Dictionnaire des rimes
Les rimes en : agriculteur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "agriculteur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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fondateur
- Celui qui a fondé, a posé les bases de quelque chose.
- Non loin de Lixy, dit-il, est le ravin de Bonval...; à la fonte des neiges, ou à la suite des orages, ce torrent devient formidable on a trouvé quelquefois dans son lit desséché, des médailles romaines petit bronze à l’effigie de Constantin ou de Licinius que quelques personnes ont dit être le fondateur de Lixy. — (Abbé Pissier, « Notice historique sur Lixy », dans le Bulletin de la Société archéologique de Sens, tome 27 (année 1912) , Sens : chez Duchemin, 1913, page 79)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, p.213)
- Que reste-t-il donc aujourd'hui de leur héritage, que reste-t-il donc du nassérisme et du baasisme, après le drame de leurs fondateurs, après leur tumultueux rapprochement et leur douloureuse séparation ? A la vérité, presque rien et presque tout. — (Paul-Marie de La Gorce, en préface de Nouveau regard sur le nationalisme arabe: Ba'th et nassérisme, par Wafik Raouf, Éditions L'Harmattan, 1984, p. 6)
- (Vieilli) Ceux qui fondent des lits dans un hôpital, des bourses dans un collège, des messes dans une église, des prix dans une académie, etc.
- Autre Mandement […], le 23. Juin 1543. pour empécher que lesdits Mahé & du Hamel ne se qualifiassent Fondateurs de ladite Eglise de Moulines, ni même vendiquassent aucuns droits en ladite Eglise, au préjudice des droits, prérogatives & preéminences de ladite Eglise. — (« Arrest du Parlement de Roüen, du 14. Mai 1607. », dans le Traité des droits honorifiques des seigneurs dans les églises, par feu Mr Maréchal, dernière édition augmentée d'un Traité du droit de patronage,[…], par M. Simon, tome 2, Paris : chez Jean Guignard, 1697, page 110)
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compresseur
- (Technologie) Qui sert à compresser.
- Cet appareil est construit différemment, […] : comme dans le premier plan décrit il déverse la cossette dans une hélice compresseuse. — (Industries Agricoles et Alimentaires, vol. 20, 1903, p. 174)
- Ceux qui rentraient d’Europe ou d’Amérique décrivaient les bennes collecteuses, compresseuses, ces grandes voitures aux mâchoires de monstres qui ramassent, avalent, broient, compressent les déchets, sans qu’aucune main d’homme […]. — (Fawzia Assaad, Ahlam et les éboueurs du Caire, Hèbe, 2004, p. 86)
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lecteur
- Celui qui lit seul et silencieusement un texte.
- Le lecteur moyen, le lecteur ordinaire la personne normalement instruite qui cherche une information précise dans un domaine quelconque.
- (Familier) Le lecteur lambda lecteur ordinaire sans compétence particulière dans le domaine concerné, que le jargon rebute et que l’étalage indiscret d’érudition gratuite indispose.
- Dans un dictionnaire, les définitions sont rédigées dans une langue simple, accessible à tous les lecteurs.
- – Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère ! — (Charles Baudelaire)
- Relisez votre Lettre : il y règne un ordre qui vous décèle à chaque phrase. Je veux croire que votre Présidente est assez peu formée pour ne s’en pas apercevoir : mais qu’importe ? l’effet n'en est pas moins manqué. C’est le défaut des Romans ; l’Auteur se bat les flancs pour s’échauffer, et le Lecteur reste froid. Lettre XXXIII — (Laclos, Les Liaisons dangereuses, 1782)
- Diffusé chaque soir à 22 h 55 sur la Une, le programme permet à nos lectrices et à nos lecteurs de retrouver l’esprit des Nuls, le collectif découvert sur Canal+ dans les années 1990, composé d’Alain Chabat himself, de Dominique Farrugia, de Chantal Lauby et de Bruno Carette. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 24 novembre 2022, page 8)
- Je n’essaierai pas de donner ici une analyse complète de Faust. Assez d’auteurs l’ont jugé ; et il vaut mieux, d’ailleurs, laisser quelque chose à l’imagination des lecteurs, qui auront à la fin du livre de quoi l’exercer. [G. de N.] Observations. — (Goethe, Faust (1), 1808, trad. Gérard de Nerval, 1828)
- C’était un exercice à donner le vertige, mais pas autant certainement que se l’imagine le lecteur confortablement assis dans une chambre bien chaude, les pieds au feu et le ventre plein. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910)
- […] mais comme j'écris ici un traité il est nécessaire que je mette le lecteur au courant des principes de la science phytosociologique. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 122)
- Le lecteur lui-même sera tenu dans l'incertitude, sachant de moins en moins au fur et à mesure qu’il avance dans le texte, si les événements qu'on lui rapporte sont réels ou illusoires. — (Bulletin de psychologie, vol.31, n°332 à 337, page 668) (information à préciser ou à vérifier)
- À quoi servent les faits divers ? […]. En règle générale, à faire du très mauvais journalisme, caressant le lecteur dans ses pulsions malsaines quitte à pulvériser les lignes jaunes du métier. — (Nicolas Demorand, Trouble, dans Libération, n°9535, 7 & 8 janvier 2012, page 3)
- Personne qui lit à haute voix pour une ou plusieurs personnes.
- C’est un lecteur médiocre, sa voix est monotone.
- Dans les maisons d’éducation religieuses, il y a ordinairement un lecteur ou une lectrice de semaine pour lire au réfectoire.
- Personne dont l’office, la fonction est de faire la lecture à un personnage important pour le distraire.
- Lecteur du Roi au Collège de France ; Mlle de Chantoiseau, lectrice de la reine.
- — A propos, dit-il en me rappelant, Marçais vous a-t-il prévenu que vous aurez peut-être l’occasion d'utiliser parfois votre talent de lecteur auprès de la grande-duchesse ? — (Pierre Benoit, Kœnigsmark, 1918)
- Professionnel, employé chargé de choisir les manuscrits que la maison d’édition publiera. Employé d’imprimerie, relecteur, correcteur.
- Le lecteur dans une maison d’édition (dont la tâche était de choisir parmi les manuscrits qui lui parvenaient) disparaît au profit de l’initiateur et du concepteur : une très grande partie des livres sont aujourd’hui l’objet de commande. — (Jean-Marie Bouvaist, Crise et mutations dans l’édition française, Éditeur Ministère de la culture et de la francophonie, 1993)
- Dans l’imprimerie d’aujourd’hui, les lecteurs d’épreuves sont assimilés la plupart du temps à des correcteurs.
- (Histoire) Régent ou docteur qui enseignait la philosophie, la théologie, dans certains ordres religieux.
- Un tel, lecteur en théologie, lecteur en philosophie.
- Répétiteur auxiliaire, adjoint au professeur d’une langue ou d’une littérature étrangère, chargé spécialement de l’enseignement pratique de la langue parlée ou écrite, dans certaines universités de divers pays.
- Lecteur français, lecteur en langue française à l’Université d’Upsal.
- (Religion) Dans l’Église romaine, celui qui occupe la charge de lectorat, un des quatre ordres qu’on appelle « les quatre mineurs ».
- Le lecteur est institué pour la fonction, qui lui est propre, de lire la parole de Dieu dans l’assemblée liturgique. — (Paul VI, Ministeria Quaedam, Lettre apostolique du 15 août 1972)
- Tout aspirant à la prêtrise devait passer par les degrés antérieurs: portier, lecteur, exorciste, acolyte, sous-diacre et diacre. — (Francis Bezler, Les pénitentiels espagnols: contribution à l’étude de la civilisation de l'Espagne chrétienne du haut Moyen Âge, 1994)
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aigreur
- Qualité de ce qui est aigre, acide, notamment pour un aliment.
- Des fruits qui ont de l’aigreur, qui ont une petite aigreur.
- Ce vin a de l’aigreur.
- Son but est d'éliminer les substances chimiques responsables de l'aigreur et de l'acidité qui caractérisent la saveur et l'odeur de la graine brute. — (J. J. Asiedu, La transformation des produits agricoles en zone tropicale, 1991)
- Renvois que causent quelquefois les aliments mal digérés, et, dans ce sens, on l’emploie plus ordinairement au pluriel qu’au singulier.
- Cela donne des aigreurs, cause des aigreurs.
- (Sens figuré) État d’esprit qui pervertit l’humeur (qui la ronge comme un acide) ; et qui lorsqu’elle s'exprime mène à proférer des paroles méchantes.
- C’est un homme qui a beaucoup d’aigreur dans l’esprit, dans l’humeur.
- Répondre avec aigreur.
- [...] comment se débarrasser d’un intellectuel comme Roberto Salviano ? Le désigner à la vindicte populiste, à l’aigreur collective. — (Kamel Daoud, Fatwa à l’italienne, Le Point n° 2392, 5 juillet 2018, p. 118)
- Il y a de l’aigreur, quelque aigreur, un peu d’aigreur entre ces deux personnes, Il y a entre elles un commencement de brouille.
- (Gravure) Tailles où l’eau-forte a trop mordu.
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aspirateur
- Qui sert à aspirer.
- La force aspiratrice de l'aspirateur.
- On attendait le Père Lathuile avec véhémence ; il se forma, au milieu de l’église, un vide aspirateur. L’auditoire avait soif du Père Lathuile ; l’auditoire était pendu à la chaire ; comme un jeune pourceau qui presse, mordille et secoue une tétine. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 147)
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bimoteur
- (Technique) Qui comporte deux moteurs.
- Le musée des Arts et Métiers conserve la version bimoteur du premier engin volant construit par le Français Clément Ader. — (Les incroyables trésors de l'Histoire : l'Éole d'Ader, le premier avion, lepoint.fr, 15 novembre 2014)
- La RATP souhaitait étudier différentes possibilités et fournisseurs. Tout particulièrement, elle compara le bogie monomoteur type Duwag et le bogie bimoteur ANF. — (MF67 : le retour du métro classique, transportparis.canalblog.com, 15 avril 2019)
- L'E-Fan est un avion électrique bimoteur dont le développement par Airbus Group Innovations a débuté en 2011. — (Marc Schieferdecker, L'E-Fan d'Airbus, un avion 100 % électrique, futura-sciences.com)
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coadjuteur
- (Religion) Celui qui est adjoint à un prélat de l'Église catholique romaine, pour l’aider à remplir ses fonctions, et qui est ordinairement destiné à lui succéder après sa mort.
- Je vais voir, dans quelques moments, monseigneur le coadjuteur, et il vous témoignera bientôt sa satisfaction. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Quant au coadjuteur, M. Pictursson, il faisait actuellement une tournée épiscopale dans le bailliage du nord. — (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre, chapitre 9, 1867)
- (Religion) Moine ou nonne qui assiste un abbé, une abbesse.
- Le père coadjuteur.
- Le frère coadjuteur.
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batailleur
- Qui aime à batailler.
- Suivant le caractère des barbares, dont la fougue est violente, mais de peu de durée, ils se réconcilièrent en faisant de nouveau le serment de ne rien entreprendre l’un contre l’autre. Tous deux étaient d’un naturel turbulent, batailleur et vindicatif ; […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
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froideur
- État de ce qui manque de chaleur.
- La froideur de l’eau, du marbre, du temps.
- La froideur de la vieillesse. (Sens figuré)
- Sa froideur a, pour moi, tant d'attraits, qu’elle me brûle et me glace. J'ai beau savoir qu'au fond de ce regard, tout est calcul et complaisance, où qu'il m'entraîne, je le suivrai. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 16)
- La froideur de l’âme, du caractère.
- La froideur de l’imagination.
- (Sens figuré) Froid accueil, indifférence, et dans ce sens, il peut s’employer au pluriel.
- Il m’a reçu avec froideur.
- Les froideurs d’une maîtresse. On dit dans un sens analogue
- La froideur d’un accueil, d’une réception, d’une réponse, etc.
- Il y a de la froideur entre eux : Se dit de deux personnes qui ne vivent plus ensemble avec la même amitié qu’auparavant.
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barboteur
- Qui barbote.
- Des canards barboteurs.
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berceur
- Qui berce.
- Air berceur, rythmes berceurs.
- Quelles voix berceuses possèdent ces cloches de province qui sonnent encore le couvre-feu dans certaines petites villes ! Cette musique familière clôt doucement la journée de travail, et endort les enfants dans leur lit d'osier mieux qu'une chanson de nourrice. — (Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875, page 1)
- Je cherchais d’immenses paroles consolatrices, des phrases berceuses, des dormeuses enlaçantes, et je ne trouvai rien que ces mots balbutiés entre des silences :– Du courage !… Ah ! ma pauvre amie !… Il ne faut pas se laisser aller… Il faut réagir… Quel affreux malheur !… Du courage ! — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Veuve, réédition Arcadia, 2002, page 66)
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horreur
- Mouvement de l’âme généralement accompagné d’un frémissement physique, d’un frisson du corps et causé par quelque chose d’affreux, de révoltant ou de terrible.
- […], tout ce désordre fantastique et grimaçant au milieu des ténèbres et de l’humidité froide qui tombe comme un suaire, laisse dans le cœur et dans les nerfs un long sentiment d’horreur. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Privé de tout accommodement, […], le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. Elle s’en détourne avec horreur et trouve soudain dans cet instinctif revirement son équilibre et son salut — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Brrr ! fit Bert, en se cramponnant à la balustrade, et quelques soldats auprès de lui firent entendre un murmure d’horreur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 204 de l’édition de 1921)
- À terreur je préfère horreur. Le mot n’est guère plus précis mais il se trouve qu’il marque le dégoût et qu’il témoigne de la haine. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 47)
- J’ai horreur de le dire.
- Cela fait horreur à penser.
- On n’y saurait penser sans horreur, qu’avec horreur.
- L’horreur d’un supplice signifie aussi la Cruauté d’un supplice.
- L’horreur d’un tel supplice, l’horreur de ces tourments n’émut point son courage.
- (Familier) (Par hyperbole) Chose extrêmement laide dans son genre, ou faite sans goût, sans habileté.
- Cela fait horreur, est à faire horreur,
- (Familier) Personne extrêmement laide
- C’est une horreur,.
- Vous disiez que c’était une jolie femme, c’est une horreur.
- Il se dit également d’une chose extrêmement laide ou défectueuse dans son genre.
- Vous vantiez ce logement comme agréable et commode, mais c’est une horreur!
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acquéreur
- (Droit) Celui qui acquiert. Se dit surtout de celui qui acquiert des biens immobiliers.
- On craignait que les émigrés enhardis n’exerçassent tous des violences sur les acquéreurs de leurs biens, pour en préparer la restitution en protestant ainsi contre un injuste dépouillement. — (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre deuxième)
- Les restrictions convenues entre les parties dans le cadre de la cession d'une entreprise peuvent être en faveur de l'acquéreur ou du vendeur. — (Paul Nihoul, Christophe Verdure, Droit de la concurrence: aspects belge et européen, 2005)
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négociateur
- Celui qui négocie quelque affaire importante, publique ou privée.
- C'est donc des mains victorieuses et bienfaisantes du grand capitaine et de l'habile négociateur qui avait contribué à donner la Lorraine à la France et la couronne impériale à Charles VII, que la première société savante formée à Metz, reçut tout à la fois une dotation et des statuts. — (« Distributions de médailles (Lettre du vicomte de Suleau, préfet de la Moselle, du 2 février 1829 à l’Académie) », dans les Mémoires de l’Académie royale de Metz, 10e année (1828-1829), Metz : chez Lamort, 1829, p. 156)
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- Psychologue spécialisé dans le dialogue avec les preneurs d’otages, avec pour mission principale la libération des otages et la reddition du preneur d’otage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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balayeur
- Celui qui balaie.
- Voyons, monsieur Roger de Berville, ne ferez-vous pas un petit sacrifice pour adoucir le sort des balayeurs ? Songez aux malheureux qui, chaque jour, à l’aube, saisissent à pleines mains un manche rugueux, et poussent au ruisseau les débris de la veille... — (Marcel Pagnol, Topaze, II, 4, 1928)
- Émile vit dans une ville, petite, quiète, une ville aux rues propres, aux trottoirs nets et les façades des maisons rénovées, excepté quelques-unes dans les ruelles au nord. Le balayeur n’oublie pas la plus minime impasse, autour de chaque tronc l’époussetage, devant chaque commerce, habitation... — (Marcelle Gay, Profil perdu, L'Âge d'Homme, 1984, page 38)
- (Vieilli)(Désuet) Marchand ou fabricant de balais
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arpenteur
- Qui arpente.
- Une chenille arpenteuse.
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boiseur
- Ouvrier qui consolide les parois des excavations d'une mine au moyen de soutènements en bois, c’est-à-dire qui réalise le boisage.
- Il s’est fait embaucher comme boiseur dans une mine de cuivre située en amont de l’Agne, après avoir été sagard, voiturier, charbonnier et même, à un moment creux, marchand de neige dans les grandes villes.
- Autrefois, au temps de sa jeunesse, il avait été boiseur, c’est-à-dire charpentier, chargé de poser et d’entretenir les bois qui forment les galeries ; mais dans un éboulement il avait eu trois doigts écrasés ce qui l’avait forcé de renoncer à son métier. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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aiguiseur
- Qui aiguise.
- Il faut, pour avoir un aiguisage parfait, que la vitesse de l’organe à aiguiser soit bien en rapport avec la vitesse de la meule ou du cylindre aiguiseur, …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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insulteur
- Celui qui insulte habituellement ou qui fait pour ainsi dire métier d’insulter.
- Le reste des insulteurs se compose d’inconscients, de ramollots à rengaines patriotiques, ou d’émotifs comme vous, qui préfèrent en rester sur une impression, plutôt que de chercher à s’éclairer. — (L. Bertrand, Lettre à Émile Baumann, 1898, dans L-A. Maugendre, La Renaissance catholique au début du XXe siècle, volume 3, 1966, page 264)
- Depuis 1870 le nombre des insulteurs du Dieu des chrétiens s’est accru d’une dizaine de millions ; vous le constatiez vous-même l’an dernier. — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, sans date (vers 1918-1920), page 39)
- À côté des insulteurs, quelques critiques de bonne foi. J’écris ce livre pour eux. — (André Gide, Retouches à mon "Retour de l’U.R.S.S.", 1937)
- Mama Makosi : Quand on lui demande sa profession, il répond : insulteur de la nation !Mokutu : Insulteur de la nation ?Lumumba : Ça existe dans certaines tribus. Leur rôle : engueuler les chefs. Pour qu’ils ne se prennent trop au sérieux. Ça peut être utile. — (Aimé Césaire, Une saison au Congo, 1973, acte I, scène 1, éditions Points, pages 57-58)
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barreur
- (Marine) Celui qui tient la barre du gouvernail. [1]
- La jeune fille, assise dans le fauteuil du barreur, se laissait aller à la douceur d’être sur l’eau. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 196)
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heure
- (Métrologie) Unité de mesure du temps, compatible avec le Système international, dérivée de la seconde, dont le symbole est h. 1 heure = 60 minutes = 3600 secondes.
- Durée mesurée par cette unité.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
- […] on la fait tremper pendant trois ou quatre heures, après quoi on la retire du bain, on laisse égoutter et on essore. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Et elle s’applique et se multiplie ; elle met beaucoup de temps à s’arranger, mais ce sont des heures importantes et non perdues. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- S’embusquant alors derrière un massif, le fusil au poing, il attendait, des heures et des heures, qu’un chat vînt à passer. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par extension) Ce temps qui est consacré à une tâche, à une activité, etc. — Note d’usage : Il est alors suivi de la préposition de.
- Le tatouage, en effet, est une institution dans la marine américaine et des heures de service sont spécialement réservées à ce divertissement artistique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Une des vingt-quatre divisions de la journée, durant soixante minutes.
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté… — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- Moment d’une journée.
- C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Moment du jour considéré par rapport au temps, aux heures écoulées depuis minuit ou depuis midi. Note : Écrit au pluriel excepté une heure, mais employé souvent au singulier. Peut être suivi par la minute ou par et demie.
- Les veilles furent fixées à deux heures chacune, en ce moment, neuf heures et demie sonnaient à l’église de Kervenheim. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- A midi, j'allais à la messe militaire. […]. De retour, nous dînions à deux heures et demie, et à cinq heures nous gagnions le théâtre où se donnait un opéra tragi-comique. — (La Vie française à la veille de la révolution (1783-1786) : Journal inédit de Madame Cradock, traduit de l’anglais par O. Delphin-Balleyguier, Paris : Perrin & Cie, 1911, page 153)
- D’un coup d’œil machinal il interrogea le cadran : six heures ; c’était le moment. Sa femme, elle, était déjà levée. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Nous étions à 800 kilomètres environ de la côte du Sénégal ; il était 10 heures (G.M.T.) et nous volions depuis 14 heures. — (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 71)
- (Militaire) (Anglicisme) (Au pluriel) Indique l’heure et la minute sur le cadran de 24 heures montrées respectivement avec deux chiffres.
- Le 5 septembre, alors que la 3e division canadienne commençait d’investir Boulogne et Calais, le Régiment était prêt à avancer à 0730 heures, mais ne partait qu’à 0830 heures. — (Jacques Gouin, Par la bouche de nos canons, 1970, page 93)
- (Horlogerie) Indication de l’heure qu’il est, donnée par une horloge, par une montre, etc.
- Je me souviens que, dans les champs, les grillons chantaient et que, très loin, à la lisière du bois, j’entendais le chat-huant sonnant les heures nocturnes […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Le Colporteur)
- Sur le grands paquebots, on obtient chaque jour l’heure par T.S.F. et l’on peut connaître l’heure à moins d’un cinquième de seconde. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Au pluriel) (Rare) Les signes d’un cadran qui servent à l’indication des heures.
- Les heures de ce cadran sont en chiffres romains, en chiffres arabes. Les heures de ce cadran sont effacées.
- Moment qu’on indique, qu’on fixe pour un rendez-vous, pour une affaire, etc.
- Choisir une heure. Fixer une heure. Convenir d’une heure. Il m’a donné heure à cinq heures.
- Note : Dans ce sens, il est quelquefois précédé de l’adjectif possessif.
- Donner son heure. Demander à quelqu’un son heure.
- Moment de la journée où l’on fait habituellement quelque chose.
- Il est l’heure de dîner. Il est l’heure de se coucher.
- Il est l’heure de se retirer. Avancer l’heure du dîner.
- Divers moments de la journée, par rapport à la manière dont on les passe, dont on les emploie. — Note : Dans ce sens on le met ordinairement au pluriel, et il est souvent précédé de l’adjectif possessif.
- Passer les heures entières à quelque chose. Passer agréablement les heures. Employer bien, employer mal les heures.
- Avoir ses heures d’étude, ses heures de récréation. Il n’a point de temps à perdre, toutes ses heures sont précieuses, lui sont précieuses.
- (Plus largement) Temps, moment ou époque quelconque.
- La canonnade de Valmy retentissait encore à l’heure où se réunissait la Convention nationale, le 21 septembre 1792. — (Ch. Rémond, Les Trois Républiques et les Trois Carnot Paris : chez Georges Maurice, 1881, page 32)
- « Connaissez-vous mieux que lui les problèmes de l’heure ? » — (Affiche de propagande française montrant le portrait de Philippe Pétain, 1941)
- La grève ne pouvait légalement commencer qu’au soir du jeudi 15 septembre, à minuit, mais l’heure est à la panique aux Etats-Unis, à l’approche d’une possible paralysie des chemins de fer. — (Arnaud Leparmentier, Panique face à la perspective d’une grève des chemins de fer aux Etats-Unis, Le Monde. Mis en ligne le 15 septembre 2022)
- L’heure présente.
- (Avec article défini et complément de nom et, souvent, le verbe sonner) Moment où une chose arrive ou doit arriver.
- L'heure de la Révolution a-t-elle sonné ? — (Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée, Québec, Septentrion, 2020, page 53)
- (Absolument) (Avec l’adjectif possessif) Temps, moment où quelque chose doit arriver à quelqu’un.
- Naguère l’artiste rebuté par la stupidité de la foule se repliait dans sa coquille, œuvrait silencieusement, en garde contre le pompiérisme odieux de son époque, attendant son heure qui sonnait toujours trop tard. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il y avait longtemps qu’il sollicitait; enfin son heure est venue, on lui a donné le poste qu’il désirait.
- Il y a longtemps qu’on parlait de la marier, mais son heure n’était pas encore venue.
- (En particulier) Le moment de la mort.
- Il est réchappé d’une grande maladie, son heure n’était pas encore venue. Mon heure est arrivée.
- (Astronomie) Unité d’angle valant 15 degrés.
- Heure d’ascension droite.
- (Militaire) (Par extension) Trente degrés, utilisé pour indiquer les directions approximatives selon le cadran de 12 heures.
- Cible à 3 heures : Cible à droite.
- (Au pluriel) (Religion) (Par ellipse) Livre d’heures. → voir heures
- M. Brentano possède encore quarante miniatures de la plus grande beauté, tirées d’un Livre d’heures de ce même trésorier, et qui, à juger d’après les miniatures de la traduction de Josèphe, sont aussi de la main de Jean Fouquet. — (Marie Ferey, Vies des peintres, sculpteurs et architectes, Tome 7, Just Tessier, 1841, page 241)
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coopérateur
- Celui qui opère avec quelqu’un.
- Dès le mois suivant, le 25 mars, je saisis l’occasion d’une cérémonie relative à la Garde Nationale; je me présentai à la porte principale de l’église, à la tête de mes coopérateurs, et je demandai à la municipalité de recevoir mon serment et le leur. — (Nicolas Philbert, L’évêque des Ardennes à la Convention nationale, Paris : impr. de Froullé, 1792 ou 1793)
- Titulaire d’une participation dans une coopérative.
- […], car elle se rattache à la grande et inévitable inimitié qui oppose dans toute la France détaillants et coopérateurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Grâce, en particulier, aux efforts d’Élie Cathala, l'expérience maraussanaise est très connue en France, même si elle ne fait pas l’unanimité en raison du conflit qui oppose, depuis 1903, les coopérateurs de Maraussan aux coopératives de consommation de la région parisienne qui achètent le vin. — (Jean Sagnes, Jean Jaurès et le Languedoc viticole, Presses du Languedoc, 1988, p. 41)
- (Par apposition) — La qualité d'associé coopérateur est établie par la souscription ou par l'acquisition d'une ou plusieurs parts sociales de la coopérative. — (Article R522-2, Code rural et forestier, France, 2008)
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apponteur
- Officier chargé, sur un navire porte-avions ou porte-hélicoptères, de faire apponter (atterrir sur le pont) les appareils et de les guider pour le roulage sur le pont.
- Sur un signe, l’apponteur fait enlever les cales et je décolle, le nez au vent. — (Valérie André, Ici ventilateur ! (Extraits d'un carnet de vol), 1954)
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brailleur
- (Familier) Qui a le défaut de brailler.
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couleur
- Caractéristique visuelle de la lumière visible donnée par la distribution de ses longueurs d’onde.
- Un edelweiss séché glissa d’une des enveloppes de rhodoïd et M. Abel le replaça avec des gestes précautionneux sur la photo aux vilaines couleurs qui lui servait de support : sur un vague fond de mosquée, trois militaires en calot et treillis se tenaient par l’épaule. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Dimanche, 16 heures)
- La gamme de couleurs où elle est baignée est d’une somptuosité que l’on ne peut décrire. Depuis le rouge et l’or jusqu’au violet céleste, toutes les teintes frappent ses murailles […]. — (Pierre Louÿs, La ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
- Vu la différence souvent considérable dans la couleur et la distribution spectrale d’énergie des rayonnements à comparer, toutes les difficultés théoriques et pratiques de la photométrie hétérochrome peuvent se présenter. — (M. J. Urbaneck, Résumé des travaux effectués dans les laboratoires des différents pays depuis 1931, dans Commission Internationale de l’Éclairage, 1935, page 205)
- Symptomatiquement, lorsque Goethe vers 1810 entreprend sa gigantesque enquête sur la couleur, il commence par déclarer qu'il faut jeter à bas le « château branlant » de la physique newtonienne, qui ne tient pas compte du sujet, de l'expérience personnelle, de la sensation, des sens […]. — (Jacques Aumont, De l'esthétique au présent, p.40, De Boeck Supérieur, 1998)
- Caractéristique visuelle de la matière donnée par la distribution des longueurs d’onde de l’absorption de la lumière blanche.
- Sa tenture était un papier dont il eût été difficile de déterminer la couleur primitive; […]. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, descendait, chaque automne, avec les cuves pleines, le beau vin couleur peau d’oignon, jailli des grappes de poulsard, […]. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C’est une féerie, une fantasmagorie de couleurs à donner la jaunisse à la Loïe Fuller, à faire sembler ternes les célèbres fontaines lumineuses. — (Fraipont; Les Vosges, 1923)
- On préfère construire un roman, qu’on déroule à sa guise, au rythme que l’on choisit, on l’illustre d’images d’Épinal aux coloriages grossiers, aux violentes couleurs. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Les pois égouttés doivent présenter la couleur normale caractéristique des pois secs trempés en conserve, compte tenu de toute adjonction de colorants artificiels. — (FAO, Codex alimentarius, volume 5A, 1994, page 204)
- Ce qui n’est pas blanc ou noir.
- Le linge de couleur et le blanc.
- (Vieilli) Qualifie les mulâtres, pour les distinguer des blancs ou des noirs.
- Les hommes de couleur.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.