est pas altéré, vicié, corrompu ou souillé, en parlant d'un élément physique ou en parlant d'une personne, de ses émotions ou de ses attributs.
- On respire ici un air pur.
- Une source d’eau pure.
- On ne devait offrir aux dieux que des victimes pures.
- Une lumière pure, une clarté pure, un jour pur, une lumière, une clarté nette et vive, que rien n’altère, n’obscurcit.
- Un ciel pur, un ciel sans nuages.
- Un cœur pur.
- Une âme pure.
- Un amour pur.
- C’est une vertu bien pure que la sienne.
- Tous ses sentiments sont purs.
- Ses intentions sont droites et pures.
- Il s’est conservé pur au milieu de la corruption du siècle.
- Dans cette place, il a manié des millions, et ses mains sont restées pures.
- – Mais peux-tu vraiment être aussi pur que ça?[...] Il n'arrive pas à déterminer si, pour Charlotte [...], la pureté est une qualité positive ou négative. [...]– Je sais pas. C'est quoi, être pur?– On dirait que je suis pas capable de t'imaginer te fâcher ou je sais pas : manigancer.Alexandre n'est pas très différent des autres mâles : lorsqu'une femelle le décrit comme pur en lui précisant qu'elle n'arrive pas à l'imaginer fâché ou en train de se venger, il comprend immédiatement qu'on remet sa masculinité en doute. [...] – Être pur, c'est... (Charlotte réfléchit très sérieusement, à la recherche d'une définition acceptable) c'est de jamais avoir de mauvaises intentions envers les autres. — (Thomas O. St-Pierre, Charlotte ne sourit pas, Leméac, 2016, pages 109-110)
- Désigne l’état de l’homme tel qu’on le suppose antérieurement à toute civilisation.
- Être en état de pure nature, être tout nu, sans aucun vêtement.
- Abstrait, fondamental. Antonyme : appliqué.
- L’esprit pur, l’esprit considéré sans égard à son union avec la matière.
- Mathématiques pures, celles qui considèrent la grandeur d’une manière abstraite, comme purement susceptible d’accroissement et de diminution.
- Absolu, sans mélange, s’emploie pour donner plus de force à la signification des mots auxquels on l’associe. Alors il précède ordinairement le nom mais il le suit, quand il est précédé lui-même du mot tout qui ajoute encore à son énergie.
- Suivant Descartes, les bêtes sont de pures machines.
- Les anges sont de purs esprits.
- C’est la pure vérité.
- Il a agi en cela par pure bonté, par bonté pure.
- C’est un pur motif de générosité qui le fait parler.
- Pur entêtement.
- Pure malice.
- Un pur hasard.
- Ce que vous dites là est une calomnie toute pure.
- Ce latin est du Cicéron tout pur.
- Il est quelquefois suivi de la particule de, tant au sens propre qu’au figuré.
- Une liqueur pure de tout mélange.
- Elle a rendu à Dieu une âme pure de toute souillure.
- (Art) Propre, régulier, bien construit, en parlant de style.
- Style pur.
- Langage pur.
- C’est un écrivain très pur.
- (Art) Net, exact, correctement tracé, en parlant de dessin.
- Un trait pur.
- Des contours purs.
- (Héraldique) Qui ne consiste que dans le seul émail du champ de l’écu, sans aucune pièce héraldique. Synonyme : plein.
- Il porte d’argent pur, de gueules pur.
- (Par extension) (Sylviculture) Qui est composé à au moins 80 % d’une seule essence.
- Ces données de nombre de tiges et de surface terrière à l’hectare ne doivent pas être comprises comme la recherche de peuplements purs en chêne sessile, le mélange devant être toujours recherché dès lors qu’il peut être présent naturellement. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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arboriculture
- (Agronomie, Biogéographie, Ethnobiologie) (Art du jardin) Culture des arbres.
- M. Nallet est un de ces hommes entièrement dévoués à l’arboriculture fruitière et qui met son jardin et les résultats de ses expériences à la disposition de tout le monde. — (Frédéric Burvenich et Hubert-J. Van Hulle, Excursion arboricole et pomologique à l’exposition universelle et aux environs de Paris, 1868)
- L’arboriculture se distingue de la sylviculture par le fait que la sylviculture est une production de masse : le sylviculteur gère un peuplement alors que l’arboriculteur gère chaque arbre individuellement. — (Wikipédia, Article Arboriculture, 2010)
- (Par ellipse) Arboriculture fruitière.
- Comme pour les plantes à graines néolithiques, mais considérablement plus tard, les premiers arbres fruitiers indigènes ont été domestiqués dans la région du Croissant fertile. En comparaison de l’agriculture à graines, l’arboriculture est apparue beaucoup plus tard dans l’histoire de la production alimentaire en Europe et en Asie du Sud-Ouest.— (La Domestication des plantes, Daniel Zohary, Maria Hopf, Ehud Weiss, traduit de l'anglais par Michel Chauvet, mai 2018)
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chamarrure
- (Sens propre) (Vieilli) Manière de chamarrer, (assemblage d’ornements sur des habits, des meubles...)
- Je ne puis pas supporter les nombreuses réunions mondaines, les cohues d’habits, de chamarrures et de bijoux, où les vieilles dames, décolletées jusqu’aux reins, me font mal au cœur et les vieux messieurs, chargés de récits et d’honneurs, mal au ventre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 272)
- Cela commença par un petit livre bleu de nuit avec des chamarrures d’or un peu noircies, dont les feuilles épaisses sentaient le cadavre et qui s’intitulait : « L’Enfance des hommes illustres ». — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 170)
- Il est revêtu du même uniforme, étincelant des mêmes chamarrures et des mêmes croix. Ce contraste inspire à Octave de sombres réflexions dont il fera part à José. Pulvis et Umbra. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 207)
- À l'origine, « être cousu d'or », c'est « avoir de l'or sur toutes les coutures », par allusion aux chamarrures et aux fils d'ors sur les vêtements des gens de cour. — (Geneviève Peillon, Cousu d’or, journal La Croix, 1-2 août 2015, page 24)
- (Par extension) (Sens figuré) (par dénigrement, moquerie) Assemblage de couleurs éclatantes et disparates.
- Quelle chamarrure que son accoutrement!
- La chamarrure de son style.
- Peut-être pensaient-ils qu'en changeant de prénom ils changeraient le sens de ce qui était écrit au livre de leur destin, qu'en s'appelant Charles, comme M. l'ambassadeur de France, ils verraient les taches et les reprises de leur veston se changer en chamarrures […]. — (Maurice Bedel, Zulfu, 1932)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.