Dictionnaire des rimes
Les rimes en : aliénable
Que signifie "aliénable" ?
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- (Droit) Qui peut être aliéné.
- Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre, ni être vendu ; sa personne n’est pas une propriété aliénable. — (Article 18 de la Constitution du 24 juin 1793)
- (Linguistique) D’une possession grammaticale dans laquelle le possédé peut être séparé du possesseur.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "aliénable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
inavouable
?- Qui ne peut être avoué.
- Eh oui! sans doute, il y a dans la société contemporaine des infamies et des hontes, des fortunes dont la source est inavouable, des positions usurpées, des métiers exercés bassement, des industries déshonorantes, des égoïsmes poussés jusqu’à la lâcheté et à la scélératesse, des turpitudes sans nom ! — (J. Chaudes-Aigues, Critique du roman de Balzac Une Fille d’Eve, dans la Revue de Paris, tome XI, 1839, page 36)
- J'avais beau me faire honte : plus que la honte, un goût malsain me retenait parmi ces êtres dont j'écoutais de loin les appels, les gémissements. […] ils me parvenaient sans ensemble mais souvent si fervents qu'ils réveillaient en moi d'inavouables appétits. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il y a un plaisir inavouable, mais que j’avoue, à voir quelqu’un qui ne nous voit pas, qui ne sait pas que nous sommes là, qui se croit seul. Au vrai, c’est un plaisir de Dieu. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 251-252)
- Il n'était pas indifférent que les déclarations de Rinri s'adressant à une francophone s'énoncent soit en français, soit en japonais : la langue française représentait sans doute ce territoire à la fois prestigieux et licencieux où l'on pouvait s’encanailler de sentiments inavouables. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 75)
- Les amis vantent les mérites du mort, de la maison à l'église ; de l'église au cimetière, ils parlent de ses défauts, et du cimetière au bistrot, de ses vices inavouables. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà, S-A 9, Fleuve noir, 2000)
-
insérable
?- Qui peut être inséré.
- Cet article n’est point insérable dans le journal.
-
innommable
?- Qui ne peut pas être nommé ou qualifié, indicible.
- C’était une sensation innommable.
- (Péjoratif) Qui heurte le sens esthétique ou moral de quelqu’un, inqualifiable.
- À une époque où les théologiens redoutaient que le simple fait de les mentionner eût pour conséquence de propager la non-orthodoxie sexuelle comme une maladie contagieuse, et où les manuels des confesseurs enjoignaient aux prêtres de traiter le « péché innommable » avec la plus grande discrétion, le sodomite devint la figure récurrente des homélies. — (Une histoire de l’homosexualité, collectif, dir. Robert Aldrich, Seuil, 2006, ISBN 2020881357, p. 80)
- À ce moment de sa vie, il privilégie la qualité à la quantité. En d'autres temps, plus riche, il aurait viré fashion-addict à dévaliser les boutiques de merderies innommables même pas bien cousues dans le fil du tissu. — (Alain Babanini, Puisque ça ne suffit pas!, chez l'auteur/Lulu.com, 2011, p. 14)
-
ineffable
?- Qui ne peut pas être exprimé par des paroles.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes déradesEt d’ineffables vents m’ont ailé par instants.— (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre)
- On croit ordinairement, il est vrai, que ce qu'il y a de plus haut, c'est l'ineffable. — (Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques)
- Ils eurent un instant d’anéantissement ineffable, après lequel ils se réveillèrent, l’âme illuminée d’une lumière nouvelle, comme s’ils venaient de sortir des ténèbres. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Sous le yeux de ses frères en Mars il voulait accomplir, disait-il ce qui jusqu’ici avait été réservé à la puissance d’OG. (Og est la formule algébrique par laquelle les Martiens désignent l’inconnaissable et l’ineffable CELA, la-chose-qui-gît-derrière tous-les-phénomènes, dont ils admettent l’existence. — (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction de Émile Armand, dans Les Réfractaires, n° 1, janvier 1914)
- Le délire déporte le tortionnaire : implacable pouvoir, ineffable jouissance de donner la mort. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Et le soir, quand je rentrais de promenade et pensais au moment où il faudrait tout à l'heure dire bonsoir à ma mère et ne plus la voir, il était au contraire si doux, dans la journée finissante, qu'il avait l'air d'être posé et enfoncé comme un coussin de velours brun sur le ciel pâli qui avait cédé sous sa pression, s'était creusé légèrement pour lui faire sa place et refluait sur ses bords; et les cris des oiseaux qui tournaient autour de lui semblaient accroître son silence, élancer encore sa flèche et lui donner quelque chose d’ineffable. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 1 : Du côté de chez Swann, Première partie : Combray, 1913)
- (Ironique) (Familier) Inqualifiable, inénarrable (en raison de son caractère ridicule).
- Il y a une bonne demi-colonne de ces ineffables bêtises. — (Paul Thédore-Vibert, La nouvelle France catholique, 1908)
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mystifiable
?- Qui peut être mystifié.
- Les châteaux en Espagne, le rêve où l'homme est mystifiable parce qu'il cherche à s'attraper lui-même. — (Balzac, Employés, 1837, page 102)
- Golberg (…) ce lumineux loufoque qui paraît d'ailleurs ignorant comme une carpe, roublard et mystifiable ad nutum. Sa c...rie est vraiment phosphorescente. — (Valéry, Correspondance [avec Gide], 1898, page 312)
-
indéracinable
?- Qui ne peut être déraciné. S’emploie surtout au sens figuré.
- C’est un vice indéracinable du gouvernement, & qu’il seroit ridicule d’y punir, parce que le châtiment n’y amélioreroit pas les mœurs & ne rendroit pas aux ames corrompues leur énergie, leur pureté. — (Jacques-Pierre Brissot de Warville, Théorie des loix criminelles, chez Desauges, Paris, 1781, page 247)
- Je ressentais l’étrange et indéracinable conviction que j’allai mourir. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 155)
- Ces êtres pacifiques et généreux souffrent d’un discrédit indéracinable, alors qu’on gagnerait à les prendre pour modèle de vie, et même de vie intérieure. Nous avons besoin des vaches. Elles détiennent un secret, une sagesse. — (Charles Wright, Comme une vache en estive, lavie.fr, 21 août 2020)
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instable
?- Qui manque de stabilité.
- (En particulier) Qualifie un équilibre qui se détruit au moindre déplacement.
- Il est toujours imprudent d'approcher d'un ice-berg ; le centre de gravité peut être déplacé par la fusion de la partie submergée ; soit spontanément, soit sous la faible impulsion du sillage, l'énorme construction, en équilibre instable, éclate ou chavire. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Sens figuré) Qui n'est pas régulier, qui varie.
- Homme instable au caractère instable.
- (Par extension) (Chimie) Qui se défait aisément.
- Combinaison instable.
- (Technique) Qui perd facilement ses qualités mécaniques ou physiques.
- Acier instable.
- (Sylviculture) Qualifie un peuplement qui montre une vulnérabilité élevée aux dégâts causés par le vent.
- Certains de ces boisements, n’ont été suivis d’aucune intervention. Ils ont évolué naturellement, pour donner, généralement sur les meilleurs[sic] stations, des peuplements instables, présentants[sic] un facteur d’élancement élevé. — (CRPF de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Clef des types de peuplements du Pin noir d’Autriche — Peuplements instables, 2004 → lire en ligne)
-
généralisable
?- Qui peut être généralisé.
-
disciplinable
?- Qui est aisé à discipliner.
- Tel peuple est disciplinable en naissant, tel autre ne l’est pas au bout de dix siecles — (Rousseau, Du contrat social, page 95, 1762. Siecle est l’orthographe de l’époque.)
- Des recrues facilement disciplinables.
-
fable
?- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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indubitable
?- Dont on ne peut douter, qui est certain, assuré.
- Il est indubitable que Cadiz affranchie reprendra tout l’avantage que Gibraltar n’a dû lui-même qu’à sa franchise. — (Anonyme, Espagne. - Cadiz et Gibraltar, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Car ils ne peuvent ignorer que Barbey d’Aurevilly est un catholique, un indubitable chrétien romain par la tête et par le cœur, par son éducation et par ses doctrines, et voilà ce qui les désole ! — (Léon Bloy, Un brelan d'Excommuniés, 1889)
- À l’endroit où le sentier s’engage dans la montagne, ils trouvèrent, tout plein et garni de sa couche de crème, le pot au lait du musicien, signe indubitable qu’il avait passé par là. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Car il est indubitable qu’en temps de guerre et en fait de mariage, les Héros de Mars procèdent souvent de manière quelque peu sommaire ! — (Ippolito Nievo, Anti-aphrodisiaque pour l’amour platonique, 1851 (première parution 1956) ; traduit de l’italien par Muriel Gallot, 1986, page 69)
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discutable
?- Qui peut se discuter, qui est susceptible d’être discuté.
- Cela est fort discutable.
- Douteux.
- Plusieurs associations, notamment l’Association contre l’heure d’été double (ACHED), dénoncent cependant ces changements d’heure et leurs effets nocifs sur la santé et jugent également discutables les économies d’énergies [sic] ainsi réalisées. — (« Ce week-end, on passe à l'heure d'été », 20minutes.fr, 26 mars 2010)
- À 17 h 45, comme on le lui a commandé, vêtu en pingouin (de location, frais remboursés) et suant à grands seaux dans cette tenue discutable pour une fin d'après-midi affichant encore 24° à l'ombre, il fait les cent pas dans le hall du Martinez. — (Lionel Chouchon, Mon Papa Razzi, Éditions du Rocher, 2011, chap. 19)
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inestimable
?- Qu’on ne peut estimer à un assez haut prix.
- Nous disions crayon de papier, pour le distinguer du crayon d’ardoise ; mais en réalité le terme s’opposait dans nos esprits aux crayons de couleur, qui avaient l'avantage inestimable de s'écrire toujours au pluriel. — (André Henry, Dame l'école, Éditions Ramsay, 1976, chap. 1)
- Cette œuvre d’art est d’une valeur inestimable, d’un prix inestimable.
- Un tableau, un manuscrit inestimable.
- Votre amitié m’est un trésor inestimable.
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indéterminable
?- Qui ne peut être déterminé.
- [...] l’homme est de son naturel variable en ses appetitz de cœur profond, muable en ses pensemens, inconstant en ses entreprinses, & indeterminable à la fin. — (Antonio de Guevara, Les Epistres dorées et discours salutaires, Jean Ruelle, Paris, 1573, page 65)
- Mais n étant ici un Fini indéterminable, cette distance finie est indéterminable, & plus grande que toutes celles qui peuvent être déterminées ou connües. — (Fontenelle, Éléments de la géométrie de l’infini, Imprimerie royale, Paris, 1727, page 67)
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : que le juste et l'injuste, dont nous pensions jadis avoir le discernement, sont termes de convention, vagues, indéterminables ; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, Garnier frères, Paris, 1858, page 2)
- Une autre triste réalité, c’est que les lock-out ou les grèves, ils perdurent pendant des temps indéterminables. — (Perronismes péquistes, Le Devoir.com, 8 février 2011)
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aliénable
?- (Droit) Qui peut être aliéné.
- Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre, ni être vendu ; sa personne n’est pas une propriété aliénable. — (Article 18 de la Constitution du 24 juin 1793)
- (Linguistique) D’une possession grammaticale dans laquelle le possédé peut être séparé du possesseur.
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contraignable
?- Qui peut être contraint, par quelque voie de droit, à donner ou à faire quelque chose.
- Les débiteurs ne sont plus contraignables par corps.
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insatiable
?- Qui ne peut se rassasier ou être rassasié.
- Ne rougissez-vous point, de déshonorer votre condition, par les commerces que vous faites ? de sacrifier gloire et réputation, au désir insatiable d’entasser écu sur écu ? — (Molière, L’Avare, II, 2, 1668)
- Moi aussi, j’ai vécu, j’ai follement joui de l’existence. J’ai possédé tout ce que peut embrasser le désir insatiable de l’homme, et j’en ai reconnu le néant. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, Le Legs de Caïn (Contes Galiciens), traduction anonyme de 1874)
- Des êtres qui dépendent de souffles, de perceptions, de rythmes accélérés, insatiables, machiniques. — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 20)
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inusable
?- Qui ne s’use pas, ou qui ne s’use que d’une manière imperceptible.
- Une étoffe inusable.
- Des chaussures inusables.
- Tout le luxe de l’ancienne bourgeoisie parisienne était là, un luxe inusable et sans mollesse. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
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curable
?- Qui peut être guéri.
- Soixante-quinze à 80 % des patients sont curables par des combinaisons de chimiothérapie à base de cisplastine. — (revue Médecine et armées, volume 26, 1998, page 154)
- Le sujet est-il curable ou réadaptable ? Ces deux questions réunies en une seule illustrent la confusion des genres. La curabilité est liée directement aux soins, à la compétence médicale […]. — (Michel David, L'expertise psychiatrique pénale, L'Harmattan, 2006)
- […]; puis mon cas est un peu spécial et difficilement curable par les traitements religieux usités en pareil cas. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
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inéchangeable
?- Qu’on ne peut pas échanger.
- Il est en tout homme un fond inéchangeable.— (Alain Arnaud, Pierre Klossowski, 2000)
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affichable
?- Qui peut être affiché.
- Cela signifie que chaque portée peut recevoir un maximum de trente-deux notes ou silences et que la plus petite note affichable est une triple-croche. — (Daniel Ichbiah, Cubase SX 3, 2006)
- Mais, bien avant que l'on ne reconnaisse leur contribution, l'identité yekke était difficilement affichable. Un exilé viennois raconte : C'était une chose étrange et après quelque temps, j'ai arrêté de raconter aux autres d'où je venais. — (Patrick Farges, Intégration sans l'oubli, Maison des sciences de l'homme, 2008, page 298)
- Où l’on peut afficher, poser des affiches.
- Car les caricatures les plus spirituelles ont été adoptées par les comités conservateurs. Elles sont reproduites sur une échelle immense et placardées sur toute la surface affichable des grandes villes d’Angleterre. — (Wilfrid de Fonvielle, Les élections du parlement réformé en Angleterre, dans L’Illustration du 19 décembre 1868, page 378)
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éjectable
?- Qu’on peut éjecter.
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incommunicable
?- Qui ne se peut communiquer, dont on ne peut faire part.
- Ces charmes d’une tristesse intime, c’était eux qu’elle essayait d’imiter, de recréer, et jusqu’à leur essence qui est pourtant d’être incommunicables et de sembler frivoles à tout autre qu’à celui qui les éprouve, la petite phrase l’avait captée, rendue visible. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 343)
- La toute-puissance de Dieu est incommunicable.
- Des honneurs, des droits incommunicables.
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inclinable
?- Qui peut s’incliner.
- Siège à dossier inclinable.
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désagréable
?- Qui déplaît, de quelque manière que ce soit.
- Les œuvres de l’urban fantasy se caractérisent moins par une attention aux aspects déplaisants ou désagréables de la vie urbaine qu’aux aspects immoraux de la vie contemporaine, dans le prolongement des récits du roman noir mettant en scène les personnages du vice. — (Arnaud Esquerre, Ainsi se meuvent les vampires, 2022)
- L’opération de pourrissage qu’on appelle également schappage, offre le gros inconvénient de dégager une forte odeur forte, désagréable et tellement accentuée qu’elle se distingue à plus d’un kilomètre des usines. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne salait les mets qu'après la cuisson, bien qu’elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.