Dictionnaire des rimes
Les rimes en : écu
Que signifie "écu" ?
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- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- Le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Héraldique) Figure en forme d'écu stylisé sur lequel on pose les pièces honorables, les partitions, les meubles d’armoiries.
- L’écu de France.
- L’écu était soutenu, de dextre et de senestre, par deux chimères d'or, et timbré, au milieu, d'un plumail d'azur, du casque d'argent, damasquiné d'or, taré de front et fermé d'onze grilles, qui est le casque des ducs, maréchaux de France, seigneurs titrés et chefs de compagnies souveraines. Et, pour devise : « Si Dieu volt ie vueil. » — (Émile Zola, Le Rêve, 1888)
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.Un écu de Charles VI.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Numismatique) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le Patito regarda machinalement la pièce où il se trouvait, et se vit dans un salon d’attente, plein de fleurs rares, dont l’ameublement devait coûter quatre mille écus de cent sous. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠, ECU.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "écu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
-
équivalut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe équivaloir.
-
abstrus
- (Littéraire) Qui est difficile à comprendre, à saisir par l’esprit.
- Ou bien, d’une voix astucieuse et basse, il expliquait à des auditeurs imaginaires des questions abstruses de politique. Les autres malades l’écoutaient en silence […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 273 de l’édition de 1921)
- Et le plus dangereux de cette expérience abstruse n’était pas encore cette division de ma pensée à l’intérieur de moi-même, mais le fait que tout se passait en imagination… — (Stefan Zweig, Le Joueur d’échecs, traduction en 1944)
- On lut ce soir-là une pièce assez abstruse de Lycophron... — (Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien, Plon, 1958 ; coll. Folio, 1974, p. 169.)
- Les projets de « chèque vert » restent vagues. Et ses modalités abstruses. Pour l’heure, et c’est dommage, la taxe carbone reste une usine à gaz. — (François Sergent, Impôt, éditorial de Libération (journal) du 29 juillet 2009)
- Les communiqués de presse tombaient les uns après les autres, déclarant les choses les plus abstruses. — (Amélie Nothomb, Acide sulfurique, Albin Michel, Paris, 2005, page 179)
- La formule tournait dans sa tête mécaniquement : elle lui paraissait un peu abstruse, mais importante, imposante, comme ces sceaux des vieux parchemins officiels qui pincent le bout d'un ruban de soie. — (Julien Gracq, Un balcon en forêt, Jose Corti, 1958, page 245)
- (Péjoratif) S’applique quelquefois aux personnes.
- Ce philosophe m’a paru fort abstrus.
-
connu
- Dont on a connaissance.
- La décoration également, raffinée et l’atmosphère y est conviviale autour de cocktails connus et reconnus comme un dry Martini, un daïquiri, une margarita, un bloody-mary, un cuba-libre, une piña-colada…, mais aussi des cocktails sans alcool, un apéritif classique avec une très intéressante carte de whiskies et de champagnes. — (guide Petit Futé, Un été en Pyrénées-Atlantiques 2020)
- Le « tchouktchouk », ça c’est connu à l’époque, fait référence de manière peu sympathique et même raciste à un marchand ambulant originaire d’Afrique du Nord. — (Alain Libert, Les plus sombres histoires de l’histoire de Belgique, 2015)
- Sur deux colonnes, le localier du journal racontait l’arrestation de deux hommes armés, par la gendarmerie de l’Escarène. Les deux hommes - Marcel Torti et Joseph Pesanto - étaient connus des services de police. — (Louis Nucéra, La chanson de Maria, Grasset, 1989)
-
invaincu
- Qui n’a jamais été vaincu.
- Armée invaincue.
-
drue
- Féminin singulier de dru.
-
venue
- Action de venir ; arrivée.
- La venue de Mohamed Yattara (arrivé à Pau en début de semaine), qui a une carrière qui parle pour lui, prouve que le Pau FC grandit, qu’il fait les bons choix. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 27)
- Il est interrompu par la venue de Claudette, plus sémillante que toujours, la tétance brandie sous un teeshirt représentant un tigre mordoré en train de feuler comme un con. — (Frédéric Dard, San-Antonio : La pute enchantée, éd. Fleuve noir, 1982, chapitre 6)
- (Soutenu) Entrée en scène d’un personnage historique.
- Avant la venue de Malherbe.
- La venue du Messie, L’incarnation du Fils de Dieu.
- Manière dont poussent les arbres, les plantes.
- La pinède qui entoure la maison est de peu d’étendue, et les pins qui la composent ne sont pas d’une bien belle venue, tant la terre est là de mauvaise qualité. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- (Par extension) Se dit aussi des personnes.
- Ce jeune homme est d’une belle venue.
- Être tout d’une venue : Se dit d’un homme grand, mal fait; et d’une taille longue, droite, qui n’est marquée ni aux épaules, ni aux hanches.
- (Populaire)
- Il a la jambe tout d’une venue : Se dit d’un homme qui n’a pas les mollets marqués.
- (Sens figuré)
- Ce poème est d’une belle venue : Il est d’une belle composition, d’un beau mouvement.
-
détenue
- Femme détenue.
-
accouru
- Participe passé masculin singulier de accourir.
-
citrus
- Agrume.
-
voulu
- Participe passé masculin singulier du verbe vouloir.
- C’était un dictionnaire vivant des grands hommes contemporains que Crabb Robinson ; et il n’est pas étonnant qu’on ait voulu éditer ce dictionnaire quand il eut cessé de pérambuler dans les rues de Londres. — (Revue critique d’histoire et de littérature, année 1, n° 1, 1872)
-
concouru
- Participe passé masculin singulier de concourir.
-
déchut
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe déchoir.
-
bévue
- Erreur commise par ignorance ou par inadvertance.
- II est en littérature des bévues qui tiennent à l’ignorance des choses mêmes. — (Nouveaux mémoires de l'Académie royale des sciences et belles-lettres, 1792, page 635)
- C’est un bon métier que celui de prophète, mais à la condition d’y éviter les trop grosses bourdes et de ne pas montrer aux simples mortels combien est peu sensible parfois l’écart entre une prédiction et une bévue. — (Anatole Claveau, Les Snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
- — Pour une fois que je tiens un artiste de la Renaissance, je ne veux pas le paumer à cause d’une bévue ancillaire.— Une quoi ?— Une connerie de ta bonniche ! — (Michel Audiard, Le cave se rebiffe, 1961)
- Ces bévues inclinent à l’indulgence : les Allemands sont des êtres inférieurs qui ont la chance d’être nos voisins ; nous leur donnerons nos lumières. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 36)
-
angélus
- (Liturgie catholique) Prière en l’honneur du mystère de l’incarnation, qui commence par le mot « Angelus » et qui se fait trois fois le jour, le matin, à midi et le soir.
- Dire l’Angélus.
- (Par extension) Heure de réciter cette prière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Sonnerie de cloche qui se fait au moment de cette prière.
- Puis j’avais les angélus : l’angélus de midi, un archange aux habits de soleil qui entrait chez moi tout resplendissant de lumière ; l’angélus du soir, un séraphin mélancolique qui descendait dans un rayon de lune et faisait toute la chambre humide en y secouant ses grandes ailes. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 151)
- Pendant une heure à peu près, elle marcha à travers les vignes, dans les sentiers mouillés de rosée, et elle arriva au village où elle voulait prendre une voiture au moment où l’angélus sonnait ; les portes des maisons s’ouvraient, et déjà dans la rue les paysans allaient et venaient en se disant bonjour. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Un conseil municipal, composé d’esprits supérieurs, après avoir affublé le pauvre vieux clocher roman d’une potence avec un drapeau tricolore, a supprimé maintenant cet Angélus. Donc, c’est fini ; on n’entendra plus jamais, les soirs d’été, cet appel séculaire… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- L’angélus sonne, dans un village où notre armée n’est pas encore, car notre premier soin, dans chaque clocher, est de couper les cordes — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sa femelle lui ressemblait comme une sœur ; mais, nerveuse et sujette à de vapeurs, elle jetait des cris pour un claquement de porte et se lamentait au son des angélus. — (Colette, La Toutouque, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 88)
- Tous prennent l’angélus pour des glas et s’étonnent que tous les soirs, à la même minute, un homme meure. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 100)
-
berlue
- Lésion de la vue, dans laquelle on voit des objets que l’on n’a pas réellement devant les yeux, tels que des mouches ou des toiles d’araignées[2].
- Le sentiment du vide persiste, et l’entrain de vivre n'est pas revenu avec le réveil. Je sens même une berlue poindre dans ma rétine. — (Amiel, Journal intime, 1866)
- Sorte d’éblouissement, ordinairement passager, qui empêche de voir les choses telles qu’elles sont.
- Avoir la berlue.
- Ceux qui la verront croiront avoir la berlue. — (Mme de Sévigné)
- Illusion.
- Ne pas se faire de berlue, ne pas se faire d’illusions.
- Hélas, elle se fait des berlues sévères, je ne sais pas comment le lui expliquer. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 21)
- Entreprise plus ou moins fictive servant à dissimuler les activités d'un service de renseignement.
-
constitue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de constituer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de constituer.
- Cette conception, pour séduisante qu’elle puisse paraître, ne constitue pas une issue réaliste au débat opposant les tenants de l’universel et du particulier. — (Jacques Delcourt, Philippe de Woot, Les défis de la globalisation : Babel ou Pentecôte ?, 2001, page 685)
- Peu à peu se constitue ainsi un brain-trust capable de renseigner le général Salan sur la situation politique exacte du pays et de lui soumettre des projets d’action. — (Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, tome 2 : La Bataille, 1988)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de constituer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de constituer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de constituer.
-
fucus
- (Botanique) Nom scientifique du varech.
- Thunherg présume que cette dernière en tire les matériaux d'espèces de fucus, notamment du fucus bursa, qui, suivant lui, est aussi gélatineux que la substance même des nids d'hirondelle. — (Jöns Jacob Berzelius, Traité de chimie, t.3, édition refondue par Jean-Benoit Valerius, Bruxelles, Adolphe Wahlen & Cie 1839, page 804)
- Les îles grandissent peu à peu et s'entourent d'une large ceinture de roches tapissées de mousses noirâtres ou de longs fucus bruns qui pendent à leurs flancs. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
-
bonus
- Prime.
- Plus astucieux encore, des bonus leur sont alloués s’ils acceptent de participer activement à la diffusion de leurs inventions. — (Du bon usage de la piraterie, chapitre 3)
- Les stocks-options, en particulier les golden parachutes et autres bonus attribués aux dirigeants, ont fait l'actualité de nombreux journaux, soulignant les limites de ces pratiques salariales. — (Frank Bournois, Comités exécutifs: voyage au cœur de la dirigeance, Éditions Eyrolles, 2007, page 735)
- Décret no 96-1013 du 19 novembre 1996 portant dévolution des boni de liquidation de la taxe parafiscale sur les granulats. — (site www.legifrance.gouv.fr)
- Élément additionnel qui offre une plus-value au produit initial.
- (Audiovisuel) Ensemble de documents annexes qui complètent l’édition vidéographique d’un film.
- Ce DVD est fourni en bonus de toute sorte.
-
embattue
- Participe passé féminin singulier du verbe embattre.
-
laïus
- (Péjoratif) Long discours, exposé, long développement verbeux et creux, baratin.
- Que penses-tu de ces laïus à perte de vue à la Chambre. — (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1906, page 144)
- À défaut du sens de ce discours, elle comprenait qu’il pouvait rentrer dans le genre commun des « laïus » et scènes de reproches ou de supplications dont l’habitude qu’elle avait des hommes lui permettait, sans s’attacher aux détails des mots, de conclure qu’ils ne les prononceraient pas s’ils n’étaient pas amoureux, que du moment qu’ils étaient amoureux, il était inutile de leur obéir, qu’ils ne le seraient que plus après. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 135)
- Ah ! Ce n’était que verbiage livresque et littérature que j’essayais de fignoler du fond même de ma misère, c’était du laïus ! Je reste là peut-être une demi-heure, hoquetant et marmonnant, cramponné à la porte. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 202)
- À la fin de son laïus, Honecker demande s’il y a des questions. — (Olivier Guez et Jean-Marc Gonin, La Chute du Mur, Le Livre de Poche, 2011, ISBN 978-2-253-13467-1)
- (Péjoratif) Exposé un peu convenu, qui semble manquer de sincérité ou de vérité. Note : Souvent accompagné de l'adjectif petit.
- Le dimanche, un séminariste prononçait un petit laïus qui passait pour une méditation et quelquefois ne manquait pas de drôlerie. — (André Billy, Introïbo, 1939, page 78)
- En fait, j'ai vu des infopubs américaines doublées en français plus convaincantes que son petit laïus. — (Patrick Senécal, Malphas 1: Le cas des casiers carnassiers, Éditions Alire, Montréal, 2011, page 9)
-
étendu
- Grand, large, vaste.
- Un empire fort étendu.
- La vue est ici fort étendue.
- Un pouvoir fort étendu.
- Responsabilité peu étendue.
- Des connaissances étendues.
- (Lexicographie) Qui correspond à un ensemble plus grand de référents.
- Dans un article de dictionnaire, le sens étendu est généralement indiqué sous un autre numéro que le sens non étendu. — (Nicole Tournier et Jean Tournier, Dictionnaire de lexicologie française, Ellipse poche, 2017, page 135)
- (Héraldique) Se dit des animaux ailés ou du vol qui est représenté les ailes déployées.
- D’azur à trois licornes acculées d’argent surmontées d’un vol étendu du même, qui est de Sassey → voir illustration « vol étendu »
-
joufflu
- (Familier) Qui a de grosses joues.
- Petit-Pierre paraissait plus avisé que ses frères ; mais autant ceux-ci étaient gros, joufflus et vermeils, autant il avait l’air maigre, chétif et pâlot. — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- Une colossale figure du « Temps », soulève Terre et cadran sur ses vigoureuses épaules, tandis que des anges joufflus, des Amours pour mieux dire, se jouent tout autour, voletant et dégringolant jusque sur le fronton. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, 1923)
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chap. 1)
-
dissolu
- Qui vit dans la dissolution, dans la débauche.
- Parmi les hommes dissolus et sans principes déjà trop nombreux dans l’ordre du Temple, on pouvait distinguer Albert. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
-
écu
- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
-
inconnue
- Femme inconnue.
- Le feuillage de quelques arbustes froissés retentit dans le silence, comme le murmure d’une onde agitée ; mais quoiqu’ils prêtassent l’oreille pour saisir quelques nouveaux sons, la terre resta silencieuse et garda le secret des pas de l’inconnue, si toutefois elle avait marché. — (Honoré de Balzac, Adieu, 1830)
- (Algèbre) Quantité à découvrir en résolvant des équations.
- Équation du premier degré à une inconnue.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.