Dictionnaire des rimes
Les rimes en : velvote
Mots qui riment avec "ote"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "velvote".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ote , otes , otte et ottes .
-
sifflote
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de siffloter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de siffloter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de siffloter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de siffloter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de siffloter.
-
pholiote
- (Mycologie) Genre de champignons lignicoles à lames, au chapeau à cuticule écailleuse ou gluante, au pied avec cortine, avec armille ou nu, à chair jaunâtre et qui poussent en touffe.
- Aux pieds des arbres et sur les souches, d’autres champignons étaient nés pendant la nuit : russules, pholiotes et polypores écailleux. — (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
- Avec une prédilection pour le peuplier, la pholiote pousse en touffes à la base et sur les bois d’arbres divers, les peupliers (tronc ou racines), surtout dans le Midi de la France. — (Charles Zettel, Le petit livre des champignons, 2011)
-
gravelotte
- Terme présent dans la locution « pluvier gravelotte »
-
calotte
- Espèce de petit bonnet qui ne couvre ordinairement que le haut de la tête et qui est surtout en usage parmi les gens d’église.
- Le curé, n'est-ce pas ? le curé de cette grande église ? Tiens ! c'est vrai, que je suis bête ! je n'avais pas vu votre calotte ! — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre maître avait sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la calotte de soie noire brodée qu’il ne mettait que les jours d’inspection ou de distribution de prix. — ( Alphonse Daudet, La dernière classe, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 10)
- Il négligeait la propreté à un degré tout à fait choquant. Dans son cours, son vieux manteau et les manches de sa soutane servaient à essuyer les instruments et en général à tous les usages du torchon ; sa calotte, rembourrée pour préserver son vieux crâne des névralgies, formait autour de sa tête un bourrelet hideux. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 137)
- Derrière lui, un petit homme noir coiffé d'une calotte grecque surgit, minuscule et grotesque. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, Les Souliers du mort, 1912, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 982)
- Un petit garçon s’est présenté mercredi à l’improviste devant le pape François au cours de son audience générale hebdomadaire au Vatican, cherchant à prendre sa calotte, puis s’est assis à sa droite sur une chaise libérée par un cardinal. — (AFP, Vatican: un garçonnet s’assoit à droite du pape et veut sa calotte, Le Journal de Montréal, 20 octobre 2021)
- La calotte rouge d’un cardinal, d’un enfant de chœur.
- Porter la calotte.
- Le Pape a donné la calotte à un tel, il l’a élevé à la dignité de cardinal.
- (Vieilli) (Sens figuré) (Péjoratif) Le clergé catholique.
- À bas la calotte ! — (Titre et refrain d'une chanson de Georges Bargas, 1902)
- – À bas la calotte !– À bas la calotte ! » répéta Zèphe Maloret emporté par son élan. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 183)
- Le ciel en soit loué, je vis en bonne ententeAvec le Père Duval, la calotte chantante — (Georges Brassens, Les trompettes de la renommée, 1962)
- (Sens figuré) (Familier) Tape sur la tête.
- Donner, recevoir une calotte.
- Je t’ai donné une calotte, tu m’as rendu un coup de ciseaux, c’était de jeu. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- (Belgique) Bonnet traditionnel des étudiants des universités catholiques par opposition avec la penne des étudiants des institutions non confessionnelles.
- Nadine et Max ont porté la calotte durant toutes leurs études.
- (Par analogie) Chose qui a quelque rapport de forme ou de destination avec une calotte.
- La calotte glaciaire de l’Europe s’est réfugiée en Scandinavie avec son cortège de plantes boréales. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 58)
- (Architecture) Petite voûte sphérique peu élevée.
- (Anatomie) Partie supérieure du crâne.
- La calotte crânienne.
- (Géométrie) Sphère coupée par un plan.
- Calotte sphérique.
- La calotte des cieux, la voûte du ciel.
- (Cuisine) Sorte de récipient hémisphérique, aussi appelé cul-de-poule.
- Après avoir raclé le fond de mousseline de saumon, Victor emporta la calotte vide vers les éviers. — (Monica Ali, En cuisine, traduit de l'anglais par Isabelle Maillet, Belfond, 2010, chapitre 6)
- (Géographie, Glaciologie) (Calotte glaciaire) Couche de glace qui recouvre les pôles.
- (Par analogie) Prépuce.
- (Nouvelle-Calédonie) (Familier) Imbécile[6].
- chenalotte
-
frisotte
- Petite boucle de cheveux frisés. → voir frisette, frisottis
- Les juifs orthodoxes passaient rapidement, un enfant aux jolies frisottes me jeta un bref coup d'oeil.
-
coyote
- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des canidés (Canis latrans), originaire d’Amérique du Nord, qui ressemble à un petit loup.
- Aux États-Unis, le coyote s’appelle souvent loup de prairie. — (Brice Matthieussent, Jim Harrison de A à W, 1995)
- De temps à autre, pour maintenir la liaison, je lançais le cri de l’oiseau-moqueur — « si parfaitement imité que sa femelle s'y fût trompée » — et Paul me répondait par « l’aboiement rauque du coyote », parfaitement imité, lui aussi : mais imité — faute de coyote — de celui du chien de la boulangère, un roquet galeux qui attaquait parfois nos fonds de culotte. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, pages 192-193)
- – Ah non ? Et quoi d’autre ? Vous n’êtes que ce que vous semblez être. Croyez-vous qu’un seul des vôtres me considérera un jour autrement que comme un ennemi ? Un Peau-Rouge sanguinaire, tout juste bon à être abattu tel un vulgaire coyote dans un poulailler ? Et si moi, guerrier Nde, je suis votre ennemi, comment dois-je vous appeler, vous, qui avez envahi mon pays, m’avez imposé votre langue, votre religion, vos lois, volé mes terres de chasse, massacré mes enfants ? — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)
-
dorlote
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dorloter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dorloter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dorloter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dorloter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dorloter.
-
shoote
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de shooter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de shooter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de shooter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de shooter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de shooter.
-
mascotte
- Animal, poupée, objets divers servant de porte-bonheur ou d’emblème.
- La première mascotte olympique, le teckel « Waldi », est apparue aux Jeux de Munich, en 1972. — (Pierre Lagrue, Serge Laget, Le Siècle olympique. Les Jeux et l’Histoire: Athènes, 1896 - Londres, 2012, 2012)
-
cancoillotte
- Spécialité fromagère franc-comtoise, produite à partir du metton.
- Il évoque pour moi irrésistiblement celui de la cancoillotte. Quelque chimiste de l'époque avait concocté une concoction pseudo-alimentaire, à base de pétrole peut-être, et qui était supposée imiter, superficiellement tout autant que gustativement, ce charmant produit de la fromagerie franc-comtoise « à pâte molle et fermentée. » — (Jacques Roubaud, La Bibliothèque de Warburg, version mixte, Paris : Le Seuil, 2002, chapitre. 56 : Tout simplement, tout stupidement, un ersatz de Projet)
- Ils déambulaient dans les buanderies sonores, dans les soutes à bois, dans les soutes à charbon, dans les fruiteries où, sur des claies superposées, s’alignaient sans fin pommes et poires, dans les laiteries aux odeurs sures où s’amoncelaient les mottes de beurre frais glorieusement marquées d’une empreinte humide, les bidons de lait, les jattes de crème fraîche, de fromage blanc, de cancoillotte. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 108)
- Mon gars tu prends le métonQue tu verses dans le caquelonAvec de l’ail, avec du beurreAvec ton manche, avec ton cœurEt faut touiller ça c’est sûrSinon ça devient de la confitureLa cancoillotte c’est tout un artIl faut rien laisser au hasard. — (Hubert-Félix Thiéfaine, La Cancoillotte)
-
tremblote
- Maladie qui fait trembler.
- Un malheureux, ayant la tremblote en ce lendemain de veille, passée à boire et à frelater avec les dames, échappa avec fracas son épée contre le sol rocailleux dans un bruit assourdissant. — (La Promise - Page 47, Johanne Luce)
- Tremblement involontaire à cause du froid, de la peur, etc.
- laneuvelotte
-
matelote
- (Cuisine) Mets composé d’une ou de plusieurs sortes de poissons apprêtés avec du vin et des oignons.
- Pour votre malheur, vous vous souvenez de la joyeuse et perverse fille qui avait un petit chapeau rose et qui frétillait dans votre tilbury quand, six ans auparavant, vous aviez passé par là pour aller manger une matelote. — (Honoré de Balzac, Petites misères de la vie conjugale, A. Houssiaux, Paris, 1855 (1re édition 1830-1846), page 527)
- À chaque coin d’une grande cheminée bouillaient sur deux réchauds deux casseroles, d’où s’exhalait une double odeur de gibelotte et de matelote qui réjouissait l’odorat. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
- C’était une bâtisse surchargée de galeries de bois, que la solitude faisait paraître plus grande, et qui sommeillait dans une paix rustique, en attendant que le dimanche la remplît des rires des filles, des cris des canotiers, de l’odeur des fritures et du fumet des matelotes. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 290)
- (Danse) Danse pratiquée initialement par les marins français à partir de la fin du xviie siècle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
cheviotte
- (Textile) Variante orthographique de cheviote.
- Cela partait de haut, des pièces de lainage et de draperie, mérinos, cheviottes, molletons, tombaient de l’entresol. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Mademoiselle Bernet, prenez les mesures de cette enfant, vous lui confectionnerez, en cheviotte noire, une robe sérieuse. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 57)
- L’homme qu’ils suivaient à présent n’était plus un donkeyman hâve et poisseux, mais un marinier cossu, en bonne vareuse de cheviotte bleu marine. — (Jean Ray, Harry Dickson. L’Étrange Lueur verte, 1932)
- Sa parole était aussi sobre que son complet de cheviotte bleu marine, un peu négligé, mais sortant de chez le bon faiseur. — (Blaise Cendrars, Rhum, 1958)
- Néanmoins, le chien lui ayant déchiré le bas de son pantalon de cheviotte en signe de sympathie, il parut attendri. — (Françoise Sagan, Un profil perdu, 1974, page 95)
- Vers 1914, mon premier complet veston, vraiment « habillé », en belle cheviotte bleu marine coûta soixante francs. L’étoffe en était inusable. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 63)
-
capote
- (Habillement) Grand vêtement de dessus auquel est adapté un capuchon.
- Le lieutenant Hobson et son compagnon étaient chaussés de bottes imperméables et couverts de capotes cirées, bien serrées à la taille, dont le capuchon leur enveloppait entièrement la tête. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Jean Donnard allait répondre, quand les sept marins et le mousse, qui formaient le reste de son équipage, apparurent sur la cale, portant leurs capotes de toile cirée et leurs paniers d’osier. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- (En particulier) Vêtement de dessus que portent les soldats pour se garantir du froid et de la pluie.
- Nous prenons deux otages, le vieux maire […] et le jeune curé, qui proteste avec véhémence, bien que les soldats aient encore, épinglé à la capote, les Sacré-Cœur distribués à Paray-le-Monial. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- […] et, quand il y pousserait de la graine d’épinard, un marin qui se respecte ne se résignera jamais à endosser la capote d’un fantassin… — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.52)
- […], tandis qu’à un autre étage, un vieillard rafistole avec des ficelles une capote de soldat. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 9)
- Ce fut au tour de M. de la Ferté à garder le silence. Von Werner le vit s’envelopper frileusement de son ample capote d’ordonnance, puis s’allonger à même le sol… — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 357)
- Coiffe de femme qui est faite ordinairement en étoffe.
- Une capote de crêpe, de mousseline.
- Je serais père et grand-père si vous l’aviez voulu, Clémentine, vous dont les joues étaient si fraîches sous votre capote rose ! . — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éditions Le Livre de Poche, 1967, page 81)
- Je t'annonce que mes honorables cousines ne portent plus le chapeau vert avec capote de satin miroitant et bride de velours perroquet, qui leur a valu un surnom de la part de leurs concitoyens. Elles n'en sont pas moins ridicules. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 36-37)
- (Par analogie) Couverture mobile de voitures, de landaus, etc.
- Elle devait dater d’avant la guerre et sa capote ressemblait davantage à celle d’un fiacre qu’à la capote d’une auto. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
- La femme du Maltais est toujours simple, modeste et jolie. On la reconnaît à sa tenue discrète, et surtout à une sorte de mantille particulière, noire et raide comme une capote de cabriolet. — (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
- (Construction) Chapeau tronconique ou tubulaire en zinc ou en poterie, que l'on place au dessus d'un tuyau de cheminée pour éviter l'introduction de la pluie.
- (Familier) (Sexualité) Préservatif masculin, condom.
- — Chut ! Tu veux bien cesser de répéter ce mot-là.— Le mot capote, je présume. Pourquoi diable ? Tu lui préfères préservatif, je parie, ou condom, ou encore mieux, plus « hygiène de vie » et plus familier : présa… — C’est ça.— Parce que capote, ça fait négligé […], n’est-ce pas? Ça fait fille à soldats, amour vénal ou bestial. Un peu comme un préservatif usagé, en somme. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l’Olivier / Le Seuil, 2000, page 87)
- Nous vivons dans un monde où la seule aventure consiste à baiser sans capote. — (Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 182)
- huotte
-
polyglotte
- (Linguistique) Qui parle plusieurs langues.
- À cette époque, la surveillance que la police exerçait sur la vaste population polyglotte de Staten Island s’était beaucoup relâchée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 236 de l’édition de 1921)
- Mes parents, eux, allaient se confesser une fois par an dans une paroisse du département de la Moselle dont le curé, un Alsacien, ne comprenait pas le français. Mais Dieu étant polyglotte, cette absolution était valable. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 65)
- Qui est écrit ou imprimé en plusieurs langues.
- Dans tous les cas les chercheurs disposaient de vestiges polyglottes comme pour la pierre de Rosette ou la trouvaille de Persépolis, ou éventuellement la transcription aujourd’hui encore ténébreuse mais tout de même déchiffrable, moyennant beaucoup de chance, d’astuce et de patience, des anciens chroniqueurs. — (Ferenc Karinthy, Épépé, 1970 – traduit du hongrois par Judith et Pierre Karinthy, 1999, page 52)
-
cotte
- (Vieilli) Jupe.
- J’ai encore un demi-ceint, deux cottes, Une robe de serge, un chaperon, deux bas, Trois chemises de lin, six mouchoirs, deux rabats. — (Mathurin Régnier, Satires, XI)
- (Vieilli) Jupe de paysanne, plissée par le haut à la ceinture.
- Tenez, voilà votre couronne, rendez-moi ma cotte grise. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, XIX, 5)
- Blouse courte ou pantalon de travail porté par les ouvriers.
- Un surtout, un grand en cotte bleue, qui ne misait que des pièces de cent sous, excitait son admiration. Quand il courait, celui-là, on entendait les écus sonner au fond de sa cotte… — (Alphonse Daudet, L’enfant espion, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- Elle les avait vus dehors vêtus d'une cotte bleue ou de vestons trop courts. Ils n'avaient pas vingt ans. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Troisième partie, ch. III, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Les mécaniciens avaient déjà enlevé leurs cottes, l’auto était prête. — (Stefan Zweig, traduit par Alzir Hella (2002), La pitié dangereuse, Grasset, Paris, 1939, page 271)
- Je voyais, derrière un voile trouble, des ouvriers en cotte bleue accoudés au comptoir, et la patronne qui remplissait des verres, raflait la monnaie. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 158)
- (Charcuterie) Boyau de porc qui forme la saucisse.
-
nabote
- Féminin singulier de nabot.
- Or, ma silhouette m'apparaissait sous un nouvel angle à chaque tournant, déformée par les miroirs concaves, convexes et ondulés, qui me transformaient en nabote à la tête gigantesque et aux hanches musculeuses. — (Martine Desjardins, Méduse, 2020, édition Alto, page 190.)
-
psalliote
- Champignon basidiomycète du genre Agaricus, appartenant à la famille des agaricacées, synonyme d’agaric (genre de champignons).
- Il n’est autre que la psalliote des champs, mais prisonnière et poussée dans un cul de basse-fosse, une psalliote anémique et charnue à qui ont manqué ces parfums d’herbes folles et ces épanouissements sous les nuits étoilées. — (Charles Forot, Odeurs de forêt et fumets de table, 2009)
-
marotte
- Sceptre de la folie, surmonté d’une tête grotesque coiffée d’un capuchon bigarré de différentes couleurs et garnie de grelots[3].
- Mon bonnet de fou me servait de casque, et ma marotte de bâton. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Voici venir la Saint-Martin et ses brandons, Noël et ses bougies, le jour de l’an et ses joujoux, les Rois et leur fête, le Carnaval et sa marotte. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- ancolie. Folie. — Jolie fleur garnie de cinq nectaires semblables à des cornets renversés ou plutôt à la marotte de la Folie. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d'oiseau, 1858, page 14)
- Dès que le jour tombe, les clochers deviennent foules et font danser leurs carillons comme des grelots de marottes. — (Alphonse Daudet, Paysages d’insurrection, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 89)
- (Par extension) Marionnette dont la tête est fixée sur un bout de bois.
- (Par extension) Tête en bois, en carton ou en cire, dont se servent les modistes et les coiffeurs pour exposer leurs modèles.
- (Familier) (Sens figuré) Idée fixe, opinion, sentiment dont on s’est engoué, qu’on adapte à toutes les circonstances et dont on ne cesse de parler.
- Si je vous montrais ma volumineuse correspondance, vous verriez que l’un de nos plus grands anthropologues émet l'idée de mettre directement le sanscrit à contribution pour la formation des mots nécessaires à une langue universelle. Un autre, un de nos géographes les plus distingués, voudrait que l’on prit tout simplement l’anglais - opinion qui est généralement répandue en Allemagne - mais, comme je l’expliquerai bientôt dans la deuxième brochure que je vais faire paraître, cette idée doit être abandonnée. Un troisième, agrégé d’une des Universités les plus importantes de Hollande, tient absolument à prendre comme base le grec. Chacun, comme on le voit, a sa petite marotte. — (Léopold Einstein, Volapük et Lingvo Internacia, 1889)
- Trop souvent les médecins, à partir d’un certain âge, entrent dans une série de marottes dont ils ne se départissent plus, qu’ils appliquent à tous indistinctement. Henry se méfiait de ces cristallisations. — (Léon Daudet, ‘’Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux’’, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 322)
- — Nous irons habiter ailleurs.— Mais tu ne pourrais pas, mon pauvre Jules ! Tu as tes habitudes, tes marottes… Car tu es un homme à marottes… Si on oubliait de chauffer tes pantoufles, tu serais malheureux… — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 115)
- C'est pour vous faire plaindre, vous donner bonne conscience, vous distinguer ! C'est votre petite marotte ! — (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, page 66)
- Les gens raffolent de voir leur blase gravé. Ça les mène au cimetière, cette marotte. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà , S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
- (Marine) Tableau avant d'un dériveur dont l'étrave est tronquée.
- (Normandie) (Vieilli) Petite fille.
- (Tonnellerie) Chevalet de tonnelier, banc possédant une sorte de valet pour bloquer les bois, et que l'on maintient serré avec la force des pieds.
- Souvent désigné sous le nom de selle à tailler ou de marotte, est l’instrument dont le tonnelier se sert le plus fréquemment. C’est un banc surmonté d’un support en bois qui sert à l’ouvrier à maintenir les planches qu’il doit tailler. — (R. Brunet, Manuel de Tonnellerie, Baillières, Paris 1925)
- llotes
-
chocottes
- Utilisé dans l’expression familière avoir les chocottes : avoir peur, et filer les chocottes, effrayer → voir chocotte
- Ça se voit bien qu'elle est moche elle ressemble à papaElle filerait les chocottes à Dracula— (Pierre Perret, Non, j'irai pas chez ma tante.)
-
corfiote
- (Géographie) Habitant de l’île grecque de Corfou.
- Je racontais l’autre jour l’histoire du […] comte Jean Capodistrias, je montrais avec quel art le rusé corfiote avait ébranlé la candidature du prince Léopold au trône des Hellènes. — (Saint-René Taillandier, Les Souvenirs du conseiller de la reine Victoria, in Revue des Deux Mondes, tome 15, 1876)
- (Linguistique)
- Dialecte grec parlé à Corfou.
- Ses choix [de Hatzopoulos] ne sont pas ceux de son ami Théotokis, chez qui le recours au corfiote dans les nouvelles peut s’expliquer conjointement par un souci de réalisme et par la pensée que ce dialecte pourrait devenir la « langue commune » de la Grèce. — (Constantin Hatzopoulos, Deux Femmes : Tasso et Annio, nouvelles, L’Harmattan, 2005, page 183 → lire en ligne)
- Dialecte de l’italo-vénitien anciennement parlé à Corfou.
- Chez Albert Cohen […] le corfiote est la langue d’amour avec la mère, celle de l’intimité qu’il retrouve en parlant cette langue à sa chatte, une langue préservée des autres, fermée à tout intrus. — (Maxime Decout, Albert Cohen, un solitaire dans la littérature française, in Les Temps Modernes 2009/5, n° 656 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.