Dictionnaire des rimes
Les rimes en : évocable
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "évocable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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incongelable
- Qui n’est pas susceptible de se congeler.
- C’est un liquide incongelable.
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alcoolisable
- Qui peut être alcoolisé.
- Lorsqu'on se trouve en présence d'un cidre incomplètement fermenté, on détermine par le calcul la quantité d'alcool que produirait le sucre alcoolisable restant. — (Adam Charles Girard, Analyse des matières alimentaires et recherche de leurs falsifications, 1904)
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incontestable
- Qui est certain, qui ne peut être contesté.
- La Francilienne de 28 ans, installée au Texas, assume l’étiquette de favorite, qu’elle doit aussi à son incontestable rang de n° 1 tricolore. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 22)
- Il s'était renippé soigneusement des pieds à la tête et, bénéficiant d'une incontestable élégance naturelle, il réussissait complétement à dépouiller le vieil homme. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- — Au point de vue pathogénèse, on doit considérer que dans les cœliaquies, il y a insuffisance primitive des fonctions du grêle. Mais un facteur constitutionnel est incontestable. — (Journal de physiologie et de pathologie générale, vol. 37/n° 2, Éditions Masson et Cie, 1939, p. 1536)
- Il en résulte que la consommation du mariage demeure une notion clef. C'est pourquoi, outre l’impuberté, l’impuissance de l'un ou l'autre des époux constitue un empêchement dirimant, absolu et est une cause incontestable d’annulation. — (Revue historique de droit français et étranger, CNRS, 1988, page 529)
- (Ironique) — Son utilité sociale semble incontestable à voir les bonnets armés de fleurs qu’elle porte, les tours tapés sur ses tempes, et les robes qu’elle choisit. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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inconstatable
- Que l’on ne peut pas constater.
- Les délinquants s’amusèrent à comploter des délits inconstatables, et la vieille moustache enragea de son impuissance. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre huitième)
- S’il existe à ce sensorium commune une méninge ou arachnoïde, comme il est permis de le croire, elle est d’une ténuité qui la rend inconstatable. — (Annales des sciences naturelles : Zoologie et biologie animale, 1854, page 210)
- (Utilisation du mot par erreur, en raison de la proximité de prononciation) Incontestable.
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inexploitable
- Que l'on ne peut exploiter. inutilisable.
- Ces résultats sont inexploitables.
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instable
- Qui manque de stabilité.
- (En particulier) Qualifie un équilibre qui se détruit au moindre déplacement.
- Il est toujours imprudent d'approcher d'un ice-berg ; le centre de gravité peut être déplacé par la fusion de la partie submergée ; soit spontanément, soit sous la faible impulsion du sillage, l'énorme construction, en équilibre instable, éclate ou chavire. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Sens figuré) Qui n'est pas régulier, qui varie.
- Homme instable au caractère instable.
- (Par extension) (Chimie) Qui se défait aisément.
- Combinaison instable.
- (Technique) Qui perd facilement ses qualités mécaniques ou physiques.
- Acier instable.
- (Sylviculture) Qualifie un peuplement qui montre une vulnérabilité élevée aux dégâts causés par le vent.
- Certains de ces boisements, n’ont été suivis d’aucune intervention. Ils ont évolué naturellement, pour donner, généralement sur les meilleurs[sic] stations, des peuplements instables, présentants[sic] un facteur d’élancement élevé. — (CRPF de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Clef des types de peuplements du Pin noir d’Autriche — Peuplements instables, 2004 → lire en ligne)
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dissociable
- Que l’on peut dissocier.
- Il s’agit de donner corps à des entités étatiques incarnant des identités réputées irréductibles et tendanciellement dissociables les unes des autres. — (Sami Naïr, L'Empire face à la diversité, 2003)
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incalculable
- Qui ne peut se calculer.
- Les calculs de ces dépenses peuvent donc être régulièrement établis sur la quotité de cette reproduction, même abstraction faite de tout commerce extérieur dont les détails sont indéterminés, incalculables & inutiles à rechercher […] — (François Quesnay, Analyse de la formule arithmétique du tableau économique de la distribution des dépenses annuelles d’une nation agricole, 1766)
- (Par extension) Qui est considérable ; dont on ne peut évaluer les conséquences.
- La navigation continua donc, et cette résolution des naufragés devait avoir d’incalculables conséquences. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Alexandre de Gavinard, le grand financier […] rédigeait […] le septième rapport qu’il devait présenter, le jour même, à la septième société de crédit dont il était l’inévitable président. Il s’agissait, comme bien vous pensez, de mettre dedans une quantité incalculable d’actionnaires […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Au fur et à mesure de la conversation, devant son esprit chancelant passaient d’étranges et vastes images d’événements, énormes dans leurs conséquences, de nations tumultueusement soulevées, de continents bouleversés, de famines et de ravages incalculables. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 391 de l’édition de 1921)
- Un « muchacho » d’une dizaine d’années […] essaya de me démontrer les inconvénients de voyager seul, les avantages incalculables de la vie à deux […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Quand un dirigeant attaque de front les fondements mêmes de sa propre démocratie pour nourrir sa mégalomanie, les dommages sont incalculables, qu’il réussisse ou pas. — (Emmanuelle Latraverse, Imaginez si Trump avait gagné…, Le Journal de Québec, 5 janvier 2021)
- (Mathématiques) Nombre réel dont il n’existe pas un algorithme ou une machine de Turing permettant d’énumérer la suite de ses chiffres.
- Les réels incalculables sont bien plus nombreux que les calculables, bien qu’il soit généralement difficile de les définir, et sont en grande partie des nombres aléatoires. On parvient toutefois à en caractériser certains, comme la constante Oméga de Chaitin ou des nombres définis à partir du castor affairé.
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implacable
- Qui ne peut être apaisé.
- L’œuvre de l’Industriel français qui pousse à l’association des petits contre l’implacable et mortelle concurrence des monopoleurs n’en est pas moins fort encourageable. — (Benoît Malon, La Revue socialiste, volume 1, page 560, 1885)
- La mort de Marat ne servit qu’à rendre les haines plus implacables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Il lut et relut l’ordre implacable, sans autre sens pour lui que celui-ci, partir, quitter Yasmina. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- […] ; mais le Bureau de Santé était implacable et livrait sans merci aux autorités administratives et judiciaires ceux qui débarquaient clandestinement, avec la complicité des terriens, des marchandises suspectes ; […]. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, p. 93, éd. Honoré Champion, 1925)
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- Le délire déporte le tortionnaire : implacable pouvoir, ineffable jouissance de donner la mort. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Dont la rigueur est inflexible. (définition tirée du tlfi, consulté le 14 août 2017)
- Nous n'avons pas pu le contredire, son raisonnement était implacable.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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indiscutable
- Que l’on ne peut pas mettre en doute, discuter ou contester ; dont la condition ou l’état ne fait pas de doute.
- Il n'était pas devenu le « Monsieur instruit », selon les désirs du paternel, mais il avait acquis d’indiscutables qualités de débrouillage. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Le climat arctique n'est pas le même que le climat alpin malgré certaines analogies qui sont indiscutables (enneigement, courte période de végétation, température moyenne basse). — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.143)
- Quelques minutes avant la fin de la première mi-temps, un joueur de Bordeaux crochète un Marseillais dans la surface de réparation. Je siffle le penalty indiscutable. — (Christophe Donner, Mon oncle, Grasset, 1995)
- Les théoriciens de la version alternative […] échafaudent des hypothèses conformes à leurs convictions sans apporter de preuves indiscutables. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
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discernable
- Qui peut être discerné.
- Venons-en à une seconde implication de la nature de l’impression et du phénoménalisme, le principe selon lequel « tout ce qui est différent est distinguable, tout ce qui est distinguable est discernable et vice versa » […]. — (Les Études philosophiques, vol.28, page 48, Presses universitaires de France, 1973)
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imposable
- Qui peut être soumis aux impositions.
- Revenus imposables.
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inlassable
- Qui ne se lasse pas de faire quelque chose.
- Une patience inlassable.
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responsable
- Qui doit répondre de ses propres actions ou de celles des autres, qui doit être garant de quelque chose.
- Ô phrénologues ! L’inéducabilité érigée en principe ? quel inhominalisme ! La sublime créature est éducable, voyante et libre, criminelle ou vertueuse à son choix, responsable. — (L.-V. Frédéric Amard, Homme, univers, et Dieu, volume 2, 1844, page 580)
- Il discernait qu'il avait affaire à un personnage exceptionnellement distrait, mais il n'était pas responsable d'une pareille balourdise chez cet hurluberlu qui visait à l'élégance. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Dès les premiers jours, Maeva Squiban et Natalie Griczer ont été prises dans des chutes collectives sans en être responsables. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 25)
- Les ministres sont responsables.
- Je vous rends responsable de ce qu’il fera.
- Vous êtes responsable du dépôt qu’on vous a confié.
- Un fils n’est pas responsable des fautes de son père.
- être civilement responsable des faits, des actes de quelqu’un.
- En certains cas, un maître est responsable pour ses domestiques, un père est responsable pour ses enfants mineurs.
- responsable devant la postérité.
- responsable envers la patrie.
- être moralement responsable de quelque chose, En porter la responsabilité morale.
- être civilement responsable de quelque chose, En porter la responsabilité civile.
- Il n’est pas responsable se dit d’un Homme qui ne jouit pas de toutes ses facultés, qui n’est pas maître de ses actes.
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insaisissable
- (Droit) Que l’on ne peut saisir valablement.
- Certains objets sont déclarés insaisissables par la loi : Une pension insaisissable ou une rente viagère stipulée insaisissable.
- (Courant) Dont on ne parvient pas à s’emparer.
- Les fells rôdaient, insaisissables ; on les croyait ici, ils apparaissaient plus loin ; on partait les y chercher, ils se trouvaient ailleurs. — (Michel del Castillo, Le Vent de la nuit, éditions René Julliard, 1972, livre premier, sixième chapitre)
- Nous en avons assez de ce jeu de cache-cache. Depuis des mois que nous grenouillons sur les pistes et dans les marais en croisant sans arrêt les traces d'une bande de fellouzes insaisissables. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, p.165, France-Empire, 1963)
- (Sens figuré) Qui ne peut être saisi par l’esprit.
- J’avoue que, pour moi, cette différence est tout à fait insaisissable.
- (Par hyperbole) Qualifie une personne si occupée, si affairée que l’on ne peut avoir un entretien avec elle ni même la rencontrer.
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insupportable
- Qu’il est impossible ou très difficile de supporter, d’endurer.
- Au contraire, le roi Hilperik, sorte d’esprit fort à demi sauvage, n’écoutait que sa propre fantaisie, même lorsqu’il s’agissait du dogme et de la foi catholique. L’autorité du clergé lui semblait insupportable, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Mais qu'à l'époque tu étais maladivement pudibond. Inconcevable l'idée de comparaître tout nu sous les yeux du conseil de révision. Inimaginable, pour toi, l'idée de te faire examiner. Reluquer. Palper. Insupportable. — (Gerold Späth, Barbarville, traduit de l'allemand par Claude Chenou, Lausanne : L’Âge d’Homme, 1993, page 83)
- Cette manière d’aborder les choses n’aide pas à accepter la présente épreuve. Au contraire. Elle la rend insupportable et réactive une forme de conflit social (…). — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
- Il sent des douleurs insupportables.
- (Par extension) Qui est extrêmement désagréable ; exaspérant.
- Mais alors la vie casanière des miens m'était insupportable et j'avais beau refréner mon premier mouvement de révolte, tout, aussitôt en moi, la dénonçait. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Té ! Boudiou ! s’écrie notre insupportable voisin qui n’a cessé de dire des insanités et de faire des calembours (et quels calembours, grands dieux !). — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Comment ose-t-il, ce bouffi plein de courants d'air, aussi malodorant qu'un pet de bouc, ce... cet insupportable merdailleur, plus nuisible que nuée de pigeons ? M'empêcher de quitter Cahors ! À moi ! — (Jean-Louis Marteil, La chair de la Salamandre: boires et déboires d'un usurier cahorsin au XIIIe siècle, L'Hydre éditions, 2002, p. 205)
- (Emploi substantivé) — Moi, à quarante-cinq ans, ça en fait déjà vingt-sept que je suis mariée avec un insupportable qui m’a volé ma jeunesse. — (Pierre Lucas, Taupe-là, 2014)
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inqualifiable
- Qu’on ne peut qualifier, dont on ne saurait déterminer la qualité.
- […] ; le chasseur ne parvenait pas à comprendre qu’un homme sensé se résolût ainsi de gaieté de cœur à supporter une vie de privation et de périls, dans le but inqualifiable pour lui d’arracher des plantes qui ne servent à rien, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, Éditions Médiaspaul, 2005, page 27)
- (Péjoratif) Qui est tellement odieux, immoral, abject, répréhensible, etc. qu’on ne peut trouver de mot assez dur pour le qualifier.
- [...] car cette reparition[sic] ne peut raisonnablement s’imputer qu’aux auteurs de son exil, sur parole, à l’île d’Elbe, vu qu’ils n’ont pas pu douter du parjure qui accompagnerait cet acte d’une politique inqualifiable. — (Marquis de Lavalette, Politique des gens de bien, Adolphe Stapleaux, Bruxelles, 1816, pages 10-11)
- Quelques jours auparavant, M. Thiers, qui avait repris sa place parmi les députés, s'était vu odieusement insulter. Le pays le devait venger de ces attaques inqualifiables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
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indéracinable
- Qui ne peut être déraciné. S’emploie surtout au sens figuré.
- C’est un vice indéracinable du gouvernement, & qu’il seroit ridicule d’y punir, parce que le châtiment n’y amélioreroit pas les mœurs & ne rendroit pas aux ames corrompues leur énergie, leur pureté. — (Jacques-Pierre Brissot de Warville, Théorie des loix criminelles, chez Desauges, Paris, 1781, page 247)
- Je ressentais l’étrange et indéracinable conviction que j’allai mourir. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 155)
- Ces êtres pacifiques et généreux souffrent d’un discrédit indéracinable, alors qu’on gagnerait à les prendre pour modèle de vie, et même de vie intérieure. Nous avons besoin des vaches. Elles détiennent un secret, une sagesse. — (Charles Wright, Comme une vache en estive, lavie.fr, 21 août 2020)
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incorporable
- Qui peut être incorporé.
- Incorporé veut dire entré dans un corps, et incorporable, qui n’y est pas encore entré. — (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature 5)
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arable
- Qualifie une terre dont la nature rend le labour possible, ou sa culture productive.
- Les moissons de céréales devraient probablement diminuer considérablement à cause des effets du réchauffement mondial, et il faudra donc plus de 10 millions d’hectares de terres arables supplémentaires pour nourrir la population d’ici 2030, a déclaré ce mercredi 22 août un employé de haut rang en charge des questions climatiques. — (Le Quotidien du Peuple en ligne, « Des terres arables supplémentaires 'nécessaires' d’ici 2030 », mis à jour le 24 aout 2007)
- Tous les ans, en Europe, 100 000 ha de terres arables disparaissent sous le goudron. — (Sol contre tous, Le Canard Enchaîné, 5 juillet 2017, page 5)
- Qualifie la couche du sol qui reçoit ou peut recevoir le soc de la charrue.
- Le responsable des travaux a donc comme responsabilité de :[…]• recommander des mesures préventives pour réduire l’impact des travaux (par exemple en ce qui concerne le compactage et l’épaisseur de la couche arable) — (Hydro-Québec, « Entente sur le passage des lignes de transport en milieux agricole et forestier », septembre 1999)
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inévitable
- Qu’on ne peut éviter.
- […] car elle se rattache à la grande et inévitable inimitié qui oppose dans toute la France détaillants et coopérateurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quant au massacre, c’est inévitable… Rien à y faire. Nous sommes des civilisés, des apprivoisés, tout à coup obligés de s’entretuer… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 206 de l’édition de 1921)
- La route reliant Bastogne au quartier général du 8e Corps, par Sibret, fut en effet coupée, au cours de la nuit du mercredi, à la suite des confusions que l’incoordination des ordres rendait presque inévitable : la route resta non gardée pendant la nuit. — (Peter Elstob, Bastogne : la bataille des Ardennes, traduit par André Comhaire, Gérard & cie (collection Marabout), Verviers, 1970, page 119)
- (Ironique) Que l’on rencontre trop souvent.
- Alexandre de Gavinard, le grand financier […] rédigeait […] le septième rapport qu’il devait présenter, le jour même, à la septième société de crédit dont il était l’inévitable président. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Sandakan m'apparaissait comme n'importe quel port de ces côtes perdues : quelques bâtiments blancs dans la verdure des palmes et des cocotiers, […], un wharf branlant et l’inévitable vedette poussive de la police. — (Sylvio Sereno, Latitude 9°-S, Éditions du Faucon Noir, 1956, page 13)
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inattaquable
- Qu’on ne peut pas attaquer.
- il est puissant contre moi, il le serait contre vous, il le serait contre le roi lui-même, protégé qu’il est par un irréprochable passé et par une position presque inattaquable. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), vol. 1, page 643)
- (Sens figuré) Un droit, un titre inattaquable.
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cumulable
- Qui peut être cumulé.
- Eric Woerth, ministre du Travail, réfléchissait de son côté à «rendre non cumulable» la retraite de parlementaire et une rémunération publique, liée à une fonction publique. — (La droite presse Christine Boutin de choisir, nouvelObs.fr, 10 juin 2010)
- Le tribunal a prononcé une peine de deux ans de prison ferme et non cumulable pour cet homme d’affaires connu pour des faits de trafic de bois de rose. — (Tentative d’évasion : Eddy Maminirina écope de deux ans ferme non cumulable, madagascar-tribune.com, 13 octobre 2021)
- Le montant maximum de l’allocation versée au titre de la Garantie jeunes est égal à 497,01 euros par mois. L’allocation est cumulable avec les ressources d’activité du jeune tant que celles-ci n’excèdent pas 300 euros net mensuel. — (Garantie jeunes (ex Civis) : un remplacement en mars 2022, journaldunet.com, 2 novembre 2021)
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fécondable
- Qui peut être fécondé.
- Le véritable chou, je le répète, n’est fécondable ni par le colza, ni par le chou-navet, ni par le rutabaga, ni par les navettes et navets, non plus que par aucune de leurs variétés, si rapprochées qu’elles paraissent être de lui ; il fait donc espèce à part. — (Augustin Sageret, dans les Annales de l’agriculture française, 2e série, tome V, Huzard, Paris, 1819, page 305)
- En effet, pour être fécondable, il faut que l’ovule ait perdu la moitié de ses chromosomes. — (Robert Merger, Jean Melchior, Précis d’obstétrique , Éditeur Elsevier Masson, 2001)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.