Dictionnaire des rimes
Les rimes en : admittance
Que signifie "admittance" ?
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- (Électricité) Inverse de l’impédance.
- L’impédance étant une résistance complexe, et la conductance G étant l'inverse de la résistance, l’admittance est une conductance complexe.
- Montrons que dans le plan complexe l’admittance globale est un cercle et déterminons la position de son centre et son rayon. — (Michel Brissaud, Matériaux piézoélectriques : caractérisation, modélisation et vibration, 2007.)
- Dans le schéma ci-contre, les Z désignent des impédances et les Y, des admittances. Nous avons une impédance Z1 en série avec deux admittances, Y1 et Y′, en parallèles. — (François Lavallou, « Les fractions continues s’invitent à la fête », Les nombres complexes, Bibliothèque Tangente no 63, mai 2018, page 144.)
Mots qui riment avec "ance"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "admittance".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ance , ances , anse , anses , ence , ences , ense et enses .
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providence
- (Vieilli) Sagesse qui prévoit et qui pourvoit.
- La providence du prince doit s’étendre sur tous ses sujets.
- Suprême sagesse par laquelle Dieu (ou une autre puissance supérieure) conduit toutes choses.
- Le mot providence dérive du latin providentia, qui signifie « prévoyance », un néologisme créé par Cicéron qui provient de pro, « en avant », et videre, « voir ». La providence est ce qui voit d'avance; c'est Dieu pour les chrétiens par exemple. La plupart des courants spirituels ou religieux la décrivent comme une action d'une volonté extérieure, transcendante à l'homme et conduisant à des fins positives, à une possible évolution. — (Christine Michaud et Thomas De Koninck, Le Petit Prince est toujours vivant, Gallimard/Édito, 2020, page 140)
- Le conspirationnisme désigne en effet, selon lui, toute une vision de l'histoire dans laquelle la providence divine a été remplacée par l'action d'autres forces, humaines, qui pilotent tous les événements significatifs du monde ; […]. — (Guillaume Cazeaux, Odyssée 2.0: La démocratie dans la civilisation numérique, Armand Colin, 2014)
- Voilà l'histoire du cruel tyran. Elle se renouvelle régulièrement sur cette planète et explique assez bien pourquoi certains Terriens demeurent sceptiques sur les effets de la divine Providence. — (Pierre Daninos, Despotes cruels et divine Providence, in Daninoscope, 1963)
- (Par extension) Dieu lui-même considéré dans sa providence. — Note : On l’écrit alors avec une majuscule.
- Varlin avait dit, le 29 avril 70, salle de la Marseillaise : « Déjà l’Internationale a vaincu les préjugés de peuple à peuple. Nous savons à quoi nous en tenir sur la Providence qui a toujours penché du côté des millions. Le bon Dieu a fait son temps, en voilà assez ; […] ». — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, page 21)
- Les décrets de la providence sont ses pensées, lesquelles constituent sa nature même, et ne sont imperscrutables que pour l'esprit fini, pour l'esprit qui ne s'est pas élevé à la pensée. — (« Deuxième introduction du traducteur », dans Philosophie de l'Esprit, tome 2, par Georg Wilhelm Friedrich Hegel, traduit pour la première fois et accompagnée de deux introductions et d'un commentaire perpétuel par Auguste Véra, Paris : chez Germer Baillière, 1869, p. CXIII)
- Ainsi, cet argent que la Providence avait si longtemps tardé à mettre entre mes mains, il fallait à tout prix m'en débarrasser au plus vite sous peine de le voir fondre comme un bloc de glace. — (Pierre Daninos, Fortune, in Daninoscope, 1963)
- (Sens figuré) Chance, bonheur.
- Du reste sa venue avait été un bienfait, et sa présence était une providence. Avant l’arrivée du Père Madeleine, tout languissait dans le pays; maintenant tout y vivait de la vie saine du travail. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 2 ; 1862)
- Celui ou celle qui contribue beaucoup à la fortune ou au bonheur d'autrui ou qui songe pour lui à tout ce qui peut lui être utile ou agréable.
- Écossais jusqu'à la moelle, grand amateur du pibroch dont il joue avec conviction, serviable, jovial, toujours très actif, il est la providence des rares touristes étrangers qui visitent la résidence chérifienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 75)
- (Rhône-Alpes) (Vieilli) Établissement congrégationniste destiné à l’hébergement, l’éducation religieuse et la formation à un métier des enfants de familles pauvres, dans le Rhône et la Loire à partir du XVIIIe siècle.
- Les providences sont apparues au xviiie siècle dans le cadre de la lutte contre la mendicité, le vagabondage et la prostitution. La première providence de Lyon apparut en 1711 quand des dames pieuses de la Compagnie de Sainte-Françoise louèrent à Fourvière une « Maison / Hôpital de la Providence » où furent accueillies des filles de huit à vingt ans dans le besoin et risquant de tomber dans la prostitution. — (Gabriel Mas, Internat et travail chrétien au milieu du XIXe siècle in Religion et enfermements, collectif, Presses universitaires de Rennes, 2005, page 93)
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recouvrance
- (Désuet) Recouvrement, action de recouvrer.
- Dame de Recouvrance, la vierge, que les catholiques invoquaient pour recouvrer la santé.
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devance
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de devancer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de devancer.
- Après huit des vingt spéciales au programme de l’épreuve asphaltée, le pilote Hyundai devance son équipier estonien Ott Tänak et la Toyota du Britannique Elfyn Evans de respectivement 2 et 13 secondes. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 31)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de devancer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de devancer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de devancer.
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médisance
- Action de médire, de dire du mal de quelqu'un ou de quelque chose qui est réel dans le but de lui nuire. Ne pas confondre avec calomnie qui est dire du mal, sans fondements, de quelqu'un dans le but de lui nuire.
- Si l’absinthe est amère, la médisance est douce, — surtout quand la médisance est de la belle et bonne calomnie. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Il fuyait ces longs papotages où tout le monde, par la médisance savamment distillée, était habillé pour l'hiver. — (Georges-Patrick Gleize, La Vie en plus, Albin Michel, 2012)
- Aujourd’hui, vous suivez votre voie, sans vous occuper des médisances. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 décembre 2022, page 16)
- Si les patriciens du "livre d'Or" ne se réunissent plus sur le Broglio pour causer des affaires de l’État […], ils se rassemblent du moins dans les élégants cafés du voisinage pour y échanger entre eux ces mille bruits du monde, ces menus propos, ces grosses médisances et ces petites calomnies qui partent de tous les coins de Venise pour se rendre à la place Saint-Marc, d'où ils retournent se répandre par la ville, revus, corrigés et augmentés comme une seconde édition. — (Louis Énault, Alba, Librairie L. Hachette & Cie, 1860, p. 4)
- Propos désavantageux.
- Cette histoire est peut-être une médisance, mais elle a tous les caractères de la vraisemblance : nous la rapportons comme on nous l’a racontée. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Tout en ouvrant l’oreille aux médisances, la dévote fermait les yeux sur les coquetteries de ses hôtes soigneusement appareillés par le duc, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- […] le marquis de Pezay, jouissait à ce titre de toute son amitié; il l’avait gagnée durant la querelle de M. Necker avec Turgot, en lançant contre ce dernier et ses amis, un déluge de plaisanteries, de petits vers, de médisances et de calomnies. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2, 4, 1833)
- (Sens figuré) (Collectivement) Les gens médisants.
- Faire taire la médisance.
- La médisance ne l’a point épargné.
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aberrance
- (Statistiques) Caractéristique de ce qui s’écarte d’un type.
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évanescence
- (Didactique) Diminution graduelle jusqu’à la disparition.
- C’était sans âge et sans mémoire, une évanescence de présent, des flagrances de tendresse. — (Serge Heughebaert, Cat’s bay, 1997)
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décadence
- Dégradation, abaissement général des valeurs, des comportements que reconnait une société, un peuple ou un pouvoir politique comme étant la norme à devoir respecter.
- … ouvrez vos cellules de marbre et laissez partager votre repos à un frère fatigué, qui aimerait mieux avoir à combattre cent mille païens que d’être témoin de la décadence de notre ordre sacré ! — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cependant, le caractère vraiment ornemental et architectural des armoiries, qui ne tolérait pas une représentation des objets sous leur forme parfaitement naturelle, se conserva […] jusqu’au milieu du 16e [siècle]. Depuis, les bonnes traditions allèrent s’affaiblissant, jusqu’au 19e qui a été témoin de la décadence complète de cet art vénérable, dont il semble qu’on eût oublié même les principes les plus élémentaires. — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
- Sommes-nous donc dans une époque d’irrémédiable décadence ? Plus nous approchons de la fin de ce siècle, plus notre décomposition s’aggrave et s’accélère, et plus nos cœurs, nos cerveaux, nos virilités vont se vidant de ce qui est l’âme, les nerfs et le sang même d’un peuple. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Bismark jugea tout autrement. La République devait causer, à son avis, la décadence définitive des Gaules alors que le quasi-absolutisme germanique maintiendrait la prééminence allemande. Les événements de 1914 ont tranché le différend. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p. 27)
- Le pays des terribles Cadets de Gascogne, le pays de madrés, des malins, des finauds, des habiles, […] ce pays là ne serait plus qu’un pays de hongres, voué à la décadence et à la destruction ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Sens figuré) Dégradation, disparition, offense.
- L’humanité avait-elle les moyens de prévenir ce désastre de la guerre dans les airs ? Question oiseuse, aussi oiseuse que de demander si elle aurait pu empêcher la décadence qui transforma l’Assyrie et Babylone en des déserts arides. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 409 de l’édition de 1921)
- On s’accorde à signaler la décadence progressive de l’élevage du mouton en Russie. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (En particulier) (Histoire) Derniers siècles de l’empire romain.
- Les Romains de la décadence.
- Les poètes latins de la décadence.
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alternance
- Action d’alterner.
- Vague de victoires pour le club de karaté de Mirambeau le 11 juin dernier. Il a participé au criterium enfants qui s’est déroulé à Sainte-Foy-la-Grance, une compétition annuelle organisée en alternance par trois clubs amis : Mirambeau, Saint-Savin et Sainte-Foy-la-Grande. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 19)
- Le légitimisme, d'une manière générale, est plutôt assimilé à une acceptation passive des choses. Mais depuis que l’alternance et la cohabitation se sont banalisées, il a pris une nouvelle signification. — (La France blessée: Une radioscopie politique, sous la direction de André Gattolin & François Miquet-Marty, Éditions Denoël, 2003, p. 246)
- Nous proposons dʼétudier, dans le cadre du présent ouvrage, lʼalternance politique au Sénégal. — (Doudou Sidibé, Démocratie et alternance politique au Sénégal, 2006)
- (Électricité, Physique) Demi-cycle de tension (ou voltage), ou d’intensité du courant.
- (Par ellipse) (Éducation, Travail) Formation par alternance : entre un établissement d'enseignement et une entreprise.
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crédence
- (Mobilier) Buffet, console qui sert à déposer les plats, les verres, dans une salle à manger.
- Une crédence de chêne sculpté.
- L’objet de la présente monographie est un meuble appartenant à un type bien connu : la crédence provençale, également appelée buffet à glissants. — (Ethnologie française, Volumes 1 à 2, 1971)
- (Par analogie) (Religion) Sorte de petite table ou de console qui est au côté de l’autel et où l’on met les burettes, le bassin et les autres choses qui servent à la messe ou à quelque cérémonie ecclésiastique.
- Il y a ordinairement deux crédences aux côtés de l’autel.
- (Aménagement) Partie du mur d’une cuisine située entre le plan de travail et les meubles hauts.
- Complétez votre espace cuisine avec nos crédences (standard, sur mesure, aimantées, modulables etc.) harmonisées avec votre plan de travail, pour protéger vos murs des projections et suspendre des accessoires. — (lapeyre cuisines)
- (Mobilier) Petite armoire à étagères dans laquelle sont rangés des objets, notamment religieux.
- Rangés dans une crédence, quelques tomes montraient leurs dos de vélin ou de basane estampée d’or fin ; c’étaient des ouvrages de dévotion que n’ouvrait personne ; il y avait longtemps que Martha avait sacrifié L'Institution chrétienne de Calvin, ce livre hérétique étant, comme le lui avait poliment fait remarquer Philibert, par trop compromettant. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 328)
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jouvence
- (Vieilli) Jeunesse.
- Ces vacances lui ont donné une nouvelle jouvence.
- (Didactique) Renouvellement d’un équipement scientifique devenu obsolète.
- (Sécurité nucléaire) Opération destinée à épurer l’uranium de retraitement de ses produits de filiation afin de réduire sa radioactivité.
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faïence
- Poterie de terre ordinairement vernissée ou émaillée de bleu sur fond blanc.
- Elle y plaça deux chandeliers dont elle alluma les chandelles, et une jatte de faïence où trempait dans l’eau bénite une branche de buis. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- Où, avec génie, du reste, avez-vous caché le bouquetier de faïence qui sera pour votre chambre ? Je le cherche depuis quelques heures, dans la commode, le petit placard, l'office, en vain : et le plateau à thé ? — (Stéphane Mallarmé, Correspondance : 1862-1871, édité par Bertrand Marchal, Gallimard, 1959, volume 9, page 163)
- La porte s'ouvrit sur un corridor qui sentait le linoléum, avec un portemanteau en bambou à droite, des plantes vertes, dans des cache-pot de faïence. — (Georges Simenon, Les vacances de Maigret, Presses de la cité 1948, Place des éditeurs, 2012, chapitre 4)
- Objet, vaisselle de faïence.
- Cependant les murs de Montreuil et la faïence du déjeuner me rappelèrent tout à fait l'Angleterre. — (Stendhal, Souv. égotisme, 1832, page 69)
- Après leur soupe, ils vidèrent un verre de vin dans leur assiette et firent chabrot, levant la lourde faïence brune jusqu'à leurs lèvres qu'ils essuyèrent ensuite d'un rapide coup de poignet. — (Pierre Gamarra, L'Or et le Sang, Éditeurs français réunis, 1970, page 16)
- Bleu, en parlant de l’iris.
- Des femmes couleur de café brûlé (…) ouvrant tout ébahis leurs grands yeux de faïence. — (Flaubert, Correspondance, 1850, page 166)
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permanence
- Durée constante de quelque chose, état de ce qui est permanent.
- Le tragique est que là, devant moi, le passé reste mort en sa permanence et permanent en son dessèchement, tache ineffaçable ou parfum irretrouvable. — (Archives de philosophie, V.39, G. Beauchesne, 1976, p.162)
- Une tradition, une erreur, dont on constate la permanence.
- Un emploi dont la permanence n’est pas assurée.
- État de celui qui reste, qui demeure longtemps dans le même lieu, en parlant des personnes.
- Vous me trouverez à mon bureau à toute heure : j’y reste en permanence.
- Je suis resté là en permanence à vous attendre.
- État d'un groupe qui ne se sépare pas, qu’elle reste en séance.
- L’assemblée s’est déclarée en permanence.
- État d'une personne qui assure la continuité d'un service public durant les congés.
- Le 28 mai, jeudi de l'Ascension, Charasse est de permanence à l'Élysée, dans l'appartement dédié à cet effet, lequel comprend un salon-salle à manger et une chambre à coucher. Ce soir-là, Gaston Defferre, le puissant patron de la fédération des Bouches-du-Rhône nommé ministre de l'Intérieur est seul place Beauveau ; Charasse l'invite à dîner. — (François d'Orcival, Le Nouveau Roman de l’Élysée: Trois siècles d'histoires de France, Éditions du Rocher, 2012)
- (Religion, Théologie) Principe, admis par les chrétiens, de la présence continuée du corps de Jésus-Christ dans l’eucharistie.
- La permanence du corps de Jésus-Christ dans l’hostie consacrée,
- Local dans lequel se tiennent constamment certaines personnes chargées d’un service public ou privé.
- La permanence d’un député.
- (Éducation) Heure sans cours dans l’emploi du temps d’un élève.
- J’ai deux heures de permanence, je vais aller faire un tour au foyer !
- (Éducation) Salle de classe spécialement aménagée pour accueillir les élèves lorsqu’ils ont un trou dans leur emploi du temps, lors de l’absence d’un professeur, lors d’une exclusion, lors d’un devoir surveillé ou après les cours en étude ou en retenue.
- Monsieur, la permanence est fermée ; ça veut dire qu’on peut rentrer chez nous ?— Non sûrement pas, on va vous trouver une autre salle.
- Ton professeur de physique n’est pas là, va en permanence.
- (Éducation) Temps et lieu dédiés à la consultation des copies corrigées de certains examens.
- Les étudiants qui souhaitent voir leur copie sont invités à se présenter à la permanence de consultation des copies organisée pour chaque UE.— (site ufr-psycho.univ-tlse2.fr → lire en ligne)
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signifiance
- (Littéraire) Signification.
- Au final donc, l’argent, pour Simmel, n’est que « le moyen, le matériau ou l’exemple nécessaires pour présenter les rapports qui existent entre d’une part les phénomènes les plus extérieurs, les plus réalistes, les plus accidentels, et d’autre part les potentialités les plus idéelles de l’existence, les courants les plus profonds de la vie individuelle et de l’histoire. Le sens et l’ensemble se résume à ceci : tracer, en partant de la surface des évènements économiques, une ligne directrice conduisant aux valeurs et aux signifiances dernières de tout ce qui est humain ».
- (Linguistique) Fait d'être signifiant, d'avoir une signification ; caractère de ce qui signifie, de ce qui est un signe.
- La signifiance n’est pas forcément inhérente à la forme, et peut résulter de l’absence d’opposition sémantique qui crée la signification : ainsi le subjonctif français serait signifiant toutes les fois qu’on peut l’opposer à l’indicatif […] mais non quand il est régi, c’est-à-dire obligatoire, et qu’aucune autre forme verbale ne saurait figurer à sa place.
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covariance
- (Probabilités, Statistiques) Méthode mathématique d’évaluation du sens de variation de deux variables (moyenne de leurs produits centrés sur leurs espérances mathématiques, ou encore différence entre la moyenne de leurs produits et le produit de leurs moyennes) et permettant de qualifier leur indépendance.
- Si deux variables sont indépendantes, leur covariance sera nulle, mais l’inverse n’est pas forcément vrai.
- La covariance est la moyenne de la somme du produit des écarts des valeurs des deux variables par rapport à leur moyenne arithmétique (μ). Le terme « covariation » désigne cette dernière somme. On peut définir la covariance comme la moyenne de la covariation. — (Méthodologie d’utilisation des microdonnées : Covariance, Université du Québec à Rimouski (UQÀR))
- (Linguistique, Sociologie) Correspondance entre l’appartenance à une certaine classe sociale et un certain parler inhérent à cette condition sociale.
- (Programmation orientée objet) Propriété des types des arguments d’une méthode qui hérite par surcharge, de devenir plus spécialisés également[1].
- On dit qu’un langage applique la règle de covariance si, dans le cas de la redéfinition d’une méthode héritée, le type des arguments ou le type du résultat peuvent être remplacés par un type plus spécifique. Par exemple, si la classe POMME hérite de la classe FRUIT, les arguments (ou le résultat) des méthodes redéfinies peuvent passer de FRUIT à POMME. Ce changement de type est valide selon la règle de covariance. Ainsi, la possibilité de redéfinition varie dans le même sens que la relation d’héritage, d’où le nom de covariance. — (http://smarteiffel.loria.fr/wiki/fr/index.php/Glossary)
- Le mécanisme de la covariance apporte une nouvelle perspective au sein du langage Java. Comme les Generics [sic], ce principe donne la possibilité de détecter les erreurs de typage plus tôt durant le développement. — (http://fsznajderman.wordpress.com/2011/03/19/la-covariance-en-java/)
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accointance
- Liaison, fréquentation.
- Je suis bien aise, en vérité,de cette honorable accointance ;car avec lui, sans vanité,j’ai quelque peu de ressemblance […] — (Voltaire, Épîtres, 1717, Épître 15)
- Et je priai mon oncle de me chercher d’urgence un emploi dans l’enseignement.Mon oncle se flattait justement de quelques accointances au ministère. Il ne tarda pas à rapporter ce déplorable renseignement que je ne serais jamais institutrice primaire : toutes les places étaient promises, plusieurs années à l’avance, et d’ailleurs je n’avais pas le diplôme voulu. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- — Le faire suivre ? Il a trop d’accointances avec la police, j’en ai eu la preuve ; il serait averti… — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 106)
- Les inimitiés d'un homme en disent souvent plus long que ses accointances. — (Antoine Bello, Roman américain, 2014 ; éditions Gallimard)
- Quand on joue au poker à ce niveau, ce n'est pas avec des perdreaux de l'année. Sans que cela suppose nécessairement des accointances avec le crime organisé. — (David Garcia, Histoire secrète de l’OM, Flammarion, 2013, page 4)
- Relation amoureuse.
- Il a eu des accointances avec cette femme.
- Elle a eu des accointances avec lui.
- Madame de Charmois, étonnée et ravie de ne pas découvrir la moindre accointance entre lui et Jeanne, commença à concevoir de sérieuses espérances. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- (Philosophie) Connaissance directe.
- La philosophie de la connaissance contemporaine s'intéresse presque exclusivement à la connaissance des vérités. C’est dommage, parce que l’accointance est une notion à laquelle on fait jouer un rôle important dans d’autres domaines de la philosophie (lorsqu’on discute par exemple s’il faut expérimenter la douleur pour la connaître, ou s’il faut connaître Pierre pour comprendre les affirmations faites à son sujet). — (Julien Dutant, Qu’est-ce que la connaissance, J. Vrin, Paris, 2010, page 17)
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éloquence
- Don de la parole, talent de bien dire, d’émouvoir, de persuader, art d’entraîner.
- Ainsi l’éloquence, dans la bouche d’un Orateur vertueux, rend les hommes justes, & dans celle du méchant rend les autres comme lui. L’un fait le bonheur des peuples, l’autre est la peste des nations. — (J. Beauvais, L'art de bien parler et de bien écrire en français, Paris : chez Valade, 1773, page 33)
- L'éloquence n'est pas dans la quantité des choses dites, mais dans leur intensité. — (Antoine Albalat, L'art d'écrire enseigné en vingt leçons (sixième leçon), 1899)
- La bouche grasse, les pommettes rouges, les yeux injectés de bourgogne, Guillaume-Adolphe Porcellet célébra la grève, la sainte grève!… Avec une rare éloquence, il parla des exploiteurs de peuples, des affameurs de pauvres. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
- Quand nous ne pouvons plus penser, nous nous sauvons par l’éloquence. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 153)
- Ce prologue le fatiguait, mais il ne pouvait l’écourter. L’éloquence fait partie de la fonction ; et il en avait trop complaisamment composé les périodes pour se priver de la satisfaction de s’entendre les phraser et de jouir de ces cadences étudiées. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- S’il a peu d’affinités avec l’impénétrable Robespierre que tous ces jeunes queutards traitent d’eunuque, il est fasciné en revanche par l’éloquence de l’avocat Danton qui n'a pas son pareil pour retourner un auditoire hostile. — (Alain Bouzy, La loi de la guillotine : La véritable histoire de la bande d'Orgères, Le Cherche-Midi, 2016, part. 4, chapitre 1)
- (Par extension) Qualité de ce qui produit ou peut produire sur l’auditeur ou le spectateur les mêmes effets, les mêmes impressions que l’éloquence.
- Les femmes ont un inimitable talent pour exprimer leurs sentiments sans employer de trop vives paroles ; leur éloquence est surtout dans l'accent, dans le geste, l’attitude et les regards. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ce fut un mouvement respectueux plein de cette vive éloquence particulière au geste et qui surpasse celle des plus beaux discours. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Dans ce domaine, la maussade arithmétique vous a des éloquences qu’on ne saurait contredire. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le canon grondait en avant de nous, comme un orage lointain ; nous entendions cela depuis Toul ; ce n’était pour moi qu’une sorte d’éloquence. Nul parmi nous ne savait rien de la guerre ; […]. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 9)
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absence
- Le fait d’être absent.
- L’absence a des effets singuliers. J’en fis l’épreuve pendant cette première année d’éloignement qui me sépara de M. Dominique, sans qu’aucun souvenir direct parût nous rappeler l’un à l’autre. L’absence unit et désunit, elle rapproche aussi bien qu’elle divise, elle fait se souvenir, elle fait oublier ; elle relâche certains liens très-solides, elle les tend et les éprouve au point de les briser ; il y a des liaisons soi-disant indestructibles dans lesquelles elle fait d’irrémédiables avaries ; elle accumule des mondes d’indifférence sur des promesses de souvenirs éternels. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 23)
- Son absence durait un an, deux ans. Et puis, un beau soir, sans que personne de son entourage fût prévenu, il reparaissait soudainement. — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
- Après deux jours d'absence, nous revenions à Rockall ramenant une nuée de mouettes qui avaient quitté leur îlot pour nous accompagner ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ripartites helomorphus se distingue de ses congénères par le chapeau gibbeux et charnu, beaucoup plus épais que la largeur des lamelles, par l’absence de cils marginaux et par ses spores très petites à verrues basses et arrondies. — (H. S. C. Huijsman, « Observations sur le genre Ripartites », dans Persoonia, vol. 1, part. 3, 1960, page 337)
- Il est probable qu’aucune preuve de vie ne soit trouvée sur Mars, et la question restera sans réponse (l’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence). — (Cesar Menor-Salvan, Et si on ne trouvait pas trace de vie sur Mars ? Voici pourquoi ça serait (finalement) une bonne nouvelle, theconversation.com, 17 mars 2021)
- Défaut de présence à une réunion, à une assignation, à un appel.
- On n’a pas laissé de se divertir en votre absence.
- Il fut ordonné qu’on procéderait tant en présence qu’en absence de l’accusé, ou des parties.
- On a fait constater son absence.
- (Droit) Situation d’une personne dont on n’a pas reçu de nouvelles depuis une certaine époque et dont la résidence actuelle n’est pas connue.
- Tant que l’absence n’a pas été déclarée par un jugement, elle n’est que présumée.
- Présomption d’absence.
- Les effets de l’absence.
- (Médecine, Neurologie, Psychologie) Perte passagère de la mémoire voire arrêt momentané de la conscience. Il s’agit d’une manifestation mineure de l’épilepsie généralisée.
- On dit parfois d’un enfant qui a le regard dans le vide qu’il “rêve”, rêve dont il ne peut décrocher pendant quelques secondes. Il est alerte et attentif sur ce qu’il fait, puis soudainement il arrête ce qu’il fait, semble absent, n’est pas réceptif aux paroles qui lui sont adressées. Puis, au bout de quelques secondes, l’enfant redevient alerte et reprend son activité comme si aucune interruption n’avait eu lieu et aucun souvenir des dernières secondes. Ces différents symptômes sont caractéristiques de l’absence épileptique, appelée aussi “crise de petit mal”. — (Pauline Grangier, indesciences.com, Université Paris 5, 2015, http://www.indesciences.com/lenfant-reveur-ou-labsence-epileptique/)
- (Sens figuré) Au sens moral.
- L’intégrité journalistique repose largement sur l’absence de conflits de loyautés, et même sur l’absence d’apparence de tels conflits. — (Marc-François Bernier, Éthique et déontologie du journalisme, Presses de l’Université Laval, 2004, page 315)
- Il y a dans cet ouvrage une absence totale d’esprit, de goût, de logique.
- (Sens figuré) Distraction, manque d’attention.
- Absence d’esprit,
- Il est sujet à des absences d’esprit.
-
tolérance
- Capacité à supporter un inconvénient.
- Ne pouvant régler les événements, je me règle moi-même, et m’applique à eux, s’ils ne s’appliquent à moi. Je n’ai guère d’art pour savoir gauchir la fortune et lui échapper ou la forcer, et pour dresser et conduire par prudence les choses à mon point. J’ai encore moins de tolérance pour supporter le soin âpre et pénible qu’il faut à cela. Et la plus pénible assiette pour moi, c’est être suspens ès choses qui pressent, et agité entre la crainte et l’espérance. — (Montaigne, Essais , II, 17, De la présomption, 1595)
- Condescendance, indulgence, action de supporter ce que l’on ne peut empêcher ou que l’on croit ne pas pouvoir empêcher.
- Ce n’est pas un droit, c’est une tolérance. Il ne jouit de cela que par tolérance. Il n’en jouit que par la tolérance de ceux qui le pourraient empêcher.
- (En particulier) (Politique, Religion) Fait de ne pas s’opposer à des idées, à des positions différentes des nôtres.
- Qu’est-ce que la tolérance ? C’est l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764)
- Nos Prosélytes seront-ils intolérants pour cela ? Au contraire, ils seront tolérants par principe ; ils le seront plus qu’on ne peut l’être dans aucune autre doctrine, puisqu’ils admettront toutes les bonnes Religions qui ne s’admettent pas entre elles, c’est-à-dire, toutes celles qui, ayant l’essentiel qu’elles négligent, font l’essentiel de ce qui ne l’est point. (…) Quant aux Religions qui sont essentiellement mauvaises, qui portent l’homme à faire le mal, ils ne les toléreront point, parce que cela même est contraire à la véritable tolérance, qui n’a pour but que la paix du Genre-humain. Le vrai tolérant ne tolère point le crime, il ne tolère aucun dogme qui rende les hommes méchants. — (Rousseau, Lettres écrites de la montagne, Première Lettre, 1764)
- Un prince qui ne croit pas indigne de lui, de dire qu’il regarde comme un devoir de ne rien prescrire aux hommes dans les choses de religion, mais de leur laisser à cet égard une pleine liberté, et qui par conséquent ne repousse pas le noble mot de tolérance *, est lui-même éclairé et mérite d’être loué par le monde et la postérité reconnaissante, comme celui qui le premier, du moins du côté du gouvernement, a affranchi l’espèce humaine de son état de minorité, et a laissé chacun libre de se servir de sa propre raison dans tout ce qui est affaire de conscience. — (Kant, Qu’est-ce que les Lumières ?,1784 (in Éléments métaphysiques de la doctrine du droit) trad. Durand, 1853) → (voir infra une lecture plus proche du texte de Kant.) [3]
- [Homais] – Je veux seulement dire, répliqua-t-il alors d’un ton moins brutal, que la tolérance est le plus sûr moyen d’attirer les âmes à la religion. — (Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Ces bouffonneries ne sont pas bien prouvées. Ce qui l’est mieux et ce qui fut peut-être plus funeste à Boniface, c’est sa tolérance. Un inquisiteur de Calabre avait dit : « Je crois que le pape favorise les hérétiques, car il ne nous permet plus de remplir notre office. » — (Jules Michelet, Histoire de France : Moyen Âge, tome troisième, Ernest Flammarion, Paris, 1893, p. 132)
- (…) La véritable élégance est moins loin de la simplicité que la fausse ; (…) Un filet de vert sombre s’harmonisait dans le tissu du pantalon à la rayure des chaussettes avec un raffinement qui décelait la vivacité d’un goût maté partout ailleurs et à qui cette seule concession avait été faite par tolérance, tandis qu’une tache rouge sur la cravate était imperceptible comme une liberté qu’on n’ose prendre. — (Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- Le pape Innocent III (1193-1216) devait rompre avec cette tradition de tolérance et se faire l’inspirateur d’une politique hostile, qu’il mena avec une vigueur exceptionnelle. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Malheureusement, il n’existait aucun attachement philosophique au laïcisme et à ses valeurs de scepticisme, d’expérimentation et de tolérance, si essentielles au pluralisme politique. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- La tolérance religieuse s’exprime volontiers aujourd’hui au travers de l’expression « Toutes les religions se valent « ou, en se limitant au champ chrétien, « Toutes les confessions se valent ». — (Olivier Fatio, Pour sortir l’œcuménisme du purgatoire, page 39, Labor et Fides, 1993)
- Affichant non sans panache un athéisme militant, il appelle à en finir avec une certaine tolérance envers les religions monothéistes, intrinsèquement intolérantes et pétries de haine. — (Basile de Koch, Histoire universelle de la Pensée: de cro-Magnon à Steevy, 2005)
- (Administration, Art, Métrologie) Écart toléré dans la dimension, la quantité, etc., des marchandises fournies.
- (Numismatique) Ce que la loi permet de donner aux monnaies d’or et d’argent en plus ou en moins que le titre ou le poids réel.
-
inconstance
- Facilité à changer d’opinion, de résolution, de passion, de conduite, de sentiment.
- Les voilà qui m'entourent ; les voilà qui me contemplent ; les voilà qui me disent en leurs provocations : « Jeune dieu d'Amour, enseigne aux nymphes bocagères la mollesse et le désir, l’inconstance et la passion , le sourire et le sérieux. » — (Jules Janin, La fin d'un monde et du neveu de Rameau, Paris : chez E. Dentu, 1873, p. 49)
- Faculté, capacité à changer, en parlant des choses.
- L’inconstance du temps, des saisons.
- L’inconstance des vents, de la mer.
- L’inconstance de la fortune.
- L’inconstance des choses humaines.
-
performance
- (Sport) Manière dont s’est comporté un cheval dans une course.
- Les parieurs, avant de jouer aux courses, étudient les performances précédentes des chevaux engagés.
- (Par extension) Résultats chiffrés obtenus par un athlète, une équipe sportive.
- En raison des conditions météorologiques, les performances ont été très moyennes.
- (Sens figuré) Production et performance sont évidemment liés. Ainsi, le poids de la carcasse d’un animal (production) dépend de ses performances de croissance, surtout pour un jeune animal. — (Cirad/Gret/MAE, Mémento de l'Agronome, 1 692 pages, page 1252, 2002, Paris, France, Cirad/Gret/Ministère des Affaires Étrangères)
- (Par extension) Exploit, réussite remarquable dans un domaine.
- La performance du réparateur d’électroménager n'en est une qu’au regard du temps qu'il passe pour effectuer sa réparation. — (Béatrice Fermon & Philippe Grandjean, Performance et innovation dans les établissements de santé, Dunod, 2015, page 14)
- On ne joue plus une œuvre du passé, on en fait un exploit. La tragédie du répertoire devient le prétexte de performances presque sportives pour de grands comédiens, pas toujours en forme. — (Jean Vilar, De la tradition théâtrale, L'Arche, 1955. Cent ans de théâtre)
- apance
-
tendance
- Action ou force par laquelle un corps tend à se mouvoir d’un côté.
- La tendance des corps vers le centre de la terre.
- Remarquez, d’autre part, cette tendance du tonnerre à choir non sur le clocher vieux, mais sur le clocher neuf ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Sens figuré) Inclination ; penchant.
- U se diphtongue en ou dans un grand nombre de cas. […]. Aujourd'hui la tendance est si bien enracinée qu'en récitant le Confiteor, nos enfants disent mea keulpa, mea maxima keulpa. — (E. de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris, H. Champion & Autun, Dejussieu père & fils, 1878, p.23)
- Ne désespérons cependant pas de voir un jour le parlement, dans un élan collectif de patriotisme, oser braver certaines tendances funestes, chères à une partie de l’opinion publique, […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L'interlude mahorais permit, par une nécessaire campagne de rectification, de triompher de quelques fâcheuses tendances petit-bourgeoises (indiscipline, alcoolisme, donjuanisme) […]. — (Alain Deschamps, Les Comores d'Ahmed Abdallah - Mercenaires, révolutionnaires et cœlacanthe, Karthala, 2005, p.121)
- Nous, on s’esbigne en souplesse sans seulement qu'elle s'en aperçoive, la chère épicemarde, attentive qu'elle est à sa laitue peu chère qu'a tendance à faner, et dont elle arrache une feuille jaunie de temps en temps, avec une grande détresse de femme qui épluche son capital. — (Frédéric Dard, San Antonio : Sucette boulevard, éd. Fleuve Noir, 1976)
- Pourtant, Sara trouvait que c'étaient les hommes qui, avec le temps, avaient tendance à se décatir. — (Judy Astley, Les Maris des autres, traduit de l'anglais (États-Unis) par Leslie Damant-Jeandel, Éditions Milady, 2013)
-
efficience
- (Philosophie) Capacité d’une cause à produire un effet.
- (Industrie) Rapport entre les résultats obtenus et les ressources utilisées pour les atteindre.[2] Caractère de ce qui est efficace (qui atteint un objectif) et qui produit le maximum de résultats avec le minimum d’efforts, de moyens.
- Elle jugeait important tout ce qu'elle entreprenait. L'éducation américaine, la hantise de l'efficience avaient exercé sur elle leurs ravages. — (Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme, Grasset, 1966)
- Le risque avec un adolescent qui désobéit à ses parents en restant devant son écran jusqu'à pas d'heure est une baisse d’efficience scolaire, parce qu'il ne fait pas ses devoirs et ne dort pas assez ; […]. — (Antoine Alaméda, Parler à ses enfants, Éditions Odile Jacob, 2005, page 380)
- C’est le principe même de la démarche qualité qui, appliquée au domaine commercial, donne naissance à la notion d'efficience de la production commerciale. — (Christophe Benaroya, Henri Lagrasse, L’efficience commerciale en B to B, Éditions EMS, 2010, page 122)
-
défense
- Action de défendre, de se défendre.
- Pourquoi porter des chapeaux et des vêtements, quand la pigmentation de la peau est la meilleure défense contre le soleil des tropiques […]? — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Et l’avarice, considérée comme un péché par l’Église catholique, est devenue le signe d’une défense intelligente contre la surconsommation. — (Alain Rey, Les radins savent gérer leur argent, dans 60 millions de consommateurs, hors-série n° 151, octobre-novembre 2010)
- S’armer pour la commune défense, pour sa propre défense.
- Être dans le cas de légitime défense.
- (Militaire) Action ou manière de défendre une place, un poste, etc., de s’y défendre.
- Belgrade est une ville ouverte, car son ancienne forteresse turque ne peut pas être considérée comme un ouvrage de défense moderne. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- La ville avait la réputation d’être imprenable ; son château s’élevait à l’est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s’y attacher; des portes, des bastions, des fossés formaient un respectable appareil de défense. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Nos grandes places de guerre, Strasbourg et Metz, les véritables boulevards de notre défense, n'avaient été ni armées, ni approvisionnées. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 124)
- Après le « mur murant » de 1786, les fortifications de 1840 ont été démolies pierre par pierre, et la terre de leurs glacis à servi à combler les fossés de défense dont on l'avait tirée. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950, page 243)
- Faire une belle défense, résister longtemps à quelque proposition, à quelque sollicitation, etc.
- (Politique) Gestion de l’armée et de la marine.
- Le ministère de la Défense.
- Dépenses de défense.
- (Au pluriel) Fortifications, ce qui sert à garantir, à couvrir une place.
- Les bases des tours visigothes sont carrées ou ont été grossièrement arrondies pour recevoir les défenses du Ve siècle. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Démolir les défenses d’une place.
- (Eaux et forêts) Ce bois est en défense: Il est en tel état de force qu’on n’a plus besoin d’empêcher les bestiaux d’y aller.
- (Droit) Action de défendre quelqu’un contre une accusation soit en justice, soit dans les rapports sociaux.
- La défense de sa cause.
- Prendre la défense de l’accusé.
- Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
- On ne voulut point écouter ma défense.
- (Droit) Ce qu’on répond, par écrit et par ministère d’avoué, à la demande de sa partie.
- Donner, fournir, faire signifier ses défenses.
-
finance
- (Vieilli) Argent comptant.
- Moyennant finance.
- La finance ne servait en rien au bien de la chose publique, et s’en allait toute dans les bourses particulières. — (Barante, Histoire des ducs de Bourgogne, tome 1, 1821-24)
- Pour se faire des financesOn fabrique des lardonsOn touche l’assuranceEt les allocations— (Boris Vian, Le Petit Commerce, 1955)
- Gestion de la fortune, des ressources pécuniaires d’une personne ou d'une entreprise.
- C’est le tracas du commerce & des arts, c’est l’avide intérêt du gain, c’est la mollesse & l’amour des comodités, qui changent les services personnels en argent. On cede une partie de son profit pour l’augmenter à son aise. Donnez de l’argent, & bientôt vous aurez des fers. Ce mot de finance est un mot d’esclave ; il est inconnu dans la Cité. — (Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, Marc Michel Rey, 1762, pages 211-212)
- Il est mal dans ses finances.
- Ses finances sont basses, sont fort dérangées.
- Adressez-vous au département Finance.
- Il enseigne la finance d'entreprise à ESSEC.
- (Au pluriel) Budget de l’État, ses ressources et ses dépenses.
- Mais malgré les malversations des fonctionnaires et l’absence de tout contrôle, les finances publiques étaient prospères. Mouley El Hassan avait achevé de payer à l’Espagne 120 millions de pesetas d’indemnité de guerre pour les campagnes de Tetuan (1859-60) et de Melilla (1893) et avait laissé à son fils un bit el-mal contenant 60 millions. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 69)
- L’administration des finances.
- Le maniement des finances.
- La loi de finances.
- Ménager les finances de l’état.
- Le ministre des Finances.
- Le Ministère des Finances.
- Inspecteur des finances.
- Sous-secrétaire d’état aux Finances.
- Receveur des finances.
- (Par extension) Ensemble de ceux qui font des opérations de banque, de grandes affaires d’argent.
- Se trouvant à la traîne de la finance anglaise au cours des années cinquante, la finance française menait le même combat en Tunisie, en Égypte et dans l'Empire ottoman. — (Mohamed Lazhar Gharbi, Le capital français à la traîne: ébauche d'un réseau bancaire au Maghreb colonial, 1847-1914, Université de la Manouba, 2003, page 45)
- On recommencera tout à zéro, dans un monde enfin débarrassé de la finance, des religions, de Monsanto, d'Aréva, d'Universal, de Mac Donald, des sept frangines pétrolières, du coaching pour tout et portnawak, de la téléréalité, des exodes aoûtiens et du curling discipline olympique ! — (Bruno Pochesci, « Mondo zombi », dans Histoires de… Zombies, ouvrage collectif, Lune Ecarlate Éditions, 2015, p. 207)
- Matières, affaires de finance : Matières, affaires relatives aux finances.
- Style de finance, termes de finance : Le style, les termes usités dans les matières de finance.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.