Dictionnaire des rimes
Les rimes en : antisénescence
Mots qui riment avec "ance"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "antisénescence".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ance , ances , anse , anses , ence , ences , ense et enses .
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maintenance
- Action de maintenir quelque chose en bon état.
- Le revêtement en place, souvent recouvert de gravillons, n'est pas conçu pour être normalement circulable, mais seulement ponctuellement emprunté dans le cadre d'interventions de maintenance. — (Terrasse privative : dépasser les difficultés administratives et réglementaires, dans Copropriété & Travaux, n°10, Été 2009, page 41)
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assurance
- Certitude.
- On ne peut plus douter de cette nouvelle, on en a une entière assurance. J’ai l’assurance que cette place me sera donnée.
- Confiance.
- Prenez cette étoffe avec assurance, en assurance, elle est fort bonne. En toute assurance.
- (En particulier) Confiance en soi-même.
- Choyé par les siens, protégé par ses aînés, il avait conquis l’assurance, l’arrogance presque de ceux qui se sentent forts, […]. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par extension) Ensemble de paroles, de promesses, de protestations par lesquelles on s’efforce de donner à une personne la certitude de quelque chose, ou de lui inspirer de la confiance.
- Ce ne sont pas là de vaines assurances, des assurances en l’air. — Donner à quelqu’un des assurances de sa fidélité, de son dévouement. — On lui a donné l’assurance qu’il serait nommé. Recevoir l’assurance d’une chose.
- Hardiesse.
- Pour accuser avec une telle assurance, il fallait qu'existât la preuve indéniable de la félonie de François. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- C’est un jeune acteur, qui n’a pas encore d’assurance. Prenez de l’assurance.
- Ayez plus d’assurance. Montrez de l’assurance. Perdre son assurance. Une noble assurance.
- (Rare) (Vieilli) Sûreté ; état où l’on est hors de péril.
- Je l’ai mis en lieu d’assurance.
- (Spécialement) Promesse, obligation nantissement, etc., qu’on donne pour servir de sûreté à quelqu’un avec qui l’on traite.
- Je vous donnerai vos assurances, une bonne assurance. C’est un homme dont il est prudent d’exiger des assurances.
- (Spécialement) (Assurance) Contrat par lequel on garantit contre certains risques sa personne ou son bien, ou par lequel, à de certaines conditions, on assure à soi ou à d’autres le paiement d’une somme convenue.
- Les sociétaires soumis à l’assurance obligatoire auront à supporter deux tiers du montant des cotisations, l'autre tiers est à la charge du patron. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l'arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 49, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 80)
- […] des observateurs, […] signalent chez les campagnards du Lot comme une tare tout à fait caractéristique un individualisme outrancier, féroce, têtu, rétrograde qui leur a laissé ignorer jusqu'à ce jour les bienfaits de la solidarité, de l'entr’aide et même, dans bien des cas, de l'assurance et du remembrement. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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turbulence
- Caractère de celui qui est turbulent.
- […] ; s'ils marchent, c'est posément et pour affaires; et ils ne conçoivent rien à notre turbulence et à nos promenades en long et en large; toujours assis, ils passent des journées entières rêvant, les jambes croisées, la pipe à la bouche, […]. — (Voyage en Égypte et en Syrie : « État politique de la Syrie », chap. 6, tome 3 de Œuvres de C.-F. Volney, comte et pair de France, Bruxelles : chez Auguste Wahlen & Cie, 1823, page 63)
- En effet, si les armées des rois mérovingiens étaient d’ordinaire sans discipline, celle-là passait en turbulence farouche tout ce qu’on avait vu depuis l’époque des grandes invasions. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- (Physique) État d’un fluide, liquide ou gaz, dans lequel la vitesse présente en tout point un caractère tourbillonnaire.
- Le silure dépasse sa proie pour provoquer une turbulence qui va la déséquilibrer puis revient vers elle pour l'engamer en ouvrant largement la gueule, créant ainsi un appel d'eau qui aspirera la victime. — (Silure : pêche active aux leurres, in Le Chasseur français, juillet 2015)
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créance
- Action de croire ou de se fier à.
- Leurs résultats n’ont point obtenu créance et demeurent très-problématiques. — (Auguste Blanqui, L’Éternité par les astres, Librairie Germer Baillière, 1872, chap. III)
- Car il faudrait accuser tous les maîtres les plus grands, et leur biographie étant connue ne nous permet pas de donner créance à de telles calomnies. — (Joséphin Peladan, L’Art idéaliste et mystique, Chamuel, 1894, page 234)
- C’est du moins ce que raconte Arthur Pym dans son récit, et il n’y a pas lieu de lui refuser créance. — (Jules Verne, Le Sphinx des glaces, 1897, 1re partie, chapitre 7)
- L’affaire passionnait déjà l’opinion. Elle se produisait dans des conditions si particulières, le nom d’Arsène Lupin excitait à tel point les imaginations, que les histoires les plus fantaisistes remplissaient les colonnes des journaux et trouvaient créance auprès du public. — (Maurice Leblanc, Arsène Lupin en prison dans Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, Pierre Lafitte et Cie, 1907, page 57)
- Pour excuser ma manie d’écrire, je me dis toujours « ces notes peuvent rendre service ». Oui, mais à la condition que leur sincérité ne fasse aucun doute. Or, pour trouver créance, il ne faut pas être trop vrai. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- C’est un fait avéré ― puisque le notaire et le curé, personnes dignes de créance, en ont témoigné ― qu’Alonzo Quijano le Bon, plus connu sous le nom de Don Quichotte, décéda naturellement dans son lit, après avoir légué ses biens, meubles et immeubles, à sa nièce Antonia. — (Jean de La Ville de Mirmont, La Mort de Sancho dans Contes, 1923)
- Dette active ; titre ou droit qui rend une personne créancière d’une autre.
- Madame Gabin nous avait raconté qu’il se trouvait simplement de passage à Paris, où il venait recueillir d’anciennes créances de son père, retiré en province et mort dernièrement. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- En 1234, Saint Louis accepta que les juifs fussent spoliés d'un tiers de leurs créances. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Mais l’Amérique refuse d’annuler ses créances de guerre, aussi bien la créance qu'elle possède sur la Grande-Bretagne que la créance qu'elle possède sur la France. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 178)
- En effet, l'intimée ne peut se prévaloir de la subrogation engendrée par le paiement de la créance chirographaire appartenant à Portronik. L'intimée détenant une créance garantie et Portronik une créance chirographaire, cette compensation aurait directement pour effet de modifier le plan de répartition prévu par l'article 136 L.F.I. en améliorant le rang de la réclamation, éventualité formellement rejetée par quatre arrêts de la Cour suprême. — (Recueils de jurisprudence du Québec : Cour d'appel, Cour supérieure, Cour provinciale, Cour des sessions de la paix, Tribunal de la jeunesse, volume 1, Société québécoise d'information juridique, 2009, page 73)
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contenance
- Capacité ou étendue superficielle.
- Ce parc est d’une contenance de cent hectares. - Cette citerne a une contenance de cent mètres-cubes.
- Manière de se tenir, de se présenter devant une personne ou d’autres personnes.
- Il était visible, à la contenance du maître, qu’il était d’un caractère franc mais impétueux et irascible. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Est-ce le chagrin, est-ce le bonheur qui prête à la femme de trente ans, à la femme heureuse ou malheureuse, le secret de cette contenance éloquente ? — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Sitôt qu’elles ne furent plus seules dans le compartiment, ces dames prirent une contenance grave, et se mirent à parler de choses relevées pour donner une bonne opinion d’elles. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 24)
- Celles-là venaient dès le crépuscule, s’installaient dans une anfractuosité bien éclairée, réclamaient, plutôt par contenance que par besoin réel, un petit verre de vespetro ou un « mazagran », puis surveillaient le passant d’un œil méticuleux. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, 1883, éd. J. Corti, 1954, volume 1, page 4)
- J'ai bien cru que c'était une de ces femmes comme on en voit beaucoup, qui prennent un mari pour avoir une contenance. — (Casimir Colomb, Mademoiselle Renée, dans La Revue des deux mondes, tome 88, 1870, page 154)
- Trois ou quatre personnes, en effet, erraient sur la place en jetant de fréquents regards à l’hôtel. On sentait qu’elles cherchaient une contenance. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 51)
- Mais je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire, ni avec quelle contenance (blague? détachement? enthousiasme? maturité?) [...]. — (Thomas Ouellet St-Pierre, Même ceux qui s'appellent Marcel, Leméac, 2014, page 109)
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absence
- Le fait d’être absent.
- L’absence a des effets singuliers. J’en fis l’épreuve pendant cette première année d’éloignement qui me sépara de M. Dominique, sans qu’aucun souvenir direct parût nous rappeler l’un à l’autre. L’absence unit et désunit, elle rapproche aussi bien qu’elle divise, elle fait se souvenir, elle fait oublier ; elle relâche certains liens très-solides, elle les tend et les éprouve au point de les briser ; il y a des liaisons soi-disant indestructibles dans lesquelles elle fait d’irrémédiables avaries ; elle accumule des mondes d’indifférence sur des promesses de souvenirs éternels. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 23)
- Son absence durait un an, deux ans. Et puis, un beau soir, sans que personne de son entourage fût prévenu, il reparaissait soudainement. — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
- Après deux jours d'absence, nous revenions à Rockall ramenant une nuée de mouettes qui avaient quitté leur îlot pour nous accompagner ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ripartites helomorphus se distingue de ses congénères par le chapeau gibbeux et charnu, beaucoup plus épais que la largeur des lamelles, par l’absence de cils marginaux et par ses spores très petites à verrues basses et arrondies. — (H. S. C. Huijsman, « Observations sur le genre Ripartites », dans Persoonia, vol. 1, part. 3, 1960, page 337)
- Il est probable qu’aucune preuve de vie ne soit trouvée sur Mars, et la question restera sans réponse (l’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence). — (Cesar Menor-Salvan, Et si on ne trouvait pas trace de vie sur Mars ? Voici pourquoi ça serait (finalement) une bonne nouvelle, theconversation.com, 17 mars 2021)
- Défaut de présence à une réunion, à une assignation, à un appel.
- On n’a pas laissé de se divertir en votre absence.
- Il fut ordonné qu’on procéderait tant en présence qu’en absence de l’accusé, ou des parties.
- On a fait constater son absence.
- (Droit) Situation d’une personne dont on n’a pas reçu de nouvelles depuis une certaine époque et dont la résidence actuelle n’est pas connue.
- Tant que l’absence n’a pas été déclarée par un jugement, elle n’est que présumée.
- Présomption d’absence.
- Les effets de l’absence.
- (Médecine, Neurologie, Psychologie) Perte passagère de la mémoire voire arrêt momentané de la conscience. Il s’agit d’une manifestation mineure de l’épilepsie généralisée.
- On dit parfois d’un enfant qui a le regard dans le vide qu’il “rêve”, rêve dont il ne peut décrocher pendant quelques secondes. Il est alerte et attentif sur ce qu’il fait, puis soudainement il arrête ce qu’il fait, semble absent, n’est pas réceptif aux paroles qui lui sont adressées. Puis, au bout de quelques secondes, l’enfant redevient alerte et reprend son activité comme si aucune interruption n’avait eu lieu et aucun souvenir des dernières secondes. Ces différents symptômes sont caractéristiques de l’absence épileptique, appelée aussi “crise de petit mal”. — (Pauline Grangier, indesciences.com, Université Paris 5, 2015, http://www.indesciences.com/lenfant-reveur-ou-labsence-epileptique/)
- (Sens figuré) Au sens moral.
- L’intégrité journalistique repose largement sur l’absence de conflits de loyautés, et même sur l’absence d’apparence de tels conflits. — (Marc-François Bernier, Éthique et déontologie du journalisme, Presses de l’Université Laval, 2004, page 315)
- Il y a dans cet ouvrage une absence totale d’esprit, de goût, de logique.
- (Sens figuré) Distraction, manque d’attention.
- Absence d’esprit,
- Il est sujet à des absences d’esprit.
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vigilance
- Attention que l’on porte avec diligence, avec activité, sur quelque chose ou sur quelqu’un.
- C’est cette vigilance qui va permettre d’être réactif face à l’imprévu, ne serait-ce que par le gain de temps de ne pas avoir à collecter des informations sur ce qui est en train de se passer. — (Jean-Luc Wybo, Maîtrise des risques et prévention des crises)
- Les vigilances des risques sanitaires sont des dispositifs réglementaires visant le repérage d’événements indésirables ou de dysfonctionnements du système de santé. — (Nicolas Vignier, Manuella Montanary, Soins infirmiers et gestion des risques, 2013)
- Manquer de vigilance. Se reposer sur la vigilance d’autrui. Tromper la vigilance de quelqu’un.
- (Héraldique) Nom donné à la pierre sphérique que tient dans sa patte la grue dans sa représentation ordinaire.
- D’or à trois grues de sable tenant chacune dans sa griffe une vigilance de gueules. → voir illustration « grues avec vigilance »
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compense
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de compenser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de compenser.
- Ce que l’esprit irlandais perd à se déceltiser, la culture anglaise ne le compense point. — (Joseph Aulneau, Charles Seignobos, Les aspirations autonomistes en Europe, 1913, page 185)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de compenser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de compenser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de compenser.
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obsolescence
- Désuétude ; vieillissement.
- Au « régime normal » de la fiscalité anglaise, correspond, aux États-Unis, « l’amortissement pour dépréciation », mais entendu d’une façon plus large en ce sens qu’il couvre la dépréciation physique et l’obsolescence. — (Statistiques & études financières, n° 1–12, Imprimerie nationale, Paris, 1949, page 234)
- Cette tendance à l’obsolescence est maximale chez nous en matière de vêtements, surtout féminins mais aussi masculins, et en matière d'automobiles de tourisme ou de ville. — (Annales de l’Institut de philosophie, Éditions de l’Université de Bruxelles, 1982, page 114)
- Les mutants, cette minorité créatrice source de toutes les grandes aventures humaines, méritent une attention particulière. Mais celle-ci ne saurait toutefois conduire à oublier les autres, menacés par une inertie qui risque de les condamner à l’obsolescence à quarante ans, mi-temps de leur vie active. — (Silvère Seurat, « La Coévolution créatrice », dans la Revue des deux Mondes, juillet-août 1988, p. 120)
- À l’obsolescence technique s’adjoint donc une obsolescence psychologique : un téléphone de deux ans est ringard, un vêtement de six mois est démodé, un écran plat est déjà bien triste face à une télévision 3D. — (Christophe Sempels & Jonas Hoffmann, Les Business models du futur : créer de la valeur dans un monde aux ressources limitées, Pearson Education France, 2012, p. 120)
- Formé sur le participe présent du latin obsolescere, le substantif obsolescence et son dérivé adjectival obsolescent sont des néologismes créés d’après l’anglais. Ils désignent tout ce qui est tombé en désuétude. Leur emprunt s’explique par le fait que l’adjectif obsolète, ayant le même sens et venu lui aussi de l’anglais d’après le latin obsoletus, a un champ d’application sémantique limité. Terme littéraire et vieilli, il se dit, non exclusivement mais surtout, de ce qui se rapporte à la langue, au vocabulaire, à la grammaire. Est obsolète ce qui est dépassé, suranné, désuet, vieillot, bref, ce qui ne fait plus partie des normes actuelles du langage.Dans la langue usuelle, obsolescence, ayant une aire sémantique plus large, offre l’avantage de se dire de tout ce qui n’a plus cours, de ce qui est périmé, aussi bien en matière de langage (notions frappées d’obsolescence) que de toute activité humaine (obsolescence d’un produit, d’une machine, d’un équipement, d’une pratique, d’une technique).Dans la langue spécialisée, obsolescence fait partie du vocabulaire de l’économie. Le Trésor de la langue française lui assigne un sens restreint : « Diminution de la valeur d’usage d’un bien de production due non à l’usure matérielle, mais au progrès technique ou à l’apparition de produits nouveaux. » Aujourd’hui, le sens d’obsolescence s’est élargi; il en est venu à s’étendre au cas de l’usure matérielle d’un bien. — (« obsolescence / obsolescent, ente / obsolète », Juridictionnaire, Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton & Bureau de la traduction du Gouvernement du Canada, 2015)
- (Médecine) Sorte d’atrophie avec induration ; racornissement.
- Mais il y a plus : lorsque la tuberculisation pulmonaire passe à guérison, l’on rencontre en général les tubercules à l’état d’obsolescence, enveloppés d’une espèce de capsule qui les isole des parties environnantes : c’est un tissu noir induré […] — (Bulletin de l’Académie royale de médecine de Belgique, vol. 7, 1864, page 240)
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mestrance
- Variante orthographique de maistrance.
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coalescence
- (Vieilli) (Rare) (Désuet) Union de parties qui sont normalement séparées.
- Dans la partie conclusive de cet essai: « L’anarchisme et la destinée », et dans l’avant dernier chapitre; « Vue critique des religions », je me suis spécialement attaché à une coalescence (fusion serait trop dire) des thèses modernes de la philosophie scientifique et de la philosophie religieuse,… — (Charles Auguste Bontemps, L’anarchisme et le réel, éd. Les cahiers francs, 1963)
- (Linguistique) Rapprochement fortuit de deux phonèmes se mêlant en un seul, par exemple une diphtongue pour des voyelles.
- (Physique) Phénomène par lequel deux substances identiques, mais dispersées, ont tendance à se réunir.
- La coalescence est un phénomène irréversible.
- (Par analogie) Rapprochement, convergence ou réunion de phénomènes semblables.
- Les fibres sont ajoutées dans la matrice, non pour améliorer la résistance à la traction par flexion du béton, mais surtout dans le but de contrôler la fissuration, d'empêcher la coalescence des fissures et de changer le comportement du matériau renforcé de fibres en cousant les fissures [Aydin 2007]. — (Youcef Fritih, Apport d’un renfort de fibres sur le comportement d’éléments en béton autoplaçant armé, Université de Toulouse, thèse soutenue le 8 juillet 2009.)
- (Médecine) Adhérence de parties auparavant séparées, comme on l’observe dans la guérison des plaies simples ou dans les adhésions contre nature.
- (Astronomie) Phénomène par lequel deux astres fusionnent.
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condense
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de condenser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de condenser.
- Avec son compte Serial Thinker, où il condense des notions du bac philo dans des vidéos de trois minutes, le professeur strasbourgeois Lev Fraenckel cartonne sur TikTok. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 novembre 2022, page 19)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de condenser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de condenser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de condenser.
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malfaisance
- Disposition à faire du mal à autrui, en parlant des personnes et des choses.
- Il a donné des preuves de malfaisance.
- La malfaisance d’un air vicié, d’un produit avarié.
- Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.— (Émile Zola, J’accuse...!, 1898)
- Ce génie médical est demeuré pour moi une preuve éclatante de la malfaisance des concours. — (Léon Daudet, ‘’Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux’’, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 322)
- Marivon – c'était ainsi qu'on l'appelait – n'avait point réputation de malfaisance, mais il faisait pitié comme font pitié les faibles et les innocents et il prêtait à sourire. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 37)
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flagrance
- (Droit) Catégorie de crimes ou délits relevant du flagrant délit (c’est-à-dire où le coupable est pris sur le fait).
- Un crime se commet : s’il y a flagrance, les inculpés sont emmenés au corps de garde voisin et mis dans ce cabanon nommé par le peuple violon, sans doute parce qu’on y fait de la musique : on y crie ou l’on y pleure. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance. — (France TV Info, Champs-Elysées : ce que l'on sait de l'attaque qui a visé un fourgon de gendarmerie, 2017-06-19)
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tumescence
- Action par laquelle une chose s’enfle.
- (En particulier) (Médecine) Augmentation de volume du corps ou d’une de ses parties.
- Les femelles chimpanzés sollicitent activement les copulations, signalant leur réceptivité sexuelle grâce à leur tumescence génitale rouge, certaines femelles pouvant s'accoupler avec huit mâles différents en une heure. — (Clémentine Vignal dans La différence des sexes sous la direction de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, pages 65-66.)
- État d'un organe gonflé.
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appétence
- Tendance de tout être vers ce qui peut satisfaire ses instincts et ses besoins, surtout physiques.
- Un taux d’humidité élevé entraîne une trop grande production d’acide butyrique, ce qui risque de réduire l’appétence du fourrage, d’accroître les pertes et de provoquer une cétose subclinique chez les vaches laitières. — (Joël Bagg, Tassement et protection du fourrage dans les silos-couloirs, 2003)
- (Par extension) Attirance pour ce qui peut satisfaire un besoin ou une envie.
- [...] une femme bien plus jeune que lui, aux appétences bien au-delà de ses moyens. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- Il sentait couler dans ses veines toute la sanie des rêves impuissants, des appétences infécondes, et sur son échine s'appesantissait le fardeau de la résignation et de la timidité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
- Ce faisant, plane la menace du psychologisme : les moins combatifs feraient preuve d’une moindre « appétence » pour la formation, se laisseraient porter par le fil de l’eau et récolteraient au final les fruits amers de leur désinvestissement.Aussi est-il nécessaire de bien cerner l’origine du « manque d’appétit » apparent de nombreux salariés pour la formation afin de dissiper tout malentendu. — (Christine Fournier, Aux origines de l'inégale appétence des salariés pour la formation, Céreq, n° 209 juin 2004)
- Ayant passé d’une débauche presque infantile à la continence absolue datant du jour où il avait pensé au quai d’Orsay et voulu faire une grande carrière, il avait l’air d’une bête en cage, jetant dans tous les sens des regards qui exprimaient la peur, l’appétence et la stupidité. — (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, in À la recherche du temps perdu, t. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 44)
- (Commerce, Marketing) Désir d’usage ou d’achat ressenti par l’individu pour un produit ou une marque.
- Comment la connaissance client est-elle réellement exploitée par les forces de ventes du CCF dans leur action quotidienne? La création de scores d’attrition et de scores d’appétence client, associée aux alertes d’opportunités commerciales permet aujourd’hui de mieux cibler les contacts et d’optimiser l’efficacité des chargés de clientèle. — (Catherine Hazart, Au CCF, la connaissance client au service de l'action commerciale, dans BiMagazine, n°144, Juin 2004)
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romance
- (Poésie) Poème espagnol en vers généralement octosyllabiques (les vers pairs étant assonancés et les impairs libres) et qui traite de sujets historiques, épiques, amoureux, etc. Note : en ce sens, il peut être masculin, comme le mot espagnol.
- [Corneille] ne nous a fait connaître qu’une très-faible partie des dicts, faits et gestes du Cid contenus dans les quatre ou cinq premières romances. — (Balzac, Œuvres div., t. 1, 1830, page 401)
- […] on voit surgir l’épopée espagnole dans ces fameuses romances, qui forment pour l’Espagne une gloire à part […] où sont enregistrées toutes les luttes et les beautés de son histoire […] et qui ont réfléchi […] l’élégance et la galanterie des Maures, sans jamais perdre ce sévère caractère catholique. — (Montalembert, Sainte Élisabeth, 1836)
- Il y a un romance fameux du romancero espagnol, où un chevalier (…) cherche refuge sous un chêne. « Sur la branche la plus haute, il vit que se tenait une petite infante ». — (Montherland, Pte Inf. Castille, 1929, page 604)
- (Musique) Chanson tendre ou plaintive.
- Les actrices d’opéra-comique de ce temps-là ne se bornaient pas à roucouler un air ou une romance : on voulait encore qu'elles jouassent la comédie; […]. — (Eugène de Planard, « Théâtre : 1772. Mort de madame Favart, actrice », dans les Éphémérides universelles, ou tableau religieux, politique, littéraire, scientifique et anecdotique, tome 4 : Avril, 2e éd., Paris : chez Corby, 1834, page 396)
- Lorsque Julie se leva pour aller au piano chanter la romance de Desdémone, les hommes accoururent de tous les salons pour entendre cette célèbre voix, muette depuis si long-temps, et il se fit un profond silence. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ce qu’elle chantait – ah ! la fatale et maudite chanson ! –, c’était une vieille romance larmoyante et tendre, pareille à celles que les aveugles nasillent dans les rues. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- — Tenez, voilà une chanson que j'ai écrite il y a trois ans. Un peu de romance sentimentale, ça ne saurait faire de mal à personne. — (Henry Miller, L’Ancien Combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- (Par extension) Air sur lequel se chante une romance.
- Jouer une romance.
- (Sens figuré) Ce qui marque une certaine sensibilité banale.
- Les jeunes lecteurs de romances et de ballades romantiques se rappelleront sans peine que, dans ces siècles obscurs, comme on les appelle, les femmes étaient initiées aux mystères de la chirurgie […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Anglicisme) Relation romantique.
- Des histoires, des aventures, des flirts, des romances et des liaisons. Des amourettes sans importance et sans lendemain qui, avec du recul, ne semblaient exister qu’au pluriel. — (Ida Junker, Les Années fastes, chez l’auteur à Asnières, 2007, page 9)
- Je n'ai aucune envie de tricher, d'inventer une romance où j'aurais le rôle flatteur de l'amoureux triomphant ; parallèlement, lui présenter mon idylle comme un foirage complet risquerait de voiler l'image du macho insubmersible à laquelle il est attaché. — (James Fillol, Une autre gloire : Souviens-toi d'où tu es tombé, Société des Écrivains, 2011, page 192)
- Style de littérature consacrée aux aventures amoureuses.
- Après des débuts dans la romance et l’urban fantasy sous le pseudonyme Charlie Genet, elle s’est lancée dans le thriller. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 octobre 2022, page 9)
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impuissance
- Manque de pouvoir, de moyens pour faire quelque chose.
- L’impuissance intellectuelle aboutit souvent au fractionnement de l’objet d’étude, à la transformation en salami de l’histoire humaine. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 58)
- Les délinquants s’amusèrent à comploter des délits inconstatables, et la vieille moustache enragea de son impuissance. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre huitième)
- Convaincu de son immense impuissance à régler les problèmes de la planète, il n’en considérait pas moins comme un devoir civique de se tenir au courant de l’actualité nationale et internationale. — (Jacques Bens, Lente sortie de l’ombre, Stock, 1998, page 23)
- (En particulier) Incapacité sexuelle.
- Il avait beau se dire que cela était passager sans doute, qu’une cause morbide devait être au fond : le sentiment de son impuissance ne l’en déprimait pas moins ; et il était, devant les femmes, comme les garçons trop jeunes que le désir fait bégayer. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- En s’imposant brutalement dans les officialités, le congrès réveille et déchaîne les passions les plus grossières. Dès le XVIe siècle et grâce à lui, les procès en impuissance occupent le devant de la scène. Générateur de paradoxes, il marque l’âge d’or de la répression. — (Pierre Darmon, Le tribunal de l’impuissance : Virilité et défaillances conjugales dans l’Ancienne France, Éditions du Seuil, 1979, page 207)
- Il en résulte que la consommation du mariage demeure une notion clef. C’est pourquoi, outre l’impuberté, l’impuissance de l’un ou l’autre des époux constitue un empêchement dirimant, absolu et est une cause incontestable d’annulation. — (Revue historique de droit français et étranger, CNRS, 1988, page 529)
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paissance
- (Droit forestier) Action de paître, de mettre en pâturage des animaux.
- Puis c’est la fuite éperdue, ou l’assaut donné à l’intrus (s’il est faible), ou la reprise des occupations, de la paissance, de la rumination, de l’amour, des gambades. — (Samuel Beckett, Mercier et Camier, 1946. p. 23.)
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prévenance
- Manière obligeante de prévenir, de devancer les désirs de quelqu’un.
- Julien ne répondit pas un seul mot aux prévenances, dont pendant tout le reste de la promenade il fut l’objet. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 111)
- Il y a peut-être des nigauds parmi ces gens d’hier, qui, voyant le ton que j’ai pris avec madame d’Hocquincourt et ses prévenances incroyables, diront que je suis son amant… — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Mes voisins, méfiants d’abord, ont pris le parti de combler de prévenances l’aimable étranger qu’Allah leur envoie. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Et tous, me voyant en bons termes avec le maître tout-puissant, sont pour moi pleins d’amabilité et de prévenances. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 95)
- […], et même, comme si elle eût senti qu’elle frustrait le vieux d’une tendresse à laquelle il avait droit, elle cherchait à compenser la chose en l’entourant plus que jamais de soins et de prévenances. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle se plaint de nos prévenances. Il paraît que, chaque fois qu’elle commence à dormir, l’une de nous entre pour lui demander si elle a besoin de quelque chose… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 122)
- 1886 : Jules Verne est victime d’un attentat mystérieux sur lequel la presse fait vite le silence. Un de ses neveux, atteint de « dérangement cérébral », lui tire, à bout portant, deux coups de revolver qui l’atteignent au pied et feront de lui, pour le reste de ses jours, un infirme. « Me voilà condamné à une boiterie dont je me console en pensant à Mlle de La Vallière, à Talleyrand, à Lord Byron… », écrit-il plaisamment, mais il est plus atteint encore au moral qu’au physique et se mure dans une solitude dont les prévenances de son entourage ne peuvent le distraire. Il renonce à ses voyages et vend son yacht au prince de Monténégro. — (Ghislain de Diesbach, Jules Verne politiquement incorrect ?, Via Romana, Versailles, 2019, ISBN 978-2-37271-135-7, « Chronologie vernienne », page 23)
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préférence
- Action de préférer une personne, une chose ou une situation à une autre.
- Juste préférence.
- Demander, avoir, obtenir la préférence.
- Disputer la préférence.
- Donner, accorder la préférence.
- Cicéron mérite la préférence sur tous les orateurs latins.
- Si vous ne trouvez pas de votre maison plus que je vous en offre, je vous demande la préférence.
- Si je ne trouve pas cette marchandise à meilleur marché que chez vous, je vous donnerai la préférence, vous aurez ma préférence.
- Vous avez certaines préférences que je ne puis approuver.
- (Droit, Finance) Avantages garantis à certains créanciers ou souscripteurs privilégiés.
- Action de préférence.
- (Au pluriel) Marques d’affection ou d’honneur plus particulières qu’on accorde à quelqu’un.
- Vous êtes trop accoutumé aux préférences.
- Vous ambitionnez toujours les préférences.
- (Informatique) Réglage personnalisé d’un logiciel, d’un site web.
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autodéfense
- Défense personnelle, défense faite par soi-même contre une agression.
- Dans les villages, les mechtas, des volontaires issus de toutes les couches sociales, s'organisaient eux-même en groupe d’autodéfense pour repousser les attaques des tueurs. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, page 22, France-Empire, 1963)
- (Familier) Légitime défense, autorisation légale et immédiate de se défendre, y compris en employant des moyens qui seraient interdits en d’autres circonstances.
- Ils diraient que, même quand une arme ne sert pas à attaquer quelqu’un, c’est un instrument d’autodéfense, qui ne sert donc que l’intérêt personnel. — (Veronica Roth, Divergente I, 2011 ; traduit de l’anglais américain par Anne Delcourt, 2014, page 76)
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manigance
- Petite manœuvre secrète, petite intrigue.
- — Encore vous ! Et déguisé ! Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle manigance, et comment avez-vous l’audace de me relancer jusqu’ici ? — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Il ne jetait sur le visage de la fillette que des regards obliques soigneusement espacés. Malgré ces précautions, il rencontra à diverses reprises le regard de la mère et même celui du père. Ils avaient instinctivement deviné sa manigance et, sans savoir au juste quoi, ils n’y voyaient rien d’inoffensif au contraire : ils se méfiaient. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 225)
- Les Chasseurs n'étaient peut-être pas non plus étrangers à cette manigance. Parbleu, en se débarrassant d'un concurrent, ils profitaient de son gibier. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Toutes ces manigances dont la tentative délibérée de déstabiliser les institutions démocratiques rompent avec l’histoire moderne des États-Unis. — (Denise Bombardier, Trump : appelez le 911 !, Le Journal de Québec, 14 décembre 2020)
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attirance
- Charme particulier de certaines choses ou de certains êtres qui attire à eux les gens ou les bêtes.
- L’attirance de la mer.
- L’attirance d’un maître.
- Chaque fois que nos regards se croisaient, je ressentais une attirance physique. — (Nathalie Daussy, Mon univers, 2008)
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reconnaissance
- Action par laquelle on retrouve dans sa mémoire l’idée, l’image d’une chose ou d’une personne quand on vient à la revoir.
- Une lettre fut cause de leur mutuelle reconnaissance. - Il reconnut les meubles qu’on lui avait volés ; et, après que la reconnaissance qu’il en fit eut été vérifiée devant le juge, ils lui furent délivrés.
- Action d’examiner en détail et avec soin certains objets pour en constater l’espèce, le nombre, etc.
- Dans les premières grammaires du français, se pose le problème de la reconnaissance de l’article comme catégorie, ou plutôt celui de la forme que doit prendre son traitement. — (Jean-Marie Fournier, À propos des grammaires françaises des XVIIe et XVIIIe siècles : le traitement des exemples et des parties du discours , dans Histoire Épistémologie Langage, 1998, volume 20, n° 20-2, page 135)
- Faire la reconnaissance des lieux, des meubles, des papiers. - La reconnaissance sera longue.
- Acte par lequel on reconnaît qu’on a reçu quelque chose, soit par emprunt, soit en dépôt, ou pour reconnaître qu’on est obligé à quelque chose.
- Pourtant, tous les actes unilatéraux ne sont pas réceptices alors même qu'ils produisent des effets sur des tiers. Ainsi, la reconnaissance d’enfant naturel, le testament et l'acceptation de succession sont de nature à produire des conséquences sur des tiers. Pourtant ils ne s'adressent à personne. — (Jamal Rbii, « L’acte unilatéral réceptice », dans Métamorphoses de l’acte juridique, sous la direction de Marc Nicod, Presses de l'Université de Toulouse 1 Capitole, 2011, page 98)
- Il me donna ses pierreries en garde, je lui en donnai ma reconnaissance. Il m’a passé une reconnaissance de la rente, de la pension qu’il me doit.
- Aveu ou confession d’une faute.
- Cette prompte reconnaissance de sa faute lui en a mérité le pardon.
- (Diplomatie) Action de reconnaître, d’admettre comme légal un gouvernement étranger.
- La reconnaissance de ce gouvernement par l’Angleterre ne se fit point attendre.
- Gratitude ; souvenir des bienfaits reçus.
- Eh ! Mon cher grand génie, vous êtes un homme supérieur, vous savez bien que la reconnaissance est un mot d’imbécile, on le met dans le dictionnaire, mais il n’est pas dans le cœur humain. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Et ce pauvre hère, ragaillardi lui aussi par le thé et la bonne chère, traduit alors la reconnaissance de son estomac repu par un concert qui porte la satisfaction générale à son comble. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Sa santé laissant de plus en plus à désirer il avait refusé le renouvellement de son mandat de T∴ P∴ S∴ G∴ C∴, mais le Sup∴ Cons∴, désireux de lui témoigner sa reconnaissance et de conserver sa précieuse collaboration, lui décerna à l’unanimité le titre de T∴ P∴ S∴ G∴ C∴ d'Honneur. — (Ordre maç∴ mixte international "Le Droit humain", Hommage à nos aînés, Comité d’édition de l’ordre, 1954, page 60)
- (Spécialement) Considération.
- Chez Aviapartner, les syndicats demandent « une juste reconnaissance de leur travail » soit « au moins 200 euros brut ». — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 6)
- Un troisième ami de la maison, le principal du collège d’Arbois, M. Romanet, exerça une influence décisive sur la carrière de Louis Pasteur. Ce maître, qui se proposait chaque jour d’élever davantage l’esprit et le cœur de ses collégiens, inspirait à Pasteur quelque chose de plus que le respect et la reconnaissance; c’était de l’admiration. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 14)
- Raschi, en se cantonnant dans son rôle de commentateur, s'est attiré, lui, la reconnaissance de tous. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Militaire) Action d’examiner la position, la nature d’un terrain et les dispositions de l’ennemi.
- […], et, pour se procurer des renseignements précis en faisant quelques prisonniers, il résolut de lancer une vigoureuse reconnaissance de l'autre coté de Buzancy. Mais cette reconnaissance ne tarda pas à prendre les proportions d'un véritable combat, […]. — (Vicomte Ulric-Guelfe de Civry, Un engagement de cavalerie, le combat de Buzancy, 27 Août 1870, Londres : Arliss Andrews, 1878)
- Le 22 Août, la marche vers le Nord devait être continuée. Mais un épais brouillard couvrait le sol empêchant les reconnaissances. — (Colonel-commandant Gelbert, Historique du 8e Régiment de Chasseurs : Campagne 1914-1918, Luxeuil : chez A.-F. Faivre d'Arcier, s.d (vers 1920), p. 5)
- En résumé, la reconnaissance a pour but de communiquer de l’information au commandant pour qu’il prenne des décisions éclairées. — (Vladimir Kessia, « La reconnaissance blindée : son rôle au sein de l’Armée canadienne », dans Revue militaire canadienne, printemps 2022 [texte intégral])
- (Marine) Action d’apercevoir, de découvrir, d’explorer des côtes, des rades, etc., en naviguant.
- Il fit la reconnaissance d’une baie qui avait échappé à tous les autres navigateurs.
- (Droit féodal) Droit payable en nature.
- Dès 1505, nous voyons le receveur de Saint-Dié adjuger, pour douze années, à un habitant de Plainfaing, la part du prince sur le Rosberg, moyennant un canon de 32 francs et une reconnaissance de 2 fromages. — (Pierre Boyé, Les Hautes-Chaumes des Vosges, Rencontres transvosgiennes, 2019, ISBN 978-2-9568226-0-8)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.