Dictionnaire des rimes
Les rimes en : admettons
Que signifie "admettons" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de admettre.
- Première personne du pluriel de l’impératif de admettre.
- Admettons que Désiris soit l’ingénieur-gangster. — (Léo Malet, L’envahissant cadavre de la plaine Monceau, 1959, chapitre IX)
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "admettons".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
abattons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent de abattre.
- Première personne du pluriel de l’impératif de abattre.
-
abrutissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abrutir.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abrutir.
-
aboutissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aboutir.
- Nous avons un univers à la Salvador Dali. Nous aboutissons à une logique « délogifiée », au moins alogique et peut-être pré-logique. — (revue Présence francophone, 1970, n° 1 à 3, page 66)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aboutir.
-
adulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aduler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aduler.
-
emmèneront
- Troisième personne du pluriel du futur de emmener.
-
création
- (Didactique) Action de créer, de donner l’être, l’existence.
- La première escarmouche se produit avec la discussion relative aux crédits nécessités par la création de deux ministères nouveaux : celui des Postes et Télégraphes et celui des Beaux-Arts. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 209)
- (Par extension) Première représentation d’une œuvre d’art scénique ou musicale.
- La création de l’œuvre fut cependant effectuée par Ernest Ansermet, qui dirigea la Symphonie à Bruxelles le 13 décembre 1930— (Guide de la musique sacrée, Fayard, 1992 → lire en ligne)
- (Au singulier) (Absolument) Univers, monde, ensemble des choses créées.
- Il faut avouer, observa le général, que cet animal est un des plus intéressants de la création. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- Oui, nous l’admettons, la transformation des espèces et l’unité originaire du type, parce que le grand livre géognostique est là pour nous dire la marche progressive de la création. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- (Par extension) Ce que l’homme invente, forme, établit.
- Le Havre, tout le monde le sait, est une ville de création beaucoup plus récente que Rouen, une ville claire, ouverte, aérée, une ville rectiligne. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette union, que cimente jusqu’à la mort un crime entre complices — et qu’il considérait jadis à la légère comme une création gratuite de feuilletonniste — Jim tout à coup s’apercevait qu’elle existait, qu’elle formait l’élément primordial de sa vie. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’infanterie régulière, el-âsker, telle qu’elle existe aujourd’hui, est une création moderne entreprise par les sultans Mouley Abderrahman et Sidi Mohammed après la bataille de l’Isly et la guerre avec l’Espagne, puis achevée par Mouley El-Hassan. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 769)
- Les chimistes organiciens, conscient de l’aspect ludique propre aux synthèses chimiques -[…]- se sont attelés par défi à la création d’hydrocarbures dont le squelette carboné correspond aux polyèdres régulier que sont les solides platoniques. — (Paul Depovere, Oh, la Chimie ! Paris : Dunod, 2004, page 125)
- (En particulier) Fondation d’une institution, établissement de nouveaux emplois, de nouvelles fonctions, de nouvelles rentes, etc.
- Ils font tous les deux partie de ce corps depuis sa création. - Ordonnance portant création d’un sous-secrétariat d’état.
- Institution fondée, fonction créée.
- Les salles d’asile sont une création utile.
- Ouvrage d’art, composition littéraire.
- C’est une belle création.
- Fait de jouer une pièce de théâtre pour la première fois.
- Fait de jouer un rôle pour la première fois, ou de façon renouvelée, pour un acteur.
- Ce rôle fut une de ses créations les plus personnelles.
-
prison
- Endroit clos où sont enfermés les personnes condamnées à une peine de privation de liberté ou les prévenus en attente de jugement.
- Une insulte faite au baylon (syndic) est punie d’une amende de dix écus, et même de la prison, à la diligence du viguier ; le délinquant ne sortait de prison que sur l’intervention du syndic. — (Archives israélites de France, t. 4, 1843, page 685)
- Nos terroristes du quinzième et du seizième siècle ont été des moines. Les prisons monastiques furent toujours les plus cruelles. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, Préface de la 3e édition, page XVII)
- Tout s’est modernisé, et il y a de tout, sauf des gendarmes et des prisons, car le crime est encore inconnu. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La plupart de ces messieurs que tu vois là, autour de nous, s’enorgueillissent de casiers judiciaires confortables… Ils sortent de prison ou vont y entrer. Ce sont les risques du métier, Mais le métier a du bon. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 19-20)
- Il entre en prison pour vol de voiture et en sort pour bonne conduite. — (Michel Beaudry, Le vélo tricolore, Le Journal de Montréal, 29 mai 2021)
- (Par extension) Peine afflictive subie dans un tel lieu ; emprisonnement.
- Ces gens-là savent bien qu’ils sont exposés à des dommages-intérêts et même à la prison ; mais que leur importe ? ils ont changé d’habit, donné un faux nom et une fausse adresse et par-dessus tout ils sont insolvables. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Un travail conduit démocratiquement serait réglementé par des arrêtés, surveillé par une police et soumis à la sanction de tribunaux distribuant des amendes ou de la prison. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, page 347)
- Un jour, il « chroniqua » si fort que le Parquet lui réclama des comptes. Traduit en justice pour avoir injurié les « armées de terre et de mer » et prêché la guerre civile, il s’en tira avec deux mois de prison et quelques francs d’amende. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 28-29)
- (Sens figuré) Ce qui tient enfermé quelqu’un ou quelque chose.
- La chrysalide est sortie de sa prison pour se transformer en papillon.
- (Sens figuré) (Par hyperbole) Lieu sombre et triste.
- Cette maison est une prison.
-
abritons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abriter.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe abriter.
-
con
- (Linguistique) Code ISO 639-3[1] du cofan.
-
adultérons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adultérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adultérer.
-
aboutiront
- Troisième personne du pluriel du futur de aboutir.
-
correspond
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de correspondre.
- Au-delà de ce domaine de tension, le nombre d’impulsions recommence à croître, mais cela correspond à des impulsions parasites dont nous étudierons la cause dans le paragraphe suivant, consacré au compteur de Geiger. — (Jacques Franeau, Physique, 1963)
-
accumulons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accumuler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accumuler.
-
marron
- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
-
pardon
- Action de pardonner une faute, une offense.
- Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaineDe pardonner les maux qui nous viennent d'autrui,Épargne-toi du moins le tourment de la haine,À défaut de pardon, laisse venir l'oubli. — (Alfred de Musset, Nuit d’octobre, 1837)
- Jésus n'a pas été le seul à annoncer le pardon. Çakya-Mouni disait avant lui : "Sois comme le bois de santal qui parfume même la hache qui le coupe". — (Adrien Bertrand, Eugène Brieux (1910).)
- Mais au moment où l’auguste pardon descendait sur elle, un sourire céleste illumina ses traits innocents : le prêtre pensa qu’elle se sentait sauvée et que d’obscures visions séraphiques transparaissaient pour elle sur les mortelles ténèbres de la dernière heure. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, 1883, éditions J. Corti, 1954, volume 1, page 12)
- Le pardon, c'est donner « par delà », dans la relation. C'est rétablir une relation aimante et valorisante. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, page 123)
- Il n’est pas question de pardon. « Seules errances d’amour sont dignes d’un pardon », comme l’écrivait Cervantès. — (Alexandre Duyck et Soazig Quéméner, L'irrésistible ascension : Les dessous d’une présidentielle insensée, Éditions Flammarion, 2017, chapitre 2)
- (Familier) Action de demander le pardon.
- Monsieur Orgon.— Mon cher monsieur, je vous demande mille pardons de vous avoir fait attendre ; mais ce n’est que de cet instant que j’apprends que vous êtes ici.Arlequin.— Monsieur, mille pardons ! c’est beaucoup trop ; il n’en faut qu’un, quand on n’a fait qu’une faute. Au surplus tous mes pardons sont à votre service.Monsieur Orgon.— Je tâcherai de n’en avoir pas besoin. — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- Une autre fois, ce confrère (de moins en moins ami) me dit sans rire : « Si Hitler s'était allié aux Juifs, il aurait gagné la guerre. » Ouais, et si ma tante en avait - pardon pour la trivialité -, on l'appellerait mon oncle. — (Portrait(s) de Victor Zigelman, textes et documents réunis et édités par Isabelle Pleskoff, L'Harmattan, 2009, page 128)
- (Droit) (Désuet) Remise de peine.
- Lettres de pardon, lettres que le prince accordait en petite chancellerie, pour remettre la peine de certains délits moins graves que ceux pour lesquels les lettres de grâce étaient nécessaires.
- (Religion) Rémission des péchés, des offenses, indulgence, acte de miséricorde.
- Le Grand Pardon, le jour du Pardon, Yom Kippour, fête que les Juifs célèbrent le 10 du mois tisri, qui correspond à notre mois de septembre ; ils s'abstiennent du travail, comme le jour du sabbat, jeûnent jusqu'au soir, et font profession ce jour-là de pardonner toutes les injures qu'ils ont reçues[2].
- (Histoire) (Au pluriel) Indulgences que l’Église catholique accorde aux fidèles.
- Il est allé gagner les pardons.
- Il a rapporté de son pèlerinage beaucoup de pardons et peu de vertus.
- (Régionalisme) Pèlerinage religieux, surtout en Bretagne ; fête à cette occasion.
- Aux pardons de Runan, de Plouëc, de Brélidy, de Coatascorn, de Trézelan, de Prat, partout où ils allaient, ils étaient les plus beaux, et faisaient crever de dépit les envieux et les jaloux. — (François-Marie Luzel, « Hénora Lestrézec, partie 2 : La folle », dans la Revue de Bretagne et de Vendée, éditée par Arthur La Broderie et Émile Grimaud, 8e année, 2e série, tome 5, Nantes, 1864, page 183)
- Aux fêtes, aux Pardons, ivrognerie générale ; alors on s’abandonne et vous voyez beaucoup de garçons et de filles dans les fossés… Le soir du marché, ils se font la reconduite, etc. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Qui n'a entendu parler des pardons bretons ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il nous engagea fort à nous détourner de notre direction et à faire une pointe d’un quart de lieue dans les terres pour voir le pardon de Saint-Eugen. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 152)
-
pigeon
- (Génériquement) Oiseau de la famille des columbidés vivant en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines.
- Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons ? — (La Tête en friche)
- Tout autour de la jeune femme, les pigeons voletaient, roucoulaient. Les mâles, empressés, la gorge gonflée, saluaient jusqu’à terre les femelles. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- La Coccinelle était couverte de crottes de pigeons. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 57)
- La dépigeonnisation, c'est moins sévère que la dératisation. Ce qui est gênant avec les pigeons, c'est tout ce guano frais qu'ils posent sur les bancs. — (Pierre Lagorce, Élie, mon nom secret : et autres pièces, éd. L'Harmattan, 2015, page 13)
- Elles mangent des sandwichs, des wraps et des chips, rient avec leurs collègues et amis, qui sont parfois au bout du fil. Et visiblement désopilants. Des écureuils et des pigeons attendent qu'on leur donne les restes. — (Justin Cartwright, Au paradis par la voie des eaux, traduit de l'anglais par France Camus-Pichon, Éditions Jacqueline Chambon (Actes Sud), 2017, chap. 8)
- (Par ellipse) Pigeon voyageur.
- Le dernier pigeon du fort de Vaux est mort. Les transmissionnaires du fort de Souville, jumelles aux yeux, regardent clignoter les messages optiques. — (Georges Blond, Verdun, chap. 10, Paris : Presses de la Cité, 1961, rééd. 1973, p. 229)
- (Ornithologie) (Spécifiquement) Nom donné à trois genres d'oiseaux bien définis au sein de l'ordre des columbiformes, appellation qui a fait l'objet d'une normalisation par des ornithologues francophones, et dont la liste des espèces pertinentes est donnée plus bas (cf. "hyponymes"); de façon générale, on nomme pigeon tout oiseau du genre Columba par voie de préséance puisqu'il s'agit de celui dont toutes les races d'élevage descendent (et plus précisément, le pigeon biset, Columba livia), ainsi que les deux genres très voisins Patagioenas (les 'Columba" du Nouveau Monde) et Nesoenas (les "Columba" des îles Mascareignes).→ voir columbidés
- (Sens figuré) Personne à qui l’on joue un tour, que l’on escroque ou dupe.
- Je soupçonne Max et la Rabouilleuse d’avoir formé le plan de chipper les cinquante mille francs de rente sur le Grand-Livre, et de s’en aller se marier je ne sais où, après avoir tiré cette aile à leur pigeon. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris,1843)
- Il sait que tel convoi arrive à telle heure, de telle ou telle ville et, à la tête du type qui sort, il voit si le pigeon est bon à plumer ou non. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Al Capin’s méritait son nom. Essayer de me vendre, à ce prix, un pin’s de chat ! Parole, en me prenant pour un pigeon, il tombait mal, cet escroc. — (Jean-Loup Craipeau, Pin's panique, Editions Casterman, 1991, chap. 1)
- (Chasse) Cible de ball-trap.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil, ailes repliées. Il peut adopter différentes couleurs mais on parlera plutôt de colombe quand il est d’argent ou de tourterelle quand il est de sable mais il ne s’agit pas d'une règle bien établie. Il y a donc un risque de confusion entre ces différents oiseaux.
- Taillé : au 1) d’or à l’arbre arraché au naturel, au 2) de gueules au pigeon contourné d’or perché sur une branche de sable ; à la barre de sinople brochant sur la partition, qui est de Folembray de l’Aisne → voir illustration « armoiries avec un pigeon »
- (Familier) (Argot militaire) (Argot poilu) Torpille aérienne à ailettes française.
- Il y a trois grandeurs de pigeons, mais tous sont terminés par un manchon cylindrique de même calibre qui permet de les lancer indistinctement avec le canon de 58. — (François Déchelette, L'argot des poilus : dictionnaire humoristique et philologique, Les Editions de Paris, 2004, p.158-159)
-
arrivons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe arriver.
- Nous arrivons juste à temps pour reboire une larmichette de café avec la brigade, dont la journée vient de commencer. — (Fanny Deschamps, Croque-en-bouche, 2014)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe arriver.
-
accréditons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accréditer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accréditer.
-
occasion
- Rencontre, conjoncture ou concours fortuit et éphémère de circonstances qui favorise temporairement une entreprise, un dessein, etc.
- Il régnait, en fait, depuis la maladie de son père (1179) et n’avait négligé aucune occasion d’affirmer son autorité, en prenant le contrepied des décisions paternelles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Quelques hommes seulement prirent part aux obsèques et peu de femmes même, de celles qui profitent de toutes les occasions pour sortir leurs vêtements noirs, leurs toquets de crêpe et qui aiment renifler l’odeur de l’encens. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il lui représenta donc charitablement qu’il aurait grand tort de ne pas profiter de l’occasion qui lui était offerte pour faire marcher un salaud de richard qui jetait sans scrupules le déshonneur et la misère dans les familles pauvres, mais honorables. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] dans le cas où une circulaire modifie le contenu de circulaires applicables, il y a lieu de privilégier la solution consistant à abroger ces dernières et réécrire l’ensemble du dispositif plutôt que de laisser au lecteur la charge d’en assurer la combinaison. Cette méthode est l’occasion de vérifier l’actualité du contenu des circulaires applicables dans le domaine considéré. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Ce qui donne lieu à une chose.
- Et pourquoi cela, Madame ? demanda Charles IX en fixant sur sa mère son œil vitreux qui, dans certaines occasions, devenait si pénétrant. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- A la bride et au mors arabe on ajoute, aux grandes occasions, une large bande frontale ornée de franges et un gros gland pendant au cou du cheval. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 85)
- Le cadeau ou objet publicitaire de faible valeur est largement utilisé en de nombreuses occasions.[…]. Les classiques sont les stylos à bille, les briquets, les calendriers, les porte-clefs, les sacs, les pochettes d’allumettes, les cartes à jouer. — (Rémi-Pierre Heude, Guide de la communication pour l'entreprise, page 60, Éditions Maxima, 2005)
- Objet d’un prix moins élevé que celui des objets de même espèce, soit parce qu’il a déjà servi, soit pour toute autre raison.
- Suzanne, en minaudant, me parle d’un manteau de fourrure, véritable occasion pour cet hiver et qu’il ne faudrait pas laisser passer ! — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 230)
-
abasourdiront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe abasourdir.
-
abréaction
- (Psychanalyse) Réaction émotive par laquelle le malade se libère, par des gestes ou des mots, de tendances refoulées dans le subconscient ou d'obsessions résultant d'un choc affectif ancien.
- Nous avions tous deux l’impression d’avoir achevé notre tâche, néanmoins je me disais que, malgré tout, l’abréaction de la tendance réprimée n’avait pas été poussée jusqu’au bout. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- L'abréaction, c'est la réaction différée ou tardive, qui fait revivre l'événement traumatisant accompagné des affects pénibles avec lesquels il avait été vécu, et qui offre à ces affects une voie d'expression propice à leur décharge. — (Louis Crocq, Les traumatismes psychiques de guerre, 1999)
- (Par extension) Toute réaction psychologique de défense par laquelle le sujet se libère d'une émotion en la racontant.
-
adonisassions
- Première personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe adoniser.
-
accédons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accéder.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accéder.
-
attribution
- Action d’attribuer.
- Il n'ignorait pas les malpropretés auxquelles donne souvent lieu l'attribution de la Légion d'honneur à des industriels, à des commerçants, à des financiers. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires: (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Procédure pour attribuer un marché à l'un des concurrents d'un appel d’offres.
- Le monde du spatial a été surpris par la défaite d'EADS-Astrium dans l'attribution des 14 satellites du système Galiléo, remportée par l'allemand OHB. — (La guerre des satellites s'intensifie, dans l'Usine nouvelle, n°3177, 28 janvier 2010)
- (Grammaire) Action d’attribuer à un sujet, une cause.
- Le complément d’attribution désigne la personne ou la chose intéressée à l’action que fait le sujet.
- Dans: « Il a donné un sou à un pauvre », « Mourir pour la patrie », Pauvre, Patrie sont des compléments d’attribution.
-
adéquation
- Qualité de ce qui est adéquat.
- L’adéquation d’un employé avec sa tâche.
- En fonction de l’organisation de l’agence, ce peut être lui qui assure le suivi pendant et après la mission pour savoir s’il y a adéquation entre le poste et l’intérimaire. — (Barbara Pasquier, Isabelle Pouyllau, Travailler en intérim, 2005)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.