Dictionnaire des rimes
Les rimes en : agneline
Que signifie "agneline" ?
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- Laine des agneaux obtenue par la première tonte.
- Le client baissait le nez, la main droite toujours enfouie dans la poche gonflée du pardessus d’agneline. — (Serge Groussard, Taxi de nuit, « Bibliothèque du temps présent », Rombaldi, 1977, page 83)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "agneline".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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fine
?- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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néomycine
?- (Chimie, Médecine) Antibiotique puissant de la famille des aminoglycosides.
- La néomicine, un autre antibiotique de la classe des aminoglycosides peut provoquer un blocage neuromusculaire […] — (Stephen McMurray, « La face sombre des antibiotiques », Nexus, n° 115, mars-avril 2018, page 68)
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confine
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de confiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de confiner.
- 'Il faut être réaliste, inviter tout à trac une femme dont on ne connaît rien à dîner dans un trois-étoiles confine à la balourdise. — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 4)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de confiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de confiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de confiner.
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byzantine
?- Féminin singulier de byzantin.
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littorine
?- (Zoologie) Gastéropode testacé, différant du genre Turbo par un opercule corné et une coquille non nacrée.
- On y distingue la littorine vulgaire, appelée bigorneau, bigourneau, vignot, et qui est le sabot littoral de certains auteurs de la littorine muriquée, dite aussi bosson.
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dîne
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dîner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dîner.
- Le chevalier dîne aux Touches, supprimez la lubine. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dîner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dîner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dîner.
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pinne
?- (Par ellipse) Pinne marine, grand coquillage.
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épépine
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de épépiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de épépiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de épépiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de épépiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de épépiner.
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opaline
?- Verre à l’aspect blanc laiteux et aux reflets irisés.
- Il y avait le verre d’eau en opaline sur la table et ce service à thé gagné à une loterie. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 24)
- Sous la lumière de la petite lampe à l’abat-jour d’opaline verte qui, sur le desk de la salle de rédaction de la Gazette, symboliserait toujours pour moi un début dans le journalisme, j’apprenais par cœur les itinéraires qui devraient me conduire dès la fin de la session universitaire vers l’endroit où j’aurais été accepté. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 240)
- Lèvres pincées, sans même prendre son élan, elle projette la lampe contre le miroir qui se dresse contre le mur où est appuyée la table.Je fais deux pas vers elle. Les débris de l’opaline éclatent sous la semelle. Scintillant au milieu des éclats de verre, le filament électrique tremblote, se tortille comme le ver extirpé de la motte de glaise. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l’Olivier / Le Seuil, 2000, page 113)
- La lampe d’opaline rousse posée à même le sol traçait à gauche une frontière qui suivait la courbe de l’épaule. — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, page 79)
- Ne serais-tu d'aventure pas câlineQue cependant les replis de ton coeurIrrigueraient la si douce couleurEt les reflets vivants de l'opaline. — (Gauthier Langlade, Ioupsiloubiloub "Pascaline")
- Protiste zooflagellé, micro-organisme de la famille des Opalinidae, vivant dans l’intestin des vertébrés à sang froid.
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débobine
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe débobiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe débobiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe débobiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe débobiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe débobiner.
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conicine
?- (Chimie)(Biochimie) Conine.
- Plus tard, revenu en Allemagne, il continua seul ses travaux et bien d’autres encore et découvrit une méthode puissante d’hydrogénation qui le conduisit, en 1884, à la reproduction de l’alcaloïde de la ciguë, la conicine. — (Revue scientifique, 1911)
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dicline
?- (Botanique) Dont les fleurs mâles et femelles sont nettement séparées sur le rameau porteur.
- En Afrique, dans la région des Grands-Lacs, de nombreux flamboyants à fleurs bleues alternent avec des flamboyants à fleurs rouges, notamment le long du lac Tanganyika. La fleur rouge est du genre dicline, non hermaphrodite, avec un pistil qui constitue l’organe femelle ; la fleur bleue est aussi du genre dicline, mais avec des étamines contenant des graines de pollen, fameuse substance mâle. — (Jean-Louis Baghio'o, Le flamboyant à fleurs bleues, Éditions Caribeénnes, 1981, page 22)
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alpine
?- Chèvre alpine.
- Synonyme de préalpes du Sud, race de mouton.
- (Entomologie) Espèce (Malacosoma alpicola) de papillon de la famille Lasiocampidae.
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mytilotoxine
?- (Biologie, Chimie) Ancien nom de la saxitoxine.
- On commença d'abord par distinguer une mytilotoxine propre aux moules, et une ostréotoxine propre aux huîtres ; mais comme il apparut, par la suite, que les deux toxines avaient la même constitution chimique [...] — (Giuseppe Penso, Pierre de Montera , Les produits de la pêche', Éd. Vigot, 1953)
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crachine
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de crachiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de crachiner.
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glycérine
?- (Chimie, Cosmétologie) Liquide incolore, transparent, facilement soluble dans l’alcool, d’une saveur sucrée et d’une consistance sirupeuse, qui est le produit de la saponification des graisses.
- […] à la fin du mois, je pouvais apporter à ma femme, une centaine de francs, qu’elle dépensait aussitôt en pommades, en glycérine, en menus objets avec lesquels elle se parait, se maquillait, se pomponnait. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les corps gras sont des éthers composés ou glycérides tertiaires formés par la glycérine et divers acides gras à teneur élevée en carbone. Les glycérides les plus répandus sont ceux des acides stéarique, palmitique et oléique. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 3)
- L’acide glycérophosphorique C3H5(OH)2PO4H2, préparé dans l’action de PO4H3 à chaud sur la glycérine, est la base des glycérophosphates de chaux, de soude, maintenant très employés. — (Cousin et Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- Le fil est coagulé par l’alcool, l’éther, l’acide acétique, l’ammoniaque et la glycérine. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Et elle tourna vers l’homme des yeux pleins de larmes : c’étaient de splendides larmes qui remplissaient les yeux jusqu’aux bords, sans tomber, comme de jolies larmes de glycérine, au cinéma… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 80)
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narcotine
?- (Chimie) Alcaloïde de formule brute C22H23NO7 que l’on trouve dans les papavéracées, et dont le nom officiel est noscapine.
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bruine
?- (Météorologie) Petite pluie très fine et ordinairement froide qui tombe lentement.
- La pluie ou la bruine ont été les compagnes fidèles de presque toutes mes courses. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- D’abord on la prenait pour une simple bruine, un vague crachin que balayerait le premier coup de vent puis, au bout de quelques mètres, on se sentait pénétré d’une humidité froide et collante qui faisait regretter d’avoir renoncé au parapluie. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Samedi 8 septembre, 9 heures)
- Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Associée à cette pluie de météorites, il faut ajouter une « bruine » quasi permanente de micrométéorites, de petits grains interplanétaires arrivant tous les jours sur la Terre. Actuellement, cette « bruine » correspond à environ 50 à 100 tonnes de grains par jour. — (« Chapitre IV. Sur la Terre comme au ciel : Un Titan pluvieux », , Les origines du vivant. Gallimard, 2016, pp. 60-68.)
- (Agriculture) (Désuet) Nielle des blés, que ce soit celle de l’anguillule ou du charbon nu, voire la carie.
- Les Laboureurs n’ignorent pas que l’abondance de la récolte dépend de la bonté du grain qu’ils emploient pour les semailles. Mais cette attention est sur-tout nécessaire pour le bled. La nielle, bruine, érourure, bosse, charbon, carie, &c., leur font bien connoître que l'intérieur du froment est converti en une poudre noire comme du charbon : […]. — (Pierre-Joseph Buc'hoz, Manuel usuel et économique des plantes, Paris : chez l’auteur, 1782, page 94)
- La carie, que l'on nomme souvent aussi charbon ou bruine, produit sur le blé des désastres dont les résultats sont effrayants. — (M. Bardin, « Inconvénients et danger que présente l'emploi de l'arsenic dans le chaulage des blés comme préservatif de la carie », dans les Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, tome 12, n° 89 à 96, années 1844 & 1845, Troyes : Imprimerie Mouquot, page 268)
- Il soulevait les gerbes et les ameulonnait en dizeaux tous les quarante pas. Les épis cariés, atteints de bruine et de charbon laissaient échapper une poudre noire quand il les secouait. — (Serge Montigny, L'âme en feu, Éditions du Seuil, 1961, chapitre 19)
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éléphantine
?- Féminin singulier de éléphantin.
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lésine
?- (Vieilli) Épargne sordide et raffinée jusque dans les moindres choses.
- Le maître donna des signes de plus en plus évidents d’avarice ; il se livra d’autant plus à cette passion, que ses cheveux grisonnaient chaque jour davantage : lésine et tête chenue font, on le sait, bon ménage. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Mlle Verne est une sœur de curé : indiscrète, infaillible, vieille et vierge. Elle régit la paroisse ; et contre la majorité du village qu’elle hait et qui le lui rend sans lésine, elle dirige, d’un verbe impératif, le clan de résistance réactionnaire que tout église groupe dans son ombre. — (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; édition Le Livre de Poche, page 47)
- Le décor ne lui apprenait rien, sinon que tout suait la lésine, et même la ladrerie. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Mystère des sept fous, 1933)
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bouline
?- (Marine) Cordage amarré par le milieu de chaque côté d’une voile carrée pour lui faire prendre le vent de côté.
- La bouline de la grande voile, de la misaine, etc.
- Pour dégréer un perroquet, on défrappe les écoutes, on les amarre sur les barres ; on défrappe également les cargues-points et la cargue-fond, on les dépasse de leurs poulies et on les amarre, les cargues-points aux pitons du chouc du mât de hune, la cargue-fond sur l’avant ; on décapelle les boulines de leurs cabillots, et on les fixe tribord et bâbord sur la barre de l’avant. — (Phocion-Aristide-Paulin Verdier, ''Nouveau manuel complet de marine, première partie : Gréement, 1837, page 152 (perrroquet corrigé en perroquet))
- Aller à la bouline, tenir le plus près du vent, recevoir le vent de biais en mettant les voiles de côté par le moyen des boulines.
- (Marine) Châtiment corporel qui consistait à passer entre deux haies de matelots qui frappaient le condamné à l'aide de garcettes.
- En 1848 la bouline a été supprimée et remplacée par le cachot.
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cousine
?- Fille de l’oncle ou de la tante d’une personne.
- En entendant cette horrible phrase, Pons se redressa comme si la décharge de quelque pile galvanique l’eût atteint, salua froidement sa cousine et alla reprendre son spencer. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Sa vie, ce sont ses amis, certes, mais aussi un amour foireux - elle craque en secret depuis des années pour son meilleur ami (Hakim Jemili), qui semble lui préférer sa cousine -, et surtout pas mal d’emmerdes. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 3 octobre 2022, page 12)
- (Sens figuré) — Un jour, la souris citadine vint rendre visite à sa cousine campagnarde.
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badine
?- Verge que l’on porte en guise de canne, ou dont on se sert pour fustiger ou cravacher.
- […] tandis que Lucien faisait sauter, avec le bout de sa badine à pomme d’or incrustée de turquoise, les journaux dépliés. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, 1844.)
- En vain je parcourais les promenades d’un petit air vainqueur; je me dandinais, je frappais l’air de ma badine d’ébène, j’arrangeais mes cheveux, je dérangeais ma cravate; en un mot, je me donnais des grâces: rien n'y faisait. — (Édouard Lemoine, Une maison de Bouillotte, dans le Musée français, 1837, vol.2, page 254)
- Il brillait de tous ses feux, des guêtres, boutons de manchette, pommeau de la badine jusqu’au monocle ; il portait des gants beurre frais, semblait sortir des mains du barbier et n’avait sur la poitrine qu’un seul ruban, la décoration de chevalier de la Couronne d’Italie. — (Federico De Roberto, Le Vœu ultime, vers 1921, traduction de Muriel Gallot, 2014. p. 80.)
- Lorsque j’étais seul, j’avançais avec une canne, une petite badine d’osier qu’elle m’avait acheté à la vogue de Chèzeneuve. Je fouillais devant moi comme avec une trompe. — (Frédéric Dard, Georges et la dame seule, Gap : Éditions Ophrys, 1943 & Paris : éd. Fayard, 2003)
- Le capitaine badin jusqu’au bout de sa badine passa son doigt ganté de chevreau blanc sur la culasse luisante de graisse de son pistolet-mitrailleur démonté et le considéra souillé en demandant d’un ton où l’insolence le disputait à la perplexité : « C’est ça que vous appeler un pistolet-mitrailleur propre ? » — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, pages 47-48.)
- Le vrai secret, c’était le personnage grimpé sur un tabouret et qui tient à la main une longue badine, ou une espèce de perche, dont l’extrémité atteint le centre de la scène. Quel sens donner à son geste ? — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, page 59.)
- Il a sursauté comme jadis sous les coups de badine. Un nom charmant pour ce petit objet d'allure inoffensive, qui devenait cinglant dans les mains de sa mère, quand il était petit garçon. — (Wendy Delorme, Le corps est une chimère, 2018, Au Diable Vauvert, page 154.)
- (Au pluriel) Se dit de pincettes fort légères.
- Une paire de badines.
- (Au pluriel) Se dit de pincettes pour le feu et dont font usage les serruriers, les taillandiers [1].
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pelletiérine
?- (Chimie) Alcaloïde toxique, tiré de l'écorce du grenadier, de formule chimique brute C8H15NO, parfois utilisé comme vermifuge. Il s'agit d'un liquide incolore dont le point d’ébullition se situe à 195°C.
- L’écorce et les racines contiennent des alcaloïdes, dont la pelletiérine, vermifuge efficace contre le ténia. Elle est inscrite au Codex de la Pharmacopée française depuis 1937. — (Jean-Paul Curtay, La grenade dans les traditions médicinales, medicatrix.be)
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affine
?- (Biologie) Qui présente des ressemblances ne traduisant pas toujours des liens de parenté.
- Ajoutons enfin que l’Aulnaie tourbeuse sous-vosgienne est très affine de celles qui ont été décrites dans diverses régions françaises : […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 146)
- Bien d’accord avec toi, et c’est pourquoi, toutes ces espèces affines, je les capture désormais pour les "décroupionner" — (site www.insecte.org, 27 novembre 2006 (s enlevé à captures)
- (Mathématiques)
- Application affine : application entre deux espaces affines vérifiant une certaine propriété.
- Une affinité est une application affine ou linéaire égale à l’identité dans une direction et à une homothétie dans une autre.
- Espace affine : ensemble attaché à un espace vectoriel sur un corps commutatif.
- La notion d’espace affine généralise la notion d’espace issue de la géométrie euclidienne en omettant les notions d’angle et de distance. Les propriétés spécifiques permettant de parler d’alignement, de parallélisme, et d’intersection, subsistent.
- Fonction affine : application affine de
- R
- {displaystyle mathbb {R} }
- dans
- R
- {displaystyle mathbb {R} }
- .
- Géométrie affine : géométrie des espaces affines.
- Propriétés affines : propriétés invariantes dans une transformation affine.
- Repère affine : repère dans un espace affine.
- Transformation affine : transformation dans le plan ou dans l’espace décrite par des équations algébriques linéaires.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.