Dictionnaire des rimes
Les rimes en : zonure
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "zonure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
-
affure
- (Argot) (Rare) Profit, bénéfice, gain, licite ou non.
- Eh vite ! Ma culbute, quand je vois mon affure, je suis toujours paré. — (Vidocq, Les Voleurs, Paris, 1837)
- Vingt briques d’affure pour moi ! — (Jean Amila)
- (Par extension) Affaire qui procure un profit.
- […] elle rêve d’une industrie de bon rapport. Oh, pas un gros business, juste une affur’ perso., une entreprise unipersonnelle, un artisanat d’art, un petit tapin de campagne. — (Écriture, n°49-50, Éditions Bertil Galland, 1997, page 197)
- (Argot) (Vieilli) Avance d’argent sur un ouvrage, dans le jargon des ouvriers.
-
rivure
- (Serrurerie) Broche de fer qui entre dans les charnières des fiches pour en joindre les deux ailes.
- RIVURE. Espèce de tête faite à l’extrémité d’une broche de fer pour l’assujettir dans un trou où elle passe. On fait une rivure à l’extrémité de petites groupilles [sic : goupilles] qu’on nomme rivures, et aussi au bout de certains clous que pour cette raison on appelle clous rivés. (Serrur.) — (Louis-Théodore Pernot, Dictionnaire du constucteur, Baudoin, Paris, 1829)
- (Technique) Action de river.
- Chaque virole peut être rivée sur elle-même et sur ses voisines, soit par recouvrement, soit avec couvre-joint. La rivure par recouvrement est la plus usitée quoique, appliquée aux joints longitudinaux, elle ait l’inconvénient d’altérer un peu la forme circulaire, et beaucoup plus l’uniformité de la répartition des efforts près du joint. Elle doit toujours, du reste, être à deux rangs pour atténuer le désavantage de sa direction. — (Charles Couche, Voie, matériel roulant et exploitation technique des chemins de fer, tome III, 1er fascicule, Dunod, Éditeur, Paris, 1874)
-
mercure
- (Chimie) (Indénombrable) Élément chimique de numéro atomique 80 et de symbole Hg qui fait partie de la série chimique des métaux de transition.
- La maladie de Minamata, c’est ce terrible fléau dû à la pollution par le mercure qui fit des milliers de victimes au Japon en 1950 et en 1965 : le monde entier a pu voir ces images de corps tordus d’enfants monstrueux dans les bras de leurs mères. Il y avait des cinéastes et des photographes au Japon. Il n’y en avait guère en Irak en 1956, au Pakistan en 1961, au Guatemala en 1963, au Nouveau-Mexique en 1969, où le méthyl-mercure a fait aussi des ravages. — (Sarine Hargous, Les Indiens du Canada sont contaminés par le mercure, Le Monde, 26 novembre 1979)
- Le mercure est un élément rare (seulement 0,000 008 % de la croûte terrestre), mais il est concentré dans la nature dans différents minerais. — (Claus Bliefert, Robert Perraud, Chimie de l’environnement: Air, eau, sols, déchets, 2007, page 377)
- La majeure partie du mercure présent chez l’homme se trouve sous la forme de méthylmercure. Presque tout le méthylmercure provient des poissons de notre alimentation : le mercure dans les poissons est en général sous la forme d’au moins 80% de méthylmercure. — (Colin Baird, Michael Cann, Robert Perraud, Chimie de l’environnement, 2016, page 533)
- Dans la chapellerie, par exemple, la pression commerciale conduit à banaliser l’emploi du mercure (sous forme de nitrate de mercure) pour le secrétage des peaux de lapin et de lièvre afin de produire les feutres des chapeaux. — (Jarrige, François, et Thomas Le Roux. « Chapitre II. Les nouvelles alchimies polluantes », , La Contamination du monde. Une histoire des pollutions à l'âge industriel, sous la direction de Jarrige François, Le Roux Thomas. Le Seuil, 2017, pages 50-76.)
- [Le test] vous indique non seulement si vous présentez une intoxication au mercure, mais aussi s’il s’agit de la forme organique (provenant du poisson) ou inorganique (provenant d’amalgames dentaires). — (Dale Bredesen, La fin d’Alzheimer, 2018)
- (Chimie) (Indénombrable) Corps simple de couleur argent brillant de cet élément, liquide dans des conditions normales de température et de pression.
- On nomme baromètres des instruments propres à mesurer la pression atmosphérique. Dans les baromètres ordinaires, cette pression est mesurée par la hauteur d'une colonne de mercure dans un tube de verre, comme dans l'expérience de Torricelli; […]. — (Adolphe Ganot, Traité élémentaire de physique expérimentale et appliquée et de météorologie, Paris : chez l'auteur, 7e édition, 1857, page 118)
- Il est de fait que le mercure sur lequel on fait bouillir de l’eau, communique à ce liquide la vertu la plus vermifuge ; néanmoins, l’expérience rigoureuse a prouvé à Lemery que ce métal ne perdoit pas sensiblement de son poids, […]. — (Jean Antoine Chaptal, Élémens de chimie, volume 2, page 373, Deterville à Paris, 2e édition, an III)
- Le mercure, métal subtil, d'un grand usage dans les opérations chimiques, médicales, métalliques et aérométriques, doit contenir beaucoup de feu ou calorique, puisqu'il faut un froid énorme pour le rendre solide; […]. — (Urbain-Firmin Piault, De l'existence universelle, de celle de l'homme en société et de ses fins, Paris : Firmin Didot, 1848, page 171)
- Pendant longtemps l’airain satisfit à toutes les exigences de la civilisation ; il servait aux arts de la paix comme à ceux de la guerre, et si quelques autres métaux comme l’or, l’argent, le plomb, le mercure, étaient déjà connus des anciens, on ne les appliquait qu'à des usages très limités. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 177)
- Le tumulus funéraire s'élève encore à quelques dizaines de mètres au-dessous de la plaine. D’après des récits anciens, ce tombeau avait été rempli de joyaux et d’objets précieux ; du mercure y coulait, pour représenter les rivières ; des arbalètes se détendaient automatiquement pour tirer sur tout voleur éventuel, et, pour plus de sûreté, après la mise en place du sarcophage impérial, on emmura les ouvriers qui avaient mis la dernière main à la fermeture du tombeau... — (Yvonne Rebeyrol, La Chine se penche sur son passé, Le Monde, 17 novembre 1980)
- Les premiers thermomètres de Fahrenheit étaient des thermomètres à esprit-de-vin, mais très tôt il opta pour des thermomètres à mercure, ils assureront sa réputation dans les mondes germanique et anglo-saxon. — (Robert Locqueneux, Une histoire des idées en physique, éditions Vuibert, 2009, page 101)
- (Médecine) Métal autrefois utilisé dans le traitement de la syphilis.
- Elle lui montrait sa langue et son palais qui étaient pleins de mal, qui tout le long des soirs donnaient leurs baisers aux passants et glissaient leur bave dans les bouches comme un plaisir. Elle eut mal à la gorge et sa voix râclait en passant quelque chose qui était plaqué là. Elle eut aussi des douleurs dans les os de son corps qui semblaient venir du fond d’elle-même comme d’un réservoir de douleur. Du reste, elle ne voulait pas prendre des pilules de mercure parce qu’elle entendait dire que le mercure fait sortir le mal. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, pages 164-165)
- (Vieilli) (Alchimie) Un des principes alchimiques composant les métaux.
- Ce soufre et ce mercure, éléments des métaux, n’étaient point d’ailleurs identiques au soufre et au mercure ordinaires. — (Louis Figuier, L’Alchimie et les Alchimistes, essai critique sur la philosophie hermétique, 1854)
- Trois éléments, suivant lui, constituaient celui-ci aussi bien que les métaux ; et, chose remarquable, Paracelse établissait entre eux des rapports intimes, en disant que, dans les métaux, le mercure représentait l’esprit, le soufre l’âme et le sel le corps. — (Journal des Savants, 1849, page 669)
- Selon Geber, l’alchimiste arabe connu également sous le nom de Abu Musa Jabir ibn Hayyan, les métaux se composent de deux principes dont le dosage diffèrent : le soufre symbolisé comme un élément mâle, actif et fixe, ainsi que le mercure, symbolisé comme un élément féminin, passif et volatil. — (Émilie Granjon, Comprendre la symbolique alchimique, 2012, pages 32-33)
- (Par extension) (Par métonymie) Thermomètre.
- (Par extension) Température.
- Le 28 juillet 1947, le mercure n’était monté « qu’à » 40,4 °C dans la capitale française. — (Stéphane Foucart, Une agence américaine confirme que le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais observé, Le Monde. Mis en ligne le 15 août 2019)
- Ainsi, comme le relate Libération, le mercure est descendu, mardi, jusqu’à -62 °C à la station de Zhilinda, un record pour janvier. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 18 janvier 2023, page 15)
-
torture
- Souffrance cruelle, tourment qu’on fait souffrir.
- Il se flattait, grâce aux trente hommes résolus qu’il commandait, de s’emparer facilement des deux chasseurs qu’il se proposait de faire mourir dans des tortures atroces. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Quand j’atteignais un rat d’un bon coup de fouet, le ronge-maille sifflait avec fureur, hérissait tous ses poils et s’élançait avec désespoir contre le fouet lui-même, instrument de sa torture ; […]. — (Anonyme, Varia, dans Revue moderne, volume 41, 1867, page 668)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Spécialement) Souffrance physique qu’on infligeait à quelqu’un par voie de justice.
- Lorsque le chevalier de La Barre […] fut convaincu d’avoir chanté des chansons impies, et même d’avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d’Abbeville, gens comparables aux sénateurs romains, ordonnèrent, non seulement qu’on lui arrachât la langue, qu’on lui coupât la main, et qu’on brûlât son corps à petit feu ; mais ils l’appliquèrent encore à la torture pour savoir précisément combien de chansons il avait chantées, et combien de processions il avait vues passer, le chapeau sur la tête. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1769)
- Je le trouvai vivement ému par la nouvelle d’une interpellation à la Chambre des Communes au sujet des tortures qu’il aurait fait infliger à un ancien pacha de Meknès, El-Hadj Ben Aïssa et à sa femme Lalla Batoul, qui auraient succombé à leur supplice. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 238)
- L’opposant Alexeï Navalny a accusé ses géôliers de le soumettre à une forme de torture par privation de sommeil, dans une plainte aux services de sécurité russe publiée jeudi sur son site. — (AFP, Russie : interrogations sur l’état de santé de Navalny, Le Journal de Québec, 25 mars 2021)
- (Par hyperbole) Forte contrariété ; embarras pénible ; vive impatience.
- Certes, j'ai pris la précaution, torture, de ne pas m'arrêter devant le km de rayon charcuterie, saucissons affriolants, jambons crus carrément putassiers, qui hument malgré le froid. — (Christian Brissart, L’Odeur de l’Eau, Éditions Black-Out, 2009, p. 12)
-
impur
- Qui n’est pas pur.
- La houille est généralement assez impure et contient des pyrites et des matières argileuses qui agissent d'une manière fâcheuse dans plusieurs opérations industrielles. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 91)
- Dans son rapport annuel 2016, la Cour des comptes ce système d’huiles impures comptant double, responsable de « fraudes massives ». — (Odile Benyahia-Kouider, « Les pétroliers font du gras avec leur drôles d’huiles », Le Canard enchaîné, 13 juin 2018, page 4)
- Qui a une impureté religieuse.
- Je suis persuadé, selon la doctrine du Seigneur Jésus, que rien n'est impur de soi-même, et qu’il n'est impur qu’à celui qui le croit impur. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, St Paul, Ép. aux Rom. XIV, 14)
- Mon père, en ce jour solennel,De l’idolâtre impur fuit l’aspect criminel. — (Jean Racine, Athalie, III, 2)
- Qualifie, selon certaines règles religieuses, une femme lors de ses menstruations.
- – C’est la tradition ici. Chaque mois, quand la femme est impure, son mari la chasse de la maison, pour bien montrer à tous qu’il ne l’a pas approchée ; elle va s’installer dans la rue, sous un appentis, pour une semaine. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 115)
- Qui a une impureté morale.
- Sion, repaire affreux de reptiles impurs. — (Jean Racine, Esther, I, 1)
- Reste impur des brigands dont j’ai purgé la terre. — (Jean Racine, Phèdre, IV, 2)
- Quel chemin peut conduire à cette cour impure,à ce séjour de crime où j’ai reçu le jour ? — (Voltaire, Oreste, II, 1)
- Les esprits impurs, les démons.
- Tous ces impurs esprits qui troublent l’univers, Et le feu de la foudre et celui des enfers. — (Voltaire, La Henriade, Chant V)
- Il se dit aussi des choses.
- Le meurtrier du roi respire en ces États,Et de son souffle impur infecte nos climats. — (Voltaire, Œdipe, I, 3)
- Loin de ce médisant infâme,Qui de l’imposture et du blâmeEst l’impur et bruyant écho. — (Jean-Baptiste-Louis Gresset, La Chartreuse, 1734)
- Être né d’un sang impur, être né de parents malhonnêtes, déshonorés.
- On dit dans le même sens : une race impure.
- Cette Esther, l’innocence et la sagesse même,Dans cette source impure aurait puisé ses jours ! — (Jean Racine, Esther, III, 4)
- Impudique.
- Une femme impure.
- Pensées impures.
- Des mœurs impures.
- Du moindre sens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mots n’en adoucit l’image. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Art p. II)
- Pour les fables païennes, une fille sera heureuse de les ignorer toute sa vie, à cause qu’elles sont impures et pleines d’absurdités impies. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Traité de l’éducation des filles, chapitre 6, 1687)
- Les étincelles impures qui allumèrent son cœur. — (Jean-Baptiste Massillon, Carême, Enf. prod.)
-
dictature
- Dignité, pouvoir du dictateur.
- Sylla abdiqua la dictature. — La dictature, à Rome, n’était ordinairement conférée que pour six mois.
- Temps pendant lequel s’exerce cette dignité.
- Sous la dictature de Sylla.
- (Par extension) Autorité absolue ; autocratie.
- À la différence des orléanistes cherchant à se persuader que le pays consentirait à dormir de longues années sous le mancenillier d’une gloire militaire, les bonapartistes aperçurent que le mac-mahonisme ne vivrait que s’il se résolvait en une dictature. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- La victoire armée du peuple cubain sur la dictature de Batista […] a démontré de façon tangible que, par la guérilla, un peuple peut se libérer d’un gouvernement qui l’opprime. — (Che Guevara, Principes généraux de la guerre de guérilla, traduction de Fanticha Gonzalez-Batlle, dans Œuvres I : Textes militaires, Paris : Maspero, 1961, 1968, page 27)
- Buddhadasa va aller plus loin dans la provocation, en prônant l’établissement d’un « socialisme dhammique autoritaire », justifiant une dictature bouddhiste. — (Raphaël Liogier, Le bouddhisme mondialisé: Une perspective sociologique sur la globalisation du religieux, Paris : Éditions Ellipses, 2004, page 157)
- (Par extension) (Sens figuré) Pression psychologique et insidieuse, qui s’impose du fait de l’appartenance à un groupe, de l’évolution des modes de vie, de l’environnement, etc.
- Et nous avons ainsi renoncé à l’ambition du « nourrissage culturel », seul rempart contre la dictature de l’appartenance. — (Alain Bentolila, linguiste, professeur à l'université Paris-Descartes, « Quand l’appartenance dicte sa loi à l’identité », La Croix, page 24, 13 octobre 2014)
- Plus loin, une mère frissonnant de fièvre sur sa couche, des bébés hurlant et des puanteurs cruelles, des échos excrémentitiels, imposant sur tout cela leur dictature. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
-
endure
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de endurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de endurer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de endurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de endurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de endurer.
-
effilure
- Fils qui résultent de l’effilage.
-
enguichure
- Cordon qui porte un cor de chasse.
- (Par extension) Entrée de la trompe d'un cor, embouchure.
-
encablure
- (Marine) (Désuet) Distance de 100 ou 120 brasses, soit environ 200 mètres.
- Toute terre avait disparu. À une encablure du canot, les nuages et les eaux du lac se confondaient obscurément. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Je suivais à environ une encablure le récif de corail sous-marin bordant l’atoll dont la présence m’était indiquée par la teinte vert émeraude de l’eau. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Marine) Distance d’un dixième de mille marin, soit exactement 185,2 mètres.
- (Sens figuré) Faible distance.
- Une petite semaine plus tôt, il m'avait installé à côté de lui sur la charrette et nous nous étions rendus au village, à quelques encablures derrière la colline. — (Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit, Julliard, 2008)
- Jacques Cœur et Jean-Christophe Rufin sont tous deux berruyers. Le premier à grandi à l’ombre de la cathédrale de Bourges, le second à quelques encablures de son palais. — (Olivier Maison, « Rufin, as-tu du cœur ? », dans Marianne du 7 avril 2012, page 86)
-
ligure
- Relatif à la Ligurie ou sa culture.
-
écriture
- Procédé qui permet de représenter un langage avec des symboles ou des lettres.
- L’écriture transporte d’un sens à l’autre la pensée. La parole communique la pensée de la bouche à l’oreille par le son ; l’écriture saisit le son insaisissable au passage, le transforme en signes ou en lettres, et communique ainsi la pensée de la main aux yeux. — (Alphonse de Lamartine, Gutenberg)
- Sans croire en aucune manière à la divination des âmes par l’écriture, il était sensible à la forme des lettres comme à une sorte de dessin qui peut avoir aussi son élégance. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, pages 178-179)
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, c’est-à-dire à une confusion telle qu’on ne se comprendrait jamais quand on s’écrirait les uns aux autres. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- L’écriture est précisément cet acte qui unit dans le même travail ce qui ne pourrait être saisi ensemble dans le seul espace plat de la représentation. — (Roland Barthes. L’empire des signes. Paris, Flammarion, 1980, page 22)
- Toute l'écriture est de la cochonnerie. — (Antonin Artaud, Le Pèse-nerfs, dans Oeuvres complètes, I, Paris, Gallimard, 1954, page 120)
- (Par extension) Manière dont on trace ces caractères.
- Ces textes funéraires sont tous d'une écriture négligée, maigre et anguleuse; et le papyrus trouvé sur la momie de Pétaménoph étant le plus récent, porte encore par cela même des traces plus marquées de la décadence de l’art graphique égyptien sous la domination gréco-romaine. — (Frédéric Cailliaud, Voyage à Méroé, au fleuve Blanc, au-delà de Fâzoql, t. 4, 1827, page 27)
- Il trouvait aux Archives, non pas seulement les papiers administratifs des derniers siècles, mais les chartes du moyen âge. Il les fallait lire, il en fallait déchiffrer l’écriture, distinguer les formules, déterminer les dates, […]. — (Henri Wallon, Notice sur la vie et les travaux de M. Joseph-Natalis de Wailly, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres , dans les Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1888, vol.32, n°6 , page 556)
- À propos de Modeste Mignon, il annonce joyeusement à son amie : « Encore soixante-dix feuillets de mon écriture… Ce sera fini demain. » — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Il trouva des papiers d’un caractère absolument privé, et, entre autres, d’ardentes lettres d’amour tracées d’une grande écriture féminine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- L’écriture retenait l’attention de nos maîtres. Ils nous apprenaient l’anglaise ou cursive, la fine bien sûr, la moyenne et la grosse, la ronde, la bâtarde et même la gothique. Ils voulaient que nous eussions d’abord une écriture régulière et lisible, puis belle et élégante sans fioritures. Nous avions tout un jeu de plumes dans un petit étui. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 50)
- (Par extension) Chose écrite.
- L’amîn est celui dont l’écriture, dans les contrats, actes et autres documents, fait foi. Il doit donc bénéficier de la confiance de toutes les parties. — (Paul Bonnenfant, Sanaa: Architecture domestique et société, CNRS Éditions, 2014, page 92)
- (Par extension) Marque ou une trace qui code une signification.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) Ensemble des procédés et des systèmes signifiants par lesquels les hommes ont transcrit matériellement, à travers les âges, leurs paroles et leurs pensées.
- (Par extension) Système d’écriture.
- L’écriture latine, de même origine que la grecque, s’est géométrisée de manière analogue. — (Marcel Samuel Raphaël Cohen, La grande invention de l’écriture et son évolution, volume 1, 1958)
- Ainsi, en dépit du fait que le logogramme chinois est souvent peu informatif quant à sa prononciation, l’information phonologique contenue dans l’écriture est exploitée pour prononcer les caractères rares. — (Ronald Peereman, « La médiation phonologique dans la reconnaissance des mots écrits », dans La reconnaissance des mots dans les différentes modalités sensorielles, sous la direction de Régine Kolinsky, José Morais & Juan Segui, Presses Universitaires de France, 1991)
- (Au pluriel) (Religion) La Bible ; les Écritures.
- Les évangéliques et les catholiques, tout en étant différents, se retrouvent sur de nombreux points, comme les questions d'éthique. La principale différence est l'autorité de la Bible, les évangéliques ont un rapport très personnel aux écritures, ils s'y réfèrent, ils la lisent régulièrement, […]. — (Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, Edilivre/Editions APARIS, 2007, page 210 (différant corrigé en différents))
- Dessin et peinture, quand on parle d’une icône religieuse.
- L’écriture de l’icône me procure une telle joie que j’ai eu envie de la partager. — (Anne Truffert)
- L’écriture d’icônes, technique d’art sacré chrétien, a pour vocation de faire participer à la liturgie et à la vie de ’'Église dans la prière. — (Jérôme Lescure)
-
manucure
- Celui, celle qui soigne les mains et spécialement les ongles.
- Comme il aurait donné toutes ses relations pour n’importe quelle personne qu’avait l’habitude de voir Odette, fût-ce une manucure ou une demoiselle de magasin. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 170)
-
cadrature
- (Horlogerie) Assemblage des pièces qui servent à faire marcher les aiguilles d’un cadran et à faire aller la répétition quand la montre ou l’horloge est à répétition.
- On appelle cadrature l’assemblage des pièces qui meuvent les aiguilles d’un chronomètre. — (Jules Thomas, Epigraphie de l'église Notre-Dame de Dijon, 1904)
-
arséniure
- (Chimie) Combinaison d’arsenic à l'état d'oxydation III - avec un autre corps simple métallique.
- Arséniure de zinc.
- (Chimie) Nom donné à l’anion As3- dérivé des arséniures métalliques.
-
ostréiculture
- (Élevage) Élevage des huîtres.
-
armure
- (Histoire) Ensemble de l’équipement défensif qui protège le corps ou les membres, comme la cuirasse, le casque, etc.
- Le voilà dans sa bonne armure de Milan, avec sa puissante dague à moitié tirée, et son pennon arboré ! — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
- Jusqu’à l’invention de la poudre, le guerrier à cheval, protégé communément par une armure, fut invincible dans la bataille à découvert. — (H. G. Wells, Anticipations, 1902, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, 1904)
- Les gilets pare-balles ont toujours existé. Avant, on appelait cela une cotte de maille ou une armure. En 1914, les soldats des deux camps se confectionnent des plastrons en acier pour se protéger des éclats d'obus comme des balles. — (Philippe Lobjois & Michel Olivier, Ne pas subir: Petit manuel de résistance en temps de guerre terroriste, Fayard, 2016)
- (Musique) Altérations, représentées à la clé d’une portée, caractérisant la tonalité d’un passage musical.
- (Tissage) Ordre dans lequel les fils de chaîne croisent les fils de trame et produit le motif prévu par l'armure.
- (Vieilli) (Papeterie) Couverture, ou enveloppe grossière des rames de papier fin, qui est formée de deux trasses ou feuilles de gros papier bleu ou gris.
- (Physique) Armature.
-
enfourchure
- Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
- « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. — (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
- Entrejambe.
- Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. — (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
- [...] il avait ses passages à lui, ses coulées à travers les plaisses, ses clôtures de grillage à la mesure de son enfourchure […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
- (Chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
- (Sens figuré) Bifurcation d'un chemin.
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chapitre 1)
-
encoignure
- Endroit où aboutissent deux murailles qui font un coin.
- Le cercle de lumière projeté par la lanterne l’éclairait faiblement, et il ressemblait, dans cette zone de clair-obscur, à ces sombres statues de chevaliers, toujours debout à l’encoignure de quelque tombe noire sous les chapelles gothiques. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ce sont là de ces bonheurs d’employé, de ces joies de prison que connaissent seulement ces pauvres êtres rapetissés dont toute la vie tient dans une encoignure. — (Alphonse Daudet, Un teneur de livres , dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 156)
- « Comme il est tard ! » se dit le brave homme, et il se dépêche ; mais le pavé glisse, les rues sont noires, et puis dans ce diable de vieux quartier, qui date du temps où les voitures étaient rares, il y a un tas de tournants, d’encoignures, de bornes devant les portes à l’usage des cavaliers. — (Alphonse Daudet, Conte de Noël. — Un réveillon dans le Marais, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 190)
- Tous les jours, après avoir acheté sa feuille d’un sou à l’encoignure du faubourg Saint-Honoré, il allait chercher ses deux petits pains, puis il entrait au ministère à la façon d’un coupable qui se constitue prisonnier. — (Guy de Maupassant, En famille, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Les bâtiments et le sol de la cour, recouverts et dallés de céramique, s’unissaient au pied des murs par des encoignures arrondies… — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Les truands se dissimulaient dans toutes les encoignures des maisons, et gare au bon bourgeois cousu d’or, qui rentrait trop tard chez lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 43)
- […], je lis avec effarement, à plusieurs encoignures, des affiches enluminées […]. « Engagez-vous dans l'armée coloniale ! » s’écrie l’autre, toute enluminée de perroquets, toute rehaussée de nudités affriolantes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- À l’encoignure du quai d’Anjou se tenait encore le magasin de nouveautés à l’enseigne « Au Petit Matelot », tel que l’avait connu César Birotteau quand il vint y acheter six chemises de toile pour s’attirer les bonnes grâces de Mlle Constance. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 268)
- Là un maître d’hôtel nous installa à une table située en encoignure, près d’un escalier menant à la piste de danse. — (Anne Garréta, Sphinx, page 35, 1986, Grasset, éd. 2002)
- (Par extension) Petit meuble en forme d’armoire ou d’étagère propre à être placé dans les coins des appartements.
- Une encoignure de bois de cerisier.
- (Sens figuré)
- 17 novembre 41 – Oh ! La vie vous pousse de plus en plus dans l’encoignure ; on ne peut pas se sauver et pour finir on est coincé entre la vieillesse et la mort et votre compte est bon. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 193)
-
faufilure
- Couture faite en faufilant.
- Trois coups de ciseaux, une faufilure, elle vous concocte une toilette digne des plus grands défilés de mode. — (Émile Ollivier, Les urnes scellées, 1995)
-
pure
- (Par ellipse) (En particulier) La boisson en elle-même, plutôt fortement alcoolisée qui n’est pas coupé avec une autre plus légère ou sans alcool.
- — Qu’est-ce que tu t’enfiles: une pure, une amazone, une tomate, une hussarde ou une mominette ?— Un guindal de pivois sans lance. — (Napoléon Hayard, Dictionnaire Argot-Français, Paris, La Maison Hayard, 1907, page 39)
- — T’as pris quoi ? Une vodka ?— Ouais, une pure.
- — Rofl. Je ne trouve plus mon absynthe…— Ce ne serait pas la pure, là-bas ?
-
paliure
- (Botanique) Genre de la famille des rhamnacées, arbuste ou petit arbre dont le fruit est une noisette ligneuse au centre d’une aile circulaire.
- (Botanique) (sens restreint) Arbuste épineux, buissonnant, aux tiges couvertes d’une écorce grisâtre, commun dans les régions méditerranéennes, aux fruits secs en forme de soucoupe volante à bords ondulés et employés en herboristerie, pour leur effet drainant sur l’urée et l’acide urique.
- La couronne d’épines du Christ aurait été composée de Paliure. — (Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion, G. Dumé, Flore forestière française : Région méditerranéenne, 2008)
- La couronne d’entrelacs et de pointes brunâtres paraissait voltiger au-dessus de son regard, et il voyait les épines aller et venir, si proches de ses pupilles qu’il crut qu’elles allaient lui crever les yeux… Paliure, paliure, paliure, tenta-t-il encore dans une ultime invocation au génie du mot qui ne voulait le visiter avant son dernier terme. — (Philippe Claudel, Les petites mécaniques, 2003)
- (Botanique) (Désuet) (Par analogie) Jujubier, nerprun.
- Aucuns aussi estiment, que le Paliure Africain de Théophraste, et l’Egyptien d'Agathoclès sont une même chose, et que ce n’est que notre jujubier : il est certain par le témoignage de tous les anciens, que le Paliure croissait de tout temps en Afrique. — (Jacques Deschamps, Histoire Générale des plantes, 1615)
- Cet auteur pense que l'aune noir bourgêne, le paliure, l' alaterne et le jujubier, ne sont que des espèces du même: [...] elles ont des filets coniques simples, [...] les feuilles sont dentées, [...] elles ont des glandes à godet au bout de chaque dentelure; le nerprun, le paliure et le jujubier , conviennent aussi en ce qu'ils ont à chaque nœud des branches, une ou deux épines. — (M. Guettard, Quatrième mémoire sur le genre des plantes)
-
diaprure
- Diaprerie, irisation, variation de couleurs.
- Cette pierre précieuse présente de belles diaprures.
- À ce propos, on pourrait évoquer un monument artistique de quelque analogie, dans le sens du luxe, de l’apparat, de la diaprure: les salons des grands paquebots français modernes. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, Paris, 1959, page 236)
- Les chênes roussis par les gelées se dessinaient précisément dans la diaprure du ciel qui s’arrachait à sa nuit et tout recommençait. — (Alain Vircondelet, La Tisserande du Roi-Soleil, 1992)
- À cette époque, dit le journal d’un passager, nous traversâmes une mer qui était pleine de poissons volants, et d’étranges lueurs jouaient dans la diaprure de leurs ailes. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 76)
-
roulure
- Action de rouler, état de ce qui est roulé.
- (Foresterie, Menuiserie) Défaut de grume apparaissant lorsque des cernes n’adhèrent pas l’une à l’autre ; sur bois vif, ce défaut se remplit de fluide.
- La roulure peut être provoquée par des efforts mécaniques (vent) qui tendent à plier l’arbre dont les cernes sont d’épaisseurs irrégulières. — (Emmanuelle Brunin, Christophe Heyninck et Delphine Arnal, Carnet d’assistance pour l’évaluation qualitative des bois sur pied et abattus, Forêt wallonne, 2012, ISBN 2-9600251-6-4)
- (Populaire) Femme de mauvaise vie, prostituée.
- C’était Satin, avec un chapeau et une voilette, prenant des airs de dame en visite. Une jolie roulure ! murmura Prullière. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Entre parenthèses on assure que j’ai lâché ignominieusement ma femme pour aller vivre aux crochets d’une roulure. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 207)
- La fille de bar dont je fus amoureux à quinze ans, parce qu'elle était lesbienne, qu'elle avait une voix éraillée et que je l`avais entendue geindre durant une rage de dents, – vague roulure qui purement et simplement m’entôla, ne couchant même pas avec moi et s`enfuyant avec l`argent que, comme un jobard, je lui avais donné, ce qui inimaginablement m`humilia. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 144.)
- Raphaële, une Marseillaise, roulure des ports de mer, jouait le rôle indispensable de la belle Juive, maigre, avec des pommettes saillantes plâtrées de rouge. — (Guy de Maupassant, La Maison Tellier, 1881)
- (Populaire) (Par extension) (Péjoratif) (Injurieux) Personne méprisable.
- Eh bien, toutes ces gonzesses, c’est rien. T’as pas idée ! C’est moins que rien : des ordures, des roulures, bonnes à t’entuber comme personne, si peu qu’tu lâches la main. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
-
égratignure
- Action d’égratigner ou résultat de cette action.
- Une égratignure au visage.
- Se faire une égratignure.
- ne pouvoir souffrir la moindre égratignure, être peu endurant ou trop délicat.
- (Sens figuré)
- De Gaulle que tant de tempêtes avaient assailli sans jamais l'ébranler, s'évanouit et disparut à la première égratignure que lui fit un parlement-croupion. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- (Par extension) Blessure légère et peu dangereuse.
- Ce n’est qu’une égratignure.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.