Dictionnaire des rimes
Les rimes en : acclimatable
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "acclimatable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
indéchiffrable
- Qui ne peut se déchiffrer.
- Non seulement les codes d'aujourd'hui sont, de fait, indéchiffrables, mais le problème de distribution des clefs a été résolu. Selon Philip Zimmermann, nous vivons un âge d'or de la cryptographie : « Avec les moyens modernes, on peut coder en restant réellement hors de portée de toute forme connue de cryptanalyse. […]. » — (Simon Singh, Histoire des codes secrets: De l’Égypte des Pharaons à l'ordinateur quantique, traduit de l'anglais par Catherine Coqueret, Éditions Jean-Claude Lattès, 2009, chap. 8)
- (Sens figuré) Le caractère de cet homme est indéchiffrable.
- (Par extension) Qui est difficile à lire.
- Il les récita d'une haleine, sans en omettre un seul mot, tandis que Guilleragues en écrivait les parties essentielles sous sa dictée, en une forme abrégée et indéchiffrable. — (Ernest Daudet, Fils d'émigré, Éditions Bibebook, 2015, page 128)
- (Sens figuré) Qui est obscur, embrouillé, qu’on ne peut expliquer.
- L’énigme semblait indéchiffrable. Les gens de Cornabeuf, sentant peser sur eux l’horreur de ce mystère, se barricadaient le soir dans leurs maisons. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
-
irrattrapable
- Qui ne peut pas être rattrapé.
- Despres se retrouve désormais à 18 min 10 de l’Espagnol au général. Un écart presque irrattrapable sauf fausse note de Coma. — (Sainz et Despres voient leurs espoirs de victoire s’envoler, 7sur7.be, 12 janvier 2011)
- C’est parce que la vitesse de la lumière est trop grande : elle est pour ainsi dire irrattrapable. — (Amélie Nothomb, Péplum, Éditions Albin Michel, Paris, 1996, page 123 de l’édition 2010)
-
incongelable
- Qui n’est pas susceptible de se congeler.
- C’est un liquide incongelable.
-
confortable
- Qui présente, qui procure du confort.
- Aussi lorsque mon conducteur me voit apparaître, chaudement emmitouflée dans ma veste de ragondin et chaussée de confortables après-skis bien fourrés, il applaudit : — Vous avez l'air d'une vraie Canadienne. — (Magali, La crique aux bleuets, Éditions Tallandier, 1983, chapitre 6)
- Qui est installé confortablement, à son aise.
- Elle lui avait dit : « Vous n’êtes pas confortable comme cela, attendez, moi je vais bien vous arranger » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 46)
- Oui, suivez-moi à côté, vous serez plus confortable pour appeler. — (Andrea H. Japp, Le sacrifice du papillon. Éditions du Masque, 1997, repris dans Le cycle des Gloria, éditions du Masque, collection « Intégrales du Masque », 2001, page 470)
- Rien d’autre qu’un bouleversement complet du paysage politique. Les macronistes s’étaient habitués à un schéma très confortable : être en tête au premier tour, et gagner largement au second grâce aux voix de la gauche face à l’extrême droite — (Saïd Benmouffok, Désormais, être opposé à Macron, c’est être anti-républicain. Ah bon ?, L’Obs, 13 juin 2022)
- De grande ampleur, de vaste étendue.
- La plupart de ces messieurs que tu vois là, autour de nous, s’enorgueillissent de casiers judiciaires confortables… Ils sortent de prison ou vont y entrer. Ce sont les risques du métier, mais le métier a du bon. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 19-20)
-
indispensable
- Dont on ne peut se dispenser.
- Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens [sic] de la nature, et leurs divers modes d’action ; qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. Seulement, nous devons les examiner avec une attention d’autant plus scrupuleuse, qu’il paraît plus difficile de les admettre ; et c’est ici que le calcul des probabilités devient indispensable, pour déterminer jusqu’à quel point il faut multiplier les observations ou les expériences, afin d’obtenir en faveur des agens [sic] qu’elles indiquent, une probabilité supérieure aux raisons que l’on peut avoir d’ailleurs, de ne pas les admettre. — (Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition))
- Le coton brut contient 8% de matières grasses qu’il est indispensable de séparer par un traitement en autoclave qui dure quatre heures. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Qui est très nécessaire ; dont on ne peut se passer.
- Il n’est pas nécessaire à un prince d’avoir toutes les bonnes qualités, mais il lui est indispensable de paraître les avoir. — (Machiavel, Maximes et pensées, traduction de Toussaint Guiraudet, Éditions André Silvaire, Paris, 1975)
- Chez tous les animaux dont il a été question précédemment, le concours de deux individus de sexe différent est indispensable pour donner naissance à une nouvelle génération. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Elle était désormais indispensable. Elle seule emplissait la maison de sa discrète présence. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois Contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- L’avènement du féminisme, mais d’un féminisme sérieux et familial, sera de toute manière indispensable à la rénovation de nos manières de vivre. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dans toute la zone des hautes plaines, l’irrigation du sol est indispensable à sa mise en valeur agricole. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 221)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
insociable
- (Société) Qui n’est pas sociable ; qui n’aime pas vivre avec les autres.
- Cette fainéantise prodigieuse le rendait tellement insociable que jamais aucune femme n’avait envisagé, sans effroi, de partager son sort. — (Charles Exbrayat, Les Menteuses, chapitre II, Librairie des Champs-Élysées, 1970)
- Une tête dorée, immobile aux aguets entre des touffes de scabieuses et d’orpin jaune, un regard sérieux et presque insociable, c’est tout ce que j’eus d’elle ce jour-là. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 83)
- Estimable, honorable, admirable, Alceste n’est pas moins infréquentable, insociable, invivable, imbuvable. — (Dominique Jamet, Quoi de neuf ? Molière sur bvoltaire.fr. Mis en ligne le 9 février 2014, consulté le 23 juin 2019)
- (Société) Qui contrarie la vie sociale.
- […] c’est, par exemple, un des défauts les plus insociables de l’homme, que, tandis qu’il dort, et justement quand il goûte lui-même le plus profond repos, il tient souvent son compagnon éveillé par un ronflement effréné. — (Johann Wolfgang von Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Hachette, 1889, page 83)
- (Physique) Qui ne crée pas de liens.
- La physique trouve souvent des corps qui sont insociables, des corps qui ne peuvent se lier, se mêler, ni s’accorder. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome 33, à Paris chez Belin-Mandard, 1837, page 99)
- nantissable
-
désagréable
- Qui déplaît, de quelque manière que ce soit.
- Les œuvres de l’urban fantasy se caractérisent moins par une attention aux aspects déplaisants ou désagréables de la vie urbaine qu’aux aspects immoraux de la vie contemporaine, dans le prolongement des récits du roman noir mettant en scène les personnages du vice. — (Arnaud Esquerre, Ainsi se meuvent les vampires, 2022)
- L’opération de pourrissage qu’on appelle également schappage, offre le gros inconvénient de dégager une forte odeur forte, désagréable et tellement accentuée qu’elle se distingue à plus d’un kilomètre des usines. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne salait les mets qu'après la cuisson, bien qu’elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
-
misérable
- Qui est réduit à la misère ; qui inspire la pitié.
- Les habitants passagers des garnis qui constituent la population nomade de Paris ne représentent malheureusement pas à eux seuls la population misérable. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p. 231)
- Les paysans du Lot, il y a vingt ans, étaient misérables, accablés par les hypothèques dont une prospérité relative, survenue à la suite de la guerre, les libéra. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dans l’excavation […] on descendit les misérables bières de sapin, on les rangea l’une près de l’autre puis […] les fossoyeurs saisirent leurs pelles et comblèrent la tranchée. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il se disait qu’il était seul au monde, affreusement seul, misérable. Cette idée l’affligeait. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 58)
- En parlant des choses.
- Il mène une vie, il a une existence bien misérable. Son sort est misérable. Une santé misérable.
- (Par hyperbole) Il n’a qu’un misérable cheval dans son écurie. Il n’est couvert que d’un vêtement misérable. Salaire misérable.
- Qui inspire une pitié mêlée de mépris ou d’indignation.
- Aujourd’hui les homélies misérables d’un vieillard cauteleux, ennemi de la République […] ont servi de texte à de nouvelles inculpations […] — (Danton, Déclaration de guerre aux Girondins, à la Convention, le 10 mars 1793, texte du Moniteur universel)
- Las, dans le petit monde de l’Université, la probité candide ne mène à rien, et l’enthousiasme pèse peu face aux manœuvres misérables de ceux qui ne reculent devant rien pour faire carrière. — (Alexis Liebaert, On achève bien les profs, dans Marianne (magazine), n° 758, 29 octobre 2011, p. 85)
- Qui est sans valeur.
- Un auteur, un livre misérable. — Toutes les raisons qu’il allègue sont misérables.
-
inhabitable
- Qui ne peut être habité.
- Cinq minutes après, j'étais dans une chambre, qui, toute nue et toute inhabitable qu'elle eût paru à l'homme le moins difficile, était évidemment la plus belle du château. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Ces tentes, dont le bas est garni de mottes de terre, ont toutes un trou au sommet pour laisser un libre essor à la fumée qui, sans cette précaution, les rendrait inhabitables. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Aux aventureux, l'Islande offre aussi l’attrait de l’inconnu. Le cœur de l’île, inhabité et inhabitable, est encore une terre incognito. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 3)
-
indémontable
- Qui ne se démonte pas.
- Batterie d’Iphone irremplaçable, imprimante subitement en panne le lendemain de la garantie légale, chauffe-eau indémontable, cartouches d’encre in-rechargeable. — (Une loi contre l’obsolescence programmée : Pour en finir avec la « technologie fragile » (Jean-Vincent Placé, EELV), L'Humanité.fr, 21 mars 2013)
-
insoupçonnable
- Qui ne peut être soupçonné, être l’objet d’un soupçon.
- Attendu 5°. le manque évident de délicatesse que le sieur Barbald affiche hautement, en se présentant dans de telles circonstances, pour remplir le ministere auguste de Juge, qui demande la plus évidente & la plus insoupçonnable impartialité. — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, Premier mémoire à consulter pour M. le comte de Mirabeau contre M. le marquis de Monnier, 1782, page 56)
- Être insoupçonnable, ce n’est pas seulement n’avoir pas commis de faute grave ; c’est ne pas prêter le flanc à un quelconque soupçon de défaillance. — (Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, tome 2, éditions De Fallois, 1997)
- Cette exigence de pureté avait valeur de marque personnelle, elle le rendait insoupçonnable, ainsi quand il éclairait la détresse d’un couple par une solution non conventionnelle, quand il se proposait d’agir au sein de son cabinet comme dans les limites d’une loi autre, d’emblée il leur apparaissait irréprochable. — (Serge Joncour, In vivo, Éditions Flammarion, 2013, chap.6)
- Que l’on ne peut deviner, pressentir.
- Vivès écrivait en 1990 que la composition nominale du français s’avérait un domaine d’une complexité insoupçonnable à première vue. — (Pierre J. L. Arnaud, Les composés Timbre-poste, Presses Universitaires Lyon, 2003, page 1)
- Certes, il est tout cela. Mais, si on encourage ce qu’il a à dire, en lui prêtant attention, on voit se déployer un monde, à première vue insoupçonnable, d’événements, de sentiments, de difficultés qui émaillent son existence. — (Édouard de Perrot, La psychothérapie de soutien, De Boeck, Bruxelles, 2006, page 53)
- L’annonce d’une maladie dont on sait qu’elle va bouleverser une vie est d’une difficulté insoupçonnable. — (Lydie Violet et Marie Desplechin, La Vie sauve, éditions du Seuil, 2006)
-
mystifiable
- Qui peut être mystifié.
- Les châteaux en Espagne, le rêve où l'homme est mystifiable parce qu'il cherche à s'attraper lui-même. — (Balzac, Employés, 1837, page 102)
- Golberg (…) ce lumineux loufoque qui paraît d'ailleurs ignorant comme une carpe, roublard et mystifiable ad nutum. Sa c...rie est vraiment phosphorescente. — (Valéry, Correspondance [avec Gide], 1898, page 312)
-
intransportable
- Qui ne peut pas être transporté.
- La famille part également mais il n’est pas accordé qu’un intransportable suive sa famille. — (Anne Boitel, Le camp de Rivesaltes 1941-1942: du centre d’hébergement au "Drancy de la zone libre", 2001)
-
incurable
- Qui ne peut être guéri.
- Si c'eût été l’œil droit, dit-il, je l'aurais guéri ; mais les plaies de l’œil gauche sont incurables. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, I. Le borgne, 1748)
- Ma chère madame Cibot, répondit le docteur, il meurt de la maladie des portiers… son étiolement général annonce une incurable viciation du sang. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Lorsque le célèbre professeur prononce la brochette de mots « maladie orpheline, incurable, pour l'instant, et pas mortelle », j'ai l'impression qu'il fait un exposé à ses étudiants sans penser à l'impact de ses paroles sur l'être humain qui lui fait face. — (Sophie Bennarosh, Maladie de Lyme, empoisonnement aux métaux lourds : Non, ce n'est pas dans ma tête…, ni dans la vôtre, Éditions Leduc.s, 2017, page 29)
- (Sens figuré) Incorrigible ; indécrottable.
- Le dogme de l’incurable méchanceté de l'homme a, d'ailleurs, chez certains de ses adeptes, une autre racine : un plaisir romantique à évoquer la race humaine murée dans une misère fatale et éternelle. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, page 194)
- Du côté des températures, une nette baisse s’annonce, ce qui ne devrait gêner que les incurables ronchons. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 5)
-
expiable
- Qui peut être expié, racheté.
- Cette faute n'est pas expiable.
-
datable
- Que l'on peut dater.
- D'autre part, saint Cyprien parle dans une de ses lettres, datable de l'année 252, de la Lambæsitana colonia, […]. — (Jacques Gascou, Politique municipale en Afrique du Nord II, dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, page 262, 1982)
- Cette interprétation n'empêche pas pour autant d'envisager que ce chemin soit datable aussi de l’époque romaine et qu'il ait été réutilisé à l’époque médiévale. — (Rita Compatangelo, Un cadastre de pierre: le Salento romain, page 88, 1989)
-
irréformable
- (Droit) Qui ne peut être réformé, en parlant d’un texte de loi, d’un jugement.
- Jamais l’Eglise de France n’a voulu établir d’autres principes, & elle a prevenu tous les soupçons qu’on pourroit former, en marquant expressément que le jugement du Pape n’étoit pas irreformable si le consentement de l’Eglise n’y étoit joint, [...] c’est à dire qu’il est irreformable lors que ce consentement l’a fortifié. — (François de Ville, Préjugés légitimes contre le jansénisme, Abraham du Bois, Cologne, 1686, page 103)
- Les lois données par la nature sont les seules irréformables ; la loi de la république, ou du suffrage de tous, est notre droit naturel, elle est donc irréformable ; il en est de même de la loi générale qui veut la liberté pour tous ; cette loi est irréformable également ; [...] — (Pierre-François Junqua, De la justice dans l'exercice de la souveraineté, Sandoz et Fischbacher, Paris, 1879, pages 281-282)
- [...] la guerre avait rendu un jugement irréformable dont les considérants, comme dit Proudhon, avaient été datés de Valmy, de Jemmapes et de cinquante autres champs de bataille, et dont les conclusions avaient été prises à Saint-Ouen par Louis XVIII. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, ch. III, Marcel Rivière, 1910, page 125)
- Trop rigide pour faire l’objet de réformes.
- Le raisonnement sur l’URSS a ainsi souvent été le suivant : l’URSS est expansionniste car totalitaire ; or la caractéristique principale du totalitarisme c’est d’être monolithique et irréformable : donc l’URSS est et sera toujours expansionniste. — (Pierre Grosser, Les temps de la guerre froide, éditions Complexe, Bruxelles, 1995, page 148)
- Certes, on peut expliquer inlassablement que la France est irréformable, ce qui permet de rejeter la responsabilité sur la population. Mais l’histoire des dernières années indique à quel point cette appréciation est simpliste. — (Jean-Hervé Lorenzi, Bien comprendre la France pour mieux la réformer, lesechos.fr, 12 décembre 2018)
- Il n’y a pas de pire symbole de l’immobilisme qui étouffe le Liban, sous le poids d’un communautarisme et d’un système confessionnel irréformables. — (François Brousseau, Prisonniers d’eux-mêmes, ledevoir.com, 26 octobre 2020)
-
brevetable
- Qui peut faire l’objet d'un brevet.
- La fourchette ou le couteau ne sont pas brevetables car ils ont été inventés bien avant le brevet.
- Et puis, quelle entreprise pharmaceutique perdrait son temps à investir dans un médicament difficilement brevetable, puisqu'issu de la nature, sans la moindre transformation technique. (Philippe Chambon, La filière géorgienne des virus qui soignent, in Science & Vie de janvier 2006)
- « Les gènes natifs ne devraient pas être brevetables, car si on les brevète, il faudrait reverser des droits à la nature », a déclaré le sociologue Michel Callon, professeur à l'Ecole des mines. — (Gilles van Kote, Le brevetage de la nature en question, lemonde.fr, 30 avril 2014)
-
démobilisable
- Qui peut être démobilisé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
indéterminable
- Qui ne peut être déterminé.
- [...] l’homme est de son naturel variable en ses appetitz de cœur profond, muable en ses pensemens, inconstant en ses entreprinses, & indeterminable à la fin. — (Antonio de Guevara, Les Epistres dorées et discours salutaires, Jean Ruelle, Paris, 1573, page 65)
- Mais n étant ici un Fini indéterminable, cette distance finie est indéterminable, & plus grande que toutes celles qui peuvent être déterminées ou connües. — (Fontenelle, Éléments de la géométrie de l’infini, Imprimerie royale, Paris, 1727, page 67)
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : que le juste et l'injuste, dont nous pensions jadis avoir le discernement, sont termes de convention, vagues, indéterminables ; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, Garnier frères, Paris, 1858, page 2)
- Une autre triste réalité, c’est que les lock-out ou les grèves, ils perdurent pendant des temps indéterminables. — (Perronismes péquistes, Le Devoir.com, 8 février 2011)
-
inemployable
- Qu’on ne peut employer.
- Auquel on ne peut donner un emploi.
- On a des raisons de supposer que ce phénomène des sans-travail, des inemployés qui sont en fait inemployables, se perpétuera à l’état de classe, […]. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
-
condensable
- (Physique) Qui peut être réduit à un moindre volume.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
fécondable
- Qui peut être fécondé.
- Le véritable chou, je le répète, n’est fécondable ni par le colza, ni par le chou-navet, ni par le rutabaga, ni par les navettes et navets, non plus que par aucune de leurs variétés, si rapprochées qu’elles paraissent être de lui ; il fait donc espèce à part. — (Augustin Sageret, dans les Annales de l’agriculture française, 2e série, tome V, Huzard, Paris, 1819, page 305)
- En effet, pour être fécondable, il faut que l’ovule ait perdu la moitié de ses chromosomes. — (Robert Merger, Jean Melchior, Précis d’obstétrique , Éditeur Elsevier Masson, 2001)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.