Dictionnaire des rimes
Les rimes en : vende
Que signifie "vende" ?
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- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe vendre.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe vendre.
Mots qui riment avec "ande"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "vende".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ande , andes , ende et endes .
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offrande
- Don que l’on offre à Dieu, aux saints ou à l’église.
- Offrande agréable à Dieu.
- Faire une offrande.
- Les offrandes et les aumônes.
- Les offrandes votives, ainsi que les boucliers enlevés à l’ennemi dans le cours de la guerre Médique, étaient suspendus en dehors de l’édifice. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- Don que l’on offre à une divinité, aux idoles ou à un temple.
- Le patriarche Trâm, âgé de 65 ans, est le maître de cérémonie. Les jeunes préparent différentes offrandes (cochons, poules et chèvres) afin que le patriarche puisse indiquer aux divinités l’organisation de la fête. — (Mai Huong, Célébration de la nouvelle nhà rông chez les Bahnar, lecourrier.vn, 18 avril 2021)
- Il se dit encore, par extension, de tout don que l’on fait à un organisme ou à une personne.
- Veuillez bien accepter, agréer ma modeste offrande.
- Si vous arrivez à me montrer quelque chose de plus bête qu’un proverbe, je vous fais immédiatement offrande d’un demi-kilogramme de cerises anglaises, denrée somptueuse pour la saison. — (Alphonse Allais, Pas pressé, in Œuvres posthumes, novembre 1887, Éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 1990, page 149)
- Il aima ses larges yeux calmes, la noblesse de son front, toute la pureté de ce visage où s’épanouissait cependant une bouche sensuelle, aux lèvres tendues, une bouche en offrande. — (Maurice Leblanc, Voici des ailes, 1898, réédition Éditions François Bourin, collection Libretto, 1999, page 56)
- Mais quelle est donc cette exquise créature qui nous fait l’offrande de sa visite ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Cérémonie qui se pratique aux messes dans lesquelles le prêtre, tourné vers le peuple, présente la paix à baiser et reçoit les offrandes des fidèles.
- Aller à l’offrande.
- Donner à l’offrande.
- Présenter le pain bénit à l’offrande.
- Ma mère était morte trois jours plus tôt, et dans l’église avait lieu la cérémonie si fâcheuse de l’offrande : toute l'assistance longeait le cercueil, et déposait une pièce dans un plateau, tout en baisant un crucifix que tenait le prêtre. J'étais debout à ma place, et regardais. Je pensais à cette file de gens, à ce bruit de sous, à ce voile noir sur une caisse, et je me disais qu'il n'y avait aucun rapport entre tout cela et ma peine, mais qu'il s'agissait d'une formalité inévitable, et que bientôt on me laisserait seul. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 152)
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repende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe rependre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe rependre.
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cande
- Pur, blanc, anche, clair, transparent, limpide, diaphane.
- aire cande
- air de candeur
- aiga canda
- eau claire
- de jorns candes
- des jours purs
- de candas amors
- des amours sans trouble
- Es cande come un liri. — (André Bru)
- il est pur comme un lis.
- Candide.
- de candas armas
- des âmes candides
- De bonne race, pur sang.
- feda canda
- brebis de race pure, de belle espèce
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glande
- (Anatomie) Organe dont la fonction est, soit de filtrer le sang, soit d’élaborer des produits ou des éléments nécessaires tant à la reproduction qu’à l’entretien de la vie.
- La présure ou chymosine ou encore lab-ferment est une enzyme sécrétée par les glandes gastriques des Mammifères jeunes. Extraite de la caillette de veau, la présure, en présence d'ions calcium coagule la caséine. — (Claude Audigié & François Zonszain, Biochimie structurale, 1991, page 121)
- (Par extension) Certaines tumeurs accidentelles qui se forment en quelque partie du corps.
- Il lui est survenu une grosse glande à la gorge, au sein.
- Les glandes de l’aine, du cou.
- (Par analogie) (Botanique) Petits mamelons arrondis ou ovales, destinés à sécréter les sucs particuliers à diverses espèces de plantes.
- Glandes écailleuses, lenticulaires, miliaires, etc.
- (Au pluriel)(Argot) Rage, colère.
- Et j'ui ai dit : "Toi tu m'fous les glandes / Pis t'as rien à foutre dans mon monde / Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande / Casse-toi tu pues, et marche à l'ombre !" — (Renaud, Marche à l'ombre, 1980)
- (Familier) Paresse.
- Bon bah j'ai terminé mon taf, à moi la glande !
- yvrandes
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commende
- (Histoire) Administration temporaire des revenus d’un bénéfice donnée autrefois par l’autorité ecclésiastique en attendant la nomination du titulaire.
- La commende était une dérogation au droit commun.
- (Histoire) Bénéfice donné par le roi à un séculier pour une abbaye régulière avec permission de disposer des fonds.
- Après sa mort, la commende fut introduite dans l'abbaye et ce devint, comme pour la plupart des monastères auxquels on l'imposa, le signal et le principe d'une décadence profonde et rapide. « Désormais, dit Mgr Péchenard, […] l'abbé n'est plus ni le chef réel, ni le modèle obligé de sa communauté. Il est nommé par la puissance séculière. C'est quelque séculier, cardinal, évêque, prêtre, simple tonsuré, parfois un étranger à l'état ecclésiastique. — (Dr J. Jailliot, Recherches sur l'Abbaye de Chehery, dans la Revue d'Ardenne & d'Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, publiée par la Société d'études ardennaises "La Bruyère", Sedan : impr. Laroche, mars 1896, n°3, page 89)
- Mais, rappelle sœur Anne Claire, c'est surtout la commende, cet accord entre le pape et le roi de France (1516) prévoyant que les abbés seraient nommés par le roi, qui a détérioré la vie communautaire. — (Martine de Sauto, Une abbaye témoin d'une histoire tourmentée, Journal La Croix, page 11, 26-27 juillet 2014)
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opérande
- (Mathématiques, Programmation) Valeur intervenant dans une opération mathématique ou dans une instruction rigoureuse, par exemple en informatique.
- Les opérandes sont reliés par les opérateurs.
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provende
- (Rare) Provision de vivres.
- Pendant deux ou trois heures, la plage est animée par toute cette population, qui vient lui demander sa provende quotidienne. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, « L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste », Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- (Sens figuré) Son petit œil cosaque, étincelant sous un sourcil de chanvre gris, rafle sur les tables toute provende imprimée, qui prendra le chemin de la bibliothèque et ne reverra plus la lumière… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 16)
- Cela le surprenait et le désemparait : à mesure que le souci de sa provende relâchait sa terrible étreinte, qu'il se sentait mieux assuré de vivre, son découragement augmentait. — (Maurice Genevoix, Raboliot, quatrième partie, chapitre 2, 1925, page 220 de la réédition du Livre de Poche)
- J’avais marché plus de soixante heures… Mais je n’avais pas couvert quinze milles. J’étais las de regarder devant moi, à ma droite, à ma gauche, en quête d’une impossible provende… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 133)
- Aussi en prévision des revendications gargantuesques de son estomac, Bob charrie-t-il en tous lieux un sac cyclopéen bourré de provendes diverses. — (Samivel, L’Amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- Mamitate fit cependant bonne provende, sans l’avouer, d’un petit nombre de ces moralités tranchantes « traînées dans les ruisseaux des Halles ». — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 43)
- (Agriculture) Fourrage, mélange de divers aliments très nourrissants qu’on donne aux bestiaux.
- Le silence de la nuit laissait entendre vaguement, et le bruit que faisaient les chevaux en mangeant leur provende ou en piaffant, et le murmure des eaux du Rhin, et ces espèces de rumeurs indéfinissables qui animent une auberge pleine quand chacun s’y couche. — (Honoré de Balzac, L’Auberge rouge, 1831)
- Don Ramon mit pied à terre […] ôta la bride de son cheval, afin qu’il pût manger la provende qu’il lui donna. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De temps à autre, il laissait traîner ses naseaux à fleur de sol, humait les touffes d’herbe dure, en mordait une poignée, la mâchait dans une grande dépense de salive. Il fallait qu’il eût bien faim pour rechercher pareille provende. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Watt ne vit pas la bourrique, ou la chèvre, mais la bourrique, ou la chèvre, vit Watt. Elle le regarda s’éloigner, à pas lents, sur la route, et finalement disparaître. Elle se figurait peut-être qu’il y avait dans les sacs quelque bonne provende pour elle. Sitôt les sacs hors de vue, elle laissa retomber sa tête, parmi les orties. — (Samuel Beckett, Watt, 1968)
- (Par extension) (Sens figuré) Matière à réflexion, inspiration.
- Un sérail est organisé comme une fiction, une dictature aussi. Quand le rideau se déchire, c’est la comédie délirante du langage qui devient l’ultime bouclier : c’est pourquoi un romancier trouve volontiers sa provende dans les apocalypses.— (Marc Lambron, « Yamina Khadra imagine les derniers jours de Kadhafi… », Le Point, no 2 240, 13 août 2015)
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légende
- Inscription gravée circulairement près des bords et quelquefois sur la tranche d’une pièce de monnaie, d’un jeton, d’une médaille.
- Les anciennes pièces de cinq francs portaient pour légende « Dieu Protège La France ».
- Âme d’une devise, de ce qu’on y peut lire.
- Louis XIV avait pour devise le soleil avec cette légende : « Nec Pluribus Impar ».
- Liste placée sur un plan d’architecture, sur une carte topographique, géographique (mappemonde ou autre), etc., pour expliquer les lettres, les signes, les couleurs par lesquels on indique les différentes parties ou les endroits remarquables.
- Paroles qu’on trouve inscrites dans un tableau, ou dans une estampe, et qui semblent parfois sortir de la bouche des personnages.
- Une légende de Daumier.
- Notice explicative mise au bas ou au-dessous d’un tableau, d’un dessin.
- […], il fit une seconde halte pour lire ces mots : À la Belle-Étoile, écrits en légende sous une peinture qui représentait le simulacre le plus flatteur pour un voyageur affamé : c’était une volaille rôtissant au milieu d’un ciel noir, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- En 1866, M. l'abbé Jeuffrain, nommé récemment curé de Graville-Sainte-Honorine, remarqua dans la chapelle de sainte Honorine une pierre tombale de grande dimension, sans légende, mais chargée de traces d'incrustations héraldiques, au nombre de douze ou quatorze, et présentant les effigies d'un chevalier et de sa femme. — (Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, vol. 5, chez H. Boissel, 1882, page 293)
- Récit populaire, plus ou moins fabuleux, qui s’est transmis par la tradition.
- Selon une légende qui a longtemps eu cours dans le Midi, des Hébreux seraient venus se fixer à Narbonne au temps du roi David, soit au XIe siècle avant l’ère chrétienne. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Il n’y a rien d’étonnant à ce que les Féroë aient été considérés comme le domaine du dieu Thor et que les vieux se racontent les légendes des poulpitecs, du Kraken et des sirènes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Un autre capitaine […] se promenait avec une Bible et exploitait le goût des indigènes pour le merveilleux et leur penchant à discuter les légendes bibliques, qui par certains côtés ressemblent à leurs légendes païennes, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- « Des légendes? dit Natalie, qu’est-ce que c’est, des légendes?— Eh bien, dit Martin Paul, ce sont des fables, des contes; c’est ce qu’on fait semblant de croire vrai, tout en sachant que c’est faux; ce sont des illusions qu’on a quand la nuit est douce, que ça sent bon, que ça chante dans les herbes… » — (Maurice Bedel, La nouvelle Arcadie, 1934)
- Il se fabriquait une étrange réputation, personnage de légende qui voyait à travers le brouillard, savait se rendre invisible aux gabelous, capable de tout ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- « Rien qu’une légende, dis-tu ? Tu ne veux que des faits ? Les faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l’âme après le corps, ou comme le parfum dans le sillage d’une femme. » — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 290)
- (Par hyperbole) Récit mythique.
- Le biniou de Jozon Thoraval! Il avait sa légende, comme tout biniou qui se respecte; j’en puis faire aujourd’hui l’histoire […]. — (Charles Le Goffic, Le biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 227)
- Ouvrage contenant le récit de la vie des saints.
- Des compositions d’un autre genre, appartenant de même à la littérature théologique, se sont continuées en latin, et en même temps ont commencé à être écrites en français; telles sont les légendes, traduites en général d’après un original latin, […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Ce saint-là n’est pas dans la légende.
- Note : Cette acception qui en ferait un synonyme de synaxaire n’est guère attestée que dans l’expression « légende dorée ».
- (Par extension) Histoire fausse ; mensonge ; racontar ; idée reçue.
- Mais Estivareilles est surtout connu pour posséder plusieurs « menhirs christianisés », et il nous faut combattre une légende, celle de l’origine préhistorique de ces pierres levées. — (Histoire des communes de l'Allier, tome 2 : Arrondissement de Montluçon, ouvrage dirigé par André Leguai, Éditions Horvath, 1986, page 270)
- (Sens figuré) Personne célèbre, talentueuse ou héroïque qui a atteint un certain succès, une certaine notoriété dans un domaine, un milieu.
- Je suis une légende vivante. Cette chanteuse s’est hissée au rang des légendes de la pop. Ce footballeur est une légende.
- [S'adressant à Arthur.] Des chefs de guerre, il y en a de toutes sortes. Des bons, des mauvais, des pleines cagettes, il y en a. Mais une fois de temps en temps, il en sort un. Exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, il y en a presque jamais. Mais tu sais ce qu’ils ont tous en commun ? Tu sais ce que c’est, leur pouvoir secret ? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles. — (Pierre Mondy, Kaamelott, Livre VI, 6 : Nuptiæ, écrit par Alexandre Astier.)
- (Cartographie) Tableau descriptif, non nécessairement complet, des conventions cartographiques permettant la lecture de la carte[1].
- (Cartographie) Mention dans le champ de la carte explicitant ou complétant un signe conventionnel ou fournissant un renseignement particulier[1].
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vende
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe vendre.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe vendre.
- clerlande
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affriande
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affriander.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affriander.
- Mais Alençon n’est pas une ville qui affriande l’étranger, elle n’est sur le chemin d’aucune capitale, elle n’a pas de hasards. — (Honoré de Balzac, La Vieille fille, 1844)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe affriander.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe affriander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe affriander.
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allemande
- Espèce de danse vive et gaie, dont l’usage a passé de l’Allemagne dans d’autres pays.
- Danser l’allemande, une allemande.
- Airs sur lesquels on exécute cette sorte de danse.
- Jouer une allemande sur le piano.
- Recueil d’allemandes.
- (Théâtre) Répétition des déplacements et actions de jeu, sans s'attarder sur le texte, permettant aux acteurs de les mémoriser et de s'approprier l’espace scénique.
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sarabande
- (Musique) Danse d’origine espagnole, d’abord endiablée, puis devenue danse lente et noble, au bal et au théâtre, où elle était exécutée en couple, surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, en France.
- Inézilla, qui dansa la sarabande à la prière des comédiens, se fit admirer. — (Paul Scarron, Le Roman Comique, Le Club Français du Livre, 1963, page 283)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Pièce instrumentale lente à trois temps, de coupe binaire à reprises, appartenant à une suite.
- (Familier) Désordre, vacarme dû à des jeux bruyants.
- (Familier) Agitation d'une multitude de choses.
- Nous étions dans la région des vagues espagnoles, […]. Le pauvre petit Valdemar roulait, tanguait, et tout ce qu'il contenait d'animé et d'inanimé se livrait à une sarabande désordonnée. Nous aurions pu nous croire dans une baratte américaine. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- Cette sarabande de la nuit précédente m’avait laissé comme un drôle de bruit de remords. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 455)
- tallende
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amande
- Fruit de l’amandier enfermé dans une coque de goût plus ou moins amer, de forme oblongue, recouverte d’une écale verte.
- Comme la noix, le fruit de l’amandier est une drupe dont on ne mange pas la partie charnue mais la graine du noyau. L’amande est oblongue, un peu aplatie, enflée à la base, pointue au sommet et longue de 3 à 4 centimètres. — (Rondeau Anne-Sophie, L'amandier, 96 p., page 28, 1997, Actes Sud, Le nom de l'arbre)
- La coque d’une amande.
- Un gâteau d’amandes.
- Biscuit d’amandes amères.
- L’ amande est composée principalement d’eau, d’huile dans des proportions importantes, variables selon les variétés (37 à 60 %), de beaucoup de protéines (15 à 35 %) et de sucres (7 à 20 %). — (Rondeau Anne-Sophie, L'amandier, 96 p., page 30, 1997, Actes Sud, Le nom de l'arbre)
- Noyau de certains fruits comme les drupes.
- L’amande de l’abricot.
- Toute graine contenue dans un noyau.
- La noix verte du cocotier donne une eau rafraîchissante, […] de l’amande râpée on extrait par compression un lait crémeux qui entre dans la préparation des aliments. — (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil; t.1, de New-York à Tahiti, 1929)
- Les amandes d’abricots sont amères, sauf dans certains pays.
- (Par analogie) Tout ce qui rappelle le fruit de l’amandier par nature ou par sa forme ou par sa couleur.
- Des yeux en amande.
- Partie ovale qui occupe le milieu de la garde d’épée.
- thaïlande
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multiplicande
- (Arithmétique) L’un des deux opérandes de la multiplication.
- Dans la multiplication de quatre par trois, quatre est le multiplicande, trois est le multiplicateur.
- Soit +A à multiplier par +B. La valeur absolue du produit sera composée avec la valeur absolue A du multiplicande, comme la valeur absolue B du multiplicateur est composée avec l’unité ; c’est-à-dire que, d’après les notations admises, cette valeur absolue du produit sera AB. Quant au signe du produit, comme le multiplicateur +B a le même signe que l’unité positive, ce produit aura le même signe que le multiplicande, c’est-à-dire +.Ainsi, le produit de +A par +B est +AB.Soit +A à multiplier par −B. La valeur absolue du produit sera, comme ci-dessus, AB. Mais le multiplicateur −B ayant un signe contraire à celui de l’unité positive, le produit aura un signe contraire à celui du multiplicande, c’est-à-dire −.Ainsi le produit de +A par −B est −AB. — (Hippolyte Sonnet, Algèbre élémentaire avec de nombreuses applications à la géométrie et aux questions les plus simples de physique, de mécanique, etc, 1848, p. 90)
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quémande
- (Désuet) Celle qui mendie, qui gueuse.
- Plus que pauvre et quémande on voit la poésie — (Mathurin Régnier, Satires IV)
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houppelande
- (Habillement) Pardessus, long manteau.
- Le chevalier de la paix attrapa sur le col de sa houppelande je ne sais quel insecte, qu'il écrasa sur son ongle à la lueur d'un réverbère. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Nous étions en hiver, et Mongenod n’avait point de manteau, car quelques larges gouttes de neige fondue et tombées des toits, le long desquels il avait dû marché, jaspaient le collet de sa houppelande. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- Deux ceintures d'or de broderie qui sont assises sur l'espaulle senestre de deux houppelandes. — (De Laborde, Émaux)
- Cependant il est un agent de la Compagnie, qui ne doit pas quitter son poste, c’est Popof, – Popof, notre chef de train, un vrai Russe, l’air militaire avec sa houppelande plissée et sa casquette moscovite, très chevelu et très barbu. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Mais du moins des provisions et une grande houppelande lui furent-elles laissées pour son confort. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Un jour, il me trouva dans une allée du parc, assis sur un banc de pierre ; je me rappelle que je lisais le traité de Clarke sur l’Existence de Dieu. Selon mon habitude, j’étais enveloppé dans une épaisse houppelande. « Oh ! le cher petit trésor, dit-il en s’approchant. Mon Dieu, qu’il est donc joli là, si bien empaqueté ! Oh ! ne le dérangez pas. Voilà comme il sera toujours... Il étudiera, étudiera sans cesse ; mais, quand le soin des pauvres âmes le réclamera, il étudiera encore. Bien fourré dans sa houppelande, il dira à ceux qui viendront le trouver : « Oh ! Laissez-moi, laissez-moi. » Il s’aperçut que le trait avait porté juste. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 140)
- Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin / La chèvre de monsieur Seguin, 1887, (réimp.1895) Charpentier et Fasquelle, pages 37-50)
- — Je crois que neuf heures viennent de tinter à la cathédrale. Ma bonne sœur, voici le moment de partir… — Vous avez raison. Je monte chercher nos houppelandes… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- (Sens figuré)
- 30 décembre 42 – Oh ! passer vingt-quatre heures seulement loin d’ici, vingt-quatre heures seulement déposer cette horrible houppelande qu’est l’occupation, cette non moins lourde houppelande qu’est mon passé. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 252)
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amende
- (Droit) Peine pécuniaire imposée par la justice.
- Un travail conduit démocratiquement serait réglementé par des arrêtés, surveillé par une police et soumis à la sanction de tribunaux distribuant des amendes ou de la prison. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.347)
- Durandus eut beau exciper de son ignorance, il ne fut libéré qu’après s’être vu condamner à une amende. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Citoyen islandais, M. Jón Kristinsson fut convaincu en 1984 de deux infractions au code de la route par le tribunal correctionnel du district d’Akureyri, qui lui infligea une amende. — (Conseil de l'Europe, Annuaire de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, Martinus Nijhoff Publishers, 1990, vol.33, page 137)
- Un chien parisien coûte 75 € par an en motocrottes à la mairie de Paris. Ce montant correspond environ au prix de l’amende (sous forme d’écotaxe) pour une crotte de chien à New York. — (Franck Bien et Sophie Meritet, Microéconomie - Les défaillances de marché, Pearson Education France, 2014, page 102)
- Vous serez mis à l’amende.
- En effet, la perspective de devoir détruire une partie de leur propriété intellectuelle pourrait s’avérer encore plus dissuasive que des amendes.— (Raphaële Karayan, La destruction d'algorithme, nouvelle arme de dissuasion massive de la FTC, L’Usine digitale, 23 mars 2022)
- (Proverbial) C’est la coutume de Lorris, les battus paient l’amende ou, simplement et plus ordinairement, Les battus paient l’amende : se dit en parlant de quelqu’un qui est condamné, tandis qu’il devrait être dédommagé.
- Amende honorable : sorte de peine infamante qui était ordonnée par justice et qui consistait à reconnaître publiquement son crime et à en demander pardon.
- (Sens figuré) Faire amende honorable d’une chose : en demander pardon.
- Vous avez manqué aux égards qui lui sont dus, il faut que vous en fassiez amende honorable.
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mévende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe mévendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe mévendre.
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componende
- Office de la cour papale, où l'on paye les droits pour les grâces qu'accorde le Pape, suivant le prix dont on est convenu avant l'expédition.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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attendent
- Troisième personne du pluriel du présent de l’indicatif de attendre.
- Comme l’élastique n’a rien pu faire, ils attendent six mois, choisissent un jour de vieille lune pour « débanner ». — (Marcel Scipion, Nicole Ciravégna, Le clos du roi ; Mémoires d’un berger des Alpes de Haute-Provence, 1978)
- Troisième personne du pluriel du présent du subjonctif de attendre.
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prétende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de prétendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de prétendre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.