Dictionnaire des rimes
Les rimes en : anodine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "anodine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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gomine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe gominer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe gominer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe gominer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe gominer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe gominer.
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guillotine
- Instrument d’exécution qui tranche le cou du condamné à mort, par la chute d’un couperet.
- La tête était ébauchée sur la toile, et, chose étrange! au moment où le bourreau entra, le peintre en était à cet endroit du cou que le fer de la guillotine allait trancher. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Les ouvriers ouvrirent la voiture et commencèrent à en tirer toutes les parties constitutives de la guillotine qu’on devait ériger, ici même, à quinze pas de la porte. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Dans une cour à demi couverte, sur une espèce d’estrade, se dressaient les bois de la guillotine et, devant, les forçats se tenaient à genoux. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Autrefois, dit Rosenthal, j’étais très fort sur la cosmographie. Mais maintenant le cou sous la guillotine, vous ne me feriez pas dire où est l’étoile polaire.. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.153)
- (Par métonymie) Le supplice lui-même.
- Condamner à la guillotine.
- folliculines
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décaféine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décaféiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décaféiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décaféiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décaféiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décaféiner.
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créatinine
- (Chimie) Dérivé se formant dans le tissus musculaire, par dégradation de la créatine, transporté par voie sanguine elle est éliminée par voie rénale.
- ... le taux de cholestérol augmente avec l 'âge et la créatinine (biomarqueur de la fonction rénale) est plus élévée chez les hommes que chez les femmes. — (Clinical Immunologie,- Les bases biologiques d'une bonne santé - Journal de L'institut Curie, page 6, mai 2015)
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laborantine
- Femme qui travaille dans un laboratoire, remplissant des fonctions d’aides, d’auxiliaire, d’assistance.
- Une laborantine, Zahida, était rattachée au laboratoire de physique de mon lycée. — (Bernard Rainero, M. Louis Paternité, 2016)
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méthémoglobine
- (Biologie) Hétéroprotéine de couleur brune, dérivée de l’hémoglobine. L’hème qu’elle contient possède un atome de fer à l’état ferrique et est incapable de fixer de l’oxygène.
- J’ai constaté qu’une fois sur trois ou quatre, ces malades sont plongés dans une cyanose épouvantable, leur sang est absolument décomposé, il devient couleur chocolat ; l’hémoglobine s’est transformée en méthémoglobine. — (Académie nationale de médecine, Bulletin de l’Académie de médecine, Volume 18, 1836)
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atropine
- (Chimie) Alcaloïde à noyau tropane, très toxique, tiré, entre autre, de la belladone. C'est un antagoniste cholinergique muscarinique qui provoque la dilatation des pupilles.
- Un cobaye de 300 grammes ou une souris de 20 grammes supportent plus d’un centigramme d’atropine injecté sous la peau. — (René Hazard, Actualités pharmacologiques, volume 1, 1949)
- La physostigmine, agoniste muscarinique (qui stimule l’action de l’acétylcholine), déclenche des bâillements, alors que l’atropine, antagoniste de l’acétylcholine, les inhibe. — (Olivier Walusinski, Le bâillement : un comportement universel, Pour la Science, 1er octobre 2003)
- On retrouve de l’atropine en unidose dans les collyres pour les yeux ou dans des injections pour stimuler le cœur. — (Mathilde Frénois, Perpétuité pour Olivier Cappelaere, l’empoisonneur au collyre pour chien, Libération, 27 mai 2022)
- Difficile donc de tricher… Sauf à s’injecter de l’atropine, comme le faisaient les femmes italiennes au XVIIe siècle pour s’embellir, ou à se dessiner de larges pupilles comme Bambi ou d’autres personnages des studios Disney, dont les dessinateurs ont compris depuis bien longtemps à quel point les pupilles dilatées étaient appréciées ! — (Sylvie Chokron, « Les pupilles, véritable fenêtre sur notre activité cérébrale » , Le Monde. Mis en ligne le 10 juin 2020)
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margine
- Liquide noirâtre constitué principalement par l’eau que rejettent les olives lors de l’extraction de l’huile.
- En plus d’être un excellent désherbant, la margine est un agent de conservation des aliments, et le bois de chauffage trempé dans cette substance produit beaucoup moins de fumée. — (Philip Matyszak, Une année en Grèce antique - Plongez dans la vie quotidienne des habitants, 2022)
- Les techniques d’extraction de ces pays, qui assurent la majorité de la production d’huile mondiale, génèrent une quantité importante de margines, des effluents liquides polluants, difficilement dégradables et pourtant déversés dans la nature. — (« Huile d’olive : Des noyaux dans la bouteille », Malbouffe, le dico, Les Dossiers du Canard enchaîné no 147, avril 2018, page 41)
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latine
- Féminin singulier de latin.
- A la différence des gens de condition élevée, il n’a pas été formé à une culture classique qui a pour effet de dénationaliser les intelligences, si j’ose ainsi dire, en les accommodant à la manière grecque et latine. — (préface du livre : François Cadic, Contes et légendes de Bretagne, librairie Galles, Vannes, 1950, page 5)
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héliomarine
- Féminin singulier de héliomarin.
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girondine
- Féminin singulier de girondin.
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bine
- (Québec) (Populaire) (Anglicisme) Haricot (Phaseolus vulgaris), particulièrement fève au lard.
- Tu vas bien dormir grâce à moi, à condition de pas manger d’bines avant de t’coucher !
- Et là, je m’imagine ces bûcherons québécois festoyant dans leur petite cabane à sucre à manger des bines pleines de sirop d’érable jusqu’à plus faim et à chanter des bons chants paillards…
- Voici deux cowboys occupés à se faire réchauffer une platée de bines sur un feu de ramilles de mesquite en buvant un café à décaper un cactus, et vous ne devinerez jamais : ils se vouvoient… — (Louis Hamelin, Le Devoir, 20 septembre 2014)
- (Québec) (Populaire) Coup de poing amical, généralement donné sur l’épaule ou sur la cuisse.
- Cette bine contient tous mes encouragements !
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lapine
- (Mammalogie) Femelle du lapin.
- Connais-tu la différence entre un lapin et sa femelle ? Le mâle fait des pételles rondes, la lapine, pointue aux deux bouts. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Péjoratif) Femme qui a beaucoup d’enfants.
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gamine
- (Vieilli) Enfant pauvre qui vit dans les rues.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Petite fille. — Note d’usage : Il se dit en particulier des enfants qui passent leur temps à jouer dans les rues.
- Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l'école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Par contre, la grande gueule, celui qui balance les « krèles », je le connais. Il tape sa petite sœur. La gamine a déjà fait trois séjours à l’hosto. — (Gipsy Paladini, Vices : 2e enquête : Zabulu, Éditions Fleuve Noir, 2017, chapitre 7)
- Les gamines n’ont parfois que dix ou douze ans, comme Janaki. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 20)
- (Familier) Fille espiègle et hardie. Il s’emploie souvent en mauvaise part.
- Quelle gamine !
- (Par hyperbole) Femme notablement plus jeune par rapport à une autre.
- C’est drôle qu’il se fût plutôt entiché de la gamine… Céline Thiébault pourtant était plus en rapport d’âge avec lui. Ce n’eût été ni moins décent, ni moins excusable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
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cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
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flamine
- (Antiquité) Prêtre romain attaché au service spécial d’une divinité.
- Chacun des flamines était désigné par le nom du dieu dont il était le ministre.
- Il n’y eut d’abord que trois flamines, celui de Jupiter, celui de Mars et celui de Romulus.
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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décalamine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décalaminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décalaminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décalaminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décalaminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décalaminer.
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pipeline
- (Ornithologie) Oiseau de mer, voisin des mauves[1], huitrier.
- L’ostralègue européenne est dite vulgairement huîtrier, pie de mer, et pipeline. — (Littré, article « ostralègue »)
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fouine
- (Zoologie) Espèce de mammifère carnassier, de la famille des mustélidés (cf. martre, furet, putois) au corps mince et au museau allongé.
- La fouine saigne ses proies (volailles, petits rongeurs) et elle est chassée par l’homme pour sa fourrure assez appréciée.
- La fouine a la physionomie très fine, l’œil vif, le saut léger, les membres souples, le corps flexible, tous les mouvements très prestres. — (Buffon, Histoire naturelle des animaux)
- Maigre, la gorge plate, les épaules pointues, le visage en museau de fouine, singulièrement fouillé et accentué, elle n’avait pas d’âge ; on lui eût donné quinze ans ou trente ans, bien qu’elle en eût en réalité dix-neuf, quatre de moins que son mari. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- (Par extension) Par rapprochement avec le comportement associé à l’animal, homme rusé, indiscret, malin, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas et en profite.
- Les agents des compagnies fiscales corrompaient les gouverneurs, pour piller les provinces. Celui-là flairait partout, avec sa mâchoire de fouine et ses paupières clignotantes. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
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origine
- Commencement.
- L'exploité modèle est donc, dès l’origine, le travailleur de grande entreprise. — (Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 166)
- L’histoire de l’origine du monde est différente selon les cultures.
- Point de départ ; première cause.
- Une étude plus large et plus scientifique des dialectes locaux établira que, par son origine et par ses caractères essentiels, le slovaque appartient au groupe yougoslave. — (Ernest Denis, La Question d'Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 97)
- La flore française contient aussi quelques plantes dont l’origine doit être recherchée dans une migration vers l'Ouest de plantes aralo-caspiennes au Miocène ou au Pliocène. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 96)
- Des spécialistes, comme Philippe Duchaufour ou Marcel Jamagne, qui a contribué à l'élaboration de la carte des sols de l’Aisne, notent que cette dégradation peut aussi avoir des origines anthropiques. — (Jérôme Buridant, Espaces forestiers et industrie verrière, XVIIe-XIXe siècle, L'Harmattan, 2005, page 262)
- Dion Cassius rapporte que les jubilés décennaux et vicennaux des Empereurs avaient leur origine dans le fait qu'en janvier 27 av. J.-C., Auguste avait reçu du Sénat et du peuple son imperium légal pour dix ans ; […]. — (Joseph Bidez, Albert Joseph Carnoy et Franz Valery Marie Cumont, L’Antiquité classique, Imprimerie Marcel Istas, 2002, page 155)
- Milieu de naissance ; lieu ou condition de création.
- En montant un vaste escalier à tapis, où je remarquai toutes les recherches du comfort anglais, le cœur me battit; j’en rougissais, je démentais mon origine, mes sentiments, ma fierté, j’étais sottement bourgeois. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- De nombreux jaunes, par exemple, qu'ils soient d’origine naturelle (flavoniques) ou artificielle (azoïques) présentent une fluorescence non négligeable. — (Éric Felder, Surfaces, tribologie et formage des matériaux, 2001, page 139)
- Végétariens et végétaliens seront heureux d'apprendre que les veloutés, gâteaux et la plupart des wraps sont réalisés avec des ingrédients d’origine végétale. — (Petit Futé Angoulême 2016)
- Certificat d’origine : certificat indiquant officiellement la provenance d’un produit alimentaire, en particulier d’un vin.
- Les origines d’une langue, l’origine d’un proverbe.
- (Mathématiques) En géométrie, singularité d’un espace repéré correspondant à l’intersection des axes.
- L’origine d’un repère du plan, souvent notée O, est le point d’intersection de l’axe des abscisses et de l’axe des ordonnées — (MAIF, assistance scolaire personnalisée, maths 6ème)
- Ainsi le seul couple de suites (e, f) dont l’équation différentielle hypergéométrique associée n'admet pas de solution de type logarithmique à l’origine correspond au cas j = 1. — (Éric Delaygue, Propriétés arithmétiques des applications miroir, Institut Fourier, 2011, page 28 → lire en ligne)
- (Magnétisme) La courbe d’aimantation stable passe par l’origine ; c’est en quelque sorte, la courbe médiane entre les deux branches de la courbe d’hystérésis. — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures; Annales de Chimie & de Physique, 7e série, tome V, juillet 1895)
- Branches des sciences qui ont un point de départ et une flèche du temps comme la cosmologie ou l’épistémologie.
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javeline
- Espèce de dard long et menu.
- Lancer une javeline.
- Arme de jet légère, semblable à une lance ou à un javelot raccourci.
- Les écuyers, tous les jours, s’amusaient au maniement de la javeline. Julien y excella bien vite. Il envoyait la sienne dans le goulot des bouteilles, cassait les dents des girouettes, frappait à cent pas les clous des portes. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Brusquement, animée d’un mouvement de rotation sur elle-même accentuant sa force de pénétration, la javeline fila vers l’arbre, cloua cruellement au tronc rugueux le petit écureuil roux convoité par le monstre, avec un bruit mat. — (Stefan Wul, Niourk, 1957, p. 71)
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balsamine
- (Botanique) Genre (Impatiens) de plantes angiospermes sauvages ou ornementales, dont les capsules, quand on en froisse l’extrémité, lancent les graines qu’elles renferment.
- Voyons ! entre nous, quand on voit un Minard, une cruche dorée, aller complimenter le roi, se pavaner aux Tuileries ; un Popinot en train de devenir ministre… ; et vous, un homme rompu au travail administratif, qui a vu dix gouvernements, repiquant ses balsamines… — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- balsamine. Impatience. — Les anciens faisaient entrer cette plante dans la composition d’un certain baume (balsamum) dont elle a emprunté son nom. Les botanistes l’appellent aussi noli me tangere : ne me touchez pas. La capsule de la balsamine, à l’approche de sa maturité, ne peut subir le moindre contact sans lancer aussitôt, et comme avec impatience, les graines qu’elle renferme. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d’oiseau, 1858, pages 18)
- Des balsamines, jaune paille, fleur de pêcher, gris de lin, blanc lavé de rose, emplissaient une autre vasque. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- Ainsi de la balsamine, nommée Impatiens noli me tangere, à cause de la phrase adressée par le Christ à Marie-Madeleine après sa résurrection. — (Michel Bernardot, Sentiers botaniques, 2011)
- Une maladie de peau donnait à une partie de ses joues et à son nez recourbé, les tons rose vif de la balsamine. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 68)
- Balsamine double.
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amidopyrine
- Substance cristalline blanche aux usages analgésiques et antipyrétiques.
- Un analogue structurel de la phénazone, l'amidopyrine, présente des propriétés antipyrétiques supérieures à la phénazone.
- L’amidopyrine, longtemps utilisée pour ses puissantes propriétés antalgiques, a été retirée du marché français en janvier 1982. — (Muriel Poubeau, Données récentes sur la toxicité de l’amidopyrine, 1983)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.