Dictionnaire des rimes
Les rimes en : accordable
Que signifie "accordable" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Qui peut s’accorder, qu’on peut accorder.
- Ce vieux piano n’est plus accordable.
- C'est donc l'idée de laser accordable qui semble primer, avec pour objectif de naviguer d'une longueur d'onde à une autre longueur d'onde sans être encombré de machines différentes. — (Jean-Paul Rocca, Les lasers en odontologie, 2008)
- Stéphane Lannoy revient sur le penalty accordé hier soir en fin de match et le trouve sévère mais pas scandaleux. Il explique notamment la règle et revient point par point sur ce qui est accordable ou non. — (Stéphane Lannoy sur le penalty accordé à Man. United : "C'est sévère mais pas scandaleux", rmcsport.bfmtv.com, 7 mars 2019)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "accordable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
contraignable
- Qui peut être contraint, par quelque voie de droit, à donner ou à faire quelque chose.
- Les débiteurs ne sont plus contraignables par corps.
-
adoptable
- Que l’on peut adopter.
- Le caractère sociable de ces chiens en font une race très adoptable.
- Certes, le droit français réglemente l'âge de l'enfant adoptable. — (Jean-Jacques Choulot, Hélène Diribarne-Somers, Le guide de l'adoption, 2007)
-
irrétrécissable
- Qui ne peut se rétrécir.
- Laine, flanelle irrétrécissable.
-
désagréable
- Qui déplaît, de quelque manière que ce soit.
- Les œuvres de l’urban fantasy se caractérisent moins par une attention aux aspects déplaisants ou désagréables de la vie urbaine qu’aux aspects immoraux de la vie contemporaine, dans le prolongement des récits du roman noir mettant en scène les personnages du vice. — (Arnaud Esquerre, Ainsi se meuvent les vampires, 2022)
- L’opération de pourrissage qu’on appelle également schappage, offre le gros inconvénient de dégager une forte odeur forte, désagréable et tellement accentuée qu’elle se distingue à plus d’un kilomètre des usines. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne salait les mets qu'après la cuisson, bien qu’elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
-
inéluctable
- Qualifie quelque chose qui est inévitable, fatal et qu’aucune force ne saurait détourner.
- Et puis, si aucun cataclysme soudain n'a décisivement transformé l'aspect naturel des choses, d'un seul coup, depuis un siècle, il est cependant vrai qu'au ralenti une catastrophe inéluctable impose à cette partie de la France, cette fatale loi d’impermanence. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- D'une part, on est volontiers amené à restreindre les cas jugés inopérables puisque l’inopérabilité sous-entend une mort prochaine quasi inéluctable. — (Maurice Bariéty, Les carcinomes bronchiques primitifs, Éditions Masson, 1967, p. 536)
- A un fouriériste ardennais qui constate une lutte des classes inéluctable, il répond : pas d'antagonisme sous le régime de la liberté économique, il y a intérêt pour les deux parties à se rencontrer pour discuter des salaires. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- Mais cette histoire du succès du système social occidental ne doit pas non plus être considérée comme l’histoire d’un progrès humain inéluctable. — (Joseph Morsel et al.; « L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat… », 2007)
-
cassable
- Qui peut être cassé facilement, que l’on peut rompre.
-
impérissable
- Qui ne peut périr.
- Certains philosophes soutiennent que la matière est impérissable.
- (Par extension) Qu’on suppose devoir durer très longtemps.
- Eh bien, continua Coconnas gravement, ce grand homme ne me paraît pas s’être abusé quand […] il regarde la vertu comme une plante balsamique d’un impérissable parfum et d’une efficacité souveraine pour la guérison des blessures. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Le vin comme l’amour, L’amour comme le vin, Qu’ils soient impérissables, Qu’ils soient sans lendemain, Qu’ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu’il ne faut pas Mettre d’eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
-
convenable
- Qui est approprié ou qui convient à quelqu’un ou à quelque chose.
- Cette compagnie a pris les mesures convenables , afin que l'exécution de mon projet ne fût point retardée , s'il arrivoit que je décédasse avant qu'on fît travailler sur le terrain. — (Jean-André Floquet, Canal de Provence, ou Canal d'Aix et de Marseille, son utilité, sa possibilité, Paris : Imprimerie de P. G. Lemercier, 1750, page 71)
- L’émigration islandaise a commencé en 1870, […]. On a cherché à concentrer le mouvement, mais la difficulté était de trouver une contrée convenable; on a proposé la Nouvelle-Écosse, l’Ontario, le Wisconsin, le Nebraska, le Manitoba. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 27)
- Car sans doute, s'il fût resté ici, aurais-je fait parler Constantin, en le plaçant sous les puissances de la confession ; et l'aveu qu'il m'eût fait alors, en le libérant des démons de la première heure, nous eût tous éclairés sur la conduite la plus convenable au train de ces événements. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Note : suivi de à, comme propre à … ; tournure rare) Mon “chapeau d'arlequin” ne me rend pas convenable à monter dans le fourgon qui transporte le corps. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, volume I, 8 septembre 1924 ; Mercure de France, Paris, 1986, page 1510)
- Qui est bien proportionné à quelque chose.
- D'autres enfin, notamment l’acide 2-4-dichlorophénoxyacétique, l’acide 2-méthyl-4-chlorophénoxyacétique, etc., provoquent une intoxication sélective de certaines Phanérogames ; à dose convenable, elles détruisent la plupart des Dicotylédones, mais ne troublent pas le développement de nombreuses Monocotylédones, en particulier, elles n'agissent guère sur les Graminées. — (R. Longchamp & R.-J. Gautheret, Recherches sur le désherbage des champs de céréales au moyen des régulateurs de croissance, dans les Annales agronomiques, volume 19, éditions Dunod, 1949, page 38)
- Cette bonne action a eu une récompense convenable. — Il sera reçu d’une manière convenable à son rang.
- Qui est conforme aux règles de la morale mondaine ou du savoir-vivre.
- En effet, l’endimanchement des uns réagit si bien sur les autres, que les gens les plus habitués à porter des habits convenables ont l’air d’appartenir à la catégorie de ceux pour qui la noce est une fête comptée dans leur vie. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Cet homme a été très convenable avec moi.
- S’il est convenable que j’y aille, je suis tout prêt.
- Ne faites pas cette démarche, elle n’est pas convenable.
- J’ai jugé convenable de le faire.
- Cet enfant a une conduite peu convenable.
-
défendable
- Qui peut être défendu contre une agression.
- L’Empire romain, qui s’étendait des sables d'Arabie jusqu'aux neiges d'Écosse, fut constamment à la recherche de frontières défendables. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.163)
- Qui peut être soutenu, justifiable, soutenable.
- L'opinion, la thèse que vous soutenez est défendable.
- Il y a dix-huit mois, un jeune physicien américain, M. David Bohm, a repris, d'ailleurs avec talent, mes anciennes idées sous la forme tronquée et peu défendable de l'onde-pilote. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l'Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
-
dansable
- Qu’on peut danser.
- [...] et c’était les plus belles bourrées du monde, toutes inconnues chez nous, mais si enlevantes et d’un mouvement si dansable, qu’il nous semblait voler en l’air plutôt que gigotter sur le gazon. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, A. Cadot, 1853, Septième veillée)
- Le Panacea de Woody Herman (B. F 116) n'est qu’un Woody Herman de plus, bien en place et dansable, mais froid et peu sincère. — (Boris Vian, Le jazz - Les nouveaux disques, Combat, 15/04/1948)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
hydratable
- (Chimie) Qui est susceptible de se convertir en hydrate, de se combiner avec l’eau en proportions définies.
-
indiscutable
- Que l’on ne peut pas mettre en doute, discuter ou contester ; dont la condition ou l’état ne fait pas de doute.
- Il n'était pas devenu le « Monsieur instruit », selon les désirs du paternel, mais il avait acquis d’indiscutables qualités de débrouillage. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Le climat arctique n'est pas le même que le climat alpin malgré certaines analogies qui sont indiscutables (enneigement, courte période de végétation, température moyenne basse). — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.143)
- Quelques minutes avant la fin de la première mi-temps, un joueur de Bordeaux crochète un Marseillais dans la surface de réparation. Je siffle le penalty indiscutable. — (Christophe Donner, Mon oncle, Grasset, 1995)
- Les théoriciens de la version alternative […] échafaudent des hypothèses conformes à leurs convictions sans apporter de preuves indiscutables. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
-
incommunicable
- Qui ne se peut communiquer, dont on ne peut faire part.
- Ces charmes d’une tristesse intime, c’était eux qu’elle essayait d’imiter, de recréer, et jusqu’à leur essence qui est pourtant d’être incommunicables et de sembler frivoles à tout autre qu’à celui qui les éprouve, la petite phrase l’avait captée, rendue visible. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 343)
- La toute-puissance de Dieu est incommunicable.
- Des honneurs, des droits incommunicables.
-
incrochetable
- (Serrurerie) Qui ne peut pas être crocheté, en parlant d’une serrure.
- La serrure est un cylindre pratiquement incrochetable et, sur certains modèles, la clé n’est copiable que par le fabricant, sur présentation d'une carte de propriété. — (Emmanuelle de Guitaut, Annette Vezin, Anne-Marie Coutrot, Bien vieillir à la maison, 2005)
-
consolable
- Qui peut être consolé.
- Sa veuve s’est avéré facilement consolable.
- Affliction qui peut être consolé.
- Sa perte est si grande qu’il n’est pas consolable.
- Il y a des douleurs qui ne sont pas consolables.
-
admirable
- Qui mérite ou qui attire l’admiration.
- — Voilà, dis-je, qui est admirable.— Admirable ! admirable ! dit le capitaine Renaud en marchant plus vite, c’est le mot actuel ; quel mot puéril ! Je déteste l’admiration ; c’est le principe de trop de mauvaises actions. On la donne à trop bon marché à présent, et à tout le monde ; nous devons bien nous garder d’admirer légèrement. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Le reste du visage se composait d’un teint rosé, d’une lèvre mince, surmontée d’une moustache fauve et de dents admirables. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- L'admirable Calvignac, en équilibre au bord de sa falaise, n'a plus que 386 habitants après en avoir compté, en 1789, 900 ; …. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- A cette occasion, il me revient à l'esprit certain passage de Marcel Schwob, cet admirable artiste qu'il est toujours précieux de relire […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- La porte du pullman de queue, fermée à clef, s'ouvrit : superbement, admirablement vide, la voiture offrait à ses visiteurs impromptus le plus admirable décor de marqueterie en bois de rose — jaune citron et carmin pâle — qui se pût imaginer. — (Pierre-Jean Remy, Orient-Express, vol. 2, Albin Michel, 1984)
- (Ironique) (Familier) Sert à marquer qu’on est surpris ou choqué de ce que quelqu’un dit ou fait.
- Vous êtes admirable de venir ici nous contrôler.
-
évitable
- Qui peut être évité.
- Ce malheur était facilement évitable.
- 10 mars 44 – Max Jacob est mort. Les journaux gardent le silence sur son arrestation comme sur sa fin, mais marraine a eu de ses nouvelles par une chaîne de personnes interposées et on sait qu’il est mort d’une mort évitable, d’une pneumonie contractée à Drancy où il avait été transféré après son passage à Orléans. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 318)
-
exprimable
- (Rare) Qui peut être exprimé par le langage.
- Il y a certaines choses qui ne sont pas exprimables.
- Cela n’est pas exprimable.
-
endiable
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de endiabler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de endiabler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de endiabler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de endiabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de endiabler.
-
entraînable
- (Surtout au figuré) Qui peut être entraîné.
- Les foules sont facilement entraînables.
- Il est moralement faible et facilement entraînable, indiscipliné et simulateur, menteur et rusé. — (Robert Samacher, Psychologie clinique et psychopathologique, 2005)
-
impayable
- Qui ne peut être payé.
- J'eus un vague sentiment que sa visite désespérée, la traite impayable de la fin du mois, la lettre de Janine, tout cela n'avait eu d'autre but que de m'extorquer la somme nécessaire à l'achat du lustre et peut-être d'autres objets. — (Edmond Jaloux, Le pouvoir des choses, 1941, page 125)
- Qui ne peut trop se payer.
- Tu nous rends un service impayable.Mais quand s'acquittera le compte général,Je ne t'oublîrai [sic] point ; tu seras caporal ! — (Victor Hugo, Cromwell, acte IV, scène 4)
- (Sens figuré) Qui est extraordinaire, très bizarre, très drôle.
- J'offris de le tirer de peine à l'aide de ma science du blason, et je lui fis, vous pouvez m'en croire, des armoiries impayables. Il y avait une tête de nègre tirant la langue, deux brochettes de goujons, trois canards, et un cochon de Siam; le tout en champ d'azur avec timbre et cimier. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Sa poupée, ce grand gamin aux mines de fille, lui semblait impayable. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- « Tu sais, tu ne le diras pas au moins ! » me recommandait-elle, avec un clignement impayable de ses yeux si fins (et je le dis, à présent que les années ont passé, que l’herbe d’une vingtaine d’étés a fleuri sur sa tombe). — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- L’oncle Gustave est impayable… je n’oublierai jamais ce qu’il a dit au curé qui me baptisait… — (André Franquin, Gaston 8 — Lagaffe nous gâte, éditions J.Dupuis Fils, 1970, page 7)
- Ces Anglais sont décidément impayables ! — (Philippe Besson, Vivre vite, 2015)
-
croyable
- Qui peut ou qui doit être cru. Il se dit surtout des choses.
- On était bien loin alors de lui faire des procès sur les griffons ; on ne croyait que ce qui lui semblait croyable. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
- Cela n’est pas croyable.
- C’est ce qui rend la chose plus croyable.
- Il n’est pas croyable combien on a perdu d’hommes dans cette bataille.
-
inéquitable
- Qui n'est pas équitable.
- La politique salariale de la compagnie n'est pas équitable.
-
inexprimable
- Qu’on ne peut exprimer par des paroles.
- Une rage inexprimable rendit le capitaine plus blanc que ses voiles. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il reprit vaguement son chemin vers la ville, baissant le front sous une inexprimable honte. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Au carré, dans les cabines et les laboratoires, le désordre est inexprimable ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.