Dictionnaire des rimes
Les rimes en : amendable
Que signifie "amendable" ?
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- (Agriculture) Qui peut être amendé.
- Il sera toujours difficile de croire que le malaise social est dû à l'insuffisance naturelle des aliments, alors que la mer est pleine de poissons, que des étendues considérables de terrain fertile ou amendable sont encore en friche. — (Jean Marestan, L'Éducation Sexuelle, Éditions de la "Guerre Sociale", 1910)
- (Droit) Qui encourt une amende
- Qui peut être amélioré, amendé.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "amendable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
démobilisable
- Qui peut être démobilisé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
entable
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe entabler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe entabler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe entabler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe entabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe entabler.
-
arrosable
- Qui peut être arrosé.
- Sur ce principe, Leiser, dans son Jus georgicum, lib.3, cap.9, n° 18, décide d'après la loi 3, § 2, ff aqu pluv. arcend., que l'inférieur ne peut se plaindre de ce que le supérieur a converti une terre semable en un pré arrosable. — (Joseph Dubreuil, Charles Joseph Barthélémy Giraud, Analyse raisonnée de la législation sur les eaux, volume 1, page 374, 1842)
-
indemnisable
- Qui peut être indemnisé, qui a droit à une indemnité.
- Il y a là une nature de propriété non indemnisable : comment donc l’indemniserez-vous ? — (Procès-verbaux des séances du Sénat, année 1862, tome 6, Ch. Lahure et Cie, Paris, 1862, pages 56-57)
- Dans un arrêt rendu le 8 janvier 2020, la Haute Cour estime qu’un licenciement abusif cause toujours un préjudice indemnisable. — (Un licenciement irrégulier cause nécessairement un préjudice, demarchesadministratives.fr, 26 mai 2020)
- Par exemple, la perte des aliments d’un congélateur n’est pas indemnisable si une coupure de courant est en cause, alors qu’elle l’est si l’appareil a été submergé par l’inondation. — (Laurence Valdés, Tempête dans les Alpes-Maritimes : ce que l'état de catastrophe naturelle change pour les sinistrés, lci.fr, 7 octobre 2020)
-
probable
- Qui a une apparence de vérité, qui paraît fondé en raison.
- Cette opinion est beaucoup plus probable que l’autre.
- Ce ne sont pas là des raisonnements démonstratifs, ce ne sont que des arguments probables.
- Il est peu probable qu’il ait dit cela.
- (Théologie) Qualifie l'opinion qui est fondée sur des raisons de quelque considération, soutenues par un auteur grave (influent).
- Pascal, dans ses provinciales, s’est attaqué à la doctrine des opinions probables.
- Qu’il est raisonnable de supposer, de conjecturer.
- Depuis l'Argonne de 1914, […] je n'ai pas l'oreille si mal bâtie que d'avoir, en vingt et un ans, oublié l'art d'apprécier au son la trajectoire d'un obus et le point de chute probable. — (Marc Bloch, L'étrange défaite : La déposition d'un vaincu, 1940, FolioHistoire Gallimard, 1990, p.86)
- Certaines enquêtes ne retiennent que les études qui leur paraissent de bonne qualité ; d'autres sont moins exigeantes et il est probable que les précautionnistes ou les écologistes ont tendance à privilégier les travaux les plus pessimistes, au nom de l’heuristique de la peur, […]. — (Maurice Tubiana, La Science au cœur de nos vies, Odile Jacob, 2010, p.280)
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délectable
- Qui est propre à délecter.
- Le caviar, pourtant délectable, n'eut pas la vertu de dérider mon homme. J'eus beau lui en faire resservir. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- L'ombre de M. de Lagreau savourait sans doute, entre autres mets délectables, le brochet maître-d’hôtel, les bouchées financière, le poulet à la crème, et louait hautement son confrère de « La Toque Blanche », à Eymet (Dordogne), […]. — (Bulletin de la Société des amis de Montaigne, 1957, page 27)
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indéclinable
- (Grammaire) Qui ne peut être décliné, qui ne se décline pas.
- Il y a en grec des noms substantifs indéclinables dans tous leurs cas, tels sont les noms étrangers ou hébreux qui le sont aussi en latin. — (M. Furgault, Nouvel abrégé de la grammaire grecque, 7e édition revue corrigée et augmentée par M. Jannet, Paris : Mme Aumont veuve Nyon, 1810, p.36)
- Il y a deux sortes d'adjectifs ; les uns sont proprement des adjectifs indéclinables, qui se placent toujours avant les substantifs ; […]. — (João Rodrigues, Élémens de la grammaire japonaise, traduit du portugais par M.-C. Landresse, Paris : Librairie orientale Dondey-Dupré père & fils, 1825, page 6)
- (Christianisme) (Rare) Qui ne peut pas être en déclin.
- Il sera d'autant plus libre , qu'il échangera par sa délivrance l'attrait de pécher contre l’indéclinable attrait de ne plus pécher. — (Augustin d'Hippone, La Cité de Dieu, traduction de L. Moreau, Paris : Vaton, 1845, vol.2, p.547)
- C'est cette volonté spéciale du salut des élus qui ne peut être frustrée de son effet. C'est d'elle, et non pas de la grâce, dont saint Augustin dit souvent qu'elle est invincible, indéclinable, toute puissante. La grâce n'est point indéclinable par sa nature ou essence : si elle l'étoit, il faudrait de bonne foi admettre avec les contre-remontrants de Dordrecht le système de l'irrésistibilité de l'homme à la grâce; car irrésistible et indéclinable sont termes synonymes entre gens de bonne foi. — (« Lettres sur la Grâce et la Prédestination », dans les Œuvres de Fénelon, archevêque de Cambrai, vol. 2, Paris : Lefevre, 1835, page 328)
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corvéable
- (Droit, Histoire) Qui était sujet à la corvée.
- Selon d’anciennes coutumes féodales, le peuple était réputé corvéable et taillable à merci.
- Les prisonniers de Candi, surtout, nous en voulaient de les traiter comme des serfs corvéables à merci. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Par extension) Qui se doit d'être serviable.
- Ils te considèrent comme corvéable et à merci, c'est tout. Tu travailles comme un bœuf pour pas un rond et si tu protestes, on te rappelle qu’il s’agit d’un châtiment et que tu n’as qu’a te taire. — (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 313)
- [...] quelques grands groupes qui profitent honteusement de cette main-d'œuvre bon marché et corvéable à souhait [...] — (Nicolas Dupont-Aignan, Français, reprenez le pouvoir !, L'Archipel, 2006)
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émotionnable
- Qui est facilement ému.
- [...] nous ne pouvons vous dissimuler que l’entreprise surpasse presque les forces humaines ; entre autres causes, parce que notre public actuel n’est plus émotionnable : il est blasé, [...]. — (Pierre-Claude-Victor Boiste, Dictionnaire des belles-lettres, tome III, H. Verdière, Paris, 1822, page 393)
- Il ne présente aucun caractère de l’hystérie et a toutes les sensibilités intactes quoiqu’il soit distrait et émotionnable. — (Pierre Janet, L’Automatisme psychologique, 1889, Éditions L’Harmattan, 2005)
- Un être vivant peut acquérir la crainte de l’autre parce qu’il est génétiquement émotionnable ou parce qu’il a subi une carence affective précoce. — (Boris Cyrulnik, De chair et d’âme, Éditions Odile Jacob, 2006)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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inécoutable
- Que l’on ne peut pas écouter.
- L’Opera François forme un spectacle noble, majestueux, aussi régulier que varié & intéressant dans toutes ses parties : l’Opera Italien n’est qu’une Ariette ; il est absolument inécoutable dans la moitié au moins de sa durée. — (Fragment d’une lettre écrite de Venise, dans le Mercure de France, avril 1758, page 153)
- - Mais... que trois ne font qu’un ; qu’une mère est demeurée vierge ; qu’un Dieu se mange et se trouve à la fois partout ; qu’il descend dans un pain à cacheter. Mystères facétieux, dogmes inécoutables, qui ne valent certainement pas l’honneur de la réfutation sérieuse que nos aïeux en ont daigné faire. — (Raymond Brucker, sous le pseudonyme de Paul Séverin, Le Bouquet de mariage, révélations sur les mœurs du siècle, tome second, Gosselin et Coquebert, Paris, 1838, page 307)
- Un album qui est un classique pour certains peut être totalement inécoutable pour d’autres, et vice versa. — (Les 11 groupes Metal & Rock qui ont le plus divisé les fans ces 10 dernières années, metalzone.fr, 6 janvier 2020)
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insatiable
- Qui ne peut se rassasier ou être rassasié.
- Ne rougissez-vous point, de déshonorer votre condition, par les commerces que vous faites ? de sacrifier gloire et réputation, au désir insatiable d’entasser écu sur écu ? — (Molière, L’Avare, II, 2, 1668)
- Moi aussi, j’ai vécu, j’ai follement joui de l’existence. J’ai possédé tout ce que peut embrasser le désir insatiable de l’homme, et j’en ai reconnu le néant. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, Le Legs de Caïn (Contes Galiciens), traduction anonyme de 1874)
- Des êtres qui dépendent de souffles, de perceptions, de rythmes accélérés, insatiables, machiniques. — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 20)
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inracontable
- Qu’il est impossible d’exprimer.
- Le bonheur fait d’une foule de joies menues et inracontables. — (Alphonse Daudet, Jack, 1892)
- Que l’on ne doit dire, raconter.
- Ce qui s’est dépensé hier au soir de vociférations et de blasphèmes contre sa personne est inracontable. — (L’Ami de la religion, no 5 018 du 15 avril 1850)
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affable
- Personne aimable et bienveillante à qui on peut parler (qui écoute et comprend).
- Il était affable et triste. Le peuple disait : Voilà un homme riche qui n’a pas l’air fier. Voilà un homme heureux qui n’a pas l’air content. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 3 ; 1862)
- Il est d’un caractère doux et affable.
- Des manières affables.
- Sociable, affable, il noue facilement des contacts.
- De Talleyrand eut toujours dans son ambition le désir, le besoin, la volonté d’une grande existence, que seule la fortune peut donner ; et voilà pourquoi il se mêla tant aux affaires d’argent. Au reste, bon, charmant, affable, adoré de sa famille et de ses domestiques, il porta au dernier degré cet esprit de haute compagnie, de politesse et de bon goût qu’on ne retrouve plus ; sa force venait de son calme, de son impassibilité devant les emportements et les colères. — (Jean-Baptiste Capefigue, article De Talleyrand, dans la Biographie universelle ancienne et moderne, 1849)
- Quand elle m’écrivait cela, mon cœur était navré. Dans mon enfance, j’avais l’habitude de lui demander dix fois par jour : « Maman, êtes-vous contente de moi ? » Le sentiment d’un déchirement entre elle et moi m’était cruel. Je m’ingéniais alors à inventer des moyens pour lui prouver que j’étais toujours le même « fils affable » que par le passé. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 188.)
- Il paraît que c'est une bête bien affable, ajoutait Françoise qui tenait le renseignement de Théodore, spirituelle comme une personne, toujours de bonne humeur, toujours aimable, toujours quelque chose de gracieux. C'est rare qu'une bête qui n'a que cet âge-là soit déjà si galante. — (Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, tome 1 : Du côté de chez Swann, Première partie: Combray, 1913 → lire en ligne)
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insalissable
- Qui ne peut pas être sali.
- La reliure pégamoïdée est insalissable, inattaquable par les insectes, enfin exempte de tout durcissement ou fendillement. — (J. Dantzer, Le pégamoïd, dans le Bulletin technologique de la Société des anciens élèves des Écoles nationales d’arts et métiers, Chaix, février 1898, page 147)
- Ces employés de voirie sont laids, sales et le plus souvent infirmes. Non qu’on les choisisse ainsi par souci d’harmonie avec les immondices dont ils semblent sortir, mais parce que les parias seuls acceptent ce métier ; à les voir ainsi vêtus d’une sombre guellabia de couleur insalissable, on pense à ces lépreux de l’antiquité passant à travers la foule au son fêlé d’une crécelle. — (Henry de Monfreid, La cargaison enchantée, Grasset, 1962)
- Les fibres étaient ainsi resserrées, le coton devenait rigide, brillant et insalissable, la crasse ne pouvait s’accrocher. — (Christine Puel, Le Lézard regardait l’étoile, Auzas, 2011)
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dissociable
- Que l’on peut dissocier.
- Il s’agit de donner corps à des entités étatiques incarnant des identités réputées irréductibles et tendanciellement dissociables les unes des autres. — (Sami Naïr, L'Empire face à la diversité, 2003)
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étirable
- Que l’on peut étirer.
- Ce film polyéthylène pour l'emballage est rétractable et étirable.
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inexorable
- Qui ne peut être fléchi, apaisé.
- Il y avait, dans le son même de ce mot, quelque chose de définitif, d’inexorable et de fatal. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Pendant la Terreur, les hommes qui versèrent le plus de sang furent ceux qui avaient le plus vif désir de faire jouir leurs semblables de l’âge d’or qu’ils avaient rêvé, et qui avaient le plus de sympathies pour les misères humaines : optimistes, idéalistes et sensibles, ils se montraient d’autant plus inexorables qu’ils avaient une plus grande soif du bonheur universel. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 12)
- Mais de grâce, monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil qui vous tend les bras il y a un quart d'heure ; contentez un peu l'envie qu'il a de vous embrasser. — (Molière, Les Précieuses Ridicules)
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impalpable
- Qui est si ténu, si fin, si délié, qu’il ne fait aucune impression sensible au toucher.
- Mais la terre était réduite à l’état de poussière presque impalpable, et le sable continuait doucement à couler des dunes escarpées. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune,)
- Ou, plutôt, celui-ci s’est fantomisé, est devenu impalpable, immatériel, incorporel, comme les ombres qu’Ulysse rencontrait aux Enfers. — (Edgar Morin, Journal (1992-2010), 2012)
- Dans l’air rafraîchi où une impalpable brume se condensait en rosée, les bêtes levèrent leur mufle humide […]. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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constable
- Titre d’officiers de police au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada (Québec inclus), en Australie et en Nouvelle-Zélande.
- Donc, si vous voyez Mackie-le-Surineur dans les jours qui viennent, courez le dénoncer au premier constable que vous rencontrerez. — (Bertolt Brecht, L’Opéra de quat’sous, 1928 ; acte II, scène 4 ; traduit de l’allemand par Jean-Claude Hémery, 1959)
- "Les armes ont toutes été saisies, car elles n’étaient pas entreposées en sécurité", a expliqué la constable Tania Visintin du service de police de Vancouver dans un communiqué. — (Radio-Canada, 174 armes à feu trouvées dans la maison d’un aîné de Vancouver, site ici.radio-canada.ca, 11 octobre 2021)
- (Militaire) (Vieilli) Maître-canonnier de la marine impériale allemande.
- (Militaire) (Vieilli) Artilleur de l’armée impériale autrichienne.
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insérable
- Qui peut être inséré.
- Cet article n’est point insérable dans le journal.
-
capable
- Qui est en état de faire une chose ; qui a la capacité.
- Passez-moi l’expression, ça a jammé dans le coude, M. le Président. Ils ne sont plus capables de le sortir du ministère, ce règlement-là, il n'y a personne qui veut le voir. — (Journal des débats de l'Assemblée nationale de la Province du Québec, vol. 37, n° 141-148, 2002, p. 8343)
- Mais il a vu, aussi, quelle force mentale habite le Maillot jaune, décramponné de deux longueurs, mais capable, sur les dix derniers mètres, de venir dompter son assaillant à l’arraché. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 30)
- (Droit) Qui détient le droit ; qui jouit de la capacité légale.
- Un capitulaire prescrit de ne contracter que des unions légitimes, car celles-là seules donnent des enfants capables de succéder. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.113)
- (Absolument) Habile, intelligent.
- Cette affaire est entre les mains d’une personne capable.
- (Désuet) Qualifiait les choses considérées par rapport à leur capacité intérieure. — Note : Dans cette acception, il n’était guère usité qu’avec les verbes tenir ou contenir.
- Cette salle est capable de contenir tant de personnes. Ce vase est capable de tenir tant de litres.
- (Géométrie) Un segment de cercle capable d’un angle donné.
- (Sens figuré) Qualifie ce qu’une personne peut faire ou ne pas faire selon ses sentiments, ses possibilités.
- Non, s'il apprend que vous êtes dans l'Oregon, Astor fera un caca nerveux. Il serait capable de vous faire arrêter! Il se soucie désormais comme d’une guigne des lois américaines et est en plein délire paranoïaque. — (Christian de Molinier, Un monde repu, Éditions Lulu.com, 2012, p. 64)
- Cet homme est capable d’amitié, de reconnaissance. Une âme ambitieuse est rarement capable de modération.
- (Algérie) Qualifie une personne ou une chose excellente.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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dissemblable
- Qui n’est pas semblable.
- Pourtant, le grand trouble qu’avait introduit dans son âme la révélation, sans transition, de ce pays si dissemblable au sien, se calmait lentement, mais sensiblement. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Pas de fermes isolées, rien que des bourgs formés de maisons les plus dissemblables, qu’une lézarde de géraniums essaye en vain d’appareiller, …. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Dans le cadre d’une étude menée sur le C.M.H., de jeunes étudiantes, à qui on a fait sentir les tee-shirts portés par des étudiants, ont invariablement choisi ceux appartenant aux garçons possédant un C.M.H. dissemblable au leur. — (Meg Cabot, Journal d’une princesse 10 : Pour la vie, 2009)
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démontrable
- Qui peut être démontré.
- A quelle condition un jugement a-t-il une raison - c'est-à-dire est-il démontrable ?. — (Jacques Laz, Bolzano: critique de Kant, Vrin, 1993, page 62)
- En sortant de la méta-arithmétique pour nous ramener à des termes courants, cette proposition signifie que la formule portant le nombre de Gödel z n’est pas démontrable. — (Alexandre Moatti, Les Indispensables: Mathématiques et physiques pour tous , Odile Jacob, 2006, page 89)
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indatable
- Impossible à dater.
- Il serait facile de retrouver des images ternes de soi, pleines d’une morosité indatable, des dimanches devant Anne-Marie Peysson, et l’on serait sûr qu’il en avait été de même pour tous les gens, un monde figé dans un grisaille uniforme. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 106.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.