Dictionnaire des rimes
Les rimes en : églantine
Que signifie "églantine" ?
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- (Botanique) Fleur de l’églantier.
- Et l’églantine du ménestrel sera fanée, que fleurira toujours la giroflée, chaque printemps […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- C’étaient des regards doux et délicats comme les lotos bleus qui nagent sur les eaux, des expressions fugitives comme les faibles parfums de l’églantine, des mélancolies tendres comme le velours des mousses ; fleurs de deux belles âmes qui naissaient d’une terre riche, féconde, immuable. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, partie 1, « Les Deux Poètes »)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "églantine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
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mouline
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de mouliner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de mouliner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de mouliner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mouliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de mouliner.
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draisine
- (Chemin de fer) Véhicule léger, principalement utilisé pour le service des voies ferrées.
- La draisine représentée ici est propulsée par l’effort humain.
- A défaut de locomotive, proposa l’autre, si vous le permettez, on peut l’embarquer sur la draisine, on va recharger un peu la voie; des affaissements ont été signalés à plusieurs endroits. — (Henriette Bernier, Le choix de Pauline, 2007)
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flamine
- (Antiquité) Prêtre romain attaché au service spécial d’une divinité.
- Chacun des flamines était désigné par le nom du dieu dont il était le ministre.
- Il n’y eut d’abord que trois flamines, celui de Jupiter, celui de Mars et celui de Romulus.
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courtine
- (Mobilier) Rideau servant à dissimuler ou à décorer un lit.
- Et tout ce qu’il vit, c’est que les courtines de son lit étaient closes, et que, pour sûr, elle était dedans. — (George Sand, François Le Champi, 1847)
- Il ferait beau voir qu'un grand coquin comme moi se prélassât sous les courtines, tandis qu'une fillette comme vous dormirait sur la dure. Ce serait le monde renversé ! — (Maurice Sand, Raoul de la Chastre: aventures de guerre et d'amour, Paris : chez Michel Lévy frères, 1865, page 277)
- Il y avait du même côté un second lit un peu plus petit, lui aussi demi-clos de courtines. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925)
- J’avais capturé de mon séant, dans l’ombre de mes courtines, ce furtif papillon […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Parce que j’avais trop chaud l’été sous les courtines de reps du grand lit. — (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913 ?)
- (Vieilli) (Religion) Tenture disposée derrière un autel.
- (Fortification) Mur ordinairement rectiligne, reliant deux bastions.
- Ici, on eût dit les ruines blanchies d’une ville, avec ses monuments, ses colonnes, ses courtines abattues […] — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- L’archer qui tout le long du jour se promenait sur la courtine, dès que le soleil brillait trop fort, rentrait dans l’échauguette, et s’endormait comme un moine. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Les tours, espacées entre elles de 25 à 30 mètres environ, sont cylindriques à l’extérieur, terminées carrément du côté de la ville et réunies entre elles par de hautes courtines […] — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Argot) (Sports hippiques) (Au pluriel) Courses hippiques.
- Pendant des années, j’ai fréquenté les courtines. Je ne suis pas un flambeur invétéré, mais tout de même, il ne me déplaît pas d’exercer ma sagacité à la recherche d’un outsider [sic]. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXI, Série noire, Gallimard, 1956, page 190)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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laborantine
- Femme qui travaille dans un laboratoire, remplissant des fonctions d’aides, d’auxiliaire, d’assistance.
- Une laborantine, Zahida, était rattachée au laboratoire de physique de mon lycée. — (Bernard Rainero, M. Louis Paternité, 2016)
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fouine
- (Zoologie) Espèce de mammifère carnassier, de la famille des mustélidés (cf. martre, furet, putois) au corps mince et au museau allongé.
- La fouine saigne ses proies (volailles, petits rongeurs) et elle est chassée par l’homme pour sa fourrure assez appréciée.
- La fouine a la physionomie très fine, l’œil vif, le saut léger, les membres souples, le corps flexible, tous les mouvements très prestres. — (Buffon, Histoire naturelle des animaux)
- Maigre, la gorge plate, les épaules pointues, le visage en museau de fouine, singulièrement fouillé et accentué, elle n’avait pas d’âge ; on lui eût donné quinze ans ou trente ans, bien qu’elle en eût en réalité dix-neuf, quatre de moins que son mari. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- (Par extension) Par rapprochement avec le comportement associé à l’animal, homme rusé, indiscret, malin, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas et en profite.
- Les agents des compagnies fiscales corrompaient les gouverneurs, pour piller les provinces. Celui-là flairait partout, avec sa mâchoire de fouine et ses paupières clignotantes. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
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globigérine
- (Zoologie) Genre de foraminifère du plancton de la mer.
- Un calcaire à globigérines .
- La détermination de la globigérine, unique forme planctonique, n’est pas facile. — (Société belge de géologie, de paléontologie et d’hydrologie: Bulletin, volumes 74 à 75, 1965)
- (Géologie) Terme utilisé à la place de calcaire à globigérine.
- Zonqor : pierre calcaire maltaise, dite coralline, beaucoup plus dure que la globigérine, autre pierre calcaire communément utilisée dans l'île. — (André Plaisse, Jacques Fichou, Le Rouge de Malte, Éd. Ouest-France, 2008)
- En tête, La Valette est un festival de constructions baroques dont le temps a patiné la globigérine, cette pierre à la couleur sablonneuse typique de l'île. — (Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Handi Voyageur 2014, Éd. Le petit futé, 2013)
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insuline
- (Biochimie) (Médecine) Protéine hormonale (polypeptide) hypoglycémiante produite par le pancréas, et dont le rôle est de permettre la mise en réserve, dans le foie ou les muscles, du sucre présent dans le sang.
- Je me demandai soudain si avec la défaite et l’occupation l’insuline n’allait pas manquer en France. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- Des insulines pré-mélangées contenant insuline ordinaire et NPH existent. — (Bernard Vialettes, Denis Raccah, Les analogues de l'insuline, 2006, page 37)
- L’insuline de synthèse existe sous deux formes principales : l’insuline rapide (ou immédiate) et l’insuline lente (ou retard).
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oléine
- (Chimie) Substance qui existe naturellement dans les huiles et les matières grasses solides.
- Les graisses de suintine traitées par distillation donnent de l'huile à gaz 4 %, de l'oléine et de la stéarine 45 %, de l'huile verte 15 %, enfin d'un résidu graissaux dit « pitch » 15 %. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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parchemine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe parcheminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe parcheminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe parcheminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe parcheminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe parcheminer.
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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bassine
- Sorte de bassin en métal, large et profond dont on se sert pour y faire chauffer, bouillir, fondre, cuire, etc., diverses substances.
- 3° Cette opération, que je nomme le grossissage des chocolatines, se fait par le travail ordinaire des dragistes et dans leur bassine, ou par le moyen des machines à dragées. — (« Brevet d’invention de quinze an en date du 2 juin 1853, au sieur Perron, à Paris, pour des dragées au chocolat », n° 8429, dans Description des machines et procédés pour lesquels des brevets d'invention ont été pris sous le régime de la Loi du 5 juillet 1844, tome 27, Paris : Imprimerie impériale, 1858, page 347)
- Sirop de mûres: Prenez deux livres de mûres un peu avant leur parfaite maturité, mettez-les sur un feu doux dans une bassine avec deux livres de sucre en poudre. — (« Journal des demoiselles », 1863)
- Flanqué de piles d’assiettes, armé de fourchettes et de cuillers qu’il plongeait dans des bassines de cuivre, un cuisinier y distribuait les portions. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Récipient en métal ou plus communément en plastique utilisé en général pour y mettre de l’eau, y faire la vaisselle, laver quelque chose, ou tout autre usage.
- Ce que contient ce récipient.
- Une bassine d'eau.
- La malade continua de vomir, et dans le jour elle remplit cinq fois une grande bassine de matières louches, d’un jaune brunâtre, semblables à celles de la veille. — (M. Corbin, « Observations sur quelques cas d’iléus et sur le rétrécissement de l’intestin », dans Archives générales de médecine, 1830)
- Déjà, autour du cadavre, les voisins s’affairaient pour sa dernière toilette. À terre, une bassine d’eau rougie, ses vêtements maculés […] — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
- (Agriculture) Retenue, réserve d’eau, sous la forme d’un réservoir creusé dans le sol et pouvant contenir plusieurs milliers de mètres cubes d’eau.
- En Poitou-Charentes, seize réserves de substitution doivent être creusées pour permettre aux agriculteurs d’irriguer leurs cultures, même en période de restrictions. Mais, pour les exploitants agricoles et les militants écologistes réunis dans le collectif Stop bassines, ces constructions entraîneront une privatisation de l’eau. — (Pauline Moullot, « Dans les Deux-Sèvres, les paysans s’affrontent dans une “guerre de l’eau” », dans Libération, 2021-09-23 → lire en ligne)
- La FNSEA a déposé plainte contre un collectif d’opposants après des dégradations et des appels à la dégradation de « bassines » et de réserves d’eau géantes dédiées à l’irrigation agricole, ont indiqué le syndicat et le parquet de La Rochelle ce jeudi 7 octobre 2021. — (« La FNSEA dépose plainte après des dégradations de « bassines » », le 7 octobre 2021, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
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biturbine
- Qui utilise, qui comporte deux turbines.
- Un hélicoptère biturbine.
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magazine
- Publication périodique, généralement illustrée.
- Les journaux et les magazines qui alimentaient les cerveaux américains (…) devinrent instantanément un feu d’artifice où les illustrations et les titres de colonnes s’enlevaient comme des fusées et éclataient comme des bombes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 212 de l’édition de 1921)
- J’ai frémi plus d’une fois en lisant dans un magazine féminin la version « métropolitaine » d’une recette créole. On croirait qu’il suffit de mêler lait de coco, tomates et piment pour obtenir un curry ! Il faut aussi du temps, beaucoup de temps. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 321)
- « Kamala et moi, on aime faire des marches en parlant, une dizaine de kilomètres, et quand on voit des escaliers, on les monte en courant », a-t-il dit au magazine Men's Health. — (AFP, Doug Emhoff, mari de Kamala Harris et premier « Second gentleman », Le Journal de Montréal, 8 novembre 2020)
- Émission périodique de radio, télévision, sur un sujet déterminé.
- Magazine féminin.
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agneline
- Laine des agneaux.
- Le client baissait le nez, la main droite toujours enfouie dans la poche gonflée du pardessus d’agneline. — (Serge Groussard, Taxi de nuit, « Bibliothèque du temps présent », Rombaldi, 1977, page 83)
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entérine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de entériner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de entériner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de entériner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de entériner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de entériner.
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coquine
- (Péjoratif) (Méprisant) Celle qui a un caractère vil, qui est capable de friponneries, de vols, d’actions déshonnêtes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Celle qui est débauchée, qui a beaucoup d’amants ou de maitresses.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Amante habile au jeu de la séduction et de l’amour.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Celle qui a de la chance.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Enfant vive et espiègle.
- Tu veux que je te dise ma coquine, déjà quand tu avais dix ans, tu étais la plus rigolote des mistinguettes ! Ch’suis si heureuse que tu redeviennes comme ça ! — (Ch. Prat, Bruissements d’ailes, Éditions Publibook, 2006, p. 221)
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barytine
- (Minéralogie) (Chimie) Sulfate de baryum, exploité en carrières.
- Pour la barytine (blanc fixe), il s’agit d’un sulfate (BaSO4) très peu soluble, souvent seul ou en association avec d’autres minéraux (minéraux de gangue et principaux sulfures (blende, galène, sphalérite, fluorine, célestine, quartz, sidérite)). — (Document d’orientation sur les risques sanitaires liés aux carrières, juillet 2004)
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esculine
- Hétéroside toxique et anticoagulante issue de l'écorce du marronnier d’Inde, (Aesculus hippocastanum.L). Son aglycone est l'esculétine un dérivé de la coumarine et son glucide le glucose.
- De l’écorce des jeunes rameaux (de marronnier) de moins de 5 ans, on extrait aussi l’esculine, pour ses vertus médicinales. Au XVIIIe siècle, à une époque où l’acide salicylique n’avait pas encore été isolé, l’écorce des marronniers était recherchée pour ses effets fébrifuges quand le quinquina venait à manquer. Depuis la fin du XIXe siècle, l’écorce du marronnier d’Inde est aussi administrée contre les troubles de la circulation veineuse : varices et hémorroïdes. — (Tordjman, N., "Le marronnier", 95 p., pages 77-78, 1999, A. Sud, Le nom de l'arbre)
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percaline
- (Textile) Toile de coton légère et lustrée, qui sert principalement à faire des doublures.
- […] des instrumentistes se rendant à quelque ville d’eaux et portant sous le bras des cuivres que leur fourreau de percaline verte faisait ressembler à des boas empaillés. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 97)
- La verticale des « effilés » et la courbe des ruches avaient cédé la place à l’inflexion d’un corps qui faisait palpiter la soie comme la sirène bat l’onde et donnait à la percaline une expression humaine, maintenant qu’il s’était dégagé, comme une forme organisée et vivante, du long chaos et de l’enveloppement nébuleux des modes détrônées. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- Percaline verte, rouge, noire.
- Une robe doublée de percaline.
- (Reliure industrielle) Toile de coton au fil rond et au tissu ras, fin et serré, teinte, enduite et gaufrée. Elle imite le grain du maroquin.
- Elles furent effectuées dans de lourds tomes reliés en percaline noire, formant une imposante collection de journaux de toutes les parties du monde. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Étoiles de la mort, 1933)
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débine
- (Populaire) Misère, pauvreté.
- — Non, elle n’ira plus à vot’ école ma fille… c’est pas la peine, pour apprendre qu’il faut rester dans la débine comme père et mère et se tenir bien tranquille, en crevant de faim tout comme eusses et surtout pas oublier de dire merci… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- C’était la poisse, la pouille, la misère, la débine. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, page 200)
- Peut-être simplement parce qu’il se sentait en présence d’un allié, de quelqu’un qui partageait sa débine. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- Il est tombé, il est dans la débine.
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aniline
- (Chimie) Composé organique aromatique de formule brute C6H5NH2, appartenant à la classe de amines.
- L’aniline est un liquide incolore, d’une odeur vineuse agréable et d’une saveur brûlante. — (Répertoire de pharmacie, Volume 20, 1864, page 214)
- Le phénol et la paratoluidine, ainsi que le paracrésol et l’aniline, chauffés à 260-300° avec du chlorure de zinc, donnent de la phénylparatolylamine. — (Archives des sciences physiques et naturelles, 1885, page 287)
- Couleur, teinture d'aniline.
- Winter est mort en écrivant, cela est certain, mais à ce moment il ne tenait pas un porte-plume, mais un crayon à l’aniline. — (Jean Ray, Harry Dickson, L'Enigme du sphinx, 1937)
- Couleur, teinture violet bleues, indigo.
- Une robe aux manches bouffantes, à plis multipliés, l'enveloppe d'une de ces adorables et fragiles teintes violâtres et burgeautées que donne l'aniline. — (Joseph-Aimé Péladan, Le Vice suprême, éditions Laurens, 1886)
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ergotine
- (Pharmacie) Substance extraite de l’ergot de seigle, principalement utilisé pour arrêter les hémorragies.
- [...] les sages-femmes hindoues utilisent, en guise d’ergotine, le verre pilé dans la bouse de vache; [...] — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- L'Ergotine, principe actif du précédent [le Seigle ergoté (Secale cornutum)], en a les avantages sans les inconvénients, [...]. Tonique puissant, il est hémostatique et emménagogue. — (Dr Céleste Bouglé, Sécurité des Sexes, Paris, Jules Rousset, 1913, 330 p., page 137)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.