Dictionnaire des rimes
Les rimes en : éducable
Que signifie "éducable" ?
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- Qui est apte à recevoir l’éducation.
- - Le singe est-il le plus éducable des animaux ? - Oui, quoiqu’il le paraisse moins que le chien [...]. — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Le nouvel Abeilard ou Lettres de deux amans qui ne se sont jamais vus, tome second, en Suisse, 1779, page 226)
- Ô phrénologues ! L’inéducabilité érigée en principe ? quel inhominalisme ! La sublime créature est éducable, voyante et libre, criminelle ou vertueuse à son choix, responsable. — (L.-V. Frédéric Amard, Homme, univers, et Dieu, vol.2, Librairie Philosophique de Ladrange, Paris, 1844, page 580)
- De cet optimisme, nous avons soit la variante forte – l’homme est bon par nature –, soit la variante atténuée – l’homme est perfectible et éducable. — (Myriam Revault d'Allonnes, Ce que l'Homme fait à l’Homme : Essai sur le mal politique, Éditions du Seuil, Paris, 1995)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "éducable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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invariable
- Qui ne change pas.
- L’accueil ne variait point, Mme Bavoil le saluait par l’invariable formule : « voilà notre ami », tandis que le prêtre riait des yeux et lui pressait la main. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- L’intitulé reste normalement invariable, quelles que soient les modifications apportées ultérieurement au corps du texte primitif. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Le cours invariable des astres.
- L’ordre invariable des saisons.
- (Sens figuré) Être invariable dans ses principes, dans ses promesses, dans ses résolutions. — Ma détermination est invariable.
- (Grammaire) Qui n’éprouve aucune modification de genre, de nombre ou de personne.
- Les adverbes sont des mots invariables.
- Particule invariable.
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infroissable
- Qui ne peut être froissé.
- De fait, quantité de matières et de matériaux modernes qu'on tient aujourd'hui pour acquis — tissus synthétiques infroissables, plastiques aux propriétés étonnantes, matériaux composites ultrarésistants, verres incassables ou isolants, cristaux et composantes électroniques, etc. — (2011 est l'année internationale de la chimie - Bémol sur les éprouvettes!, Le Devoir.com, 7 mai 2011)
-
connétable
- (Histoire) Premier officier militaire de la couronne, qui avait le commandement général des armées.
- Et à ce titre de connétable de nos armées il conviendra d'ajouter celui de lieutenant-général de notre royaume. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Histoire) (Noblesse) Titre de dignité qui se donnait à quelques aristocrates, dans la lignée desquelles il était héréditaire
- Et peut-il lutter avec une charge de la Couronne ? il n’y en a que six : grand-aumônier, chancelier, grand-chambellan, grand-maître, connétable, grand-amiral ; mais on ne nomme plus de connétables. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Désuet) (au féminin) Épouse d’un connétable.
- Madame la connétable.
-
extirpable
- Que l’on peut extirper.
- Alors je ne balançai pas, je décidai que cette Tumeur étoit extirpable, mais que pour éviter l’hémorragie, ou même pour la faire cesser, il falloit prendre le parti de la ligature, sauf à la desserrer en cas de nécessité absolue d’aller à la selle. — (André Levret, Observations sur la cure radicale de plusieurs polypes de la matrice, de la gorge et du nez, Delaguette, Paris, 1749, page 170)
- Pour ma part, je pense qu’une fois la boutonnière faite, il est rationnel d’enlever une partie du mal si celui-ci n’est pas tout à fait extirpable. — (Jules Thiriar, Tumeur de la vessie- Ablation - Guérison, dans le Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacologie, volume 84, Librairie médicale H. Lamertin, Bruxelles, 1887, page 263)
- L’avantage de ce raisonnement est de poser que l’égoïsme, l’individualisme est une anomalie morale qui sera aisément extirpable, la cause une fois supprimée : le mal social tient à une passion contre-nature. — (Marc Angenot, La démocratie, c’est le mal, Presses de l’Université Laval, Québec, 2004, page 22)
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invivable
- Avec qui on ne peut vivre ; impossible à vivre.
- Insupportable.
- Seulement attention. C'est peut-être avec des mères dans mon genre qu'on fabrique les belledoches invivables. — (Mireille Best, Les mots de hasard, Éditions Gallimard, 1980, p. 138)
- Je me suis expliqué à bâtons rompus, en précisant que je le prenais tout entier comme je pouvais ce monde invivable, mais que s’il ne m’était plus permis d’en rire et de m’en moquer, cette vie ne valait certainement pas la peine d’être vécue. — (François-Xavier Ajavon, J’ai infiltré un stage de citoyenneté, sur RING : News, culture & société (www.surlering.com), le 24 mai 2010)
- Pénible, à propos d’une situation difficile ou impossible à supporter
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évaluable
- Qui peut être évalué.
- Sans doute la chose est possible, puisque tout risque étant évaluable en argent, peut être garanti au moyen d’une certaine valeur en argent ; mais je demande à quel prix? — (Encyclopédie méthodique, Commerce, tome premier, Pancoucke, Paris, 1783, page 597)
- Dans ce cas précis, des éléments locaux de la police des chemins de fer et de la police des mines prélèvent une part, évaluable à la moitié du profit du trafic. — (Gérard Heuzé, Ouvriers d'un autre monde: L'exemple des travailleurs de la mine en Inde contemporaine, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1989, page 207)
- Il peut s’avérer difficile d’assurer son emprunt, lorsqu’on présente des affections dorsales répétées. Car les assureurs sont globalement réticents à l’idée de couvrir un risque qui est difficilement évaluable par un médecin. — (Thomas Chemel, Crédit immobilier : les conséquences de maux de dos répétés sur l’obtention et le coût de votre assurance, capital.fr, 21 août 2020)
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incurable
- Qui ne peut être guéri.
- Si c'eût été l’œil droit, dit-il, je l'aurais guéri ; mais les plaies de l’œil gauche sont incurables. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, I. Le borgne, 1748)
- Ma chère madame Cibot, répondit le docteur, il meurt de la maladie des portiers… son étiolement général annonce une incurable viciation du sang. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Lorsque le célèbre professeur prononce la brochette de mots « maladie orpheline, incurable, pour l'instant, et pas mortelle », j'ai l'impression qu'il fait un exposé à ses étudiants sans penser à l'impact de ses paroles sur l'être humain qui lui fait face. — (Sophie Bennarosh, Maladie de Lyme, empoisonnement aux métaux lourds : Non, ce n'est pas dans ma tête…, ni dans la vôtre, Éditions Leduc.s, 2017, page 29)
- (Sens figuré) Incorrigible ; indécrottable.
- Le dogme de l’incurable méchanceté de l'homme a, d'ailleurs, chez certains de ses adeptes, une autre racine : un plaisir romantique à évoquer la race humaine murée dans une misère fatale et éternelle. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, page 194)
- Du côté des températures, une nette baisse s’annonce, ce qui ne devrait gêner que les incurables ronchons. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 5)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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escamotable
- Que l'on peut escamoter, cacher.
- Quelle ne fut pas notre malchance: le générateur de notre poste, qui est escamotable, […], lorsqu'il n'est pas nécessaire de recharger les accumulateurs, se coinça sur son rail de sortie: […]. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Un lit escamotable.
- (Par extension) Que l'on peut enlever facilement.
- La toiture de cette piscine est escamotable.
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changeable
- Qui peut être changé.
- Or, le caractère d’une nation, modifiable très-lentement à travers les siècles, toujours très-particulier, est moins changeable encore que celui d’un individu, lequel lui-même ne se change guère. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Mémoires de Lafayette, dans la Revue des deux mondes, tome III, Société typographique belge, Adolphe Wahlen et Cie, Bruxelles, 1838, page 206)
- Dans son ouvrage Hakadhā Takallama Ibn ʿArabī (Ainsi parlait Ibn ʿArabī), Abū Zayd souligne que la charīʿa a un aspect intérieur et un autre extérieur ; elle est une expression linguistique et historique changeable d’une vérité immuable. — (Wasim Salman, L’islam politique et les enjeux de l’interprétation: Naşr Ḥāmid Abū Zayd, Éditions Mimesis, 2017)
- Tout ceci en envisageant avec le patient ce qui est changeable à court terme, changeable à long terme, et ce qui ne l’est pas. — (Frédéric Chapelle & al., Aide-mémoire - Thérapies comportementales et cognitives en 37 notions, 3e édition, Dunod, Malakoff, 2018, page 146)
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formulable
- Qui peut être formulé.
- La raison théorique rend explicite ce qui était implicite, par suite formulable ce qui ne l’était pas , et apprend ainsi à étudier les variations d’un fait d’après celles des diverses circonstances qui agissent sur lui. — (Pierre Laffitte, Cours de Philosophie première, tome II, Société positiviste, Paris, 1894, page 56)
- L’avenir sera ce que seront les inventeurs, qu’elle [la statistique] ignore, et dont les apparitions successives n’ont rien de formulable en loi véritable. — (Gabriel Tarde, Les Lois de l’imitation : étude sociologique, 2e édition, Félix Alcan, Paris, 1895, page 149)
- Il appartient au biologiste de faire, dans chacun des cas, la part des deux tendances. C’est donc en vain qu’on lui demande une définition de l’individualité formulable une fois pour toutes, et applicable automatiquement. — (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, Félix Alcan, Paris, 1907, page 13)
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inexplicable
- Qui ne peut être expliqué ; qui est incompréhensible.
- Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens [sic] de la nature, et leurs divers modes d’action ; qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. — (Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition))
- Et tout le village bientôt, à des degrés variant selon la constitution et la force de résistance de chacun, fut en proie à des malaises étranges, symptômes inexplicables d’empoisonnement. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Rappelons qu’aucune des nombreuses missions spatiales américaines n’a rapporté d’inexplicables observations d’ovnis. — (Louis Dubé, Tourisme interstellaire envahissant, dans Le Québec sceptique, n°70, automne 2009, p. 33)
- Qui est bizarre, étrange, parce qu’on ne peut en rendre compte.
- Au milieu de cet entraînement général vers l’Afrique, l’Asie est négligée d’une manière vraiment inexplicable. Presque tout reste à découvrir dans cet antique berceau du genre humain. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Altai, son histoire naturelle, ses mines et ses habitants, Revue des Deux Mondes, tome 11, 1845)
- C’est un homme, un caractère inexplicable. — Sa conduite est inexplicable. — Ces retours de fortune sont inexplicables.
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insoupçonnable
- Qui ne peut être soupçonné, être l’objet d’un soupçon.
- Attendu 5°. le manque évident de délicatesse que le sieur Barbald affiche hautement, en se présentant dans de telles circonstances, pour remplir le ministere auguste de Juge, qui demande la plus évidente & la plus insoupçonnable impartialité. — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, Premier mémoire à consulter pour M. le comte de Mirabeau contre M. le marquis de Monnier, 1782, page 56)
- Être insoupçonnable, ce n’est pas seulement n’avoir pas commis de faute grave ; c’est ne pas prêter le flanc à un quelconque soupçon de défaillance. — (Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, tome 2, éditions De Fallois, 1997)
- Cette exigence de pureté avait valeur de marque personnelle, elle le rendait insoupçonnable, ainsi quand il éclairait la détresse d’un couple par une solution non conventionnelle, quand il se proposait d’agir au sein de son cabinet comme dans les limites d’une loi autre, d’emblée il leur apparaissait irréprochable. — (Serge Joncour, In vivo, Éditions Flammarion, 2013, chap.6)
- Que l’on ne peut deviner, pressentir.
- Vivès écrivait en 1990 que la composition nominale du français s’avérait un domaine d’une complexité insoupçonnable à première vue. — (Pierre J. L. Arnaud, Les composés Timbre-poste, Presses Universitaires Lyon, 2003, page 1)
- Certes, il est tout cela. Mais, si on encourage ce qu’il a à dire, en lui prêtant attention, on voit se déployer un monde, à première vue insoupçonnable, d’événements, de sentiments, de difficultés qui émaillent son existence. — (Édouard de Perrot, La psychothérapie de soutien, De Boeck, Bruxelles, 2006, page 53)
- L’annonce d’une maladie dont on sait qu’elle va bouleverser une vie est d’une difficulté insoupçonnable. — (Lydie Violet et Marie Desplechin, La Vie sauve, éditions du Seuil, 2006)
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niable
- Qui peut être nié.
- Ce fait n’est pas niable.
- (Proverbial) Tout mauvais cas est niable, se dit lorsque quelqu’un nie une faute qu’il a commise ou dont on l’accuse.
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incultivable
- Qui ne peut être cultivé.
- Ainsi ce pays aride et presque incultivable, de dix lieues carrées, n’ayant aucun commerce, et n’étant point soumis au droit des aides, fournit à la ferme générale cinquante mille francs par an. — (Voltaire, Mémoire à M. Turgot, 1776)
- Mais les agents du cadastre lui ont donné une terre incultivable qui est envahie par l’eau pendant six mois de l’année. Avec cette terre incultivable de la concession commence l’histoire malheureuse de la mère. — (Rong Fan, Marguerite Duras: la relation frère-sœur, L’Harmattan, 2007, page 247)
- A plus de 70 ans, ce cultivateur burkinabé a réussi une prouesse : il a fait pousser près de 90 espèces d’arbres et d’arbustes sur des terres arides, des sols dégradés et stériles réputés incultivables appelés « zipellés ». — (Sophie Douce, Au Burkina Faso, Yacouba Sawadogo, le cultivateur qui a « repoussé le désert », lemonde.fr, 13 décembre 2018)
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exportable
- Qu’on peut exporter.
- Mais la raison en est que le métal non-monnoyé est seul exportable en quantité un peu considérable, d’où il suit que son prix doit varier comme les demandes; — (Richard Price, Etat des finances d'Angleterre au commencement de la guerre d'Amérique, Londres, 1782, page 36)
- Opter pour des négociations sur des régimes préférentiels, adaptés à chaque produit exportable, serait moins risqué pour la Tunisie que l’adoption de l’Aleca. — (Dorra Ben Salem, ALECA et agriculture : Bien raisonner avant de marcher sur des œufs, lapresse.tn, 3 septembre 2020)
- Lors de nos échanges, il a donné son avis sur les limites objectives de la musique sénégalaise et révélé son envie, avec l’appui de tous les artistes, de travailler à la rendre véritablement exportable. — (Yves Niang : « Le renouveau de la musique sénégalaise passera forcément par son ouverture à de nouveaux horizons... », dakaractu.com, 4 septembre 2020)
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enregistrable
- Que l'on peut enregistrer.
- C'est le cas du son de la voix, on l'a noté, enregistrable par le sonagraphe, retraçable par un sonagramme où les fréquences sont portées en ordonnée et le temps en abscisse, […]. — (Marie Serna, L'image de la voix : du droit de l'image sonore au droit de l'image vocale, dans Image et droit, L'Harmattan, 2002, p.277)
- Malheureusement, le temps réel – toujours enregistrable sur machine – et le temps subjectif – souvent remémorable et restituable après réveil – du rêve sont deux chronologies neurophysiologique et psychologique que nous ne pouvons pas encore discerner objectivement et convenablement par voie expérimentale. — (Christian Beaubernard , « Quels enseignements peut-on tirer de l'étude des rêves ? », part. 3 de Rêves récurrents : Voie royale pour l'étude et l'explication des rêves ; A propos d'un enfant, Éditions Publibook Université, 2009, p. 93)
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diable
- (Bible, Religion) Créature infernale.
- Tu as parlé du diable, mon saint clerc : n’as-tu pas peur qu’il ne vienne te rendre visite pendant un de tes passe-temps rebelles aux canons ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les vices et les passions dans l’art chrétien sont, comme le diable, symbolisés par des animaux. — (Charles Louandre, L’épopée des animaux, dans La revue des deux mondes, t. 4, 1853, page 1150)
- Lorsque la troupe des pastoureaux entra dans Orléans, le jour de saint Barnabas, l'évêque de cette ville interdit à tous ses clercs d'assister à ses prédications ; car, disait-il, ce sont les souricières du diable. — (Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, t. 5, 1836, page 194)
- Mais le diable a soufflé là dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a crée l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Sens figuré) Personne très méchante, ou violente, emportée, ou d’une pétulance excessive, d’une turbulence incommode et bruyante.
- Avec son air de douceur, cette femme est un vrai diable. – C’est un petit diable que cet enfant-là.
- Nous étions environ quatre-vingts diables, hardis comme des oiseaux de proie. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Par extension) Homme (voir pauvre diable)
- Je ne vous garde pas rancune, car je suis bon diable, malgré mes airs d’ours […]. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange Gardien, 1888)
- (Logistique) Outil de manutention muni de deux roulettes et de deux bras permettant de déplacer de lourds objets.
- Récipient de terre cuite qui permet de cuire sans eau à l’intérieur d’un feu.
- Enfin, on appelait « diable » une poêle en terre cuite où l’on faisait « grâler » les marrons et les pommes de terre. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Ruella, 1979, page 56)
- (Vieilli) Espèce de charrette à quatre roues fort basses, qui sert au transport de certaines marchandises et qui fait beaucoup de bruit en roulant sur le pavé.
- Nom vernaculaire d’une espèce de cigale.
- Nom vernaculaire de divers oiseaux.
- Nom vernaculaire de quelques poissons telles les baudroies.
- (Billard) (Québec) Long manche en bois avec un embout métallique ou en plastique sur lequel repose la flèche d’une queue de billard lorsque la boule est éloignée. Aussi appelé râteau ou baguette râteau.
- (Cartes à jouer) Quinzième arcane du tarot de Marseille.
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hypothécable
- Qui peut être hypothéqué.
- On nous objecte enfin que le droit du preneur étant réel, il devrait être hypothécable et que cependant la loi hypothécaire, mentionnant tous les droits capables d’être hypothéqués, ne cite pas le droit du preneur. — (Victor Yseux, Nature du droit du preneur dans le contrat de louage, F. Pichon, Paris, 1893, page 14)
- Finalement, un revenu de base est-il hypothécable et taxable ? Il est parfaitement sensé de spécifier qu’un revenu de base ne puisse pas être hypothécable, c’est-à-dire que ses bénéficiaires ne soient pas autorisés à utiliser ce flux futur comme garantie des emprunts. — (Philippe Van Parijs, Yannick Vanderborght, Le revenu de base inconditionnel: Une proposition radicale, La Découverte, Paris, 2019)
- Ce titre n’étant pas hypothécable auprès de la Conservation de la propriété foncière (CPF), la banque assume une part des risques et conserve alors le document original du titre foncier afin d’empêcher le propriétaire de vendre son bien. — (Mathilde Fautras, Paysans dans la révolution: un défi tunisien, Karthala (Paris) et IRMC (Tunis), 2021, page 246)
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invulnérable
- Qui ne peut être blessé.
- La Fable dit qu’Achille était invulnérable, excepté au talon.
- (Sens figuré) Être invulnérable aux traits de la médisance.
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curable
- Qui peut être guéri.
- Soixante-quinze à 80 % des patients sont curables par des combinaisons de chimiothérapie à base de cisplastine. — (revue Médecine et armées, volume 26, 1998, page 154)
- Le sujet est-il curable ou réadaptable ? Ces deux questions réunies en une seule illustrent la confusion des genres. La curabilité est liée directement aux soins, à la compétence médicale […]. — (Michel David, L'expertise psychiatrique pénale, L'Harmattan, 2006)
- […]; puis mon cas est un peu spécial et difficilement curable par les traitements religieux usités en pareil cas. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
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misérable
- Qui est réduit à la misère ; qui inspire la pitié.
- Les habitants passagers des garnis qui constituent la population nomade de Paris ne représentent malheureusement pas à eux seuls la population misérable. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p. 231)
- Les paysans du Lot, il y a vingt ans, étaient misérables, accablés par les hypothèques dont une prospérité relative, survenue à la suite de la guerre, les libéra. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dans l’excavation […] on descendit les misérables bières de sapin, on les rangea l’une près de l’autre puis […] les fossoyeurs saisirent leurs pelles et comblèrent la tranchée. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il se disait qu’il était seul au monde, affreusement seul, misérable. Cette idée l’affligeait. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 58)
- En parlant des choses.
- Il mène une vie, il a une existence bien misérable. Son sort est misérable. Une santé misérable.
- (Par hyperbole) Il n’a qu’un misérable cheval dans son écurie. Il n’est couvert que d’un vêtement misérable. Salaire misérable.
- Qui inspire une pitié mêlée de mépris ou d’indignation.
- Aujourd’hui les homélies misérables d’un vieillard cauteleux, ennemi de la République […] ont servi de texte à de nouvelles inculpations […] — (Danton, Déclaration de guerre aux Girondins, à la Convention, le 10 mars 1793, texte du Moniteur universel)
- Las, dans le petit monde de l’Université, la probité candide ne mène à rien, et l’enthousiasme pèse peu face aux manœuvres misérables de ceux qui ne reculent devant rien pour faire carrière. — (Alexis Liebaert, On achève bien les profs, dans Marianne (magazine), n° 758, 29 octobre 2011, p. 85)
- Qui est sans valeur.
- Un auteur, un livre misérable. — Toutes les raisons qu’il allègue sont misérables.
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commandable
- Qui peut être commandé.
- Pour le surplus, aucun ne doist estre pugny pour chose qui est commandable ; [...]. — (Le violier des Histoires Romaines, traduction du XVIe siècle, édition par G. Brunet, Paris, P. Jannet, 1863, page 16)
- [Jusqu'au 31 août 2020] le dvd « Un livre, un pouce, un film » est commandable pour seulement 4 euros !!! — (Jean-Jacques Birgé, Un livre, un pouce, un film , blogs.mediapart.fr, 31 mars 2007, consulté le 28 août 2020)
- Deux modes automatiques sont disponibles (Normal ou Sport), plus un mode manuel commandable depuis le levier ou les petites palettes en aluminium solidaires du volant. — (Mathieu Sentis , Essai extrême Audi RS6 Avant : le Nürburgring en gros break !, largus.fr, 25 août 2020)
- (Automatique) Se dit d’un système qui est tel qu’il existe toujours une manière de l’amener d’un état à un autre en en temps fini.
- En prenant comme commande V(t), ce système est commandable si et seulement si Φ(t) est toujours non nul et borné. — (Frédéric Rotella, Irène Zambettakis, Commande des systèmes par platitude, éditions Techniques de l’Ingénieur, 2007, page 12)
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désagréable
- Qui déplaît, de quelque manière que ce soit.
- Les œuvres de l’urban fantasy se caractérisent moins par une attention aux aspects déplaisants ou désagréables de la vie urbaine qu’aux aspects immoraux de la vie contemporaine, dans le prolongement des récits du roman noir mettant en scène les personnages du vice. — (Arnaud Esquerre, Ainsi se meuvent les vampires, 2022)
- L’opération de pourrissage qu’on appelle également schappage, offre le gros inconvénient de dégager une forte odeur forte, désagréable et tellement accentuée qu’elle se distingue à plus d’un kilomètre des usines. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne salait les mets qu'après la cuisson, bien qu’elle sût à quel point la fadeur lui en était désagréable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
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dédaignable
- Qui mérite d’être dédaigné.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.