Dictionnaire des rimes
Les rimes en : apparition
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "apparition".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
cuisson
- Action de cuire ; résultat de cette action.
- La cuisson peut être intermittente ou continue : dans le premier cas on défourne la chaux produite après chaque opération ; dans le second on continue indéfiniment la calcination en retirant la chaux à mesure qu’elle est cuite […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 42)
- Elle ne salait les mets qu’après la cuisson, bien qu’elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- Dans Mythologiques, Claude Lévi-Strauss écrit que cuire un aliment, c’est couper court au processus naturel qui fait qu’à terme un aliment cru (un légume, un fruit, un morceau de viande) devient une chose pourrie. La cuisson stoppe ce que la nature a commencé. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, p. 320)
- Pour s'en sortir sans remplacer cet élément, on peut diminuer cette pression s'il existe un réglage de pression (2 vis sur ressort), sans trop si on ne veut pas de problème de cuisson du toner. — (Problèmes classiques des imprimantes laser)
- La cuisson est le plus souvent un « traitement thermique en phase aqueuse » : traitement thermique, parce que l’on chauffe ; en phase aqueuse, parce que les tissus animaux et végétaux, qui font l’essentiel de nos aliments, sont principalement faits d’eau. — (Hervé This, Mijotons, 23 septembre 2011)
- (Par métonymie) Liquide présent dans le récipient de cuisson à la fin de la cuisson d’un plat.
- Couper la selle d’agneau en tranches fines, les dresser sur un plat chaud et napper avec la cuisson montée au beurre. — (300 recettes Avec les jeunes restaurateurs de France, Brunétoile, 1986, 5e édition, janvier 1989, page 201)
- D’autre part, faire cuire un homard comme pour l’américaine; une fois cuit le décarapacer ; laisser réduire la cuisson ; la monter au beurre d’écrevisse et la passer à l’étamine. — (Joseph Favre, Dictionnaire universel de cuisine pratique)
- (Par analogie) Douleur que l’on ressent d’un mal qui est cuisant.
- Je sens une horrible cuisson dans ma plaie.
-
proposition
- Action de proposer, de soumettre à un examen, à une délibération.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- (Spécialement) (Par ellipse) Proposition de loi.
- Chose qui a été proposée.
- La proposition de ce député a été prise en considération.
- Il a retiré sa proposition.
- (En particulier) Chose proposée pour arriver à la conclusion d’une affaire ou à un arrangement.
- Le résultat de cette proposition conciliatrice fut que les deux jeunes gens […] se prirent par le bras, et, ajustant leurs épées, se dirigèrent vers la porte de l’hôtellerie, sur le seuil de laquelle se tenait l’hôte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Tout ce qu'il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d'une oreille à l'autre, les vaines discussions d'intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- proposition raisonnable, satisfaisante, absurde, ridicule.
- Faire des propositions à quelqu’un.
- Propositions de paix, d’accommodement, de conciliation.
- Expression d’une idée, affirmation ou la négation de quelque chose.
- […], ils formulèrent la proposition suivant laquelle l’obéissance au souverain, bon ou mauvais, était préférable à la fitna (anarchie, désordre). Ce qui équivalait à la consécration formelle du quiétisme politique de l’islam. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 93)
- proposition universelle, générale, particulière.
- proposition hasardée.
- proposition insoutenable.
- Soutenir une proposition.
- Condamner une proposition.
- Censurer une proposition.
- proposition en matière de foi.
- (Grammaire) Membre de phrase composé essentiellement d’un sujet et d’un verbe et accessoirement d’un complément ou d’un attribut.
- Le terme de proposition remonte aux grammaires logiques où il désignait toute construction minimale porteuse d'un jugement : l'association d'un sujet (ce dont on dit quelque chose) et d'un prédicat (ce que l'on dit du sujet). Ainsi les grammairiens de Port-Royal analysaient la phrase « Dieu invisible a créé le monde visible » en trois propositions : Dieu a créé le monde — Dieu est invisible — Le monde est visible. Progressivement, la notion de proposition s'est confondue avec celle de phrase pour désigner l'unité syntaxique et prédicative combinant un sujet grammatical et un groupe verbal. — (Martin Riegel et alii, Grammaire méthodique du français, 1994)
- Ce La Fontaine qui me prouvait qu’il existe des propositions dont le verbe est au participe : Marché fait, les oiseaux forgent une machine. Ce Corneille qui me fournissait un exemple de propositions principales juxtaposées : J’ai fait ce que j’ai dû, je fais ce que je dois, tandis que Victor Hugo m’offrait un modèle d’indépendantes juxtaposées :Esclave, apporte-moi des roses !Le parfum des roses est doux ! — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 74)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, volume 2, page 48)
- Un cahier de grammaire m’apprend que la proposition indépendante était dite absolue, la principale pouvait s’appeler aussi primordiale alors que la subordonnée se satisfaisait de secondaire. La nomenclature grammaticale a quelque peu évolué depuis, mais à force de nuances, est-elle devenue plus claire ? — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 128)
- (Logique) Énoncé doué d’une valeur de vérité, généralement le vrai ou le faux.
- Une phrase impérative ou interrogative n’est pas une proposition logique.
-
abâtardissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abâtardir.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe abâtardir.
-
actons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acter.
-
adjoignons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adjoindre.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adjoindre.
-
moisson
- Récolte des blés et autres céréales.
- La moisson de l'orge a lieu aux premiers jours de mai, celle du blé dans la seconde quinzaine de ce mois, celle du maïs au commencement de juin, et celle des légumineuses un peu plus tard. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 220)
- (Par extension) Emblavure de céréales.
- Le spectre biologique de l'association des moissons siliceuses accuse une proportion très élevée de Thérophytes ; […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 29)
- Temps de la récolte.
- La moisson approche.
- À l’automne le paresseux ne laboure pas,à la moisson il cherche, et… rien ! — (Proverbes XX, 4, traduction Émile Osty)
- (Sens figuré) Fruit d'un travail, ce qui est récolté.
- Ce savant a fait une riche moisson dans les archives publiques, il y a recueilli des matériaux précieux.
- Cette quêteuse a fait une abondante moisson, sa quête a produit beaucoup d’argent.
- Une moisson de lauriers, beaucoup de succès, un grand nombre de victoires.
- (Religion) Se dit en parlant de la conversion des âmes.
- Ce missionnaire a fait, dans l’Inde, une grande moisson.
-
aboliront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe abolir.
-
accourussions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe accourir.
-
abloquons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abloquer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abloquer.
-
acquerrons
- Première personne du pluriel du futur du verbe acquérir.
-
additionnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe additionner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe additionner.
-
discussion
- Action de discuter.
- Cinq mois après l’annonce de la mise en vente du groupe de cinéma CGR (Circuit Georges-Raymond), dont la valeur était estimée à 1 milliard d'euros, « l’heure n’est pas encore aux discussions serrées avec un repreneur potentiel », indique Jocelyn Bouyssy, le directeur général. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 17)
- Quant aux discussions philosophiques, je pense qu’elles sont absolument vaines. On ne peut rien contrôler, rien vérifier. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Car, insoucieux en effet du temps, ivre de vin et de discussions métaphysiques, le Mousse avait visité une à une toutes les fermes du plateau. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La connaissance, dis-je, avancera par la discussion, la confrontation, parlons... — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 897)
- Le dialogue est le contraire d'une discussion, qui correspond au langage du plus fort : quand le conjoint exprime une idée, avant même qu'il ne l'ait exprimée à fond, l'autre entre en discussion. Il a son avis sur la chose, et il émet jugements et/ou critiques. […] La discussion est un combat avec un gagnant et un perdant. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, page 153)
- (Droit) Recherche des biens d’un débiteur pour les faire vendre en justice.
- Dispute, contestation.
- L’Assemblée de Versailles, […], consuma toute une année en controverses stériles, en discussions puériles, en luttes bysantines. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Les discussions avec les camarades se réglaient toujours à la manière antique, par des bordées d’injures qui précédaient le crêpage en règle des tignasses. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Tout ce qu’il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d’une oreille à l’autre, les vaines discussions d’intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Le ton péremptoire et l’expression allusive me glacèrent. J’eus le pressentiment d’une discussion immédiate et violente. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 142)
-
abattissions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif de abattre.
-
admiration
- Sentiment fort éprouvé à l'égard d'une personne ou d'une manifestation humaine ou animale que l'on considère comme dotée de qualités exceptionnelles.
- — Je déteste l’admiration ; c’est le principe de trop de mauvaises actions. On la donne à trop bon marché à présent, et à tout le monde ; nous devons bien nous garder d’admirer légèrement. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Le phénomène de la croyance ou de l’admiration, qui n’est qu’une croyance éphémère, s’établit difficilement en concubinage avec l’idole. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Une longue période d’admiration pour l’art médiéval et de mépris pour les temps voltairiens sembla menacer de ruine l’idéologie nouvelle ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908)
- En longeant l'atoll, j'étais rempli d’admiration et d'étonnement pour l'extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- À la manière dont Charlotte en parle, l'admiration semble être un sous-produit de l'incompréhension, comme si elle disait : « J'admire la patience de ces moines qui prient toute la journée », comme si elle disait : « En tout cas, moi, je ne ferais pas ce que tu fais », comme si elle disait : « Et donne-moi d'autres exemples des incongruités qui régissent les rapports entre humains dans ta lointaine tribu primitive. » — (Thomas O. St-Pierre, Charlotte ne sourit pas, Leméac, 2016, p. 109)
- Action de regarder en trouvant exceptionnellement beau ou digne d'éloges.
- Vous n'êtes pas une femme, vous êtes la femme ! Et, comme suprême parangon de grâces et de beauté, vous vous devez à l’admiration de tous. — (Émile Colombey, Ninon de Lenclos et sa cour, Paris : Adolphe Delahays, 1858, page 117)
- Le neveu du cheikh Gaafar, qui, tout jeune homme avait lorgné avec une admiration jalouse l'épouse de son oncle, s'enhardit jusqu'à demander sa main. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- L’objet même qu’on admire.
- Il y a des chimistes à la Erlich qui confondent dans la même admiration les mortiers colossaux et le salvarsan, le 420 et le 606. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 485)
- On tient à ses vieilles admirations.
-
accordons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accorder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accorder.
-
entamons
- Première personne du pluriel du présent de l’indicatif de entamer.
- Première personne du pluriel de l’impératif de entamer.
-
exploitation
- Action d’exploiter, de faire valoir une chose, d'en tirer le profit du produit.
- C'est vers le milieu du XIe siècle que parait avoir été établie la première exploitation de la houille dans les environs de Newcastle en Angleterre, du moins en ce qui concerne l'Europe, car, d'après les récits des missionnaires, les Chinois se seraient servis de ce combustible bien avant notre ère. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 87)
- Grâce à la nature du sol (tirs et hamri) et à l’abondance des précipitations, une grande partie de la zone côtière se prête admirablement à l’exploitation agricole. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 219)
- A Arles, l'archevêque, qui avait le monopole de l'exploitation de la graine d'écarlate, avec laquelle on fabriquait le teinture rouge, ne traitait, pour la vente de ses récoltes, qu'avec les juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- L’exploitation des mines de la côte Ouest du Spitzberg a fait surgir à Kings Bay comme à Advent Bay des villages peuplés toute l'année; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (En particulier) (Agriculture) Exploitation agricole.
- Suspectant un foyer de grippe aviaire dans un élevage de canards, la préfecture des Landes a mis en place un périmètre de contrôle temporaire autour de cette exploitation qui est en cours de dépeuplement à titre préventif. — (« Virus : Suspicion de grippe aviaire dans un élevage de canards », le 7 décembre 2020, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
- (Sens figuré) Action de tirer de quelque chose ou de quelqu'un un profit illicite ou excessif.
- Pour les radicaux, les multinationales sont des profiteuses de la faim qui jouent un rôle prépondérant dans l’exploitation des pauvres. L’aide et le commerce alimentaires sont « principalement des armes politiques dans les mains des puissants pour maintenir leur domination ». — (Marilee Karl, « Tendances générales dans le développement rural », dans Femmes et développement: outils pour l'organisation et l'action, traduit de l’anglais, Éditions D’en Bas & L’Harmattan, 1988, page 79)
- Exploitation de la crédulité publique.
- (Réseaux informatiques) Ensemble des activités nécessaires pour mettre en œuvre une installation, par exemple, un réseau de télécommunication.
- (Informatique) Utilisation d'un exploit.
-
marron
- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
-
admettrons
- Première personne du pluriel du futur de admettre.
-
aciselons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aciseler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aciseler.
-
acculturons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acculturer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acculturer.
-
actualisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe actualiser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe actualiser.
-
admonestons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe admonester.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe admonester.
-
étions
- Première personne du pluriel de l’imparfait de être.
- Grant et moi y étions tout à l’heure et je me suis remaquillée. — (Patricia Wentworth, La trace dans l’ombre, traduction de Corine Derblum, chapitre 4)
- Nous en étions certains.
-
sélection
- Action de choisir ou résultat de ce choix.
- On me signale de toutes parts les maux qu’engendrent ces mariages d’argent par quoi s’opère entre les sexes une sélection à rebours substituant de hideux calculs à cet enthousiasme courageux qui est le propre des jeunes amours. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le scandale, c’est qu’un système déconsidéré par son obésité, son impotence et sa doctrine puisse ainsi continuer de sévir. La faute majeure fut aux origines, dans la déviation égalitariste, de supprimer la sélection et l’émulation. — (Claude Imbert, À point nommé, Grasset, 1997)
- L’idée de construire des pavillons à partir de terre crue, grâce à une impression 3D, a valu sa sélection à Édouard François. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 4)
- (En particulier) (Agriculture, Élevage) Choix bien entendu de reproducteurs doués des caractères que l’éleveur ou l’agriculteur désire fixer dans une espèce animale ou végétale.
- La chèvre belge, quoique abâtardie, pouvait fournir de 4 à 8 pintes de lait (2 à 4 litres et plus) par jour, rendement qui pourrait, par la sélection, être encore accru. — (Paul Diffloth, Zootechnie : Chèvres, porcs, lapins, Encyclopédie agricole J. B. Baillière, & fils, 4e édition, 1918, page 63)
- (En particulier) (Bases de données) Une des opérations fondamentales s’appliquant aux tables d’une base relationnelle.
- (Audiovisuel) Choix d’œuvres musicales mises en valeur dans une programmation sur une période donnée.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.