Dictionnaire des rimes
Les rimes en : abbatiaux
Que signifie "abbatiaux" ?
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- Masculin pluriel de abbatial.
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "abbatiaux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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basilicaux
- Masculin pluriel de basilical.
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brutaux
- Masculin pluriel de brutal.
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chérot
- (Populaire) D’un prix élevé.
- Et cette préservation qui n’en est pas une nous coûte rudement chérot ! On sue des millions tous les ans pour engraisser toute la racaille justiciarde — (Émile Pouget, Faramineuse consultation sur l’avenir, 1896)
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colineau
- Jeune colin.
- 3 octobre 1940 – Il a l’air d’un contremaître endimanché. Faut-il que tu sois à jeune pour prendre ce colineau pour un homard ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 87)
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culot
- Ce qui est au bas, ce qui reste au fond d’une chose.
- La matière ayant sédimenté lors d’une centrifugation.
- Partie métallique qui reste au fond d’un creuset après la fusion et qui s’est séparée des scories.
- Résidu épais et noirâtre qui se forme et s’amasse dans le foyer d’une pipe, lorsqu’elle sert longtemps.
- Il débourra sa pipe pour s’occuper, il écrasa le culot sous sa semelle en réfléchissant avec lenteur. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 65)
- Le culot n’est pas seulement réparti au fond du fourneau de la pipe, mais aussi contre ses parois. — (Georges Herment, Traité de la Pipe, p. 218)
- Petit plateau cylindrique de terre cuite, sur lequel on pose le creuset dans le fourneau pour le garantir de l’action trop vive du feu.
- (Sens figuré) Le dernier-né d’une couvée, d’une portée.
- Mais, notre maître, dit alors Petit-Pierre, le culot de la famille, si vous voyagez depuis dix-huit cents ans, c’est donc vous qui… — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- Élément d’architecture d’un objet cylindrique (bouteille, balle d’arme à feu).
- Partie inférieure d’une lampe d’église.
- Base d’une ampoule électrique servant à la liaison avec la douille.
- Partie la plus basse d'un bénitier portatif.
- (Familier) Audace. → voir avoir du culot.
- En voilà du culot !
- (Familier) Effronterie.
- (Argot des Gadz’Arts) Le plus petit en taille de la promotion.
- (Technique) Support sur lequel les miroitiers posaient le récipient contenant le mercure.
- Partie inférieure de la douille d'une cartouche.
- (Architecture) Sur une colonne corinthienne, ornement d'où partent les rinceaux du feuillage.
- Il montrait l'emplacement où se trouveraient jubé, culot, ciborium et sacraire et émaillait ses explications de considérations historiques et architecturales concernant la particularité des voussures et l'atypie du déambulatoire. — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
- (Technique) Entonnoir servant à la fabrication des bougies d'éclairage.
- (Géologie) Nom donné à de la lave solidifiée qui obstrue un cratère de volcan.
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équatoriaux
- Masculin pluriel de équatorial.
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négondo
- (Botanique) Synonyme de érable negundo.
- Le Genre Erable si connu et si utilisé en Canada est presque le seul qui lui soit indigène, puisque le Négondo ne se trouve guère qu’à la Rivière Rouge et dans les plaines de la Saskatchawan. — (Léon Provancher, Flore canadienne ou Description de toutes les plantes des forêts, champs, jardins et eaux du Canada, Volume1,1862)
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brachiaux
- Masculin pluriel de brachial.
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bravo
- (radiotéléphonie) Mot de code radiotéléphonique de l'OACI, OTAN et SIA pour la lettre latine B.
- Pavillon du code international des signaux maritimes correspondant à la lettre B.
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auguraux
- Masculin pluriel de augural.
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daleau
- Petit canal d’écoulement des eaux.
- C’est ce deuxième barrage qui aurait contribué, selon les usages de l’époque, à donner la force hydraulique nécessaire pour actionner la scierie grâce à un daleau ou conduite d’amenée qui permettait d’acheminer l’eau sous pression ainsi que les billots jusqu’à l’entrée du moulin. — (Recueils de jurisprudence du Québec, Volume 2, 1998)
- Ouverture faite à une cuve d’indigo pour l’écoulement de l’eau.
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chanteau
- (Vieilli) Grand morceau de pain coupé.
- Des ouvriers, la bouche pleine, taillaient des tartines en des chanteaux de pains. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- Une cuisse d’oie, un gros chanteau de pain, le tout arrosé de rakiou, il ne lui en fallut pas moins pour réparer ses forces. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 69-81)
- A onze heures il arrivait à Fresnay-les-Chaumes, déjeunait à l'unique bouchon de ce hameau de Pithiviers-le-Vieil, d'un chanteau de pain bis et d'un hareng saur, additionnés d'un petit vin du pays qui lui fit faire une de ces grimaces ! — (Louis Boussenard, « La bande des chauffeurs : roman historique et dramatique », dans L'Œil de la police, n° 17, 2e année, s.d. (1909 ?), page 6)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- A tour de rôle, Flamart d’abord, Joigneau ensuite, ils piquent avec la pointe du couteau un lambeau de chair huileuse qu’ils étalent sur leur pain. Puis ils détachent du chanteau une bouchée cubique, l’enfoncent prestement dans leur bouche, et, avant de commencer le laborieux effort de la mastication, ils ont soin, l’un et l’autre, d’essuyer d’un revers de main la frange de leur moustache.— ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 15-16)
- (Absolument) (Religion) Le morceau de pain bénit qu’on envoie à celui qui doit offrir le pain bénit le dimanche suivant ou le jour de fête le plus prochain.
- Ma mère avait un autre sésame pour s'immiscer dans les maisons, le chanteau. Chaque dimanche, une famille offrait le pain qui était béni par le prêtre ; on mettait de côté un « chanteau » & le reste était coupé en petits morceaux & distribué dans les rangs, tenant lieu d'hostie, tandis que des fillettes faisaient la quête. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 190)
- Morceau d’étoffe coupé à une plus grande pièce.
- Ce manteau a été coupé en plein drap, il n’y a point de chanteau.
- (Par extension) Morceau en pointe que les tailleurs disposent sur les côtés d’un vêtement pour l’arrondir.
- (Art) Douve terminale de chacun des deux fonds d’un tonneau.
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originaux
- Masculin pluriel de original.
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boisseau
- (Métrologie) Ancienne mesure de capacité pour les matières sèches, sa contenance variable selon les régions est d'environ treize litres.
- BOISSEAU. En allemand scheffel, en danois skieppe, en hollandais schepel, en anglais bushel. Mesure de capacité pour matières sèches, et mesure agraire.La mesure analogue pour grains est, en Russie le tschetwert, en Pologne le korzec, en Espagne et en Portugal la fanega et l’alqueire, en Italie le stajo, etc. Voyez ces mots. — On donne aussi le nom de boisseau à l’achtendeel de Hollande. Voyez ce mot. — Voyez aussi Skieppe. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- (Québec) Mesure utilisée pour les matières sèches et valant 8 gallons anglais (ou gallon impérial), soit environ 36,37 litres.
- (Agriculture, Commerce) Unité de mesure utilisée en agriculture pour les cotations en bourse des ventes de céréales aux États-Unis et qui participe au cours mondial des céréales.
- Le boisseau de blé (environ 27 kg) pour livraison en mars, le plus actif, a terminé à 5,8500 dollars, contre 6,0600 vendredi, chutant de 3,47 %.Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le plus échangé, a fini à 4,2600 dollars, contre 4,3375 dollars à la dernière clôture, en baisse de 1,79 %.Le boisseau de soja (environ 27 kg) pour livraison en janvier, le plus échangé, a terminé à 11,6850 dollars, contre 11,9175 dollars vendredi, perdant 1,95 %. — (« Blé, maïs et soja minés par des prises de profit de fin de mois », le 1er décembre 2020, par l'AFP, sur le site de La France Agricole (www.lafranceagricole.fr))
- (Par extension) Récipient pour faire cette mesure.
- (Par extension) Ce que peut contenir ce récipient.
- La misère qui règne est indescriptible. Les troupes ont transformé les environs en un vaste désert, où il ne reste plus un habitant, plus une tête de bétail, plus un boisseau de grain. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, page 96)
- Il essaya de s'agiter, gueula son boniment à tous les échos du marché, massacra un demi-boisseau de patates à cochons. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 98)
- (Par analogie) (Art) Tout appareil cylindrique qui rappelle la forme de cette mesure.
- (En particulier) Dispositif pour masquer la lumière d’une lampe allumée.
- Le secret serait tenu sous le boisseau jusqu’au verdict final du pape. — (Romain Sardou, Pardonnez nos offenses, page 113)
- Le caractère du fâcheux Bobillard l'a fait reléguer dans une paroisse horrible de la montagne et Pasteur, qui a le chemin du cœur de leur évêque, ne cesse depuis plus de vingt ans d'intercéder pour l'exilé : – « Non, non, répond l'Épiscope, laissons-le mourir dans son coin. La lumière ne l'aime pas. Il est fait pour le boisseau. » — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 224)
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conjecturaux
- Masculin pluriel de conjectural.
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bifocaux
- Masculin pluriel de bifocal.
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chorizo
- Saucisse le plus souvent sèche fabriquée à partir de viande de porc ou d'un mélange de porc et de bœuf.
- Depuis ce temps, à la cour de Charles IV, les chorizos furent en honneur : le muletier fit sa fortune; toute la grandesse sentit l’ail par amour des chorizos, à ce qu’elle soutenait : par flatterie pour le roi, à ce que dit le peuple. — (Paul Lacroix, Le Gastronome : journal universel du goût / rédigé par une société d’hommes de bouche et d’hommes de lettres, Paris, 27 mars 1831, page 6)
- De ce premier repas espagnol, bien entendu, on s’en délectait d’avance : le chorizo, la paella valencienne, etc., et un grand coup de vin d’Espagne par-dessus, que fallait-il de plus pour de solides estomacs de montagnards ? — (Bernard Clos, « Bagnères de Bigorre » dans Revue pyrénéenne / Section du Sud-Ouest du Club alpin français et Ski-club bordelais, Bordeaux, Ski club bordelais, juin 1986, page 20)
- Il se saisit de trois rondelles de chorizo, les disposa sur un bout de pain, engloutit l’ensemble, puis se resservit un verre de vin. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 167)
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bigarreau
- Fruit du bigarreautier ; sorte de cerise rouge et blanche qui a la chair plus ferme que les autres cerises (Prunus avium).
- II y a le bigarreau tardif ou de fer, qui mûrit plus tard, & qui n'est pas si sujet aux vers que l'ordinaire : il fait un bel arbre. Le cœuret est une espece de bigarreau plus tendre & fait en cœur , dont le goût est relevé. — (La nouvelle Maison rustique, ou, Économie rurale pratique et générale de tous les biens de la campagne, par Louis Liger, tome 2, Paris : chez les Libraires associés, 1790, p. 152)
- Les bigarreaux ont un pédoncule long et grêle, un fruit cordiforme avec un sillon longitudinal bien marqué et la chair est ferme. — (Nicole Tonelli, François Gallouin, Des fruits et des graines comestibles du monde entier, 2013)
- Quand auras-tu fini, cria-t-elle, de tourner une mèche de cheveux autour du bout de ton nez ? Excellent moyen d’avoir le nez rouge et en forme de bigarreau ! — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 121.)
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chameaux
- Pluriel de chameau.
- (au sens large) Synonyme de camélidés[1].
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adverbiaux
- Masculin pluriel de adverbial.
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brûlot
- (Navigation) Navire rempli de matières combustibles et destiné à incendier d’autres vaisseaux. — Note : C’est le sens initial du mot.
- Au milieu de la nuit, des brûlots lancés par les Anglais vinrent tomber au milieu de l’escadre. Les capitaines effrayés coupèrent leurs câbles et s’efforcèrent de gagner la haute mer. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 12)
- (Sens figuré) (Journalisme) Pamphlet incendiaire au ton très virulent.
- De juillet 1888 à février 1890, Alfred Le Petit réactive son journal satirique de 1871, La Charge, pour en faire un brûlot boulangiste, mais il s’enlise avec le déclin du général. — (Bertrand Tillier, À la charge ! : la caricature en France de 1789 à 2000, Éditions de l’Amateur, 2005, page 73)
- Il y a presque dix ans paraissait un brûlot collectif intitulé : Interdit aux autruches (Les Intouchables, 1997). Dans l’un des textes du recueil farouchement anti-boomer, l’écrivain Stéphane Despatie déversait tout son fiel sur une « génération qui, selon lui, exerce une mainmise autoritaire sur ses aînés et ses cadets », et qui serait menée par « les trop nombreux péteux d’bretelles, flatteux d’bedaines, mangeux d’avenir et fêteux d’rues se prenant pour les premiers et, bien sûr, les derniers révolutionnaires et citoyens responsables de l’histoire du monde. » (p. 121) — (L’Action nationale, volume 96, numéros 1 à 5, Ligue d’action nationale, 2006)
- C’est un véritable brûlot que M. Aussant a lancé depuis Londres où il travaille dans le secteur financier. Dans une lettre ouverte adressée au Devoir, intitulée « Si j’étais militant péquiste », il plaide pour « une refondation du Parti québécois ». — (Les candidats à la direction du PQ commentent le brûlot d’Aussant, dans http://www.lapresse.ca, 10 septembre 2014)
- Moutier écrit donc que sa liberté d’expression littéraire a été limitée au nom d’une morale qu’il varlope avec ironie. Le brûlot du statut Facebook fait boule de neige. Le milieu littéraire québécois est en émoi. — (Émilie Dubreuil, Le psychanalyste, la censure et l’air du temps, radio-canada.ca, 10 février 2021)
- (Par extension) (Cuisine) Eau-de-vie ou rhum que l’on brûle pour relever une omelette, une salade d’oranges, etc.
- Un brûlot mon gendre, ça chauffe la tripe et ça nettoie la tête; y a rien de meilleur pour le corps. — (Guy de Maupassant, Toine, dans Les Contes normands)
- Faut faire un brûlot ! cria Mes-Bottes ; deux litres de casse-poitrine, beaucoup de citron et pas beaucoup de sucre ! — (Émile Zola, L’Assommoir/Chapitre III, 1877, Charpentier, 1879, page 111)
- « Un verre de vin ! me disent-elles.— Oui, un verre de vin. »Je n’en bois que pour trinquer dans les cabarets ou dans les auberges, parce que c’est gai les verres qui se choquent, comme je ne bois de cognac que pour faire des brûlots : c’est joli, les flammes bleues. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Lorraine) (Cuisine) Préparation culinaire consistant à brûler du sucre avec de l’eau-de-vie ; récipient destiné à cet usage.
- M. Léon Collin, de Grand-Failly, m’a rappelé une préparation à base d’alcool qui se faisait dans la commune : le brûlot, Dans un récipient métallique conçu pour cet usage — et portant le même nom —, on faisait brûler du sucre sur de la goutte enflammée. — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Cuisine) (Vieilli) Morceau très salé ou très poivré [2].
- (Technique) (Miroiterie) Ancien polissoir pour les miroirs [2].
- (Vieilli) (Désuet) Homme ardent, inquiet, entreprenant, boutefeu [2].
- (Antiquité) Baliste [2].
- Homme imbibé d’alcool Référence nécessaire
- (Par analogie) Sorte d’insecte qui, en automne, cause des démangeaisons à la peau en s’y attachant.
- (Canada) Moucheron (genre Simulium) dont la piqûre donne une sensation de brûlure intense.
- Je pardonne au « moustique à collier blanc », qui provoque un jet de sang à chaque piqûre. Je subis avec patience les coups du « frappe d’abord », les impressions cautérisantes du microscopique « brûlot » ; mais le culex, je le hais, je le méprise, je voudrais le conspuer et le martyriser pendant toute une éternité. — (Henry de Puyjalon, Récits du Labrador, 1894, Imaginaire/Nord, 2007, page 54)
- Il pourrait désigner, en forçant un peu la note, cette mouche du coche de Lafontaine, qui « pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment qu’elle fait aller la machine… Va, vient, fait l’empressée… » mais malheureusement, je n’ai pas même vu l’ombre d’une mouche à mon départ : Maringouins, frappe-d’abord, mouches noires, moustiques, toute la gent pique-fort était restée dans ses retranchements, car il soufflait un vent du nord qui poussait bien notre pirogue, mais qui n’était pas du tout favorable aux mouches. Nous n’avons pas même senti la piqûre du brûlot, ce liliputien du monde des insectes. — (Napoléon Caron, Voyages, 1888, page 182)
- Il est vrai que c’est par curiosité que notre mère Ève mangea le fruit défendu. Avec le résultat qu’il nous est désormais interdit de passer nos journées à nous promener dans le jardin d’Éden […] et de manger des bleuets et des catherinettes en caressant négligemment les gentils petits tigres et les éléphanteaux domestiques. Au lieu de cela, du fait de notre première mère nous habitons les rives du Saint-Laurent, mangeons notre pain à la sueur du boulanger et sommes soumis aux attaques des bêtes féroces telles que moustiques, brûlots, frappe-d’abord et inspecteurs du Revenu. — (Ringuet (Philippe Panneton), Confidences, Fidès, Montréal/Paris, 1965, page 83)
- Le nord du Québec possède pourtant un bien meilleur moyen de repousser les hordes de touristes avides de grande nature […] Au Québec, nous pouvons compter sur les maringouins, les brûlots, les mouches noires et les différentes espèces de « frappe-à-bord » : mouches à chevreuil, à orignal, à caribou, à vache, à tout-ce-que-vous-voudrez et qui, faute de ces animaux, s’accommodent très bien d’une bonne bouchée de pêcheur ou de campeur. […] Chaque insecte se distingue par sa taille, sa rapidité et son mode de torture. De plus, ils ont des horaires complémentaires. Les mouches noires et « frappe-à-bord » dominent durant le jour, tandis que brûlots et maringouins préfèrent le crépuscule, bien qu’ils s’accordent fréquemment des heures supplémentaires. Ces charmantes bestioles ne semblent dormir que par les nuits très fraîches. […] De plus, l’humidité favorise la prolifération de ces meutes de mini-perceuses. — (Québec Chasse et Pêche, juillet 1975, page 45)
- (Poitou) Feu que l'on fait avec des broussailles, des petites branches, des débris de jardinage, dans le but de s'en débarrasser.
- Lalie tournait autour du brûlot en battant des mains. Michel, qui avait ramassé des châtaignes précoces, les lui installa dans un petit tas de cendre chaude qu'il tira à l'écart du brûlot. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920, cité dans École et la Vie, volume 34, 1950, page 292)
- Que fait-il en cette fin d'été 1939 au beau milieu du jardin de la petite maison de Brouvilliers, affairé qu'il est, autour d'un brûlot improvisé où se consument feuilles, branches, cartons et documents ? — (Pierre Gastineau, "Double mètre", vie et mort d’un syndicaliste, Éd. Publibook, 2005)
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cicéro
- (Typographie) Point typographique de 4,512 mm.
- Il brûlait du désir de voir quel effet produirait sa prose imprimée en caractère cicéro. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
- (Cartographie) Multiple du point typographique, égal à douze points[1].
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cocorico
- Onomatopée par laquelle on désigne le chant du coq.
- Écoutez, redit par l'écho,Ce cri plein d’une ardeur touchanteCocorico ! cocorico !Voilà, voilà le coq qui chante ! — (Société du Caveau, Les Oiseaux, Jules-Juteau et fils, 1875, p. 43)
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cargo
- Navire destiné à transporter des marchandises.
- Les glaces de la mer Blanche n’avaient que peu de rapports avec celles de la banquise, et les cargos étaient précédés et convoyés par de remarquables « brise-glaces ». — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le bulbe opalin déchirait la pellicule liquide, des floches d'écume chatouillaient les flancs du cargo. — (Charles Haquet, Cargo, Le Masque, 2007)
- (Par extension) Véhicule destiné à transporter des marchandises (en général dans un nom composé).
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boulot
- Déverbal sans suffixe de boulotter (« mener un train de vie tranquille, sans surprise »), dérivé de bouler (« rouler »), avec le suffixe -oter, le sens de « travailler », a été concurrencé par le sens de boulotter (« manger ») et repris par le verbe boulonner → voir bosse et bosser pour un autre lien sémantique entre « rond » et « travail » ;
- La dérivation sémantique de bouleau (« bois difficile à travailler et qui donne beaucoup de travail aux menuisiers », d’où « travail pénible ») semble peu probable.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.