Dictionnaire des rimes
Les rimes en : alcoolisable
Que signifie "alcoolisable" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Qui peut être alcoolisé.
- Lorsqu'on se trouve en présence d'un cidre incomplètement fermenté, on détermine par le calcul la quantité d'alcool que produirait le sucre alcoolisable restant. — (Adam Charles Girard, Analyse des matières alimentaires et recherche de leurs falsifications, 1904)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "alcoolisable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
étable
- Lieu où l’on loge des bœufs, des vaches, des brebis et autres bestiaux.
- Mac Nap avait eu le temps de construire une étable bien close, destinée aux rennes domestiques. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Elle était parvenue,certaine nuit à couler dans la grange son corps vermiforme, et de là, tombant par les abat-foin dans le râtelier des vaches, à pénétrer dans l’étable chaude où logeaient les poules. — (Louis Pergaud, De Goupil à Margot, 1910)
- Une basse-cour, une étable, des toits à porcs faisaient face à la maison. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre treizième)
- Monsieur le juge, comment serait-il possible que je possédasse une vache tachetée ou pas tachetée, n’ayant ni étable pour la loger, ni champ pour la nourrir. — (Octave Mirbeau, La vache tachetée, 1918)
- Imaginez des étables géantes où vivent 1.680 vaches. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
-
inconnaissable
- Qui ne peut être connu, qui reste inconnu.
- En frappant, de temps à autre, quelques chrétiens qui lui étaient dénoncés (pour des raisons demeurées généralement inconnaissables aux modernes), elle ne croyait pas faire un acte qui fût destiné à occuper jamais la postérité ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.260)
- Sous le yeux de ses frères en Mars il voulait accomplir, disait-il ce qui jusqu'ici avait été réservé à la puissance d’OG. (Og est la formule algébrique par laquelle les Martiens désignent l’inconnaissable et l’ineffable CELA, la-chose-qui-gît-derrière tous-les-phénomènes, dont ils admettent l’existence.) — (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction de Émile Armand, dans Les Réfractaires, n°1, janvier 1914)
- (Religion) — L’essence de Dieu est inconnaissable, non seulement pour nous, mais en soi, parce qu’elle transcende toute catégorie, parce que Dieu est superessentiel. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
-
déplorable
- (Vieilli) Digne qu'on pleure sur son sort ; digne de pitié.
- Vous voyez devant vous un prince déplorable. — (Jean Racine, Phèdre, acte II, scène 2.)
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ce déplorable dingo racontait sa vie. Il avait eu pour mère une démente qui se faisait appeler Madame Satan. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Qui mérite d’être déploré, en parlant des choses.
- Une pareille entreprise est une insanité ; aussi aboutit-elle à des équivoques, quand elle n'oblige pas les députés à des attitudes d'une déplorable hypocrisie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
- Il est dans un état déplorable.
- Sa situation est déplorable.
- Sa condition, son sort est déplorable.
- (Familier) Qui est très mauvais.
- On a fait là un choix déplorable.
- Sa conduite a été déplorable.
- Ces peintures sont d’un goût déplorable.
- Un élève déplorable.
- L’internet haute vitesse n’est même pas disponible partout au Québec. C’est déplorable. — (Jean-Denis Garon, « Les trois contradictions de cette année 2020 », Le journal de Québec, 21 décembre 2020)
-
insérable
- Qui peut être inséré.
- Cet article n’est point insérable dans le journal.
-
ensable
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de ensabler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de ensabler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de ensabler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de ensabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de ensabler.
-
coupable
- Qui a commis une faute, un crime, en parlant d’une personne.
- Un enfant n’est jamais coupable pour celle qui l’a porté dans son sein et nourri de son lait, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Se rendre coupable de diffamation.
- Condamnable, en parlant d’une chose abstraite comme un sentiment, une pensée, une action, etc.
- Jean Moulin fut arrêté à la suite d’une dénonciation supposée ou d’une imprudence coupable.
-
instable
- Qui manque de stabilité.
- (En particulier) Qualifie un équilibre qui se détruit au moindre déplacement.
- Il est toujours imprudent d'approcher d'un ice-berg ; le centre de gravité peut être déplacé par la fusion de la partie submergée ; soit spontanément, soit sous la faible impulsion du sillage, l'énorme construction, en équilibre instable, éclate ou chavire. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Sens figuré) Qui n'est pas régulier, qui varie.
- Homme instable au caractère instable.
- (Par extension) (Chimie) Qui se défait aisément.
- Combinaison instable.
- (Technique) Qui perd facilement ses qualités mécaniques ou physiques.
- Acier instable.
- (Sylviculture) Qualifie un peuplement qui montre une vulnérabilité élevée aux dégâts causés par le vent.
- Certains de ces boisements, n’ont été suivis d’aucune intervention. Ils ont évolué naturellement, pour donner, généralement sur les meilleurs[sic] stations, des peuplements instables, présentants[sic] un facteur d’élancement élevé. — (CRPF de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Clef des types de peuplements du Pin noir d’Autriche — Peuplements instables, 2004 → lire en ligne)
-
guérissable
- Qu’on peut guérir.
- Ce mal est guérissable.
- S’ils refusent publiquement (et je vois d’ici, je palpe d’ici, je mesure d’ici le monceau ordonné de leurs belles raisons, de leurs nobles raisons de refuser la marche parmi nous), alors le moindre adolescent comprendra qu'ils ont en vérité choisi, qu’ils préfèrent réellement - et non par erreur, et non par omission, et non par aveuglement guérissable - leur confort spirituel, et les garanties temporelles de leur confort, aux questions bassement humaines. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, page 42, 1932)
-
comprimable
- Compressible
- Sans entrer maintenant dans la discussion, si l’eau pure n’est point comprimable elle-même, comme il se trouve qu’elle est dilatable quand elle évapore, cependant je suis dans le fond du sentiment de ceux qui croient que les corps sont parfaitement impénétrables, et qu’il n’y a point de condensation ou raréfaction qu’en apparence. — (Gottfried Wilhelm Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain, 1705, livre 2, chap.4 , dans les Œuvres de Leibnitz, Paris : Charpentier, 1842, vol.1, p.72)
- La syntaxe moderne nous a déjà habitués à considérer la proposition comme un nexus, un noyau, fonctionnant à la manière d'un accordéon dont les éléments sont extensibles ou comprimables à volonté. — (Cahiers de lexicologie, 1961, vol.2, page 48)
-
inhabitable
- Qui ne peut être habité.
- Cinq minutes après, j'étais dans une chambre, qui, toute nue et toute inhabitable qu'elle eût paru à l'homme le moins difficile, était évidemment la plus belle du château. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Ces tentes, dont le bas est garni de mottes de terre, ont toutes un trou au sommet pour laisser un libre essor à la fumée qui, sans cette précaution, les rendrait inhabitables. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Aux aventureux, l'Islande offre aussi l’attrait de l’inconnu. Le cœur de l’île, inhabité et inhabitable, est encore une terre incognito. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 3)
-
démobilisable
- Qui peut être démobilisé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
immariable
- Qui ne peut se marier. Que l’on ne peut épouser.
- [...] mais elle songea, que Marion Saxancour n’ayant rien, le Chevalier serait obligé de l’avantager ; et en prudente Collatérale, elle préféra de lui procurer une Demoiselle de condition, immariable, mais qui avait du bien, parce qu’il était inutile de l’avantager. — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Ingénue Saxancour, ou la Femme séparée, tome III, Liège, 1789, pages 245-246)
- Immariable à cause de sa pauvreté, Hélène accepte le duc d’Orléans, que d’autres motifs ont rendu aussi immariable qu’elle. Le 30 mai 1837, ces deux impossibilités conjugales s’unissent à Fontainebleau. — (Jacques Crétineau-Joly, Histoire de Louis-Philippe d'Orléans et de l'Orléanisme, tome II, Lagny frères, Paris, 1863, page 325)
- – T’épouser ? t’épouser, toi ! mais tu es folle, mais tu ne t’es pas regardée dans une glace, mais tu es immariable, laide, idiote !. — (Jean Cocteau, Les Enfants terribles, Grasset, 1929)
- (Familier) Euphémisme de laid.
- Cette fille est immariable.
-
charitable
- Qui a de la charité pour son prochain.
- Nous autres, Parisiens, sommes charitables au provincial... — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- C'est en réalité par respect pour l'artiste, dont j'ai toujours été envieux du coup de crayon, que je me suis jusqu'ici montré charitable. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- (En particulier) Qui fait l’aumône.
- Il remâchait, avec une sorte d'amère délectation, les heures de pourchas fastidieux, à l'affût de la poire charitable et tapable. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
- (Par extension) Qui part d’un principe de charité.
- Secours charitable. Conseil charitable. Avis charitable.
- Mais Rébecca était déjà occupée à mettre à exécution son projet charitable sans écouter les paroles de son père. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par extension) Qui est indulgent.
- Quoi ? Je suis charitable : je ne lui ai pas présenté la petite sœur dans les gencives… — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
-
ineffaçable
- Qui ne peut être effacé.
- Quelques incisions à la cuisse, rendues ineffaçables, indiquaient le nombre d’ennemis tués par Moulibahan. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais - 1872)
- (Sens figuré) Qu’on ne peut faire disparaître.
- J’ai le don, souvent douloureux, d’une mémoire que le temps n’altère jamais ; ma vie entière, avec toutes ses journées, m’est présente comme un tableau ineffaçable. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- — Je pourrais les déchirer, les brûler mes diplômes ? hasardai-je.Un haussement d’épaules rebuté :— Ça n’avancerait pas ; il en reste quelque chose sur toi, dans ta façon de parler… c’est ineffaçable.Je baissai la tête sous le poids de mon indignité. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Le tragique est que là, devant moi, le passé reste mort en sa permanence et permanent en son dessèchement, tache ineffaçable ou parfum irretrouvable. — (Archives de philosophie, V.39, G. Beauchesne, 1976, page 162)
- Un souvenir ineffaçable. Il a fait à son honneur une tache ineffaçable. Cet événement m’a laissé une impression ineffaçable.
-
inépuisable
- (Didactique) Qu’on ne peut épuiser, tarir ou mettre à sec.
- Les Monts du Lyonnais et du Beaujolais, qui abritaient depuis un temps immémorial le tissage domestique des toiles, furent pour la métropole de la soie une réserve inépuisable d'ouvriers héréditairement façonnés à l'austère existence du tisseur. — (Louis Trénard, Lyon, de l’Encyclopédie au Préromantisme : histoire sociale des idées, tome 1, Presses universitaires de France, 1958, p. 48)
- On voit donc que la question est maintenant résolue du point de vue technique et économique. Les océans peuvent devenir une source inépuisable d'eau douce et ce qui paraissait une utopie il y a 25 ans devient une réalité nécessaire. — (Raymond Furon, La Terre est-elle une mine inépuisable ?, Editions Hachette, 1967, chap. 7)
- (Sens figuré) Intarissable, qui n’a pas de fin ou dont les ressources abstraites sont infinies.
- Depuis quelques temps, je ne saurais dire au juste, elle est là plus que jamais, parmi surtout la petite et moi, elle est là avec une assiduité vivace, dans une inépuisable bonté, elle me dessine mes gestes et mes regards, mes paroles et mes chants, elle est là penchée sur les cahiers et les bols, elle est là pour les cheveux et les dents, intarissable, précise, si étonnamment précise, elle est là à me la rendre enfin, dans la force des appartenances premières. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, pages 123-124)
- Cet homme a un fonds de science inépuisable.
-
évaporable
- Qui peut s'évaporer, d'évaporation.
- Un liquide rapidement évaporable.
- Il existe un procédé simple pour connaître la quantité d’eau évaporable que contient un papier ; il suffit de dessécher à l’infrarouge un morceau carré de 10 cm de côté après l’avoir pesé ; la différence de poids indique le poids d’eau que contenait le papier. — (Victor Letouzey, La typographie, 1964)
-
improbable
- Qui n’a pas de probabilité ; qui n’est pas probable.
- Un tel milieu est susceptible de protoner tout substrat organique et de favoriser des réactions improbables en chimie classique. — (Michel Marty, Michel Boiron, Eurocancer 2003, compte-rendu du XVIe congrès, 8-9-10 juillet 2003, 2003)
- Après 100 ans de recherche, aucun individu en mesure de démontrer […] des facultés extrasensorielles n’a été identifié. Pour cette seule raison, il est improbable que les facultés extra-sensorielles n’existent. — (Les grands esprits manipulés par les astrologues, dans Le Québec sceptique, n°56, p.29, printemps 2005)
- Le regard ankylosé par trop d’impérities, je cherchais un improbable mais tant espéré soutien au loin, partout et nulle part, peut-être vers le ciel où s'était machinalement orientée ma tête; ce ciel où avaient établi leurs pénates, mon défunt père et mes regrettées sœurs. — (Jean Richard Ndoumbe, Les douleurs de ma mère, Lulu.com, 2013)
- (Anglicisme) Invraisemblable ; incroyable ; inattendu ; excentrique ; curieux ; insolite. — Note : Il est souvent utilisé dans l'expression « endroit improbable ».
- L’improbable signature de Jack Lew : incompatible avec le dollar ? — (fr.euronews.com, 11 janvier 2013) Note : Référence à la signature atypique et illisible de Jack Lew, chef de cabinet de la Maison-Blanche, pressenti pour occuper les fonctions de Secrétaire du Trésor des États-Unis.
- Mais il se passa quelque chose auquel l'Anneau ne s'attendait pas : il fut ramassé par la créature la plus improbable qui soit, un Hobbit, Bilbon Sacquet, de la Comté. — (Doublage français du film Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'Anneau, de Peter Jackson, 2001, vers la fin du prologue narré par le personnage de Galadriel, joué par Cate Blanchett, doublée en français par Déborah Perret.)
- L’improbable « accident » du MH370 — (Florence de Changy, « L’improbable « accident » du MH370 », Le Monde no 21814, 6 mars 2015, p. 14.)
- Il arborait une improbable moustache en trait de crayon, et ça énervait Bilodeau autant que le reste. — (Patrick Roy, L'homme qui a vu l'ours, Montréal, Le Quartanier, 2015, page 111.)
- Pendant quelques secondes, ils restèrent debout à m'examiner : Stefania, sorte d'apparition en salopette violette, et Leonie dans un énorme manteau de fourrure, un improbable gin tonic à la main. — (Lucy Robinson, La plus belle histoire d'amour, traduit de l'anglais par Fabienne Gondrand, J.-C. Lattès, 2013)
-
indénombrable
- Que l’on ne peut pas dénombrer.
- (Mathématiques) Qui ne peut pas s’injecter dans l’ensemble des entiers naturels. De cardinalité plus grande que l’infini dénombrable.
- Par son argument de la diagonale, Georg Cantor a démontré que l’ensemble des nombres réels est indénombrable.
- (Grammaire) Que l’on ne peut pas compter sans unité de mesure. En français, les noms indénombrables peuvent être précédés d’article partitif du ou de la.
- En anglais, on utilise much pour les mots indénombrables comme l’eau, la neige, le pain et many pour les dénombrables.
-
employable
- Qu’on peut employer.
- C'est bien beau d'apprendre et de faire des années d'études universitaires, mais ce savoir accumulé, est-il réellement employable dans la vie active?
- J’aurais dû vous le dire plus tôt : pour la psychologie, il n’y a guère d’employable que la femme jeune et gentille ; ça au moins c’est consistant et ça rend sous la plume ! — (Léon Frapié, La bonne leçon, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 225)
-
croyable
- Qui peut ou qui doit être cru. Il se dit surtout des choses.
- On était bien loin alors de lui faire des procès sur les griffons ; on ne croyait que ce qui lui semblait croyable. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
- Cela n’est pas croyable.
- C’est ce qui rend la chose plus croyable.
- Il n’est pas croyable combien on a perdu d’hommes dans cette bataille.
-
immuable
- Qui n’est pas sujet à changer, en parlant des choses éternelles.
- Le prêtre, toujours assis, chanta le premier verset de l’immuable psaume Dixit Dominus Domino meo. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- La prière, c’est […] une sorte de tapage doublé de flagornerie. Ainsi en jugent […] les rationalistes qui affirment que rien n’est aussi absurde que de s’adresser à un Dieu immuable pour lui demander de bouleverser les lois de son univers en notre faveur. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 248)
- S’il a changé deux fois, il n’est pas immuable. Et s’il n’est pas immuable, il n’est pas Dieu, il n’existe pas. L’Être immuable ne peut avoir créé. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
- Mais il vint une nuit frapper le grand écueilDans l’Océan trompeur où chantait la Sirène,Et le naufrage horrible inclina sa carèneAux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.— (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- Qu’on suppose à l’abri du changement.
- […] le progrès est un perpétuel devenir, nulle méthode ne saurait être considérée comme immuable, tout est en mouvement, tout est continuellement améliorable, tout ce qui existe aujourd’hui sera demain mieux encore… — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il élargissait à l’infini les moindres propos de cette femme, leur prêtait une valeur fixe, et une signification immuable, lorsqu’ils n’exprimaient que l’humeur d’une seconde… — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 206)
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Dont le caractère est très ferme, dont les résolutions ne changent pas.
- Il est immuable dans ses volontés.
-
assignable
- Se dit d’un paramètre sur lequel on peut agir.
- Identifier une cause assignable
- Qui peut être assigné.
- Tout citoyen est assignable en justice.
-
compensable
- Qui peut être compensé.
- Des pertes difficilement compensables.
-
incontestable
- Qui est certain, qui ne peut être contesté.
- La Francilienne de 28 ans, installée au Texas, assume l’étiquette de favorite, qu’elle doit aussi à son incontestable rang de n° 1 tricolore. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 22)
- Il s'était renippé soigneusement des pieds à la tête et, bénéficiant d'une incontestable élégance naturelle, il réussissait complétement à dépouiller le vieil homme. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- — Au point de vue pathogénèse, on doit considérer que dans les cœliaquies, il y a insuffisance primitive des fonctions du grêle. Mais un facteur constitutionnel est incontestable. — (Journal de physiologie et de pathologie générale, vol. 37/n° 2, Éditions Masson et Cie, 1939, p. 1536)
- Il en résulte que la consommation du mariage demeure une notion clef. C'est pourquoi, outre l’impuberté, l’impuissance de l'un ou l'autre des époux constitue un empêchement dirimant, absolu et est une cause incontestable d’annulation. — (Revue historique de droit français et étranger, CNRS, 1988, page 529)
- (Ironique) — Son utilité sociale semble incontestable à voir les bonnets armés de fleurs qu’elle porte, les tours tapés sur ses tempes, et les robes qu’elle choisit. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.