Dictionnaire des rimes
Les rimes en : vendenesse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "vendenesse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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piperesse
?- (Vieilli) (Littéraire) Variante de pipeuse.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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mulâtresse
?- Femme mulâtre, métisse issue d’un parent noir et l’autre blanc, ou bien de deux parents mulâtres.
- Les femmes, d’un type tout différent de celles de Cadix, portaient sur la tête, au lieu de mantilles, de longs châles écarlates qui encadraient parfaitement leurs belles figures olivâtres, au teint presque aussi foncé que celui des mulâtresses, où la nacre de l’œil et l’ivoire des dents ressortent avec un éclat singulier. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les aphrodisiaques les plus en cours, que fabriquent les quarteronnes et mulâtresses pour s’attacher leurs amants de circonstance, sont le bois bandé et les piaïes. — (Pétrus Durel, La femme dans les colonies françaises, 1898, page 134)
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druidesse
?- (Religion) (Antiquité) Nom des membres féminins de la classe sacerdotale des Celtes de l’Antiquité.
- Les chênes prophétiques ont à jamais disparu de cette contrée, et les druidesses n’y trouveraient plus un rameau de gui sacré pour parer l’autel d’Hésus. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Au ive s., l’historien Lampride raconte qu’une druidesse avait prédit en gaulois la fin prochaine d’Alexandre Sévère. — (Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise : Description linguistique, commentaire d’inscriptions choisies, Errance, 2018, ISBN 978-2-87772633-7, page 10)
- (Fantastique) Magicienne capable de contrôler les plantes et les animaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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lesse
?- Sonnerie pour les morts.
- Tour du ressort.
- Laisse pour attacher.
- Si je voulais voir Louis malheureux et faire fleurir une séparation de corps, je n’aurais qu’à me mettre à sa lesse. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XVIII)
- gonesse
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mollesse
?- État de ce qui est mou.
- Mais le soufre qui a été chauffé à un certain degré, devient épais comme syrupeux, et conserve après avoir été coulé dans l'eau froide, une mollesse qui le rend précieux pour les empreintes de cachet. — (Jean-Claude Delamétherie, « Suite à mes mémoires sur les cristallisations géologiques », dans le Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, septembre 1810, page 181)
- La mollesse et la dureté des corps. - La mollesse des chairs est une marque d’une débile constitution.
- (Quelquefois) Température douce et molle, en parlant du climat.
- Complexion, tempérament mou, en parlant des personnes.
- La mollesse de sa complexion l’expose à beaucoup de maladies.
- (Sculpture) L’imitation vraie de la flexibilité, de la morbidesse des chairs.
- (Peinture) Défaut de fermeté dans le maniement du pinceau.
- (Sens figuré) Manque de vigueur et de fermeté dans le caractère, dans la conduite, dans les mœurs.
- Babylone, si longtemps plongée dans une mollesse oisive, devint le théâtre d'une guerre civile affreuse. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVI. Le basilic, 1748)
- Les voilà qui m'entourent ; les voilà qui me contemplent ; les voilà qui me disent en leurs provocations : « Jeune dieu d'Amour, enseigne aux nymphes bocagères la mollesse et le désir, l'inconstance et la passion , le sourire et le sérieux. » — (Jules Janin, La fin d'un monde et du neveu de Rameau, Paris : chez E. Dentu, 1873, page 49)
- Eh! oui, il était grossier ce césarien. Il n'en toisait pas moins, non sans bonheur, les mollesses, les fluctuations du grand seigneur …. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 62)
- Excès d’indulgence.
- La mollesse de ce père a perdu ses enfants.
- Sa mollesse face aux brutalités policières envers les Noirs a laissé des traces indélébiles dans l'esprit des minorités noires. — (Loïc Tassé, Cinq obstacles pour Trump, Le Journal de Montréal, 24 octobre 2020)
- À travers les témoignages émouvants de plusieurs « rescapés » de communautés religieuses, des jeunes courageux et inspirants qui ont tout laissé derrière eux (frères, sœurs, parents, amis) pour enfin vivre une vie normale, Marie-Claude Barrette montre à quel point nos gouvernements font preuve de mollesse, plient les genoux et renient leurs principes lorsque la religion se pointe le bout du nez. — (Richard Martineau, Agresser des enfants au nom de Dieu, Le Journal de Québec, 17 janvier 2021)
- Délicatesse d’une vie efféminée.
- Vivre dans la mollesse. - La mollesse des sybarites.
- J’aime le luxe, et même la mollesse,Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,La propreté, le goût, les ornements :Tout honnête homme a de tels sentiments. — (Voltaire, Le Mondain, 1736)
- (Littérature) Manque de fermeté.
- Mollesse du style.
- bouvesse
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délaisse
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de délaisser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de délaisser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de délaisser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de délaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de délaisser.
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joliesse
?- (Rare) Qualité de ce qui est joli.
- Le Picard de la côte est moins dru, d'une charpente moins massive que celui qui habite l'intérieur des terres; j'ai vu dans le Vimeu des visages virils d'une rare noblesse; et la joliesse des Abbevilloises est légendaire. — (Henri Potez, La jeunesse de Denys Lambin (1519-1548), dans la Revue d'histoire littéraire de la France, éd. Armand Colin, 1902, p. 387)
- Vers sa dix-huitième année, il devait perdre tout d’un coup le fruit de ses expériences, comme se préparant à entrer dans un monde où les raffinements, les joliesses devenaient un bagage encombrant. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 122.)
- Que m’importe d’être laide ? disait-elle régulièrement à la jeune femme. La joliesse n’eût jamais pu m’apporter un destin plus heureux que de vivre avec vous. — (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 223)
- Leur grâce fragile disait la joliesse de l’infante défunte. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 75)
- Que cette représentation soit une construction fantaisiste née de la joliesse des enluminures importe peu. — (Joseph Morsel et al., L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
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cesse
?- (Vieilli) Fin, relâche.
- Sa haine contre vous n'aurait jamais de cesse. — (Tristan, M. de Chrispe, II, 5.)
- Ô cruauté du sort qui n'a jamais de cesse ! — (Racan, Berg. II, 2, Lisimandre.)
- L'esprit [le démon] s’en va, n'a point de cesseQu'il n'ait mis le fil sous la presse. — (Jean de la Fontaine, Ch. imp.)
- Point de cesse, point de relâche. — (Jean de la Fontaine, Fab. V, 6.)
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apparaisse
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de apparaître (ou apparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de apparaître (ou apparaitre).
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délicatesse
?- Qualité de ce qui est délicat.
- Ce qui me frappa surtout, c'est la transparence bleutée de l'air, l'extrême délicatesse de tons que prenait le ciel au-dessus des eaux du lagon. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La délicatesse des traits, des contours.
- Des tissus d’une extrême délicatesse.
- (Par extension) Adresse, légèreté, soin.
- Marguerite, d’une aiguille d’or à la pointe arrondie, sondait les plaies avec toute la délicatesse et l’habileté que maître Ambroise Paré eût pu déployer en pareille circonstance. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre X)
- Il composa son rôle avec un art exquis ; il attendit sans sourciller les difficultés et les délicatesses de la situation qu’il avait acceptée. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Ils se contentaient donc de ménager la chèvre républicaine et le chou réactionnaire avec une délicatesse, un doigté qu’eût pu leur envier tel politicien de plus grande envergure ; député, sénateur, voire sous-secrétaire d’État ou ministre. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Ménagement, circonspection.
- Dans le passé, des présidents ont dû quitter leur trône parce qu'ils étaient en délicatesse avec le chef du gouvernement. Michel Bissonnet, par exemple. — (Antoine Robitaille, À Québec, les élus devront «prêter serment» à Nathalie Roy, Le Journal de Québec, 29 novembre 2022)
- C’est une affaire qui doit être traitée avec beaucoup de délicatesse.
- Qualité de ce qui est agréable au goût.
- Il y eut des plats à ravir la pensée !… des nouilles d’une délicatesse inédite, une féra de Genève à la vraie sauce genevoise, et une crème pour plum-pudding à étonner le fameux docteur qui l’a, dit-on, inventée à Londres. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Sens figuré) Sensibilité, aptitude à juger finement de ce qui regarde les sens ou l’esprit.
- Délicatesse de goût, de tact.
- Délicatesse de jugement, d’esprit.
- (Sens figuré) Ce qui est senti, pensé, fait ou exprimé d’une manière délicate.
- J'étais alors d'une candeur stupéfiante et d'une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j'avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- La délicatesse d’une pensée, d’un sentiment.
- Des attentions pleines de délicatesse.
- Il y a beaucoup de délicatesse dans ce qu’il écrit, dans tout ce qu’il dit.
- Les délicatesses du langage, du style, Les finesses du langage, du style.
- Faiblesse, débilité.
- La délicatesse de son tempérament, de sa santé ne lui permet pas de travailler longtemps de suite.
- Vers cette époque Amédée prit son premier rhume ; rhume qui malgré l’amène climat de Pau ne céda point de tout l’hiver, et laissa derrière lui une fâcheuse délicatesse du côté des bronches. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Mollesse.
- Cet enfant est élevé avec trop de délicatesse.
- Il ne faut pas s’accoutumer à tant de délicatesse.
- Susceptibilité, facilité à s’offenser, à se choquer.
- – Avez-vous des scrupules d’éducation, des délicatesses de conscience, des préjugés d’honnêteté ? — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Gavinard, réédition Arcadia, 2002, page 75)
- Avoir une extrême délicatesse sur le point d’honneur.
- On ne saurait avoir trop de délicatesse sur de certaines choses.
- Être en délicatesse avec quelqu’un, se dit en parlant de deux personnes piquées l’une contre l’autre et qui se témoignent de la réserve et de la froideur.
- Scrupules sur ce qui touche à la probité, à la morale, aux bienséances.
- Lui non plus n'aurait pas voulu choquer Jim par son manque de délicatesse, mais sa nature brutale subitement l'emportait. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- J'ai un faible pour la délicatesse ! La preuve ? Vous ne me verrez jamais me moucher dans les rideaux de votre salon. — (Frédéric Dard, San Antonio : Du mouron à se faire, Fleuve noir, 1955)
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négresse
?- (Désuet) (Injurieux) Femme à la peau noire. Note : jusque vers 1920-1930 ce terme n’est pas perçu comme injurieux. Référence nécessaire
- Il en est des métisses comme des négresses, des niakouées et des crouilles : sous leurs airs de mijaurées, ce sont quand même de bonnes bourreuses à qui il ne faut pas en promettre. — (Bertrand Dicale, Maudits métis, Éditions Jean-Claude Lattès, 2011, chap. 3, note nº 1)
- Une négresse de quatorze ou quinze ans, d’une beauté extraordinaire, vint nous ouvrir la barrière d’une maison qui tenait à la fois de la ferme d’un Anglais et de l’habitation d’un colon. — (Œuvres de Chateaubriand, Volume 3, François-René de Chateaubriand, 1852-1854)
- Avez-vous aperçu quelque part la belle négresse ? — (Mémoires de Mme Du Barri sur la ville, la cour et les salons de Paris sous Louis XV, Jeanne Bécu Du Barry, 1857)
- Elle se tourna vers moi, et je fus étrangement surpris en apercevant une négresse ! — (Ourika, Claire de Duras, 1823)
- Mais elles ont beau être aimables naturellement, et richement vêtues, elles ne font tout au plus que partager les regards des hommes avec les filles indiennes de leur suite qu’elles font marcher aux portières de leurs carrosses : ces négresses sont si jolies et si-mignonnes, que souvent on les préfère à leurs maîtresses. — (Œuvres de A.-René Le Sage, Alain-René Lesage, 1828)
- (Esclavagisme) (Emploi à manier avec précaution) Esclave noire.
- Il est établi que toute femme peut sortir seule ; la plupart se font suivre par une négresse, mais ce n’est pas d’obligation. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- (Cuisine) Ustensile de cuisine désignant un bac à friture.
- À ses narines surgissent ici et là, à quoi qu’il soit occupé, des croches de parfums surannés, l’odeur des pelures de reinettes ou des zestes de peaux d’orange que sa grand-mère laissait brûler sur le dessus de la cuisinière pour chasser les miasmes microbiens et les esprits malins ou pour embaumer la pièce, et celle, puissante, corsée, qui excite et dilate à y penser son organe olfactif, du café, acheté vert en Belgique, le jour qu’elle le torréfiait, sur sa négresse d’où elle avait ôté trois des cercles du foyer, dans un brûloir cylindrique, pourvu de quatre pieds en fourche comme un tournebroche, dont elle tournait patiemment la manivelle, dans un sens et puis dans l’autre, autant de temps qu’il fallait, alimentant son feu de pallées de boulets, avant de pouvoir épardre les grains fumants, noirs et huileux, sur la feuille de papier fort, marron, étalé sur le sol, qu’elle repliait, une fois le café refroidi transvidé dans sa boîte en fer blanc. — (Patryck Froissart, La Mise à nu)
- (Argot) Puce.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Bouteille de vin.
- Dans un coin de la boutique, le tas des négresses mortes grandissait, un cimetière de bouteilles sur lequel on poussait les ordures de la nappe. — (Émile Zola, L’Assommoir, G. Charpentier, Paris, 1879, page 276)
- (Argot) Caisse entourée de toile noire.
- Eh ! eh ! eh !… c’est seulement pas si lourd que la négresse de la femme noyée du canal Saint-Martin… n’est-ce pas, mon homme ? — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, Librairie de Charles Gosselin, 1842, page 251)
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progresse
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de progresser.
- Je progresse sur le trottoir de cette voie ultra-fréquentée. — (Emmanuel Bosquet, Sur la terre des fils d’Abraham, page 32)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de progresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de progresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de progresser.
- Woe devait couper le courant de l’île. Pour qu’on progresse plus vite, et aussi pour désélectrifier la grille. — (Ena L., Quand les anges méritent de mourir, 2019)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de progresser.
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gonzesse
?- (France) (Populaire) (Familier) Femme ou jeune femme, nana.
- Partage ou non partage,Tout est à notre usage :N’épargnons le poitou.Poissons avec adresseMézières et gonzesses, Sans faire de regout. — (« Chanson morale », dans la préface de Les voleurs, physiologie de leurs mœurs et de leur langage, de Eugène-François Vidocq, tome 1, Paris, chez l'auteur, 1837, page XVIII)}
- Ça ne court pas les fêtes, des broquilles comme les vôtres, et ça se reconnaît. Si ce n’est pas dégoûtant pour une gonzesse de porter des perles comme ça, il y a de quoi nourrir une famille pendant des années ! — (Jean Lorrain, Le crime des riches, Baudinière, 1905, page 288)
- Il m'accompagne jusqu'à la porte de mon hôtel : « Nous avons aussi des cajibis de nuit où dansent de très belles gonzesses. Si vous n'avez pas les foies, allez-y. » — (Philippe Soupault, Carte postale, Éditions des Cahiers libres, 1926, page 23)
- — À cause des grosses gonzesses qu’est là, poursuivit l’étonnant garçon, l’nom de « Vacherie » a été donné à la boite. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Eh bien, ça se passe sous votre Paris de mes couilles, mon vieux. Votre Paname comme vous dites, qui sent si bon Chanel, avec plein de belles gonzesses qui trottinent, il repose sur du pus et de la crevaison ! — (Frédéric Dard, San Antonio : La fête des paires, éd. Fleuve Noir, 1986)
- (France) (Populaire) (Par extension) Homme efféminé, sans courage, pleutre.
- Les « gonzesses », personne ne les appelait plus autrement, s’occupaient du ménage dans les piaules, briquaient les chiottes, ciraient les chaussures, raccommodaient les boutons, les épaulettes, préparaient le café à nos retours de saut ou de crapahutage. — (Didier Daeninckx et Tignous, Corvée de bois, 2002, pages 33-34)
- T’as peur d'un teckel ? Ma parole, t’es une vraie gonzesse !
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demanderesse
?- (Droit, Justice) Celle qui intente un procès, qui forme une demande en justice.
- Le docteur Bartholo plaidant pour la demanderesse, et ledit Figaro pour lui-même, si la cour le permet, contre le vœu de l’usage et la jurisprudence du siège. — (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Le mariage de Figaro, Laplace, Paris, 1876, page 142)
- C’est pourquoi le très révérend père et puissant seigneur Lucas, marquis de Beaumanoir, a permis ledit cartel et le remplacement de la demanderesse, et a assigné le troisième jour pour ledit combat, […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
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tristesse
?- Affliction, état de dépression morale causé par quelque événement fâcheux.
- Il est tombé dans une grande tristesse.
- La tristesse est finalement l'expression douloureuse du manque. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 86)
- […] : légère, étourdie, folle même, elle riait de tout, ne s’intéressait à rien; confondait la tristesse avec l’humeur, et ne voyait dans une personne affligée qu’une personne ennuyeuse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- La physionomie de la Renaude prit une expression de gravité et de tristesse profonde. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- C'est l’absence de sublime qui fait peur à Renan ; comme tous les vieillards en leurs jours de tristesse, il pense à son enfance […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 331)
- Et cette tristesse semblait emporter avec elle la chose à laquelle il tenait plus que tout au monde, son énergie vitale. — (Thomas Gunzig, Manuel de survie à l'usage des incapables, Gallimard, 2013, page 123)
- Je l'ai vu dans des squares avoir des tristesses. — (Yasmina Reza, Serge, éditions Flammarion, 2021, page 34)
- Mélancolie de tempérament.
- Karl s’arrêta de nouveau un instant pour examiner cette étrange tristesse, plus étrange encore chez l’hôte lui-même, qui semblait avoir donné aux autres toute la joie et n’avoir gardé que les soucis, […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Yasmina avait bien remarqué la tristesse et l’inquiétude croissante de son Mabrouk, […]. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- C’est un homme qui est né avec un fond de tristesse.
- La tristesse est naturellement répandue sur son visage.
- Ambiance où se marque de l’affliction, de la mélancolie.
- Le dîner, la soirée a été d’une grande tristesse à la suite de cette nouvelle.
- Aspect d’une chose qui nous met dans un état d’affliction ou de mélancolie.
- Cet avis mortuaire, avec son laconisme, me parut d’une indicible tristesse et m’imposa la vision d’un de ces mornes corbillards qui, parfois, traversent Paris à vive allure sans personne derrière eux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce paysage est d’une tristesse pénétrante.
- duresses
- milesse
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régresse
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de régresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de régresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de régresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de régresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de régresser.
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doctoresse
?- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
- N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
- Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
- Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
- « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse d’un médecin.
- Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
- dénébulisaisse
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justesse
?- Qualité de ce qui est juste, exact, convenable, tel qu’il doit être.
- Existe-t-il un type de preuves incontournables qu’il suffirait d’évoquer pour persuader de la justesse de sa position ses opposants les plus tenaces ? — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
- Cette balance est d’une extrême justesse.
- La justesse d’une arme à feu.
- La justesse de la voix.
- La justesse d’une expression.
- La justesse d’une idée, d’une observation, d’un raisonnement.
- Des réflexions pleines de justesse.
- Manière de faire une chose avec exactitude, avec précision, sans faute ni écart.
- Faisons aimer aux jeunes les justesses et délicatesses grammaticales en les initiant au grotesque et au ridicule des expressions incorrectes. — (Henri Pradel, Du plaisant au sérieux, Siloe, 1948, page 58)
- Il joue du violon, il chante avec justesse.
- Il écrit, il pense, il parle avec beaucoup de justesse.
- Répondre avec justesse.
- Ce récit a été fait avec une parfaite justesse d’inflexions. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre XXII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Qualité qui fait apprécier les choses d’une manière exacte.
- La justesse de l’oreille.
- La justesse du coup d’œil.
- La justesse de l’esprit.
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acquéresse
?- (Droit) (Vieilli) Celle qui acquiert quelque chose.
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
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maîtresse
?- Celle qui a un pouvoir de domination sur les êtres ou les choses.
- Celle qui a quelqu’un à son service.
- Ils déclarèrent qu’ils la reconnaissaient toujours pour leur dame et maîtresse, et qu’ils la défendraient envers et contre tous. — (Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe, Debécourt, Paris, 1836, page 186)
- Celle qui exerce un pouvoir.
- Rome fut fondée par des brigands, et Rome n’en devint pas moins la maîtresse du monde ; que cet exemple vous inspire, et faisons pour la Germanie, ce qu’ils firent pour l’univers. — (Jean-Henri-Ferdinand Lamartelière, Robert, chef des brigands, Paris, 1844 (1re édition 1793), page 77)
- Celle qui a la prééminence dans un domaine ou un lieu, qui peut y faire prévaloir son autorité.
- ou, ce qui reviendroit au même, asservir ses ministres, en ce qui regarde leurs fonctions spirituelles, à la puissance civile, devenue maîtresse dans l’Église, comme elle l’est de droit dans l’état. — (Félicité de La Mennais, De la religion considérée dans ses rapports avec l’ordre politique et civil, 1825, page 105)
- Debout l’un près de l’autre, comme le maître et la maîtresse de maison, quand les invités arrivent — (Jean Giraudoux, Sodome et Gomorrhe, 1943, page 145)
- Tout nouveau venu qui entrait dans la gargote disait en voyant la Thénardier : Voilà le maître de la maison. Erreur. Elle n’était même pas maîtresse. Le maître et la maîtresse, c’était le mari. Elle faisait, il créait. Il dirigeait tout par une sorte d’action magnétique invisible et continuelle. — (Victor Hugo, Les Misérables, Émile Testard, Paris, 1890 (1re édition 1862), page 149)
- (Spécialement) Servante(-)maîtresse, servante qui joue le rôle de la maîtresse de maison.
- Le mari a sa femme, le garçon a la maîtresse ; et le garçon qui n’a pas la maîtresse a la servante-maîtresse. — (Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1858-1860, H. Champion, Paris, 2005 (1re édition 1860), page 531)
- Une vieille bonne qui l’avait élevé, une de ces servantes maîtresses qui sont les tyrans des familles, vint ouvrir — (Guy de Maupassant, Monsieur Parent, Paul Ollendorff, Paris, 1886, page 5)
- Être sa maîtresse, être maîtresse de soi : être indépendante, avoir la faculté d’agir à sa guise, de disposer librement de soi.
- Ah ! quand ne serai-je plus reine, pour être ma maîtresse ! — (Eugène Scribe, Le Verre d’eau, Velhagen & Klasing, Bielefeld, 1861, page 33)
- Annette est libre, elle est maîtresse d’elle-même, et il faut lui plaire — (Honoré de Balzac, Annette et le criminel, 1824, page 111)
- N’ayant jamais un foyer qui lui appartienne, elle [la femme romaine] n’a rien de ce qui donne l’autorité dans la maison. Jamais elle ne commande ; elle n’est même jamais libre ni maîtresse d’elle-même. — (Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique, Durand, 1864, page 103)
- Être maîtresse en quelque chose ou de quelque chose : être supérieure dans un domaine, être un modèle pour autrui.
- Ô femmes ! Vous êtes nos maîtresses en fourberie ! Qui peut lutter contre vous ? — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé, 1796, page 173)
- (Sens figuré) Celle qui domine, gouverne.
- Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux que cette passion, qui fait d’un homme une bête féroce ? et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, tome 3, Charpentier, Paris, 1910 (1re édition 1670), page 242)
- Il s’inclinait devant la nécessité, maîtresse des hommes et des dieux, et il terminait la lecture du classement par les noms de Morlot, Laboriette et Chazal, sans commentaire inutile. — (Anatole France, La Vie en fleur, Calmann-Lévy, Paris, 1925, page 97)
- Tout l’acte de la construction exige une coordination aussi parfaite que possible entre la mimique, la figuration et la musique, laquelle est ici souveraine maîtresse et doit commander l’action des personnages et des matériaux mouvants. — (Paul Valéry, Variété III, 1936, page 108)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.