Dictionnaire des rimes
Les rimes en : amoraux
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "amoraux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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sociaux
- Masculin pluriel de social.
- Airbnb disrupte l’hôtellerie, Uber disrupte les taxis, les réseaux sociaux disruptent les médias… — (Thomas Legrand, Chronique de l’imprévu, 2017)
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clos
- Espace de terre cultivé et fermé de murs ou de haies, de fossés, etc.
- Un clos de vingt arpents.
- Un clos de vigne.
- (Spécialement) Parcelle plantée de vigne.
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu’on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- (Rhône-Alpes) Terrain généralement clos consacré au jeu de boules, en principe attaché à un débit de boissons, ombragé et pourvu d’une buvette.
- Les joueurs éméritesFont, pour vider des pots,De fréquentes visitesAux tonnelles du clos.Quand le petit vin coule,Disent-ils finement,On lance mieux la boule,Incontestablement. — (J.-M. Percier, Les joueurs de boules, La Boule, Lyon, 5 juin 1898, page 3)
- Et puis dans un clos, on est mieux chez soi, entre amis, entre bons copains pour qui la partie de boules est, avant tout, une façon de se rencontrer et de passer quelques heures ensemble. — (M. Chaux, Notre sport - Les terrains de jeux, La France bouliste, 31 juillet 1931, page 1)
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argot
- Langage de convention utilisé à l’origine par les voleurs, les malfaiteurs.
- Dans l’argot du temps on appelait M. Louis un homme spécial ; sa spécialité financière l’avait conduit à entasser l’argent des contribuables dans le trésor, pour le faire prendre par Bonaparte. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome III, livre IV, Garnier, 1910, page 502)
- C'est un garçon fort agréable que Bernard. Soigné, rasé de près, le teint clair, il s'exprime dans une langue choisie et ne fait usage de l’argot qu'en d'exceptionnelles circonstances. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Et, tout à l'heure, quand il s'était adressé à la prostituée enceinte, il avait usé d'un terme dont la grossièretéTirant son origine d'une langue moins noble et moins enveloppée que l’argotMe choquait encore secrètement. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Après une vie exemplaire de vigilance et d’autorité, il paraît que le pauvre homme est tombé en enfance, qu’il se promène par les chemins de Claquebue en disant des vilains mots d’argot et en prêchant la fraternité. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 231.)
- Il convient de savoir qu'un « coq », dans l’argot d’avant guerre, signifiait un louis, car mon récit repose sur cette explication, […]. — (Francis Carco, Histoire sans titre, dans Pages choisies, Albin Michel, 1935, p.37)
- Les jeunes Français parlent un mélange de français, de verlan, d’arabe, de tzigane, d’anglais, de vieil argot et d'expressions inventées. « J'ai le seum » tiré de l'arabe, veut dire « Je suis en colère ». — (Isabel Rivero Vila, L’interculturel à travers le multimédia dans l’enseignement du français langue étrangère, Ediciones Universidad de Salamanca, 2014, page 370)
- Si l’on met à part les simples témoignages d’argotiers proprement dits ou de personnes les fréquentant professionnellement (policiers, magistrats), ce qui frappe c’est le caractère relativement tardif des études consacrées aux argots. — (Jacques Dargaud, Les argots, réunion du 22 janvier 2011, La Lettre de la DLF Champagne-Ardenne, Reims, lettre n° 84 de février 2011)
- (Par extension) Jargon ou sociolecte ; vocabulaire (et parfois autres traits de langage) utilisé au sein d'une profession ou bien d'un milieu ou classe sociale particulière.
- L’argot des peintres, des écoliers.
- L’argot des coulisses.
- L’argot de la Bourse.
- L’argot des cités.
- Langage populaire, non académique.
- En argot français, si le hareng saur est appelé gendarme, c'est peut-être parce qu'on pense qu'un gendarme est raide comme un hareng saur. — (Pierre Avenas & Henriette Walter, La fabuleuse histoire du nom des poissons, Robert Laffont, 2011)
- La cuisine était la préfecture de police dans l’argot des voleurs qui redoutaient sans doute de s'y retrouver pour être cuisinés. — (Philippe Normand, Langue de keufs sauce piquante, Cherche midi, 2014)
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antigouvernementaux
- Masculin pluriel de antigouvernemental.
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costaux
- Pluriel de costal.
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caveaux
- Pluriel de caveau.
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zozo
- (Péjoratif) Bête ; niais.
- Je repasse dans ma tête le petit compliment un peu zozo, œuvre d’Antonin Rabastens, que je réciterai tout à l’heure. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, page 231)
- — Si j'ai vu la momie ? Complètement zozo, notre curé ! fit-elle en se touchant deux fois la tempe avec l'index. — (Henri Prévost-Allard, Contes tropéziens, éditions Albin Michel, 2016)
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baliveau
- (Sylviculture) Jeune arbre réservé, lors de la coupe d’un taillis, afin qu’il puisse devenir un arbre de haute futaie.
- On n’apercevait qu’une vaste clairière dans laquelle on avait fait une coupe au printemps précédent, et dont les jeunes baliveaux aux tiges flexibles se courbaient sous le poids de la neige. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- La méthode du taillis sous futaie fait participer à la fois des avantages du taillis et d’une partie de ceux de la futaie, […]. Dans ce but on conserve à chaque coupe du taillis un certain nombre d’arbres appelés baliveaux auxquels on laisse parcourir plusieurs révolutions. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 161)
- La strate arborescente est constituée essentiellement par le Chêne pédonculé, le Chêne sessile en baliveaux sensiblement codominants. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 167)
- C'est un long vieillard, mince comme un baliveau, un peu courbé par une bonne septantaine d'ans. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Botanique) Arbre de pépinière ayant un tronc bien vertical et des branches latérales.
- Le chêne rouvre, planté dernièrement au Vallon du Salut par la classe de grande section de l’école Clair-Vallon, n’est à ce jour qu'un jeune plant d’à peine quelques dizaines de centimètres. Autant dire que les petits écoliers devront être patients avant de pouvoir profiter de son ombre. Mais leur enthousiasme pourrait bien favoriser la pousse de ce joli baliveau ainsi que des autres plants d’arbre qu’ils s’apprêtent à planter à divers endroits sur le territoire. — (La Dépêche, 28 avril 2015)
- (Échafaudage) Grande perche verticale qui supporte les échafauds.
- La surface inférieure du hourdis est nécessairement irrégulière. Aussi, plus tard, quand il s’agit de procéder au plafonnage, la première opération consiste-t-elle à couper les baliveaux correspondant aux joints des planches sur lesquelles a été coulé le hourdis et à dresser la surface. — (« Marché de Nangis (Seine-et-Marne) » par M. Cottin, architecte, & M. Nicaise, constructeur, dans les Nouvelles annales de la construction, 3e série - tome 7, février 1882, en recueil vol. 28, Paris : chez Baudry, 1882, page 25)
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corbeaux
- Pluriel de corbeau.
- J’aime l’épaisseur, l’humidité, le demi-jour d’une forêt vigoureuse; les chemins glissants qui se bronzent, les formes bizarres des fonges et des morilles, le ruisseau contournant la racine, les corbeaux qui bataillent sur la cime des chênes, l’impatience du pic-vert interrogeant une écorce vermoulue, et tous les cris indistincts qui éclatent dans la solitude. — (Octave Pirmez, Jours de solitude, Paris : J. Hetzel & Cie, Bruxelles : Veuve Parent & fils, Leipzig & Gand : Henry Merzbach, 1869, page 61)
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arbitraux
- Masculin pluriel de arbitral.
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ciboulot
- (Botanique) Petit oignon.
- (Populaire) Tête, cerveau.
- Quand elle a quelque chose dans le ciboulot, elle l’a pas ailleurs ! : elle est têtue, opiniâtre.
- Chemin faisant, on s’essaie à l’attaque nocturne sans courage, contre des pochards attardés que l’on déleste d’un restant de paye en leur faisant sonner le ciboulot sur le pavé parisien. — (Henri Calet, Le belle Lurette, Gallimard, Paris, 1935)
- J’ai toutes les réponses plus ou moins prêtes dans un coin de mon ciboulot, malheureusement je ne les sors pas toujours au moment désirable…— (Léo Malet, M’as-tu vu en cadavre ? , Robert Laffont, Paris, 1956)
- Désolé pour la redondance de mon discours mais même à sept heures trente-sept, ces idées me cognent sur le ciboulot. — (Antoine Cluzo, La palpitante semaine d’un prolétaire, 2014)
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conviviaux
- Masculin pluriel de convivial.
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faux
- Qui n’est pas conforme, ou qui ne se conforme pas à la réalité. Quand il s’agit des idées et des sentiments, et de leur expression, il signifie que ces idées, ces sentiments ou leur expression sont contraires à la réalité par erreur ou par imposture.
- Ces gens-là savent bien qu’ils sont exposés à des dommages-intérêts et même à la prison ; mais que leur importe ? ils ont changé d’habit, donné un faux nom et une fausse adresse et par-dessus tout ils sont insolvables. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Souvent) Vain et infondé.
- Fausse joie ; fausse crainte ; fausse honte
- Fausse pudeur, pudeur qui se trompe d’objet.
- (Art) Ce qui s’écarte du naturel.
- Le faux goût qui règne dans cet ouvrage. — Fausse éloquence.
- Dessin faux. — Coloris faux ; ton faux. — Tableau faux de couleur.
- Faux brillants, pensées ingénieuses et qui ont quelque éclat, mais qui sont dépourvues de justesse et de solidité.
- Qui manque d’exactitude, de justesse ou de rectitude.
- Règle fausse. — Faux calcul ; argument, raisonnement faux
- Avoir le jugement, l’esprit, le goût faux. — Les esprits faux sont dangereux.
- Qui, soit volontairement et dans un dessein de mensonge, soit involontairement, par suite d’insuffisance, ne répondent pas à leur nom, à leur nature présumée ou à leurs apparences.
- Une presse complaisante jusqu’à la servilité répandait dans le public, depuis les salons jusqu’aux mansardes, les idées les plus fausses et les plus dangereuses. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 240)
- Fausse piété ; faux zèle ; fausse modestie ; fausse politesse
- Faux contrat ; faux acte ; faux titre ; faux testament. — Faux poids.
- Faux diamants ; bijoux faux
- Qui est postiche ou contrefait, sans qu’il y ait dans l’objet postiche ou dans la contrefaçon une intention de simulation frauduleuse.
- Fausse porte ; fausse fenêtre ; fausse dent ; faux cheveux
- La dame de Lespoisse, leur mère, ne menait grand train, à la Motte-Giron, que pour faire des dupes. En réalité, elle n’avait rien et devait jusqu’à ses fausses dents. — (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
- Qualifie des phénomènes ou des objets qui présentent l’apparence de phénomènes ou d’objets différents en réalité et peuvent ainsi causer des méprises.
- Faux croup, maladie des organes respiratoires qui ressemble à la diphtérie.
- (Par extension) Qualifie des objets ou à des actes irréguliers, incorrects, insuffisants, manquant à leur destination.
- Les petits faux sauniers imaginaient aussi toutes sortes de camouflages pour passer de faibles quantités de faux sel. — (Bernard Briais, Contrebandiers du sel : La vie du faux saunier au temps de la gabelle, Paris : Éditions Aubier Montaigne, 1984, page 74)
- Faux mouvement, faux bond, faux pas
- Faire un faux pas. — Fausse manœuvre. — Faire fausse route.
- (Musique) Qui n’est pas juste ; qui n’est pas dans le ton.
- Fausse corde, Corde qui n’est pas montée au ton juste.
- Corde fausse, Corde qui ne peut jamais s’accorder avec une autre.
- Qui n’est pas ce qu’elle semble ou ce qu’elle dit être, en parlant d’une personne.
- Le faux Smerdis, le faux Démétrius, Les imposteurs qui se firent passer pour Smerdis, pour Démétrius.
- Faux prophète. — Faux brave.
- Il s’est glissé parmi eux un faux frère qui les a trahis.
- Qui affecte des sentiments qu’il n’a pas, dans le dessein de tromper.
- L’essentiel pour les jésuites, c’était d’affaiblir, d’amoindrir, de rendre les âmes faibles et fausses, de faire des petits très-petits, et les simples idiots ; une âme nourrie de minuties, amusées de brimborions, devait être facile à conduire. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), page 65)
- Et le roi éclata de rire, mais d’un rire si faux, que l’écho de la chambre le répéta d’un ton lugubre. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Le chevalier jeta un coup d’œil sur l’inconnu : sourire faux, regard sournois, l’homme lui déplut. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
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commissuraux
- Masculin pluriel de commissural.
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aloyau
- (Boucherie) Pièce noble de bœuf coupée le long du dos et de la croupe, des dernières côtes au sacrum.
- L’aloyau est composé du filet, du faux filet, du romsteck et d'une partie de la bavette.
- Elle lui servit un déjeuner, où il y avait un aloyau, des tripes, du boudin, une fricassée de poulet, du cidre mousseux, une tarte aux compotes et des prunes à l’eau-de-vie […] — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Dans le bœuf, on appelle aloyau la partie latérale arrière du dos. — (Philippe Lasserre, Jacques Moulinier, Bernard Moreau, Parler franc, 2001)
- Certains plats restent à la carte toute l'année : frisée aux lardons, bouquet de crevettes sauce cocktail, gambas flambées au pastis, bavette d’aloyau à l'échalote, tête de veau sauce gribiche […]. — (Petit Futé Seine-et-Marne, 2008, page 103)
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commando
- Unité spéciale entraînée pour exécuter des missions dangereuses sur des objectifs déterminés.
- Les commandos marine ont été créés durant la dernière guerre mondiale en Grande-Bretagne, sur le modèle des Royal Marines Commandos ou forces spéciales de la Royal Navy à partir d’éléments des fusiliers marins français regroupés au Royaume-Uni. — (Commando marine, article Wikipédia)
- (Militaire) Groupe de combat employé pour les opérations rapides, isolées ou spéciales.
- Commando de parachutistes, de terroristes.
- Soldat de ces forces spéciales.
- En octobre 2007, une équipe de France 24 a suivi des commandos de montagne du contingent français qui aident l’armée afghane à combattre les talibans. — (Avec les commandos français en Afghanistan, sur le site du journal Le Monde, le 22/08/2008)
- Avec un mécanicien nous sortons à quelques mètres des hélicos, un genou à terre, pointant nos armes vers les lisières et attendons les commandos qui doivent sortir de leur planque avec les personnels de l'ambassade. — (Pierre Verborg, Envoyez les hélicos !: Carnets de guerre - Côte d'Ivoire - Libye - Mali, Éditions du Rocher, 2015)
- (Sens figuré) (Par extension) Groupe militant menant une action musclée.
- Le commando était composé d’une vingtaine d’agriculteurs : huit d’entre eux s’installèrent à l’arrière de leurs pick-up, braquant leurs armes sur les automobilistes […]. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, pp. 255-256)
- (Sens figuré) Attaque rapide et coordonnée.
- Il s’agit d’une organisation activiste, qui multiplie les opérations spectaculaires : commandos contre des fast-food halals, « apéros saucisson-pinard », ou manifestations musclées. — (Christophe Bourseiller, L’extrémisme : Enquête sur une grande peur contemporaine, CNRS éditions, 2012)
- Groupe de combattants volontaires durant les guerres des Boers
- Le chef des abaQulusi, Sikhobobo Sibiya, mena donc son impi aux côtés de celui de Ndabuko, un oncle de Dinizulu. Encadrés par une colonne de soldats britanniques, ils menèrent des attaques contre les commandos boers et capturèrent un nombre important de têtes de bétail. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021, page 230)
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originaux
- Masculin pluriel de original.
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cristaux
- Pluriel de cristal.
- L’utilisation des cristaux de soude et du bleu, l’usage de plantes ou de produits destinés à parfumer le linge avant même de le « lavander » à l’intérieur des armoires, assurent, au fil des décennies, une plus grande blancheur et une odeur plus suave. — (Alain Corbin, Le temps, le désir et l’horreur, 1998, page 31)
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folio
- Feuillet, en parlant de registres, de manuscrits, etc., numérotés par feuillets, et non par pages.
- Folio recto, ou simplement recto, première page du feuillet ;
- folio verso, ou simplement verso, son revers.
- Voyez au folio premier, au folio six.
- Au début du codex, un binion dont le premier folio est collé sur le contre-plat ; puis un binion central, prévu pour un texte qui n’y fut jamais ajouté ; enfin, d’abord un binion dont le second folio a été coupé, puis un quaternion dont les deux premiers folios manquent. Les talons des trois folios coupés se trouvent entre les ff. 37 et 38. — (Fiche de la BNF sur le manuscrit Cote : Grec 2495, archivesetmanuscrits.bnf.fr, 2016)
- (Typographie) Chiffre numéral qui se met sur chaque page.
- Le folio de cette page est tombé.
- Vérifier les folios.
- Changer les folios.
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credo
- (Religion) Variante de crédo, profession de foi.
- Et moi, je vous prie, bon frère chrétien, répliqua l’anachorète, de cesser de me troubler ; vous m’avez déjà interrompu dans un Pater, deux Ave et un Credo. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- De tentation en tentation il commence par sauter un verset, puis deux. Puis l’épître est trop longue, il ne la finit pas, effleure l’évangile, passe devant le credo sans entrer, saute le pater, salue de loin la préface, et par bonds et par élans se précipite ainsi dans la damnation éternelle. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, réédition Le Livre de Poche, page 201)
- Variante de crédo, principe fondamental.
- — Veux-tu que je te dise mon Credo, à moi, puisque tu m’accuses de ne pas vouloir du tien… Je crois que l’avenir de l’humanité est dans le progrès de la raison par la science. Je crois que la poursuite de la vérité par la science est l’idéal divin que l’homme doit se proposer. Je crois que tout est illusion et vanité, en dehors du trésor des vérités lentement acquises et qui ne se perdront jamais plus. Je crois que la somme de ces vérités, augmentées toujours, finira par donner à l’homme un pouvoir incalculable, et la sérénité, sinon le bonheur… Oui, je crois au triomphe final de la vie. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre II)
- Nationalisme et Socialisme en tant que nouveaux credo du pouvoir, furent expérimentés et se révélèrent insuffisants, car tous deux, comme le réformisme avant eux, sombrèrent sur l'écueil de l'absolutisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 73)
- S’il y a bien une chose que je déteste, c’est quand les gens transforment leurs impuissances ou leurs aliénations en credo. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, pages 99-100)
- Le P2P peut permettre d'acquérir des connaissances très aisément, depuis chez soi, sur tous les sujets possibles. C'est aussi le credo d’Internet, mais la Toile a sérieusement évolué, depuis ses débuts, vers un modèle commercial et, lui aussi de plus en plus contrôlé. — (Thierry Thaureaux, DivX: copiez vos vidéos sur CD, Saint-Herblain : Éditions ENI, 2007, page 156)
- La délégitimation des observances laïques, l’usure de morales d’État - celle des droits de l’homme a trop servi pour rester disponible -, le décri de la Patrie, du Progrès comme l'assurance d'un toujours mieux […], toutes ces érosions ont peu à peu sapé le crédit des credo qui unifiait tant bien que mal notre archipel, ce puzzle de méfiances communautaires. — (Régis Debray, Le siècle vert : un changement de civilisation, Tracts Gallimard, janvier 2020, page 32)
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paletot
- (Habillement) Vêtement qui se porte par-dessus les autres vêtements.
- Alors, un homme en paletot, un propriétaire de la Palud, s’avança. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- L’homme à la tignasse en saule a déclaré que, devant des sommations faites sur ce ton, il se retirait. Il a jeté son paletot sur son bras, et il est sorti en faisant claquer la porte ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Il assujettit sa casquette sur sa tête, tâta une fois de plus son paletot pour voir s’il avait bien sa pipe et son tabac. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 66)
- Il venait de se débarrasser de son chapeau, de son paletot. Maintenant il tirait de sa poche un étui à cigarettes. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 963)
- Lino est apparu par la porte d'entrée, en se frottant les mains l'une contre l'autre pour les réchauffer. De la buée sortait de sa bouche à chacune de ses respirations. Tu m'étonnes que je me caillais les miches avec mon petit paletot sur le dos. — (Mélisa Godet, Les Augustins, éd. Jean-Claude Lattès, 2014)
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bigot
- du vieil anglais by God (« par Dieu »)[1] ; les jurons sont parfois substantivé pour décrire ceux qui les profèrent → voir goddam. Contre cet étymon, le fait que bi godd n’est attesté en moyen anglais qu’au XIIIe siècle.
- Apparenté[2] à l’italien sbigottire (« sidérer »).
- Apparenté[2] à l’espagnol bigote (« moustache »), à bigoudi. Voir l’italien bacchettone (« bigot »).
- Avec changement de suffixe, il pourrait être apparenté à bégard (« membre d'une secte chrétienne du XIIIe siècle qui refusait l'autorité de l'aristocratie et du clergé ») et béguin (« franciscain qui s’opposa, durant le Moyen Âge, à l’Église ») ; voir begart pour l’étymon et bigardie (« hypocrisie ») pour la forme en biɡ-.
- cocteau
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caniveaux
- Pluriel de caniveau.
- La ville ressemblait à une vieille serpillière de l’Assistance publique, dégueulant sa bile par tous les caniveaux et, par la bouche de ses égouts, rotant des odeurs de femme malade. — (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
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château
- Demeure féodale défendue par des fossés et de gros murs flanqués de tours ou de bastions.
- Château situé sur un rocher, sur une montagne.
- Des châteaux forts.
- Le château commandait la ville.
- Le château de Vincennes.
- Cet examen de la naissance des principautés territoriales en Francie occidentale, Espagne et Angleterre [au Xe siècle] est par ailleurs très révélateur, car à chaque fois apparaît le moyen militaire qui permet cette indépendance : le château. — (Rouche, Michel, Histoire du Moyen Âge - Tome I, Éditions Complexe, 2005)
- (Par extension) (Histoire) Résidence, habitation seigneuriale ou royale.
- Il se retira dans son château.
- Un vieux château.
- Le château de Chambord.
- Les châteaux de la Loire.
- Le château de Versailles.
- (Par extension) (Art) Toute maison de plaisance vaste et magnifique.
- Il y a de beaux châteaux dans cette province.
- La vie de château.
- (Par extension) (Lorraine) (Populaire) Maison de relativement grande dimension, généralement la plus grande du village.
- Que dire de cette dernière, avec son logis plus haut, couvert d’ardoises, accolé à de vastes engrangements remplis de foin odorant et de bon grain, à une étable-écurie d’où émanaient de fortes senteurs animales. Les gens du pays l’appelaient pompeusement « le château ». — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Familier) Grand cru de Bordeaux (dont le nom commence souvent par « château... »).
- L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. — (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
- (Par métonymie) Exploitation viticole qui élabore son propre vin, en particulier dans le Bordelais.
- (Marine) (Anciennement) Construction surélevée édifiée à la poupe ou à la proue d'un navire. (Aujourd'hui) Superstructure construite dans la partie centrale d'un navire (Note: les navires affectés au transport des hydrocarbures tels que les pétroliers ou les méthaniers ont leur château édifié à l'arrière).
- Deux matelots, indifférents à la pluie, lavaient le plancher à grande eau ; de loin Dumont vit Bourgain longer le bastingage, contourner un câble mal lové, gagner l’escalier de fer et s’élever contre le château du navire — (Roger Bésus, La vie au sérieux, 1961)
- Les énormes châteux de poupe, sculptés de dieux antiques rouge et or, se haussaient très au-dessus des maisons. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 5, page 57, éditions Gallimard, 2001)
- (Héraldique) Meuble représentant la bâtisse du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme de deux tours liées par un mur. Si le nombre de tours change de l’ordinaire, on doit le blasonner. Quand il s’agit d'une représentation d'un château spécifique, cela doit être mentionné dans le blasonnement. Le château peut également être muni de donjon, porte, herse, toit, échauguettes, girouettes, bannières, etc. À rapprocher de château-fort.
- D’azur au château d’argent, ouvert de trois portes, posé sur une terrasse de sinople, qui est de la commune de Blangy-le-Château du Calvados → voir illustration « armoiries avec un château »
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.