Dictionnaire des rimes
Les rimes en : érugineux
Que signifie "érugineux" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Dont la couleur est analogue (semblable) à celle de la rouille du cuivre (le vert-de-gris).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "érugineux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
-
moelleux
- Qui est rempli de moelle.
- Un os moelleux.
- Un bois moelleux.
- (Sens figuré) Qui joint la douceur à la force et qui flatte agréablement le goût, qui n’a rien d’aigre ni de dur, qui a du corps et qui est souple, doux à la main.
- Cette hospitalité que j'ai sollicitée, je l'accepte à une condition, dit Laura, c'est que tu me permettes de confectionner, pour toi et Guillaume, un gâteau de mon enfance, un gâteau moelleux aux pruneaux qu'on nomme dans mon pays far, le far breton. — (Claudette Combes, Une rose pour le soleil, Cid éditions, 1987)
- Nous nous affalons côte à côte dans le grand canapé blanc, moelleux comme un marshmallow géant ; mon corps s'enfonce confortablement dans les coussins tandis que Damen attrape la télécommande et se blottit contre moi. — (Alyson Noël, Éternels, tome 5 : Une étoile dans la nuit, traduit de l'anglais (États-Unis) par Maud Desurvire, 2012, chap. 2)
- Voix moelleuse. — Étoffe moelleuse. — Un lit moelleux. - Des tapis, des coussins moelleux.
- (En particulier) (Peinture) Qualifie un pinceau dont les touches sont larges, grasses et bien fondues, et ces touches elles-mêmes.
- (Par extension) Qualifie des contours souples et gracieux.
- Puis, ces formes trop arrondies, trop moelleuses, arriveront à diminuer la force des aspects, leur virilité. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 180)
-
cartilagineux
- (Anatomie) Qui est de la nature du cartilage, qui est composé de cartilage.
- Les parties cartilagineuses.
- (Sens figuré) Qui a l'apparence du cartilage.
- Elle reprenait sur l’herbe les reliefs du repas, quelques champignons frais cueillis, le nid de mésange vide, la cartilagineuse éponge cloisonnée, œuvre d’une colonie de guêpes, […] — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 64.)
-
pulpeux
- (Botanique) Qui est formé d’une pulpe plus ou moins épaisse.
- Fruit pulpeux.
- Qui a le caractère de la pulpe.
- Matière pulpeuse.
- (Sens figuré) Qualifie une femme aux formes pleines et sensuelles.
- L’envie de s’encanailler sexuellement auprès d'un « wesh wesh » de banlieue était passée pour la pulpeuse Marjorie qui s'orientait davantage vers une vie de « Marie-Chantal » à la disposition d'une moitié politicienne. — (Marek Corbel, Il était une fois 1945, Marseille : IS Édition, 2013, règle n°1)
-
moutonneux
- Qui moutonne, qui commence à s’agiter et à blanchir.
- Mer moutonneuse.
- (Vieilli) Qui moutonne, qui est frisé et annelé comme la laine d’un mouton.
- Des analyses comparatives sur des laines […] ont montrés que celle travaillées électrolytiquement sont plus ouvertes, moins manipulées et moins moutonneuses. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Au-delà, mais fort loin, comme un horizon de nuages moutonneux, on apercevait la cime de vieux platanes dont les pieds baignaient dans la Loire. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 86)
-
affreux
- Qui cause ou qui est propre à causer de la frayeur, de l’effroi.
- Le divorce entre la production et les producteurs va créer une économie abstraite, entièrement inconnue au Moyen Âge, et qui favorisera le développement de la plus affreuse pauvreté. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p. 590)
- Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Le temps se modère un peu; la mer toujours affreuse; le navire se comporte toujours très-bien, la mâture ne bouge pas quoique le navire tangue beaucoup , […]. — (Les feux flottants, dans le Magasin pittoresque, 1868, vol.36, p.118)
- Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, 1844, 2e édition, page 106)
- (Par hyperbole) Qualifie une personne d’une grande laideur ou une chose très désagréable.
- Avez-vous été à l’Odéon, monsieur, me dit-il, et avez-vous remarqué que les femmes qui viennent là sont les plus affreuses créatures du monde ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Tête coupée)
- Avant la paix d’Amiens, cet Anglais avait résolu le problème de couvrir le buste sans assommer le corps de cet affreux carrick qui finit aujourd’hui sur le dos des vieux cochers de fiacre ; mais comme les fines tailles sont en minorité, la mode du spencer pour homme n’eut en France qu’un succès passager, quoique ce fût une invention anglaise. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Sens figuré) Qualifie une personne fort dépravée, capable des actions les plus noires, les plus viles. — Note : Se dit souvent au sens moral.
- Leur sort est affreux.
- C’est affreux à voir, à dire.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui peut susciter une grande pénibilité ou une extrême douleur.
- Dès le début du XXe siècle, un avocat de Rocroi, François Cazin, constatait : « Souvent, j’ai vu la brigade de service sortir de Rocroi pour aller se mettre en embuscade dans les lieux les plus cachés et les plus difficiles et par les temps les plus affreux. […] » — (Jacques Lambert , « Un douanier ardennais, inventeur astucieux, Jean Victor Risse », dans Le Journal du confinement, du mercredi 24 juin 2020, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises)
- C’est une ingratitude affreuse, une affreuse calomnie. — Il est affreux de calomnier cet homme. — Il était dans une affreuse misère.
-
repleut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe repleuvoir.
-
poissonneux
- Qui abonde en poisson.
- Quant aux eaux du lac de l'Esclave, elles étaient très poissonneuses. Les truites y atteignaient des dimensions extraordinaires, et leur poids dépassait souvent soixante livres. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Qui évoque la bouche d’un poisson s’ouvrant et se fermant rapidement.
- On continue à suivre la conversation tout en ouvrant le paquet de tabac – tout doucement : le bout de scotch bordé de rouge glisse sur l’emballage plastifié sans l’abîmer. Bourrage méticuleux du fourneau, petits pops de la bouche poissonneuse pour amorcer la combustion. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 119)
-
désaveux
- Pluriel de désaveu.
-
révérencieux
- (Familier) (Par plaisanterie) Qui affecte de faire quantité de révérences.
- Il était impossible de ne pas remarquer la tonalité révérencieuse que prit la fin de la péroraison, ce qui éveilla un écho réceptif dans le cœur de chacun. — (Forster, La machine s’arrête, 1909 ; traduit de l’anglais britannique par Laurie Duhamel, 2014, pages 71-72)
- Voilà un homme bien révérencieux.
- (Sens figuré) Qui est humble et cérémonieux.
- L’étranger assistait à chaque convoi, suivant le corps d’un air révérencieux, et donnant les marques d’une affliction telle que ses gémissements et ses sanglots l’empêchaient de mêler sa voix aux cantiques religieux. — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- N’est-il pas plus convenable, dit le grand maître, de voir ce Damien, […], se tenant dans un silence révérencieux devant son supérieur, …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le rapporteur conseiller d’État Laubardemont, qui les avait dirigés en tout, était à leur tête. Joseph leur parla souvent à l’oreille avec une politesse révérencieuse, tout en regardant en dessous Laubardemont avec une ironie féroce. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXV, 1826)
- Un soir, à la description révérencieuse de la maison de campagne des Aldobrandi, je m’emportai plus que de coutume et quittai brusquement la salle, presque les larmes aux yeux. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
-
infectieux
- Qui produit une infection.
- Le 27 juillet, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) le notait aussi : « De plus en plus d’auteurs sont d’avis que la propagation par des aérosols infectieux est plausible et qu’elle devrait être prise en considération ». — (Josée Legault, L’aveu de Christian Dubé, Le Journal de Montréal, 13 novembre 2020)
- Germes infectieux.
- Qui est caractérisé par une infection.
- Maladies infectieuses.
-
cartonneux
- Ayant l’aspect du carton.
- Ce panorama profond, avec ses pentes gazonnées, où les ombres des arbres se dessinent en silhouettes arrêtées, où les massifs d’arbres eux-mêmes se découpent sur le ciel, nets et secs, comme taillés à l’emporte-pièce, semble d’abord trop cartonneux. — (Émile Bergerat, Journal Officiel, 25 juin 1876)
- Autrefois, les pots étaient plus larges, et caramel, citron, café ne sont venus qu’après, dans des cylindres cartonneux dont on grattait l’enveloppe de paraffine avec la pointe du couteau. — (Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa, Gallimard, collection Folio, 2005, page 33)
-
loqueteux
- Qui est en loques, en parlant des vêtements.
- Sélem, l’aîné des deux frères, s’écarta de notre groupe et, étendant son burnous loqueteux sur le sable, il commença à prier, grave et comme grandi. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Qui a des vêtements en loques
- Et bientôt, au milieu d’une foule grouillante où toutes les races se mêlent, assailli par une nuée de gamins loqueteux qui parlent « parisien », l’on débarque sur ce coin de terre chérifienne. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in « La Revue de Paris » , 1922)
- Des garnis sans rideaux, des gargotes, des débits grouillants de vermine occupent — entre les loges des filles — la longueur des façades et une humanité malpropre, hébétée, loqueteuse s'y agite machinalement. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 8)
- Le serki de Sissy, grand vieillard maigre et loqueteux, arrive essoufflé. Il se déchausse pour m’aborder, esquisse un salut militaire et s’accroupit à l'entrée de ma paillote. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 34)
-
noueux
- Qui a beaucoup de nœuds, en parlant du bois.
- Le hêtre n’est pas si noueux que le chêne. — Un bâton noueux.
- (Sens figuré) Dont les articulations présentent des nodosités, en parlant d’une personne.
- L’autre, sec, noueux, noiraud, correct à la façon d’un danseur salarié, répondait à l’appellation du « Mondain ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Triggs perdit connaissance comme s'il avait été une petite femmelette de rien du tout et non un solide et noueux vieillard. — (Jean Ray, Harry Dickson, X-4, 1934)
- Doigts noueux.
- (Par extension) Qui produit des nodosités.
- Rhumatisme noueux.
- (Héraldique) Se dit d’un meuble héraldique présentant à sa surface des nœuds de branches ou des écots.
- Tiercé en pairle renversé au 1° d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'argent, la queue fourchue passée en sautoir ; au 2° d'azur à la serre de griffon d'or tenant un bâton noueux d'argent ; au 3° de gueules au fer à cheval d'or accosté de deux clochettes de muguet d'argent. ; au pairle renversé ondé d'argent brochant sur la partition, qui est de Nubecourt → voir illustration « bâton noueux »
-
marécageux
- Qui est de la nature du marécage.
- Les Aroïdées habitent généralement les lieux humides, marécageux, et les bois très-ombragés; elles sont presque toutes âcres, même vésicantes. On distingue dans cette famille le Gouet ou Pied-de-veau (Arum L.), le Calla et l’Acorus. — (J.-P. Lamouroux, Précis de Phytographie ou d'Histoire Naturelle des plantes, Paris, 1828, p. 333)
- À l’ouest, la plaine, s’abaissant encore, devenait marécageuse, et s’imbibait d’une eau stagnante qui alimentait les affluents du Kuruman. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Qui est morbide, malsain ou étouffant.
- Le garçon marchand de vins du coin lance un œil marécageux au trottin de la modiste d’en face, — petite fille à tout faire. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
-
rocheux
- (Géologie) Qui est couvert de rochers ; qui est formé de rochers.
- L’oued En-Nedja coule à nos pieds dans un ravin verdoyant et se perd dans un paysage rocheux au Sud-Ouest. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 111)
- C’étaient de hautes falaises rocheuses, des cascades et de larges fleuves bouillonnants et désolés, des bouquets d’arbres et des fourrés de plus en plus rabougris. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910s 265–266)
- Les espèces plus haut citées se retrouvent encore sur des aires réduites qui, sans être rocheuses, présentent une très faible couverture de terre végétale formant autant de petites unités topographiquement et floristiquement bien définies. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 103)
-
délicieux
- Qui procure des délices.
- Il y a de bons mariages, mais il n’y en a point de délicieux. — (François de La Rochefoucauld, Maximes, 1664, n° 113)
- Nous nous aimions, une vie délicieuse s’ouvrait devant l’ardeur de notre jeunesse, l’espoir, le bonheur, de longs jours de félicité se dressaient dans l’avenir. — (Judith Gautier, La Marchande de sourires, G. Charpentier, 1888, acte II, scène 2)
- Quels délicieux entretiens avec la brise qui passe, avec l’insecte qui bourdonne, avec le murmure lointain du torrent ! — (Auguste Blondel, L'Âme des choses, A. Lemerre, 1889, page 182)
- Durtal le connaissait ce moment délicieux où l’on reprend haleine, encore abasourdi par ce brusque passage d’une bise cinglante à une caresse veloutée d’air. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Spécialement) Qui est agréable aux sens.
- Nous disons d’un mets, d’un vin, qu’il est délicieux, lorsque le palais en est flatté le plus agréablement qu’il est possible. Le délicieux est le plaisir extrème de la sensation du goût. — (Article « Délicieux » dans ’'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vol. IV, 1751, page 784)
- Que voulez-vous, Monsieur ? demanda- t-elle au jeune homme d’une voix qui bruit à ses oreilles comme une musique délicieuse. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- C’était, dans l’air, un délicieux parfum des dernières violettes et des premières roses. — (Armand Silvestre, Arlette, Nilsson, 1907, p. 76)
- Qui est charmant, en parlant d’une personne ou de ses attributs.
- C’était bien un couple délicieux de volupté, de grâces, d’abandon lascif, de pudeur craintive. — (Alfred de Musset, Gamiani, ou Deux nuits d’excès, 1833, 1re partie)
- Ne suis-je pas aussi belle que votre Vénus de Milo ? dit-elle avec une petite moue délicieuse. — (Théophile Gautier, La Toison d'or dans Nouvelles, Charpentier, 1852, p. 201)
- Sa voix est une musique délicieuse, et les notes tendres en ont un charme pénétrant. — (Francisque Sarcey, Mademoiselle de Belle-Isle dans Quarante Ans de théâtre, t. 4, 1901, p. 105)
- (Ironique) Qui procure de l’amusement.
- Quoi de plus délicieux que de se moquer des gens avec talent, de les forcer à rire eux-mêmes de leur naïveté, ou bien, quand ils se fâchent, de se venger avec une nouvelle farce ? — (Guy de Maupassant, La Farce dans Gil Blas, 18 décembre 1883)
-
impérieux
- Qui commande avec hauteur.
- Il fallait un missionnaire impérieux pour porter la civilisation aux peuples presque barbares du septentrion. Ce missionnaire fut le guerrier. — (Joachim Ambert, Le Colonne Napoléone et le Camp de Boulogne, dans Le Spectateur militaire; Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, vol. 27, M. Noirot, 1839, page 464)
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- — Monsieur de Gondi, vous savez ce qui vient de se passer ? Le Roi a dit tout haut : « Que notre impérieux Cardinal le veuille ou non, la veuve de Henry le Grand ne restera pas plus longtemps exilée. » Impérieux, monsieur l’abbé, sentez-vous cela ? Le Roi n’avait encore rien dit d’aussi fort contre lui. Impérieux ! c’est une disgrâce complète. Vraiment, personne n’osera plus lui parler ; il va quitter la cour aujourd’hui certainement. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Il s’en alla ; puis il rouvrit la porte, et dit encore d’une voix impérieuse :— Surtout, défiez-vous d’Aristide, c’est un brouillon qui gâterait tout. Je l’ai assez étudié pour être certain qu’il retombera toujours sur ses pieds. Ne vous apitoyez pas ; car, si nous faisons fortune, il saura nous voler sa part. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 101)
- (Sens figuré) — Jolie petite déesse, soigneusement recouverte de tissu, elle se balançait au-dessus du clic-clac impérieux de ses hauts talons. — (Yves Dieryck, Au pied du mur, Éditions Albin Michel, 1957, chapitre 1)
- (Sens figuré) Qualifie les choses pressantes, des choses auxquelles on ne peut résister.
- De toutes ces claires maisons, dont les toits se groupaient dans la splendeur soleilleuse du ciel, des hommes étaient sortis, un à un, qu'une même force impérieuse appelait. — (Maurice Genevoix, Jeanne Robelin, Flammarion, 1920, page 9)
- Néologisme anglo-saxon, l’urgenturie désigne une envie impérieuse et brusque d’uriner difficilement contrôlable et aboutissant le plus souvent à une perte d’urine. — (« L'incontinence urinaire par urgenturie : un besoin impérieux d’uriner », 30/09/14, Cours étudiants en soins infirmiers, sur le site infirmiers.com (www.infirmiers.com))
- Les dispositions qui créent de nouveaux régimes ou de nouvelles exigences affectant la libre prestation de services, ou qui modifient des régimes ou exigences existants, doivent elles aussi être notifiées, mais seules quatre raisons impérieuses d’intérêt général (ordre public, sécurité publique, protection de l’environnement et de la santé publique) peuvent être invoquées pour les justifier […]. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
-
miséreux
- (Vieilli) Qui donne l’impression d’une extrême pauvreté.
- Elle se vit plus tard, miséreuse sans doute, vendant des oranges rue Saint-Denis, ou des crayons sur la Canebière, à l'âge où l'un et l'autre sexe, après s'être entendu longtemps pour la trouver digne de désir, continuerait à s'accorder pour la laisser mourir de faim. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
-
captieux
- Qui tend à induire en erreur et à surprendre par quelque finesse, en parlant des raisonnements, des discours, etc.
- Tel le chien du chasseur, s’il a surpris un cerf, arrêté par un fleuve sinueux, ou saisi de frayeur à l’aspect d’un filet garni de plumes pourprées, il le poursuit sans relâche, il le presse de ses longs aboiemens : l’animal timide, qu’épouvantent tour à tour la toile captieuse et la rive escarpée, s’échappe en détours tortueux, et refait mille fois le chemin qu’il a fait : cependant, acharné sur sa proie, l’ardent limier la suit gueule béante ; il la touche, il semble la saisir, et l’on entend crier ses mâchoires grondantes : mais il n’a mordu que le vent. — (Jean-Nicolas-Marie de Guerle, L’Énéide de Virgile, traduction nouvelle, tome deuxième, Auguste Delalain, Imprimeur-Libraire, Paris, 1825, livre XII)
- Dès le lendemain matin […] le Carcan se rendrait chez le Pape et sans se laisser emberlificoter par de belles promesses et de captieux discours, le sommerait, soit de conduire Joséphine devant le maire, soit de lui verser la somme de cinq mille francs […] — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il se sentait de plus en plus encerclé par les circonstances qu’il avait laissées se poser autour de lui. Et quel plus terrible signe que celui-ci : une logique captieuse le ramenait dans un milieu dont il avait essayé de s’arracher par toutes sortes d’éclats. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Il […] recommence vingt fois, trente fois la même expérience, sachant combien est sournoise l’erreur et à quelles captieuses inductions la précipitation nous invite. — (André Gide, Journal 1889–1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 304)
- Les cinquante titres récupèrent et déroutent, avec un zeste d’ironie et, parfois, avec un léger effet captieux, le lexique sur la pandémie de COVID-19, le vocabulaire et les syntagmes titrés dans les journaux. — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
- (Par extension) Sophistique.
- C’est un raisonneur captieux.
- Raisonnement captieux. Enfin, pour étouffer mes scrupules, il n’oublia aucun des captieux raisonnements que suggère la sagesse habituelle du monde. — (Honoré de Balzac, Le médecin de campagne, 1833)
-
lieue
- (Métrologie) Unité de distance de l’ancien régime, d’environ quatre kilomètres.
- Nous avions fait neuf lieues de pays, qui, sans exagération, en valent bien douze ou quatorze de France ; c’était une bonne journée. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- Topographiquement parlant, nous avons peu d’observations à faire sur cette chaussée à peu près rectilinéaire de six grandes lieues qui nous reste à parcourir de Thonon à Genève. — (J.-L. Manget, Guide du voyageur autour du lac de Genève et au bassin du Rhône supérieur, Ch. Gruaz, 1859, page 93)
- Dans cet agréable véhicule privé de toute espèce de ressorts, nous faisions quatre lieues d’Espagne à l’heure, c’est-à-dire cinq lieues de France, une lieue de plus que les malles-postes les mieux servies sur la plus belle route. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Tolède est très-certainement une admirable vieille ville, située à une douzaine de lieues de Madrid, des lieues d’Espagne bien entendu, qui sont plus longues qu’un feuilleton de douze colonnes ou qu’un jour sans argent, les deux plus longues choses que nous connaissions. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Je calculai que douze heures me séparaient déjà du moment du départ, que douze lieues me séparaient des Trembles ; je me dis que tout était fini, irrévocablement fini, et j’entrai dans la maison de Mme Ceyssac comme on franchit le seuil d’une prison. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 60)
- Peste ! monsieur l’amiral est donc nécromant, pour savoir ainsi ce qui se fait à trente ou quarante lieues de distance ! — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Nonante lieues en quatre étapes et une demie. Tu calcules ? Vingt lieues par jour ! Diâle, on routait dur en ce temps-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Grande distance.
- On cueillait depuis une quinzaine de jours, au long des routes vicinales, aux orées des « longs champs », autour des villages, sur des lieues et des lieues de terroir, par toutes les vallées. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
-
fallacieux
- Qui est fondé sur un mensonge ou un faux.
- Quoiqu’un peu gêné par cette pluie de compliments dont j’étais le seul à connaître le caractère fallacieux, je jouai la comédie de l’élève studieux qui trompe son monde (ce qui était l’exacte vérité présente) mais qu’il convient de ne pas juger […]. — (Robert Ichah, Juif malgré lui: 1940-44, la guerre d’un gamin de banlieue, Éditions Romillat, 2000, page 203)
- Puisqu’il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l’obligation d’être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge. — (Raphaël Enthoven, Le Mensonge, Philosophie Magazine no 20, novembre 2009)
- Qui vise à tromper.
- Keith Alexander, qui s’exprimait devant une commission du Congrès américain, put ainsi déclarer : « Je préfère amplement me trouver devant vous aujourd’hui à débattre » de ce programme « plutôt qu’essayer de vous expliquer pourquoi nous n’avons pas su empêcher un nouveau 11-Septembre ». […] L’argument relève de la propagation de la psychose la plus éculée et la plus fallacieuse qui soit. — (Glenn Greenwald traduit par Johan-Frédérik Hel Guedj, Nulle part où se cacher, JC Lattès, 2014, ISBN 978-2-7096-4615-4)
- Ces jeunes filles fallacieuses nous firent faire une route bien étrange ; - il faut ajouter qu’il pleuvait. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Illusoire, sans fondement.
- Si j’avais consulté, ce jour-là, une cartomancienne et si elle ne m’avait pas déclaré « qu’une femme brune me voulait du mal », j’eusse été fondé à lui refuser le paiement de ses oracles fallacieux. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 106)
- La sensation fallacieuse de liberté s’explique du fait que ce qui conditionne notre action est généralement du domaine de l’inconscient, et que par contre le discours logique est, lui, du domaine du conscient. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 72)
-
bourbeux
- Qui est plein de bourbe.
- Elle revit la ferme, la mare bourbeuse, son père en blouse sous les pommiers. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Jean Blin n’est point un mauvais sujet, mais il aime à boire en compagnie et il lui est arrivé plus d’une fois d’attendre dans un fossé bourbeux l’aube du lundi. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 127)
- Nous recommençâmes à descendre dans le brouillard et le noir. D’autres chefs nous pressaient ; le terrain était inégal et bourbeux ; les chevaux se faisaient tirer. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 16)
- (Par extension) Sale, comme souillé de bourbe.
- La marquise mit à profit cette lâcheté soudaine et jeta avec adresse, en plein nez du gamin, son éponge humectée d’une eau malodorante et bourbeuse. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 60)
- (Par extension) Difficile, délicat, où on s’empêtre facilement.
- Je ne m’aventurerai pas sur ce terrain bourbeux, je craindrais qu’on se dispute.
- Il était tombé dans cet amour comme on tombe dans un trou bourbeux. — (Guy de Maupassant, La femme de Paul, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 232)
- L’impression qui se dégageait de cette prose comme à dessein bourbeuse, et qui tenait moins à son sens général mal appréciable qu’à l’ennui poli et compact qu’elle exprimait éloquemment, était qu’il s’agissait moins de m’aiguiller sur ce sujet précis que de se couvrir, par une allusion de pure forme, contre le risque encouru d’une omission. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
-
glutineux
- Qui est de la nature du gluten, à la fois visqueux et mucilagineux, collant ou poisseux comme le gluten.
- Suc glutineux.
- Matière glutineuse.
- Champignon glutineux.
- Aulne glutineux
- Stipe glutineux.
-
insoucieux
- Qui ne se soucie pas d’une chose.
- Indolente, insoucieuse des premières notions de la propreté, insoucieuse d’ailleurs de la mort tout autant, elle accepte le mal que lui envoie le Grand-Être et ne se défend point. — (Aurélien Scholl, Les Nouveaux mystères de Paris, tome II : Un mariage à Cayenne, Librairie internationale, Paris, 1867, page 224)
- J’étais insoucieux de tous les équipages,Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre, 1871)
- Car, insoucieux en effet du temps, ivre de vin et de discussions métaphysiques, le Mousse avait visité une à une toutes les fermes du plateau, […]. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle était l’un des plus riches partis de la ville, et fort insoucieuse d’un père qu’elle avait à peine entrevu. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- C’est toujours un moment grave que celui où un jeune esprit jusque-là insoucieux de politique découvre soudain que l’injustice et l’intérêt mal entendu passent et repassent devant lui dans les rues d’une ville avec des effets de cape et d’uniforme, ou s’attablent au café sous l’aspect de bons bourgeois qui ne prennent pas parti. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 141)
- (Absolument) Qui ne se fait aucun souci.
- Où l’insoucieux financierEntretient des nymphes jolies,Qui, pour s’en faire mieux payer,Lui font par jour cent perfidies; [...] — (Claude-Joseph Dorat, Épitre : A M. le Maréchal de Brissac, alors gouverneur de Paris, in Poésies de Dorat, tome III, Genève, 1778, page 55)
- Son faux-col engloutit son oreille. Ses yeuxDans un rêve sans fin flottent insoucieux,Et le printemps en fleur sur ses pantoufles brille. — (Paul Verlaine, Monsieur Prudhomme, in Poèmes saturniens, Alphonse Lemerre, Paris, 1866)
- Et toi, Musette, reine insoucieuse et folle,Qui n’a cherché tes yeux, qui n’a redit ton nom ? — (Théodore de Banville, A la jeunesse - Prologue pour la vie de bohème, in Les Exilés, G. Charpentier, Paris, 1878, page 277)
- (Péjoratif) (Vieilli) Qui fait preuve d’une insouciance coupable.
- Car un Gouvernement insoucieux ou n’ayant que de mauvais desseins, loin de penser à l’instruction des sujets, écartera plutôt ce qui pourroit les rendre attentifs à la manière dont on les conduit, à l’idée d'une Patrie ; les distraira par des spectacles & des plaisirs ; vuadta les rendre enfin semblables à lui-même. — (Jean Meerman van Dalem et Vuren, Discours présenté à l'Académie de Châlons-sur-Marne en 1787, S. et J. Luchtmans, Leyde, 1789, page 18)
- Puis on crie, on intrigue, on calomnie le commerce, on entoure & on circonvient les ministres ; & les ministres inexperts, insoucieux, partiaux, négligent toute information, & jugent & écrivent, & lancent des arrêts, & blessent à tort & à travers, soufflés par des partis intéressés & ennemis... — (Anonyme, Le Breton cultivateur et commerçant, ou Essai sur le reculement des barrières, juillet 1789, page 144)
- Qui traduit, manifeste l’insouciance d’une personne.
- Peu en revinrent : partis en riant et en devisant sur leurs dames, ils étourdirent de leur jactance et de leurs insoucieux propos les guerriers hongrois, qui ne trouvaient guère à plaisanter là, car il y allait de leur vie et de leur indépendance nationale,[...]. — (Théodose Burette, Histoire de France, tome premier, Chamerot, Paris, 1842, page 355)
- Clémence tressaillit légèrement et changea d’autorité l’expression de sa physionomie. Elle prit un beau petit air insoucieux et répéta en se dirigeant vers la charmille : -Psttt! psttt!... — (Paul Féval, Le Jeu de la mort, tome premier, H. Boisgard, Paris, 1858, page 230)
- Et, brusquement, sa gaieté coquette, son insoucieuse légèreté revinrent, au milieu d’un invincible rire. — (Émile Zola, La Débâcle, G. Charpentier et E. Fasquelle, Paris, 1892, page 561)
-
rebouteux
- (Populaire) Variante de rebouteur.
- Les rebouteux et les rebouteuses étaient également tolérés et même protégés, pourvu dit un arrêt de 1732, qu'ils exercent leur profession gratuitement ce qu'il était, même à cette époque, bien difficile de croire. — (Eugène Bimbenet, « Examen de deux registres concernant le Collège de Médecine d'Orléans », dans les Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, tome 15, 1873, p. 200)
- Un rebouteux de village était, à son avis, bien au-dessus d’un brigadier ou d’un maréchal de France. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- Il y avait, parmi les gens de batterie, un vieux rebouteux assez adroit et qui ne manquait pas d’expérience. Ayant palpé les reins et la jambe douloureuse, il trouva bien le mal du premier coup. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 142)
- Les Groenlandais danois sont devenus de bons chrétiens ; ils persistent toutefois, à témoigner leur confiance à l'« Angakok ». Ce personnage important peut être comparé au rebouteux ou sorcier de nos campagnes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Une sève médiévale irriguait nos terres et nos sangs mêlés s’accommodaient depuis toujours de généalogistes aux ordonnances de rebouteux. — (Pol Vandromme, Belgique - La descente au tombeau, 2008)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.