Dictionnaire des rimes
Les rimes en : zoophobie
Que signifie "zoophobie" ?
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- Peur ou rejet des animaux en général ou de certains animaux.
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "zoophobie".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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anisotropie
?- (Géologie, Physique) Propriété de présenter des propriétés dépendantes de la direction.
- Anisotropie d’un cristal.
- Anisotropie du rayonnement de fond cosmologique.
- Anisotropie magnétique.
- Si cette structuration a des dimensions caractéristiques inférieures au pouvoir de résolution des ondes sismiques, elle ne se manifeste que par une anisotropie des propriétés élastiques. — (Gérard Grau, Glossaire des principaux termes techniques de la prospection sismique, 1994)
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réfléchit
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de réfléchir.
- Mais on s’expliquera facilement cette particularité si l’on réfléchit que les minerais de fer, qui sont presque toujours à l’état terreux et présentent très rarement l’éclat métallique, n’avaient rien qui les signalât à l’attention des premiers hommes. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 178)
- Troisième personne du singulier du passé simple de réfléchir.
- Bennett réfléchit quelque temps, en se demandant comment on quantifiait la nullité. — (Gill Hornby, Tous en chœur, traduit de l’anglais par Denyse Beaulieu, éditions Jean-Claude Lattès, 2017 & éditions France Loisirs, 2018 (s retiré à quelques))
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surpris
?- Qui est sous l’effet de la surprise, de l’étonnement.
- "Chacun a ses faiblesses. Littré en avait pour sa bonne. Un jour qu’il la lutinait, Madame Littré poussa la porte et s’écria : « Ah, monsieur, je suis surprise ! » Et le regretté Littré, se rajustant, lui répondit : « Non, madame, vous êtes étonnée. C’est nous qui sommes surpris. »" — (Alain Duchesne et Thierry Leguay la Nuance)
- (Désuet) Usurpé.
- Il en doit être de même incontestablement de ceux qui ayant été surpris par les ci-devant seigneurs sur le domaine public, sont demeurés par les effets d'une possession aussi vicieuse dans leurs mains, ou ont été transférés sans aucuns droits à leurs vassaux — (Jacques-Pierre Bridet Observations sur le décret du 28 août 1792, qui accorde aux habitans des communes la propriété et le partage des biens dits communaux, page 10, 1793[1])
- Obtenu par surprise.
- Elle fut élevée, malgré la résistance de l’ayuntamiento, par le chapitre, sur un ordre surpris à l’empereur Charles-Quint, qui n’avait pas vu la mosquée. Il dit, l’ayant visitée quelques années plus tard : « Si j’avais su cela, je n’aurais jamais permis que l’on touchât à l’œuvre ancienne : vous avez mis ce qui se voit partout à la place de ce qui ne se voit nulle part. » — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
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menti
?- Participe passé masculin singulier de mentir.
- Il n’y tint plus, repoussa d’un coup de pied courtepointe et plumasse. Assez hésitaillé ! Il avait menti mais n’avait pas juré sur l'Évangile. — (Jacqueline Mirande, Crime à Hautefage, chapitre 6)
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déconfit
?- Déçu, dépité.
- Une mine déconfite.
- — T’as tort d’être tout déconfit mon gars. Le prince Jean te souhaite aussi un bon anniversaire. — (Robin des Bois, 1973)
- En attendant, n’hésitez pas : si vous voulez pourrir un réveillon de Noël, passez une copie de « Santa Claus ». Ambiance sinistre, mines déconfites et pleurs des enfants garantis ; insatisfait ou remboursé ! — (Santa Claus sur Nanarland)
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phénix
?- (Mythologie) (Fantastique) Oiseau fabuleux qui, disait-on, était unique en son espèce, vivait plusieurs siècles et renaissait de ses cendres.
- Le phénix devint rapidement une figure familière dans les cercles paracelsistes, tout en suscitant des exégèses assez variées. — (Michael Maier, Sylvain Matton, Jacques Rebotier, Chansons intellectuelles sur la résurrection du Phénix, traduit du latin par M. L. L. M. (Monsieur L’abbé [Jean-Baptiste] Le Mascrier), Debure l’aîné, Paris, 1758, reproduction de J.-C. Bailly Éditeur, 1984)
- Autrement dit, le Phénix salamandrique habite dans le feu et il est l’âme iliastrique dans l’être humain. — (ibid.)
- Pour Paracelse, en effet, Adam et Ève existaient avant la chute dans un état de divine perfection qui est la « vie iliastrique » ; en revanche, après la chute, le corps de l’homme devint sujet à la corruption, et cet état correspond à la « vie cagastrique ». Toutefois au sein même de la vie cagastrique subsiste un résidu de la vie iliastrique. Ainsi y a-t-il dans l’homme à côté de l’âme cagastrique une âme iliastrique, qui correspond au phénix alchimique. — (ibid.)
- Jacques Gohory (1520–1576) insiste, en trahissant son vif intérêt pour la magie et son admiration pour Trithème, sur la signification alchimique du phénix. Après avoir décrit ce dernier d’après Pline et Albert le Grand, ainsi que le basilic, Gohory poursuit : « Je conclurai de tous ces mystères que dans les paraboles le Phénix, le Basilic, la Glaure [sic : hapax ?], la Mandragore, le Caméléon sont une même chose à propos de laquelle Roger Bacon écrit […] — (ibid.)
- Le phénix ce bûcher qui soi-même s’engendreUn instant voile tout de son ardente cendre — (Guillaume Apollinaire, « Zone », dans Alcools, 1913)
- Et je chantais cette romanceEn 1903 sans savoirQue mon amour à la semblanceDu beau Phénix s’il meurt un soirLe matin voit sa renaissance. — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du Mal-aimé », dans Alcools, 1913)
- (Sens figuré) Personne que l’on prétend être unique ou rare dans son espèce, que l’on trouve supérieure à toutes les autres personnes qui suivent la même carrière.
- Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. — (Jean de La Fontaine, « Le Corbeau et le Renard », dans Fables)
- On craignit, en recevant ce phénix berruyer, de ne pas dire des choses assez spirituelles, et naturellement on se gourma devant Mme de La Baudraye, qui produisit une espèce de terreur parmi la gent femelle. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- (Botanique) Genre de palmiers de nom scientifique Phœnix[1].
- Je fus introduit par un laquais en petite tenue — habit noir sur pantalon gris fer — dans un hall jonché de peaux de bêtes, entre des floraisons excessives de phénix et de lataniers. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- (Agriculture) Variété de coq domestique du Japon dont les plumes de la queue sont très longues.
- Race de poules décoratives, originaires du Japon, de taille moyenne, à très longues plumes chez le coq.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal fabuleux du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme d'un oiseau aux ailes éployées, la tête tournée vers l’angle chef dextre, le bas du corps disparaissant dans un brasier appelé immortalité en héraldique. On doit toujours blasonner la couleur du brasier.
- D'azur au phénix d’or sur son immortalité de gueules, qui est de Sermaize-les-Bains de la Marne → voir illustration « armoiries avec un phénix »
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zoogéographie
?- Étude de la répartition des espèces animales sur la Terre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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prix
?- Estimation d’une chose, ce qu’elle se vend, ce qu’on l’achète, ce qu’on la paie.
- Le sucre était connu des anciens qui ne l’employaient qu’en très-petite quantité et comme médicament ; il y a 200 ans à peine, il se vendait seulement chez les pharmaciens, à un prix très-élevé. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 119)
- Nul n’oserait contester que, depuis 1918, les spéculations sur les denrées alimentaires ont été générales et sans frein. Le public se doute bien un peu qu’on l’affame et que les hauts prix maintenus malgré toutes les tentatives sont factices. Mais qui accuser ? — (Albert Noret, Les Féodaux du Blé, E. Figuière, 1930, page 110)
- […], depuis la Seconde Guerre mondiale, les nations d’Europe occidentale ont laissé dépérir leur industrie charbonnière, tant il était facile de se procurer, en abondance et à bas prix, le pétrole du Proche et du Moyen-Orient. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 178)
- Il existe aujourd’hui des masques de soudeur automatiques pour un prix d’environ 100 € qui s’opacifient instantanément lorsque l’arc électrique se produit ; […]. — (Henri Charlent et Patrick Agostini, Traité des installations sanitaires, Dunod, 2009, page 91)
- Valeur financière donnée à un objet exprimée en unité monétaire d’un pays.
- […], des marchands d’un champagne dont la médiocrité n’était dépassée que par son prix qui ne cessait de monter, ne se préoccupaient plus, à Montmartre comme à Montparnasse, que d’adapter les soi-disants plaisirs de Paris à des images étrangères et le plus souvent chromolithographiques. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950, page 237)
- Pour tous les ouvriers et toutes les ouvrières du textile la condition empirait avec la hausse des prix, […]. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- Ce qu’il faut payer en contrepartie d’un bien ou d’un service.
- On vient en foule me réclamer le prix du louage, mais je n’ai un peu d’argent qu’à Nouakchott. Les propriétaires devront donc attendre. — (Louis Frèrejean, Mauritanie, 1903-1911: mémoires de randonnées et de guerre au pays des Beidanes, présenté et annoté par Geneviève Désiré-Vuillemin, Éditions Karthala, 1995, page 149)
- (Sens figuré) Coût, dépense, pour obtenir quelque avantage.
- Les Américains s’étaient rendu compte du prix que leur coûteraient leurs tergiversations,et ils voulurent frapper un grand coup, de toutes leurs forces, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 245 de l’édition de 1921)
- Il a acheté la victoire au prix de son sang.
- (Sens figuré) Mérite d’une personne, excellence d’une chose.
- Je connais tout le prix de votre affection.
- (Sens figuré) Récompense.
- On doit faire de bonnes actions sans en attendre aucun prix.
- Ce retour épuisant sur soi-même était peut-être au moment d’obtenir son prix. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- (Spécialement) Récompense accordée au vainqueur d’une compétition ou d’un concours.
- Les compliments de ce maire quand Pasteur obtint, à la fin de la rhétorique, plus de prix qu’il ne pouvait en porter; les nouveaux conseils de Romanet réveillèrent l’ambition normalienne. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 18)
- Joint à la désignation de la récompense, se dit aussi du gagnant ou de l’ouvrage qui a remporté cette récompense.
- Ce peintre est un prix de Rome.
- Compétition ou concours où est offerte cette récompense.
- Nos pères étaient donc plus sages que nous lorsqu’ils repoussaient l’idée des courses. En 1820 il se présentait seulement sur nos hippodromes 120 concurrents se disputant 60 prix. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Chaque dernier jeudi d'octobre, l’Académie française ouvre le bal des prix littéraires d'automne en décernant son Grand Prix du roman. Une semaine après, viennent le Goncourt et le Renaudot. Puis le Fémina et l’Interallié. — (Daniel Garcia, Coupole et dépendances: Enquête sur l'Académie française, Éditions du Moment, 2014, chapitre 7)
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aplanit
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de aplanir.
- Et ça y est, on a démarré, on vire sur tribord, à petits coups de piston, la mer est bleue, bleue, elle passe du bleu de roi au bleu d’agate, elle se défrissonne, elle s’aplanit, elle s’éclaire comme prévu, les derniers petits strato-cumulus là-haut s’effilochent et disparaissent comme prévu, lever de rideau, le spectacle commence, je ne voudrais pas manquer le show. — (Armand Hoog, Les deux côtés de la mer, 1967, page 108)
- Troisième personne du singulier du passé simple de aplanir.
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anéantie
?- Participe passé féminin singulier de anéantir.
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muscari
?- (Botanique) Muscari, Genre de plantes monocotylédones de la famille des liliacées (classification classique) ou des asparagacées ou des hyacinthacées [2] (classification phylogénétique).
- Avec des bandes multicolores de toutes sortes de bulbes, puisque cette famille nombreuse regroupe jacinthes, lys, muscaris, fritillaires. — (Marie-Christine Morosi, Keukenhof, vitrine de la culture des bulbes aux Pays-Bas, Le Point.fr, 6 mai 2011)
- À chaque escale à Amsterdam, je filais au marché aux fleurs du Singel ou chez un vieil horticulteur de Schoorl pour lui rapporter des oignons de jonquilles, de jacinthes, de muscaris, d'amaryllis. — (Gérard Gréverand, Le Capitaine à l'heure des ponts tranquilles, Éditions Les Escales Domaine français, 2016)
- (Botanique) (Spécialement) Muscari comosum, le muscari à toupet.
- (Botanique) (Spécialement) Muscari neglectum, le muscari à grappe.
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acabit
?- Albert Dauzat déduit ce mot de l’occitan acabir ; Oscar Bloch et Walther von Wartburg le déduisent de l’occitan cabir ; tous deux du latin capere, acabit rejoignant ainsi acheter par son étymologie lointaine ; mais l’ancien occitan acabir n’offre aucune acception relevant de capere et cabir, bien attesté aux sens de « contenir », « être contenu, demeurer », fait difficulté pour expliquer le sens de acabit ;
- Ernst Gamillscheg (Etymologisches Wörterbuch der französischen Sprache) déduit l’ancien occitan acabir du latin caput ; de là acabir au sens de « mener à bonne fin, réussir » (→ voir acabar), mais il fait difficulté pour expliquer le sens de acabit. Remarquons que acabit n’est attesté dans aucune autre langue romane ; un emprunt fait au quinzième siècle d’un mot occitan attesté ni à cette époque ni en occitan moderne est peu vraisemblable, un hiatus chronologique et sémantique les sépare.
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angarie
?- (Marine, Politique) Obligation pour un navire, même neutre, de charger pour le gouvernement, en cas de guerre.
- Transportée dans le domaine international, la fiction expliquait l’angarie, mais on limitait l’application au cas de nécessité absolue, spécialement au cas de nécessité militaire. — (Henry Puget, Le droit d’angarie, 1922)
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apprécie
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe apprécier.
- J’apprécie leurs présentations de la démarche pérégrinaire qui, par la suite, devait largement me servir de viatique : ni mystico-dingo, ni ambiance trek. — (Alain Cazenave-Piarrot, Voyage vers Compostelle, 2015)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe apprécier.
- Il ne voit rien à fond ; des hommes et des lieux, il en apprend les noms ; des choses, il en apprécie les surfaces ; il a son mètre particulier pour tout auner à sa mesure. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1834)
- Le caractère oxydant ou réducteur d’une espèce s’apprécie toujours par rapport à une autre espèce sur l’échelle des potentiels redox. — (François Badin, Les véhicules hybrides, 2013, page 190)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe apprécier.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe apprécier.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe apprécier.
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mythomanie
?- (Vieilli) Recours systématique aux mythes.
- Une seule exception à la mythomanie, exception caractéristique : parce qu’elle fut durable et profonde, se remarque dans l’histoire de l’art : — chez les Néerlandais. Le génie germanique, en opposition au vieux génie romain, ne s’est jamais affolé de traditions qui lui sont étrangères. La race du Nord n’est point porté à dissimuler l’homme sous le dieu et le héros. Chez elle, l’homme de la nature, comme on eût dit au XVIIIe siècle, s’affirme et s’étale carrément, tel qu’il est, sans nimbe ni auréole. — (W. Burger, Nouvelles tendances de l’art dans Revue Germanique, volume 19, page 71, 1862)
- La mythomanie — Les patriarches antédiluviens nommés par la Genèse sont-ils des mythes. […] La mythomanie est une véritable maladie de notre époque et bien des savants qu’on croit sérieux et graves n’ont pas échappé à la contagion. — (Fulcran Vigouroux, Les Livres Saints et la critique rationaliste : histoire et réfutation des objections des incrédules contre les Saintes Écritures, volume 3, pages 443-445, 1887)
- En effet, certains des arguments critiques avancés par les détracteurs de la mythomanie de l’époque s’adressent indifféremment aux ethnologues, aux mytholoques, et aux membres du Collège de sociologie. — (Dominique Lecoq, Jean-Luc Lory, Écrits d’ailleurs : Georges Bataille et les ethnologues, page 128, 1987)
- (Médecine) Tendance pathologique psychique, plus ou moins volontaire et consciente, au mensonge.
- J’essaierai de vous exposer, dans une histoire d’ensemble, l’histoire de la Mythomanie. — (La Mythomanie : Étude psychologique et médico-légale du mensonge et de la fabulation morbides, Dupré, 25 mars 1905, p. 1)
- Sa mythomanie est un moyen de nier la vie… de nier, et non pas d’oublier. — (La Condition humaine, Malraux, éd. Gallimard, 1933, p. 45)
- Chez l’enfant et l’adolescent, les principaux troubles sont : le mensonge, la mythomanie, les délires imaginatifs, l’hystérie. — (Léon Michaux, Psychiatrie infantile, 1967)
- Par mythomanie, j’entends évidemment cette attitude qui consiste à défaire auprès des auditeurs/lecteurs la perception qu’ils auraient pu avoir d’une situation, d’un évènement, en leur imposant un autre, « inventée », modifiée, « fausse ». — (Relectures de Madeleine Monette par Ricouart, éd. Summa Publications, Inc., 1999, p. 75)
- (Par extension) Fabulation, fait d’inventer et de raconter un mensonge.
- Il a installé chez les Zaïrois la mythomanie, le mensonge surréaliste. — (L’illusion tragique du pouvoir au Congo-Zaïre par Bwatshia, éd L’Harmattan, 2007, p. 119)
- Celui-ci avait nié en bloc, parlant de « mythomanie » alors que nous lui faisions part de plusieurs témoignages concordants. — (Policiers infiltrés à Lyon : le préfet lance une enquête, Burlet, sur le site rue89.com, « Celui » corrigé en « Celui-ci, » 27 octobre 2010)
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choisi
?- Qui a fait l’objet d’un choix.
- Qui a fait l’objet d’un choix pertinent, qui est excellent, qui est meilleur en son genre.
- Livre de morceaux choisis.
- Il ne se sert en parlant que de termes choisis.
- Il ne reçoit qu’une société choisie.
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luit
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de luire.
- Troisième personne du singulier du passé simple de luire.
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maladie
?- (Médecine) Problème de santé chez un être vivant qui se traduit par une baisse des capacités physiques ou par un dysfonctionnement, une altération du métabolisme.
- De toutes les maladies, la plus sauvage, c'est de mépriser notre être. — (Montaigne)
- […] je ne voulais pas me faire à l’idée que mon père fût mort, et que plus jamais il ne reviendrait. Durant sa maladie, on m’avait défendu de pénétrer dans sa chambre, et il était parti sans que je l’eusse embrassé. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Une maladie est tout processus qui porte atteinte aux fonctions normales d’un animal. Toutefois, si un individu dont un membre est fracturé peut, en principe et dans la mesure où il ne peut plus se mouvoir correctement, être considéré comme souffrant d’une maladie, il reste que, dans la pratique, ce terme exclut en général les dysfonctionnements d’origine accidentelle. Les maladies se divisent en plusieurs types […] — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer et al., Santé animale, vol 1. Généralités, Collection Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 9)
- Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l'on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- Pasteur diagnostiqua le mal : c’était la maladie dite des morts flats ou flacherie, indépendante de la pébrine. Contrairement à l’opinion générale, deux maladies différentes, mais concomitantes, décimaient les magnaneries. — (Maurice Vallery-Radot, Pasteur, Librairie académique Perrin, 1994)
- (Par euphémisme) (Désuet) (Précédé de l'article défini) Menstruations.
- Ce mois-ci, donc, j'attendais la maladie vers le 10 juin. — (Marcelle Gauvreau, Lettre à Marie-Victorin, 24 mai 1940, dans Lettres au frère Marie-Victorin, éditions Boréal, Montréal, 2019, page 199)
- (Sens figuré) Mal moral.
- On se souvient que le pape avait décrit 15 maladies à Noël en 2014, lors de son adresse au haut clergé de la curie vaticane. Le cardinal Wuerls ne serait-il pas atteint de la maladie 14, celle des cercles fermés? En effet, il a fait carrière comme évêque de Pittsburgh de 1988 à 2006, puis archevêque de Washington. Vivait-il dans un genre de bulle ecclésiastique? — (Alain Pronkin, Le plus grand secret du Vatican, Fides, 2020, page 150)
- (Familier) Affection excessive pour quelque chose ; manie.
- Rome a eu l’équivalent des purges et procès à grand spectacle, et de la maladie du soupçon ; tout sénateur était soupçonnable, et il en fut ainsi jusqu'à la fin de l'Empire. — (Paul Veyne, Le Pain et le Cirque : Sociologie historique d'un pluralisme politique, éditions du Seuil, 1976)
- Tu regardes tous les jours ce vieux feuilleton ? C’est une vraie maladie !
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myélographie
?- (Médecine) Examen de la moelle épinière obtenu après injection d’un liquide radio-opaque dans l’espace situé entre l’os et la deuxième méninge (l’arachnoïde).
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agi
?- Participe passé masculin singulier de agir.
- Ils ont tous en commun — et bien que nous ne puissions être les fabricateurs de notre histoire, mais seulement les acteurs — de nous doter d’une certaine façon et dans une certaine mesure de la capacité de « désagir » ce que nous avons « agi », de maîtriser au moins partiellement les processus que nous avons déclenchés. — (Revue d’économie politique, 1978, volume 88, page 418)
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aplanie
?- Participe passé féminin singulier de aplanir.
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alourdit
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de alourdir.
- Si on désire s’éviter une bataille, à moins de surprendre une place chétive et dépourvue, et de n’avoir en perspective que l’acquisition d’un point stratégique, je crois qu’on doit s’abstenir de mettre en mouvement cet immense appareil de matériel appelé parc de siège, qui alourdit la marche d'une armée, et qui peut la compromettre par inertie dans le conflit qu’elle veut éviter, ou il faut avoir à proximité pour tenir cet impédiment à l’abri des coups de main, soit un cours d’eau navigable, soit un lieu de sûreté. — (Victor Urbain Rémond, Principes de stratégie élémentaires et de progrès, 1846, page 174)
- Troisième personne du singulier du passé simple de alourdir.
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aguerri
?- Qui est préparé à la guerre, au combat.
- Un des informateurs du patron —[…]– nous a refilé un tuyau d'importance. Deux malfrats aguerris et une petite frappe en devenir ont eu vent de la prochaine opération « sac à dos ». — (François-Xavier Dillard, Un vrai jeu d'enfant, Fleuve Noir, 2012, chap.6)
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acholie
?- (Médecine) Arrêt ou diminution notable de la sécrétion biliaire.
- Quand la bile est sécrétée en trop grande abondance, cet état se nomme polycholie. Le mot acholie désigne une disposition contraire, mais qui n’est pas moins nuisible à la conservation de la santé. — (Journal universel des sciences médicales, tome 1, 1816)
- L’acholie totale peut également survenir en cas d’hépatite, surtout au cours des premiers jours ou lors d’une récidive, et s’observe dans 1/5ème des cas. — (Walter Hess, Maladies des voies biliaires et du pancréas, 1993)
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joli
?- Qui a de la grâce, de l’agrément. — Note : Tend à se dire de ce qui est petit en son espèce.
- J'aurais pu […] accepter les offres engageantes des jeunes et jolies Mangavériennes, avoir là des enfants bronzés qui auraient grandi libres et heureux sous le chaud soleil de la Polynésie. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Et puis il y a Tanya. Elle est jolie Tanya. Pas crédible ni talentueuse mais jolie. Et en peau de bête. Tout le temps. Et puis parfois elle est nue. — (Palplathune, Tanya et les animaux de la jungle : Avis sur Sheena, reine de la jungle, sur le site SensCritique (www.senscritique.com), le 18 novembre 2011)
- Sa maison de campagne est très jolie.
- Un joli site.
- Un joli paysage.
- Un joli spectacle.
- (Sens figuré) Qui plaît par la gentillesse.
- Dire de jolies choses.
- Faire de jolis vers, une jolie chanson.
- Un joli geste.
- (Familier) Qui est plaisant.
- Le tour est joli, Le tour est plaisant.
- Il lui a joué un joli tour.
- Le joli de l’affaire est que…, Le plaisant le plus piquant de l’affaire est que…
- (Familier) Qui est avantageux.
- Le voilà maintenant dans une très jolie position.
- Il vient d’obtenir une assez jolie situation.
- (Ironique) (Familier) Se dit d’une personne ou d’une chose déplaisante, ridicule, pénible, etc.
- Vous tenez là de jolis discours.
- C’est joli de se faire attendre, de me parler de la sorte.
- Il vient de faire là quelque chose de joli.
- C’est un joli monsieur.
- Vous voilà tout trempé, vous êtes dans un joli état.
- Cette mauvaise nouvelle l’a mis dans un joli état.
- Mistingue.– De quel droit, monsieur, me retenez-vous prisonnier ?Lenglumé.– Ah ! je trouve ça joli, par exemple ! — (Eugène Labiche, L’affaire de la rue de Lourcine, 1857, Scène 4)
- D’ailleurs la nuit tombait, et l’on n’a pas encore réussi à établir par où tout ce joli monde s’est sauvé. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.