Dictionnaire des rimes
Les rimes en : étiquette
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "étiquette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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béquette
- Pince à l’usage du chaînetier, de l’épinglier, du fondeur et du serrurier.
- Sorte de perche qu’on emploie dans certains bateaux, pour mouvoir le gouvernail.
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échauguette
- (Fortification) Petit ouvrage d'un château-fort médiéval, en bois ou en maçonnerie qui couronne le décrochement d’un mur de fortification ou les coins d’une tour carrée et permettant de surveiller les abords.
- L’archer qui tout le long du jour se promenait sur la courtine, dès que le soleil brillait trop fort, rentrait dans l’échauguette, et s’endormait comme un moine. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- La grosse traverse Z […], était couronnée par des mâchicoulis transversaux qui commandaient la porte H et par une échauguette crénelée qui permettait de voir ce qui se passait dans la caponnière, afin de prendre les dispositions intérieures nécessaires, ou de reconnaître les corps amis. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- La Louve avait été respectée, comme je l’ai dit, et il n’était point jusqu’à son échauguette, restaurée, bien entendu, qui ne dressât sa silhouette étrangement vieillotte au-dessus de l’azur méditerranéen. — (Gaston Leroux, Le parfum de la dame en noir, 1908)
- (Par extension) (Architecture) Petite tourelle placée au coin d’une maison d’habitation.
- La loge du concierge figure une tour carrée, avec une plate-forme à créneaux, garnie d’échauguettes. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
- Ces édicules, ces échauguettes, contenaient des tableaux et des objets d’art. — (Jean de La Varende, 'Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 23)
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logette
- Petite loge.
- Oh ! chante-moi ta chanson de chaque soir dans ta logette de cendre et de suie […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- À onze heures en été, à dix heures en hiver, on fermait ces portes à double tour. La ville, après avoir ainsi poussé les verrous comme une fille peureuse, dormait tranquille. Un gardien, qui habitait une logette placée dans un des angles intérieurs de chaque portail, avait charge d’ouvrir aux personnes attardées. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, chapitre II, G. Charpentier, Paris, 1871 ; réédition 1879, page 44)
- Popof n’est point en ce moment au fond de sa logette. La porte du fourgon de bagages étant ouverte, j’en conclus que notre chef de train est allé parler au mécanicien. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Quittant ma tanière enfantine — une ancienne logette de portier à grosses poutres, carrelée, suspendue au-dessus de l’entrée cochère et commandée par la chambre à coucher de ma mère — je dormais, depuis un mois, dans ce lit que je n’avais osé convoiter — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, pages 24-25)
- Petit compartiment destiné à accueillir une personne.
- Tantôt croyant voir qu’une main lui faisait signe au fond du confessionnal, tantôt ne découvrant plus dans la logette qu’une stalle vide, il attendit longtemps. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 116)
- (En particulier) (Botanique) Chacune des petites cavités qui contiennent le pollen dans certaines anthères.
- (En particulier) Chacune des petites cavités qui contiennent une dose de médicament dans une plaquette pharmaceutique.
- Cette plaque dont l’avers de plastique transparent faisait sandwich avec un revers de papier d’étain et laissait voir, dans vingt et une logettes, des pilules roses portant chacune l’indication d’un jour de la semaine. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 96)
- (En particulier) (Élevage) Petite loge prévue pour que des animaux (poules, vaches, notamment) puissent s’y installer.
- En ce qui concerne le temps de travail, il a bien diminué : il fallait compter 1 h de paillage et raclage chaque jour, contre 30 minutes aujourd’hui pour passer la raclette matin et soir sur les logettes. — (Delphine Scohy, « À la ferme des Petits Vaux (76) "Pour poursuivre l’agrandissement du troupeau, nous sommes passés en logettes" », Web-agri, 3 avril 2020)
- (Tauromachie) Stalle où sont enfermés les taureaux lors d’une corrida, avant leur entrée dans l’arène.
- On nous fit remarquer les logettes qui contiennent les taureaux pendant la course ; ce sont des espèces de cages en grosses poutres, fermées d’une porte qui se lève comme une vanne de moulin ou une bonde d’étang. Pour exciter leur rage, on les harcèle avec des pointes, on les frotte d’acide nitrique ; enfin, on cherche tous les moyens de leur envenimer le caractère. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- (Architecture) Oriel, bow-window.
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maigrelette
- (Familier) Personne particulièrement maigre.
- Elle reprend trente kilos, son mari la quitte, définitivement, non sans l’avoir copieusement trompée avec une maigrelette qui travaille à l’étage audessous. — (Éric Nataf, Régime mortel, 2008)
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émiette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de émietter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de émietter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de émietter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de émietter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de émietter.
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barbette
- Femelle de barbet.
- (Religion) Guimpe qui couvre le sein d’une religieuse.
- (Militaire) (Désuet) Plate-forme d’où l’on tirait le canon à découvert.
- (Par extension) (Désuet) Ce canon lui-même.
- (Argot militaire) (1840 ou avant) Soldat du génie.
- Durant les causeries autour de la soupe, il avait appris du capitaine les choses « indispensables au métier » , que les cavaliers étaient des cavalos, […], le génie des barbettes […] — (Georges d'Esparbès, La folie de l'épée, Albin Michel, Paris 1927, page 50)
- (Marine) (Désuet) Grelin d’une galère.
- (Marine) (Désuet) Batterie d’un navire sans encaissement.
- (Ichtyologie) Synonyme de loche franche (poisson).
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calette
- Bonnet, calot, calotte.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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démouchette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démoucheter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démoucheter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe démoucheter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe démoucheter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe démoucheter.
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brunette
- Jeune fille brune.
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comète
- (Astronomie) Petit corps du système solaire ayant une orbite elliptique le rapprochant du Soleil, ce qui déclenche une période d’activité de son noyau et lui fait éjecter de la matière et du gaz ionisé sous forme de queues.
- […] il décoiffa en même temps une bouteille de laffitte mûri aux feux de la comète de 1811, et une bouteille de clos-Vougeot, enfant capiteux de l’année 1815 […] — (Théodore de Foudras, Les Chevaliers du Lansquenet, volume 3, chapitre 14, 1848)
- Il y a présentement ce qu’on appelle une crise dans le monde. […] Cette crise est arrivée au moment même où le monde se sentait de nouveau prospère et confiant, sans avoir été présagée par ces comètes en forme de flamme ou d’épée que savaient voir les astrologues. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- Les observations depuis la Terre ont permis la détection de l’acide cyanhydrique et du formaldéhyde dans la coma des comètes. — (Introduction de L’Environnement de la terre primitive, sous la direction de Muriel Gargaud, Jean-Paul Parisot et Didier Despois, Presses universitaires de Bordeaux, 2001, 2005, page 21)
- Le premier objet interstellaire à avoir été observé passant près de notre système solaire est Oumuamua. Classé à l’origine comme une comète, Oumuamua a ensuite été reclassé comme un astéroïde, parce qu’il n’avait pas de coma. — (Radio-Canada, La comète 2I/Borisov, la plus « pure » à visiter notre voisinage, radio-canada.ca, 30 mars 2021)
- (Sens figuré) Objet ou personne rappelant une comète, soit par sa forme, soit par son activité visible pendant une période relativement courte à l’échelle spatiale.
- J’allais, vivante comèteAvec son plumet,Voir le neveu du ProphèteEt l’héritier de Mahomet ! — (Jacques Offenbach, livret de Paul Ferrier, La Marocaine, 1879, page 46)
- Les chapeaux des femmes qui passent sont des comètes dans l’incendie du soir… — (Blaise Cendrars, Du monde entier au cœur du monde, Contrastes, 1957, page 84)
- Charles Churchill […] avait été cinquante ans plus tôt un satiriste célèbre et, comme Byron, comète d’une saison, avait eu son « année merveilleuse ». — (André Maurois, Don Juan ou la vie de Byron, tome 2, 1930, page 65)
- (Par analogie) (Héraldique) Meuble représentant une étoile à queue ondoyante dans les armoiries. Elle se représente généralement avec huit rayons et en pal.
- On le dit aussi d’une comète, lorsque sa barbe est d’un autre émail. Les comètes se distinguent en chevelue, barbue & caudée ou à queue. Lorsque la barbe d’une comète est du même émail que la comète, on dit barbue. — (Jésuites et imprimeurs de Trévoux, Dictionnaire universel françois et latin, 6e édition, 1771, page 757)
- D’argent, à la comète à 16 rais de gueules. Couronne princière sur l’écu, et couronne ducale sur le manteau. Tenants : deux sauvages, appuyés sur leurs massues. Cimiers : un chêne, issant d’un cercle de baron. Cri : Vaillance. Devise : Pro deo, pro rege. Deux étendards ou panons de gueules, à la comète d’argent sont passés en sautoir derrière l’écu. — (Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l’Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, volume 6, l’auteur, 1826, page 61)
- De gueules, à une comète d’or, qui est d’Arguel du Doubs — (→ voir illustration « armoiries avec une comète »)
- (Pyrotechnie) Fusée volante dont la tête et la queue sont également lumineuses.
- Les comètes peuvent être plus évoluées. Il existe par exemple les comètes à « fragmentation ». L’effet visuel est le suivant : ascension d’une boule de feu brillante possédant une trainée incandescente, puis trois ou quatre secondes après, l’explosion casse la boule de feu principale en quatre ou cinq boules plus petites possédant, elles aussi, des trainées identiques à la première. Il est aussi possible d’obtenir des comètes à changement de couleurs. Les comètes sont rarement utilisées seules, elles sont le plus souvent utilisées en très grand nombre pour compléter l’effet d’une autre pièce aérienne, cela grâce à la faible altitude. — (Charles-Henri Tschus, Lexique des effets pyrotechniques, pyro-valais.ch, 27 août 2018)
- (Habillement) (Normandie) Coiffe de femme portée surtout en Basse-Normandie, notamment au Sud Hague, et à Barneville-Carteret.
- Tous les bancs de l’église étaient occupés par les familles qui les louent à l’année. Revêtus de leurs plus beaux habits, les paysans se pressaient jusque dans les chapelles latérales, et on ne voyait de tous côtés que ceintures et gilets rouges aux boutons de cuivre, la parure séculaire de ces farauds Bas-Normands. Dans la grande allée de la nef, ce n’était qu’une mer un peu houleuse de ces coiffes qu’on appela plus tard du nom éblouissant de comètes, et qui donnaient aux jeunes filles du pays un air de mutinerie héroïque qu’aucune autre coiffure de femme n’a jamais donné comme celle-là ! — (Jules Barbey d’Aurevilly, L’Ensorcelée, Alphonse Lemerre, 1916, page 261)
- Le Papillon d’Avranches, le Sabot de Cherbourg, les Comètes du Sud Hague… Ces noms ne vous disent rien et pourtant au XIXe siècle, toutes les femmes en portaient. Jusqu’au mois de novembre, il est possible de combler ses lacunes au musée du Bocage Normand, où Arlette Legallais-Poidvin expose ces coiffes, datant de la monarchie de Juillet. — (Lucy Embark, « Des coiffes du XIXe siècle exposées au musée du Bocage à Saint-Lô », www.ouest-france.fr, 20 mai 2017)
- (Par extension) (Normandie) Bonnet orné de décorations.
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frisquette
- (Imprimerie) (Vieilli) Châssis que les imprimeurs mettent sur la feuille blanche, afin d’empêcher que les marges et tout ce qui doit demeurer blanc ne soient maculés.
- Abattre la frisquette sur le tympan.
- Découper la frisquette.
- Arts graphiques
- Feuille de papier ou de matière plastique, adhésive ou non, que l'on découpe pour protéger certaines parties d'un dessin quand on y applique de l'encre ou de la peinture, notamment au moyen d'un aérographe. Le terme anglais Frisket tend à remplacer le mot français.
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obsolète
- (Grammaire) Qui n’est plus utilisé, en parlant d’un mot, d’une locution.
- « Écornifleur » se compose du verbe « écorner » (dévaluer l’intégrité de) et du verbe obsolète « nifler », certes moins connu que son dérivé « renifler », mais de même sens. — (Bernie de Tours, Le Mauvais Tour de Babel : Pérégrinations ludiques au royaume des mots, Scali, 2007, page 263)
- (Par extension) Ancien ou suranné ; qui n’est plus utilisé, qui n’a plus cours.
- Les entreprises, en particulier, risquent aujourd’hui de conserver une organisation obsolète si elles n’investissent pas sur la capacité de chacun à se poser comme porteur à part entière des projets qu’elles défendent. — (Denis Pansu, « Les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs, nouveau modèle de communication en France ? », dans L’Idiot du village mondial : les citoyens de la planète face à l’explosion des outils de communication : subir ou maîtriser ?, Paris: Charles Léopold Mayer & Bruxelles : Luc Pire, 2004, page 191)
- Et elle repose, selon le père Émile Shoufani, grec catholique, sur un concept erroné ou tout au moins obsolète : les chrétiens de Terre sainte. Un mythe. — (Catherine Dupeyron, Chrétiens en Terre sainte : Disparition ou mutation, chap. 2, Albin Michel, 2007)
- Il est toujours possible, aujourd’hui, de dessiner et de produire des plans corrects avec une version 2000, c’est plus l’évolution de l’informatique (matériels et systèmes d’exploitation) qui rend le logiciel obsolète. — (Patrick Diver, Les Secrets du dessinateur AutoCAD, Paris : Pearson Education France, 2010, page 294)
- Formé sur le participe présent du latin obsolescere, le substantif obsolescence et son dérivé adjectival obsolescent sont des néologismes créés d’après l’anglais. Ils désignent tout ce qui est tombé en désuétude. Leur emprunt s’explique par le fait que l’adjectif obsolète, ayant le même sens et venu lui aussi de l’anglais d’après le latin obsoletus, a un champ d’application sémantique limité. Terme littéraire et vieilli, il se dit, non exclusivement mais surtout, de ce qui se rapporte à la langue, au vocabulaire, à la grammaire. Est obsolète ce qui est dépassé, suranné, désuet, vieillot, bref, ce qui ne fait plus partie des normes actuelles du langage. — (« obsolescence / obsolescent, ente / obsolète », Juridictionnaire, Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton & Bureau de la traduction du Gouvernement du Canada, 2015)
- (Histoire naturelle) Peu apparent ; presque effacé.
- Sur ces sillons descendent obliquement de petites côtes longitudinales obsolètes, presque effacées, et dont plusieurs individus manquent tout-à-fait. — (Gérard Paul Deshayes, Description des coquilles fossiles des environs de Paris, vol. 2 : Mollusques, Paris : Béchet jeune, Baudouin frères & Treuttel et Wurtz, 1824, p. 652)
- Dessous des inférieures d’un jaune-ochracé plus ou moins pâle, avec la bordure d’un brun pâle, précédée de deux raies maculaires plus ou moins obsolètes, de la même couleur […] — (Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval, Species Général des Lépidoptères, volume 1 (volume 9 de l’Histoire naturelle des insectes), Paris : Roret, 1836, page 496)
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languette
- Partie d'objet taillée, découpée en forme de petite langue.
- Tailler un morceau d’étoffe en languette.
- (Par analogie) (Technique) Petite pièce d'appareil ou d'instrument de forme allongée ayant une fonction particulière.
- J'avais oublié le cran d’arrêt : je pèse sur cette languette amovible qui poussée en arrière découvre une lettre majuscule gravée, une esse, initiale du mot sûreté. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L'Âge d'Homme, 1981, p.147)
- (En particulier) (Désuet) Aiguille d’une balance
- (Musique) Petite pièce de métal, qui, en s’élevant ou s’abaissant, ouvre ou ferme les trous faits à un instrument à vent.
- (Bijouterie) Petit morceau d’argent ou d’or que les orfèvres laissent en saillie à chaque pièce qu’ils fondent et qui sert à faire l’essai avant de marquer la pièce du poinçon légal.
- (Menuiserie) Espèce de tenon continu formé par le rabot sur l’épaisseur d’une planche et fait pour entrer dans une rainure.
- (Maçonnerie) Séparation de quelques pouces d’épaisseur, faite de pierres, de briques ou de plâtre, dans l’intérieur des souches de cheminée, dans un puits mitoyen, etc.
- (Mécanique) Petite pièce de métal de forme rectangulaire que l'on actionne pour déclencher un mécanisme.
- [...] les fauteuils, sur plusieurs rangées, basculent en arrière comme ceux des avions, si l'on actionne une languette de fer; [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, 1974)
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inquiète
- Personne inquiète.
- Mon père, un brave paysan ; ma mère, une inquiète, toujours au bord des larmes. — (Christian Jacq, J’ai construit la grande pyramide, 2015)
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brevette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe breveter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe breveter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe breveter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe breveter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe breveter.
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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fenouillette
- (Vieilli) Variante de fenouillet (variété de pomme).
- Eau de vie de graine de fenouil.
- Les dévotes ne prenaient jamais de fenouillette, dit Mme de Sévigné. — (Jean-Luc Hennig, Le topinambour & autres merveilles, 2000)
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asyndète
- (Rhétorique) Suppression des particules de coordination ou des conjonctions, et par extension de toute liaison attendue ou logique, dans l’ordre grammatical ou sémantique.
- Un exemple d’asyndète célèbre est : « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. »
- Les raisons qui ont amené les auteurs à employer l’asyndète doivent être étudiées séparément pour l’oeuvre de chaque auteur. — (Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres de l’Université de Liège, numéro 258, 1991)
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silhouette
- Sorte de dessin fait par un trait tracé autour de l’ombre du visage ou du corps.
- Dessiner à la silhouette.
- (Par extension) Apparence d’un corps, voire d’un objet, laissée par son contour.
- Rafaël […] suivit des yeux, aussi longtemps qu’il put la distinguer, la fatale silhouette qui se détachait en noir aux rayons de la lune… — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- […],: je fis environ cent mètres à plat ventre, […], pour arriver à une charrue dont la silhouette m'avait fait grand'peur. — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, pages 175-176)
- Occupés à nos cuvettes et serviettes nous regardions vers Verdun, c'est-à-dire en arrière et à droite, où l'on voyait une silhouette de cathédrale ébréchée. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 209)
- J’aimais frôler au passage ces silhouettes, imperceptiblement trop rapides ou trop lentes, que le jour pour un moment mécanise et que la nuit avancée, comme une fin de course impitoyable, égrène au long des rues dans leur nudité tragique de grand fauve ou de bête boiteuse. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- La porte ouverte un moment laissa passer un rayon de lumière. J'entrevis sa silhouette : il était jeune, correctement habillé : […]. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Après un trajet de vingt minutes se dessina devant lui la silhouette de la petite ville de Saint-Laurent-Nouan, inhabituellement sombre en cette nuit, sans lumière aux fenêtres ni éclairage public. — (Marc Elsberg, Black-out: Demain il sera trop tard, traduit de l'allemand, Piranha, 2015)
- (Par analogie) Ligne qui dessine la forme du corps.
- Les silhouettes des buissons frangeaient son chemin et il allait, tête levée, respirant large. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Zara a copié des défilés, H&M et Uniqlo ont multiplié les collaborations, et les consommateurs découvert des vestiaires adaptables à toutes les silhouettes de mode et à bas prix. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 5 octobre 2022, page 6)
- (Sens figuré) — Depuis plusieurs années, il s'était accoutumé à cette silhouette calme qui glissait sans bruit, autour de lui, à ce visage toujours paisible et souriant qui se penchait sur son fils. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Urbanisme) Profil caractéristique d’une ville ou d’un paysage, tel qu’il se découpe sur le ciel.
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arpette
- (Argot) Variante de arpète.
- À connotation péjorative, un « arpette » désigne plus généralement un débutant inexpérimenté tout juste bon à manœuvrer pelle et balai.
- LA VOIX DE MAURICE, (qui les accompagne dans l’antichambre.) — Au revoir, petite arpette de mon cœur. — (Henry Bataille, L’Enfant de l’Amour, Ernest Flammarion, 1922, page 92)
- Trois ouvrières tripotaient des chemises. L’apprentie était assise, sur une chaise, les pieds sur les barreaux, les genoux relevés. Elle marmottait tout bas, l’œil perdu. À un moment, elle dit, inconsciemment, presque haut : je n’entends pas mes moutons ! Les ouvrières s’arrêtèrent de travailler et crièrent en chœur : en v’là une sale arpette ! Tu nous embêtes avec tes moutons, toi ! — (Joris-Karl Huysmans, En ménage, Eugène Fasquelle éditeur (Bibliothèque Charpentier), 1922, page 68)
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bouffette
- Petite houppe qu’on attache à divers objets pour servir d’ornement.
- Il faut des bouffettes à ce harnais.
- On se sent transporté dans un monde inouï, impossible et cependant réel. ― Les troncs d’arbre ont l’air de fantômes, les hommes d’hyènes, de hiboux, de chats, d’ânes ou d’hippopotames ; les ongles sont peut-être des serres, les souliers à bouffettes chaussent des pieds de bouc ; ce jeune cavalier est un vieux mort, et ses chausses enrubannées enveloppent un fémur décharné et deux maigres tibias. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le théâtre de Marseille avait prêté les costumes ; l’or, la soie, le velours, les étendards brodés, les écus d’armes, les cimiers, les caparaçons, les rubans, les nœuds, les bouffettes, les fers de lance, les cuirasses faisaient flamber et papilloter l’Esplanade comme un miroir aux alouettes. — (Alphonse Daudet, La défense de Tarascon, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 61)
- Le premier mouvement des chiens avait été de suivre leur maître, mais je leur ordonnai de rester près de moi, et, habitués à obéir, ils revinrent sur leurs pas. Je m’aperçus alors qu’ils étaient muselés, mais au lieu d’avoir le nez pris dans une carcasse en fer ou dans un filet, ils portaient tout simplement une faveur en soie nouée avec des bouffettes autour de leur museau ; pour Capi, qui était à poil blanc, la faveur était rouge ; pour Zerbino, qui était noir, blanche ; pour Dolce, qui était grise, bleue. C’étaient des muselières de théâtre. — (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887, pages 1-347)
- (En particulier) Nœuds de ruban un peu renflés qui font partie de certains ajustements d’homme ou de femme.
- Leurs robes […] offraient à l’œil plusieurs rangs de garnitures, où brillaient l’or, l’argent, les perles, au milieu de bouffettes de gazes et de guirlandes de fleurs artificielles. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2 ,4, 1833)
- (Histoire, Marine) Troisième voile du grand mât de galère. [2]
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maltraite
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe maltraiter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe maltraiter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe maltraiter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe maltraiter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe maltraiter.
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éprouvette
- (Technique) Instrument à l’aide duquel on vérifie la qualité, l’état de certaines matières.
- Éprouvette pour connaître la force de la poudre.
- Éprouvette de savonnier, de potier.
- J’entre dans une longue pièce très éclairée, où il y a plusieurs longues tables sur lesquelles on voit posées debout côte à côte dans des supports de bois des éprouvettes contenant des poudres de la même couleur éclatante que les ruisseaux dans le cour, rouges, bleues, jaunes… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 50)
- (Chimie) Vase de verre ou de plastique, cylindrique, gradué ou non, destiné particulièrement à recueillir des fluides et employé pour de nombreuses manipulations.
- (Sciences, Technique, Industrie) Échantillon ou petite quantité de matière / matériau utilisée pour un essai de matériau, par exemple en contrôle qualité.
- (Chirurgie) Certaines sondes.
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bandelette
- Élément en forme de petite bande.
- Tout au fond à gauche, une bandelette d’un azur plus foncé, ébréchée çà et là, indique une chaîne de montagnes, les Vosges sans doute. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 79)
- Petite bande avec laquelle on entoure et on lie quelque chose.
- […], et elle enroula tout autour une bandelette verte trois fois croisée afin d'en exalter les reflets par la soie. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- […] ; deux bandelettes serrant ses cheveux ondés sont prises sous l’étole et vont s’entrecroiser par-derrière à la chute des reins. — (Gustave Flaubert & Maxime du Camp, Nous allions à l'aventure par les champs et par les grèves, 1886, rééd. Le Livre de Poche, 2012)
- Petite bande dont les prêtres païens se ceignaient le front ou qui servaient à orner les victimes.
- Les bandelettes sacrées.
- (Architecture) Petite moulure plate et unie, plus étroite encore que la plate-bande.
- (Antiquité) Bande de tissu qui entoure les momies égyptiennes.
- Le manuscrit trouvé sur le corps de Pétéménon, fils de Cléopâtre, était placé entre les premiers tours des bandelettes, mais de manière à être visible lorsqu'on ôtait le couvercle du sarcophage peint qui renfermait la momie proprement dite. — (Frédéric Cailliaud, Voyage à Méroé, au fleuve Blanc, au-delà de Fâzoql, t.4, 1827, page 27)
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gaufrette
- Petite gaufre, souvent fourrée d'une crème ou d'une confiture.
- Et les petits gâteaux qu’on se servait soi-même dans les boîtes en fer, nougats-gaufrettes, cartes à jouer, poissons fourrés de confiture, macarons fendillés, gaufrettes à textes : « Qui veut m’aimer ? – Plus tard ! – Viendrez-vous ? – Pour l’éternité. – Avec grand plaisir ! » — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 34.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.