Dictionnaire des rimes
Les rimes en : vasoplegie
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "vasoplegie".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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mit
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du mixtèque du sud de Puebla.
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économie
?- Épargne dans la dépense.
- D’après M. l’ingénieur Renaud, auteur du projet du canal du Havre à Tancarville, l’exécution de cet ouvrage permettrait de réduire de 2 francs par tonne le prix du fret de Paris au Havre, et cette simple économie suffirait pour assurer à ce dernier port la clientèle de tout le bassin de la Seine au détriment d’Anvers. — (L. Simonin, « Les grands ports de commerce de la France : Le Havre et le bassin de la Seine », dans Revue des Deux Mondes, 1878, tome 25, page 856)
- Il se fichait même de savoir pourquoi De Lavarice préconisait un désherbement à la main plutôt que l'application de produit herbicide. Il se fichait de savoir si c'était par souci de pollution ou d’économie. — (Ernest Bavarin, L'habitation de la nouvelle chance, L'Harmattan, 2001, page 264)
- (Au pluriel) Épargne mise en réserve.
- Ses économies sombraient, son ventre poussait, mais il ne s'en préoccupait guère; il buvait à longueur de temps avec ceux qui voulaient bien le suivre. — (Michaël Perruchoud, Poil au temps, Éditions L'Âge d’Homme, 2002, page 99)
- (Sens figuré) Réduction (de quelque chose assimilable à un effort, un cout) obtenue par une façon différente de procéder.
- Ce nouveau logiciel permet une économie de temps substantielle.
- Dès lors que je tente de m’approcher de Lucile, je ne peux faire l’économie des relations qu’elle a eues avec son père, ou plutôt qu’il a eues avec elle. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- Le formalisme mathématique est une économie de pensée. — (Jean-Pierre Kahane (dir.), L’enseignement des sciences mathématiques : rapport au ministre de l’Éducation nationale, 2002)
- Il s’agit cependant plus d’une rivalité de personnes que de programmes – au RN, on en fait toujours l’économie. — (Le Monde, "Elections régionales 2021 : Marine Le Pen et le RN incapables de briser le plafond de verre", 2021 → lire en ligne)
- L’ordre, la règle que l’on apporte dans la conduite d’un ménage, dans la dépense d’une maison, dans l’administration d’un bien.
- Note : Se dit aussi quelquefois des usages domestiques en général.
- On voit régner chez lui une économie admirable. - L’économie domestique. - Traité d’économie rurale.
- (Par extension) Ensemble cohérent des flux de biens, de services, de finances au sein d’un groupe humain.
- […] ; mais aujourd'hui nous voyons des puissances considérables se coaliser pour essayer de réformer l’économie capitaliste dans le sens médiéval, au moyen de lois. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, Les préjugés contre la violence, 1908)
- L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation : bananeraies de Colombie, compagnies pétrolières du Mexique, […]. — (Pierre Vayssière, Les révolutions d'Amérique latine, Éditions du Seuil, 1991, page 105)
- Sans les camionneurs, l’économie brésilienne serait paralysée. Sur les routes en bon état de Rio, de Sâo Paulo ou de Belo Horizonte, les camions circulent par milliers, tous les jours ; […]. — (Marcos Vinícios Vilaça, Sociologie du camion: le camion et son chauffeur au Brésil, L'Harmattan, 2003, page 45)
- Ce serait un comble que pour sortir de la crise financière, on oriente l'épargne vers les dettes souveraines. Je préfère qu'on stimule l’économie par la production. — (François Hollande, « Si je suis élu, je passerai un contrat avec l'industrie », dans L'Usine nouvelle, n°3246, 30 juin 2011, page 32)
- Décembre 1891. […]. Et, dans cette France de la IIIe République, l’avenir de l’économie s'écrit en grande partie dans les Ardennes. Les start-up de l’époque se dénichent dans la sidérurgie ou la forge. — (Thibaut de Jeagher, L'Usine nouvelle a 120 ans, dans L'Usine nouvelle, n°3266, 15 décembre 2011, page 8)
- Ainsi la culture badarienne, installée principalement en Moyenne-Égypte, pratiquait un mode de subsistance mixte, où l’économie de prédation jouait encore un rôle important. — (Sophie Desplancques, « Que sais-je ? » n° 24 : L'Égypte ancienne, 2016, chapitre 2, § 2)
- Discipline des sciences sociales qui étudie l'allocation des ressources rares à des fins alternatives.
- Il y a par le monde certains charlatans soi-disant économistes, qui me donnent trop d’occupation. Ce n’est pas que je me rompe la tête à scruter les profondeurs de leur science occulte; je m’en tiens au titre qu’ils lui donnent : Économie, et je déclare, sans hésiter, qu’il y a là économie de sens commun. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2, 4, 1833)
- (Par extension) Ensemble de doctrines de gestion des flux de biens, de services, de finances, que l'on applique à des groupes humains.
- Les historiens de la philosophie me paraissent avoir été très hostiles à Xénophon parce qu'il est trop vieux Grec; Platon leur convient mieux parce qu'il est plus aristocrate, et par suite plus détaché de l’économie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, note en bas de page 344)
- Nous condamner au nom d'une économie qui a produit quatorze millions de chômeurs, fermé toutes les banques et réduit l'activité de l'industrie de l'acier à 9% de la normale, c'est tout de même une certaine audace. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- La doctrine mercantiliste, sur les relations entre économie et politique des nations, a pour point de départ, pour principe la formule célèbre : « L'argent est le nerf de la guerre. » — (Raymond Aron, Paix et Guerre entre les nations, Calman-Lévy, 1962, page 249)
- L’intérêt d’Hélène pour l’économie avait beaucoup décru au fil des ans. De plus en plus, les théories qui tentaient d’expliquer les phénomènes économiques, de prévoir leurs évolutions, lui apparaissaient à peu près également inconsistantes, hasardeuses, elle était de plus en plus tentée de les assimiler à du charlatanisme pur et simple ; il était même surprenant, se disait-elle parfois, qu’on attribue un prix Nobel d’économie, comme si cette discipline pouvait se prévaloir du même sérieux méthodologique, de la même rigueur intellectuelle que la chimie, ou que la physique. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 316)
- L’art, pour prendre un autre exemple, était relié à tout : aux zones sombres, aux zones lumineuses, aux zones intermédiaires. L’économie n’était reliée à presque rien, qu’à ce qu’il y avait de plus machinal, de plus prévisible, de plus mécanique chez l’être humain. Non seulement ce n’était pas une science, mais ce n’était pas un art, ce n’était en définitive à peu près rien du tout. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 320)
- (Sens figuré) Harmonie qui existe entre les différentes parties, les différentes qualités d’un corps organisé.
- Cela trouble toute l’économie du corps humain. - L’économie animale. - L’économie végétale.
- (Sens figuré) Disposition des parties d’un dessin, d’un tableau ; distribution ou plan d’un ouvrage d’esprit et, en général, toute coordination de parties, quel que soit l’ensemble qu’elles contribuent à former.
- L’économie d’un tableau, d’un discours, d’une pièce de théâtre. - Cela détruisait toute l’économie de son système. - C’est renverser toute l’économie d’un état. - L’économie du corps social.
- On évitera, dans toute la mesure possible, la formule consistant à procéder à une analyse article par article dans une collection de fiches distinctes, ce qui ne permet pas d’appréhender l’économie générale du texte et ses enjeux principaux. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Si l'impossibilité d'exécuter le contrat est seulement temporaire, et que son exécution peut reprendre à une date prévisible sans que l'économie du contrat initialement conclu en soit atteinte, le contrat peut alors être suspendu pour une durée déterminée par accord des parties, sans que cette durée puisse cependant excéder 6 mois. — (Office national des forêts, Clauses générales des ventes de bois en bloc et sur pied, en vigueur à compter du 1er juillet 2014 → lire en ligne)
- (Catholicisme) Étude de la manifestation et déroulement du dessein de Dieu.
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afféterie
?- Manière précieuse de parler ou d’agir.
- Je pouvais être ravie par la vivacité de son sourire intelligent, la forme de ses yeux de chevreuil, un port de tête exceptionnellement fier, éloigné de l’afféterie. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 13)
- S’exprimant avec afféterie, petites façons précieuses, complimenteur sans arrêt. — (Paul Léautaud, Journal littéraire : Juin 1928-Février 1940, 1986)
- Non qu’il fût laid ou contrefait, mais il se dégageait de ses moindres attitudes une afféterie veule, une petitesse et un manque de conviction qui énervaient dès les premières minutes. — (Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, Albin Michel, 1993)
- Il se rend compte qu’il a en face de lui un être « vrai », dénué de toute afféterie. — (Monique de Huertas, Louise de La Vallière, éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 1998, page 42)
- Plus tard, beaucoup plus tard, c’est une femme, une très belle femme, —la seule que je connaisse à parler encore naturellement, sans affectation ni afféterie, le parigot populaire, idiome inventif, plein d’humour et de trouvailles langagières— qui emploiera devant moi ces expressions désignant la chance : « T’as le cul bordé de médailles ! », ou, encore plus étrange, plus ordurier aussi, « T’as le cul bordé de nouilles ! » — (Jorge Semprún, Le Mort qu’il faut, 2001, page 170)
- Employer le pluriel italien ne se fait plus guère, c’est plutôt de l’afféterie.— (« Tous les scénarii sont sur la table », Le Monde, 2021 → lire en ligne)
- L’afféterie du style.
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anesthésie
?- (Médecine) Suppression momentanée, générale ou partielle, de la sensibilité, produite par une maladie ou par certaines substances, telles que l’éther, le chloroforme, etc.
- L’anesthésie. Elle est le plus souvent locale et les indications d’anesthésie générale doivent être rares en fibroscopie souple. L'endoscopie rigide par contre est réalisée sous anesthésie générale. — (Philippe Godard, Jean-Louis Pujol, Arnaud Bourdin, Pneumologie: soins infirmiers, 2005, page 59)
- Ah docteur! Je rentre de la clinique. On m'a opérée de la cataracte. Bien sûr, ce n'est pas une anesthésie générale. Mais je ne me sens pas très stable. Je suis un peu château branlant. — (Jean-Paul Schneck, Les contes d'un médecin généraliste ordinaire, L'Harmattan, 2002, page 118)
- Le mal de tête causé par l’anesthésie ne fit que s'aggraver en raison du bruit infernal qui parvenait jusqu'à elle par vagues successives, risquant à chaque fois de lui briser les tympans. — (Søren Hammer & Lotte Hammer, Le Prix à payer, Éditions Actes Sud, traduit du danois par Michèle Lamothe-Nielsen, 2012, chap. 47)
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catégorie
?- (Généralement) Classe dans laquelle on range plusieurs objets ou plusieurs personnes d’une même nature.
- Quand il suivit un peu plus tard comme externe les classes du collège d'Arbois, il appartint tout d'abord à la catégorie des élèves que l'on pourrait appeler bons-ordinaires. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ce petit homme que le patron du bal avait aussitôt classé dans la catégorie des trouble-fête, eût bien été capable de causer un esclandre, pour peu qu’on le contrariât. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Dans les premières grammaires du français, se pose le problème de la reconnaissance de l’article comme catégorie, ou plutôt celui de la forme que doit prendre son traitement. — (Jean-Marie Fournier, À propos des grammaires françaises des XVIIe et XVIIIe siècles : le traitement des exemples et des parties du discours , dans Histoire Épistémologie Langage, 1998, volume 20, n° 20-2, page 135)
- (Logique) Classe dans laquelle on range plusieurs choses qui sont d’espèce différente, mais qui appartiennent à un même genre.
- L’esprit humain conçoit toute chose sous la catégorie du temps et de l’espace.
- (En particulier) (Sport) Groupe de sportifs de valeur semblable.
- Catégorie poids-lourd, champion toute catégorie, hors-catégorie.
- (Mathématiques) Classe contenant des objets et des flèches entre ces objets, flèches qui peuvent être composées entre elles.
- La catégorie des groupes
- Le plan allait en effet s’avérer à la fois trop restrictif… et trop ambitieux. D’une part, sa rigidité empêcha de traiter de sujets pourtant unanimement jugés indispensables comme les catégories. D’autre part, l’intérêt des uns et des autres, l’évolution des mathématiques, ou simplement le manque de temps empêchèrent d’en traiter d’autres pourtant annoncés. — (Pierre Cartier, L’œuvre mathématique de Bourbaki, Bibliothèque Tangente no 61, novembre 2017, page 11)
- (Sylviculture) (Par ellipse) Catégorie de grosseur : regroupement des arbres d’un peuplement, selon leur diamètre, en petits bois, bois moyens et gros bois, voire très gros bois.
- Dans les forêts en conversion, l’équilibre est souvent loin d’être atteint. Outre le fait que la forêt peut être constituée d’un patchwork de types de peuplements très différents les uns des autres, la répartition des catégories de grosseur de bois à l’échelle de la forêt peut être nettement déséquilibrée au profit d’une ou deux catégories. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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acabit
?- Albert Dauzat déduit ce mot de l’occitan acabir ; Oscar Bloch et Walther von Wartburg le déduisent de l’occitan cabir ; tous deux du latin capere, acabit rejoignant ainsi acheter par son étymologie lointaine ; mais l’ancien occitan acabir n’offre aucune acception relevant de capere et cabir, bien attesté aux sens de « contenir », « être contenu, demeurer », fait difficulté pour expliquer le sens de acabit ;
- Ernst Gamillscheg (Etymologisches Wörterbuch der französischen Sprache) déduit l’ancien occitan acabir du latin caput ; de là acabir au sens de « mener à bonne fin, réussir » (→ voir acabar), mais il fait difficulté pour expliquer le sens de acabit. Remarquons que acabit n’est attesté dans aucune autre langue romane ; un emprunt fait au quinzième siècle d’un mot occitan attesté ni à cette époque ni en occitan moderne est peu vraisemblable, un hiatus chronologique et sémantique les sépare.
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aplasie
?- (Médecine) Absence d'un organe provoquée par l'absence ou l'insuffisance de développement de son ébauche embryonnaire.
- L’aplasie mammaire est un arrêt du développement de la glande mammaire entrainant une absence de seins, l’aplasie surrénalienne, l’aplasie cutanée.
- L’aplasie cutanée congénitale est définie par l’existence, à la naissance, d’une ulcération ou d’une cicatrice cutanée d’aspect et de forme variables. — (Emmanuelle Odinet, L’Aplasie cutanée congénitale du vertex: à propos de deux cas familiaux, 1994)
- (Par extension) On parle également d'aplasie lors de l'arrêt de la multiplication cellulaire dans un tissu qui se renouvelle habituellement en permanence
- L’aplasie médullaire est une maladie du sang caractérisée par une diminution de la production par la moelle osseuse des trois lignées sanguines que sont les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.
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anatomie
?- Science descriptive étudiant la structure, la topographie, et le rapport des organes entre eux.
- Étudier l’anatomie.
- Cours, traité d’anatomie.
- Ce chirurgien, ce peintre sait bien l’anatomie.
- Professeur d’anatomie.
- Anatomie chirurgicale, partie de la médecine qui étudie les diverses parties du corps humain dans l’intérêt des opérations de la chirurgie.
- Anatomie pathologique, partie de la médecine qui examine les altérations auxquelles les maladies donnent lieu dans les diverses parties du corps humain.
- Anatomie générale, science qui recherche les rapports et les différences des tissus dont les parties du corps des animaux et des végétaux sont composées.
- Anatomie comparée, science qui établit les rapports et les différences qu’on découvre entre la structure de l’homme et celle des animaux.
- Nous nous sommes rencontrés au Cours d’anatomie comparée et dans les galeries du Muséum, amenés tous deux par une même étude, l’unité de la composition zoologique. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
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esprit
?- Substance incorporelle et immatérielle.
- (Mythologie) Âme désincarnée douée de pensée et de vie.
- Château abandonné, château hanté, château visionné. Les vives et ardentes imaginations l’ont bientôt peuplé de fantômes, les revenants y apparaissent, les esprits y reviennent aux heures de la nuit. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 17-27)
- Debout devant la porte du salon, la codia, secouant d’un geste large un encensoir, accueille les visiteuses et récite les formules qui doivent appeler les esprits. — (Out-el-Kouloub, « Nazira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Dans la nuit, la jeune targuia avait eu un sommeil agité. Surexcitée, les yeux brillants, elle avait fait alors comprendre à Lylianne qu'elle venait de parler aux esprits des anciens ; […]. — (Florence Ferrari, Le passeur d'âmes, Éditions Le Manuscrit, 2004, page 141)
- (Philosophie) Principe de la pensée et de la réflexion.
- Pour élucider cette idée, je me propose d’embrasser l’Univers dans un seul coup d’œil, de telle sorte que l’esprit puisse en recevoir et en percevoir une impression condensée, comme d’un simple individu. — (Edgar Allan Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire)
- Lorsque l’on ne peut faire autrement que d’affronter le mauvais temps, les forces humaines se décuplent et l’esprit devient plus clairvoyant. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Une étrange contagion, en ces contrées, s’était emparée des esprits. Pas d’enfants ! Aujourd’hui, tous les biens, ici, tombent en déshérence ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le Parlement et les jurats de la ville avaient beau faire, les esprits étaient tellement surexcités qu’on était en droit de redouter le pire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Aptitude intellectuelle particulière.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs […] des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur […] — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Le cabotinage était poussé par Murat jusqu’au grotesque, et les historiens n’ont pas assez remarqué quelle responsabilité incombe à Napoléon dans cette dégénérescence du véritable esprit guerrier. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 359)
- Nietzsche s'est dressé face au siècle. Et l’adversaire qu'il s'est choisi, c'est l’esprit de lourdeur, notre poids naturel, notre faculté naturelle de retombement dans la coutume. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n° 1, page 105)
- Gorbatchev y affirme bien que l'élargissement de l' OTAN constituerait une trahison de ce qu'était selon lui «l' esprit» des discussions de l'époque, mais réaffirme qu'aucun engagement formel n'avait été pris. Les Russes continuent d'affirmer que les Occidentaux auraient néanmoins offert des garanties informelles. Une théorie qui a l'avantage d'être par nature impossible à vérifier. — (Elie Guckert, Cette promesse de l'OTAN à la Russie qui n'a jamais existé, 14 décembre 2021)
- (En particulier) Vivacité dans la réflexion.
- Tous les soirs, la Bête lui rendait visite, l’entretenait pendant le souper avec assez de bon sens, mais jamais avec ce qu’on appelle esprit dans le monde. — (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1756)
- Or dans le château de Genappe demeurait alors le dauphin Louis, fils de Charles VII, méditant son prochain règne au milieu d'une société de gens d’esprit qui n'étaient pas renommés pour professer les opinions de tout le monde. — (« Bulletin bibliographique » dans la Bibliothèque de l'École des Chartes, volume 4, Paris : chez Firmin Didot, 1842-1843, page 584)
- Un sot qui a un moment d’esprit, étonne et scandalise, comme des chevaux de fiacre au galop. — (Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes)
- — Wood, n’est-ce pas que vous n’avez pas d’esprit ? J’ai en horreur les gens d’esprit. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 98)
- On fait volontiers honneur à « M. Tout-le-Monde » d’avoir plus d’esprit que M. de Voltaire ; on se trompe, c’est plus de bon sens qu’il faudrait dire : l’esprit est individuel, tandis que, ce qui appartient à la communauté, c’est le bon sens. — (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- (Par extension) Mémoire, ensemble des pensées d’une personne.
- — Je le sais, fit-il ; rien n’est plus malaisé que de se désencombrer l’esprit des images qui l’obsèdent […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Pendant toute une période, la motocyclette accapara à tel point l’esprit de Bert qu’il resta indifférent au nouveau genre d’exercice et de délassement que recherchait l’impatience humaine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 15 de l’édition de 1921)
- À cette occasion, il me revient à l’esprit certain passage de Marcel Schwob, cet admirable artiste qu’il est toujours précieux de relire […] — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Et Ouroz apercevait en esprit leur peuple minuscule qui, aussi loin que portait le martèlement des sabots, se tenait aux aguets, bruissait, crissait, chuchotait. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Par extension) État d’esprit.
- Il lui était doux de les avoir auprès de lui, mais il désirait que leur attitude n’offusquât en rien le nouvel esprit qui se manifestait en France, et entendait leur imposer la simplicité qu'il s’imposait à lui-même par goût autant que par calcul. — (Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et de l'Empire faisant suite à l’Histoire de la Révolution française, Paris : chez Lheureux & Cie, 1861, livre 58, tome 19, page 403)
- Caractéristique, sens d’un texte, d’un ensemble d’idées ou de sentiments, etc.
- Admettre cette préséance, c’est léser l’esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871 […] ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- L’esprit de l’islam n’est pas rationnel, au sens grec du terme, puisque Dieu était au-delà de la raison et que « Son ordonnance de l’univers » devait être acceptée et non expliquée. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- C’est sous l’emprise de cette introspection que je me suis abîmé dans la contemplation, habité par l’esprit des temps qui courent. […] — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
- Il faut prendre en compte l’esprit de la loi, et non s’attacher à la lettre.
- (Grammaire) Signe diacritique grec.
- C’est l’esprit doux du grec placé dans la ligne, qui servira à rendre l’élif hamzé ou le hamzah arabe, de même que l’élif des autres langues sémitiques, lorsque leur orthographe demande qu’on les exprime dans une transcription régulière. — (Andreas August Ernst Schleiermacher, De l’influence de l’écriture sur le langage, 1835)
- Les Latins ont changé l’esprit rude des Grecs en r, comme dans plusieurs autres mots. — (J-B. Morin, Dictionnaire étymologique des mots françois dérivés du grec, 1809)
- Ces deux prononciations, dans le Grec, sont distinguées par deux esprits, le doux et le rude. — (Pierre Joseph d’Olivet, Traité de la prosodie françoise, 1805)
- (Histoire de la chimie) Fluide très subtil, ou vapeur très volatile, dans l’ancienne nomenclature chimique.
- Ceux qui font métier, dit-il, de manier le feu et d’en tenir à la bouche emploient quelquefois un mélange égal d’esprit de soufre, de sel ammoniac, d’essence de romarin et de suc d’oignon. L’oignon est, en effet regardé par les gens de la campagne comme un préservatif contre la brûlure. — (Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy, Dictionnaire infernal, 1818, page 359)
- (En particulier) Alcool.
- L’eau-de-vie ordinaire est généralement à 49°, et l’esprit connu sous le nom de trois-six à 84° ; cela signifie que ces esprits contiennent respectivement 49 et 84 % d’alcool pur. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 142)
- Les fabricants et marchands d’appareils et de portions d’appareils propres à la distillation, à la fabrication ou au repassage d’eaux-de-vie ou d’esprits sont tenus d’inscrire sur le registre prévu par l’article 304 du code général des impôts […] — (Article 27, Code général des impôts, annexe 1, France, 2009)
- (Par métonymie) Être humain dans ses activités intellectuelles.
- Dans l’espèce humaine, la Parthénogénèse n’a été vue que par les yeux de la foi ; il n’en est pas ainsi dans les rangs inférieurs de l’animalité, et même à ce degré, la chose est si extraordinaire qu’elle a dû, au début, être accueillie par les esprits prudents avec certaines réserves, sinon même avec incrédulité […] — (Yves Delage et Marie Goldsmith, La Parthénogénèse naturelle et expérimentale, Flammarion, 1913, page 2)
- Pour les Martiens, Arcvad représentait le Messie. Pendant 130 ans cet esprit gigantesque avait enfanté inventions, poèmes, visions, harmonies nouvelles construites sur les débris d’esprits moins doués. — (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction d’Émile Armand, dans Les Réfractaires, n° 1, janvier 1914)
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abêti
?- Qui est devenu stupide.
- Et elle était là, à genoux encore aujourd’hui, devant son lit de mort, en cheveux grisonnants, avec ses yeux couleur de cendre, dans sa face blême de nonne abêtie par le célibat. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XII)
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amie
?- Femme avec qui on est lié d’amitié.
- Thomyra est l’amie et l’amante de la belle fille qui se nomme Penthésilée, et elle craint de perdre une affection qui lui est chère, si elle devient grosse des œuvres du captif. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- « Il y a aussi les blessés, les violations de propriété privée, le non-respect de règles de sécurité, les animaux domestiques tués », ajoute l’association Un jour un chasseur, fondée par les amies de Morgan Keane, abattu par un chasseur en 2020. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 janvier 2023, page 15)
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naquis
?- Première personne du singulier du passé simple de naître (ou naitre).
- Deuxième personne du singulier du passé simple de naître (ou naitre).
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aboulie
?- (Psychiatrie) Trouble mental caractérisé par une perte de la volonté et une grande difficulté à se décider, à agir (perte de l’initiative).
- En fait l’aboulie est toujours plus ou moins générale. — (Charles Joseph Bouchard, Joseph Babinski, Édouard Brissaud, Traité de médecine: Volume 10, 1905)
- Les prières collectives qui rythmaient les jours et les heures (…) installaient les ouailles dans une bienheureuse hébétude, et les psalmodies diffusées entre les neuf prières quotidiennes par des haut-parleurs infatigables, accrochés aux bons endroits du sanatorium, se répercutaient de cloisons en parois, de couloirs en chambrées, entrelaçant à l'infini leurs échos lénitifs pour maintenir l'attention au ras de l'aboulie. […] Dans le regard absent des orants brillait la même douce et vibrante lumière de l'acceptation, elle ne les quittait jamais. — (Boualem Sansal, 2084. La fin du monde, Éditions Gallimard, collection « Folio », 2015, pages 48-49)
- (Philosophie) Incapacité anormale du passage à l’action dans le vouloir.
- « J’ai passé mon temps à avertir et à protester contre nos postures, nos facilités, parce que cette aboulie m’est devenue insupportable » (Manuel Valls) — (AFP 14/06/2009)
- On diagnostiquera à juste titre ce que Besnier-Thomas nomment « une maladie de la volonté ». Mais cette maladie est peut-être davantage qu’une aboulie. La gauche « qui ne sait plus ce qu’elle veut » ne se contente plus de se taire, mais prend l’habitude de faire sien le grand discours de régression d’une droite dont elle envie la bonne santé, d’une droite à l’entrain réactionnaire communicatif. — (Élisabeth Guibert-Sledziewski, Une culture de régression, dans Flash sur la droite, Raison présente n° 88, 4e trimestre 1988, page 115)
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menti
?- Participe passé masculin singulier de mentir.
- Il n’y tint plus, repoussa d’un coup de pied courtepointe et plumasse. Assez hésitaillé ! Il avait menti mais n’avait pas juré sur l'Évangile. — (Jacqueline Mirande, Crime à Hautefage, chapitre 6)
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failli
?- (Héraldique) Se dit d'un chevron, d'une bande, d'une fasce, d'un pal, d'un meuble quelconque, dont la longueur ou la largeur se trouve interrompue par un vide parfaitement carré ou le séparant en deux.
- Un pal qui part du bord supérieur sans atteindre le bas est dit failli en pointe.
- D'or à la demie roue de sainte Catherine d'azur, les pointes et le moyeu de gueules, faillie à senestre, senestrée d'un dauphin d'azur, barbé, crêté, oreillé lorré et peautré de gueules; au coutre de sable posé en pal et brochant en cœur sur la roue; au comble de sable nuagé de deux pièces et chargé de l'inscription "CHARANTONNAY" en lettres d'or, qui est de Charantonnay → voir illustration « roue faillie »
- D'argent au cep de vigne de tenné à deux branches écotées et posées en chevron renversé, leurs extrémités palissées sur trois fils de sable posés en fasce en chef, le cep sommé entre les branches d'un tonnelet de tenné posé de front, surmonté de l'inscription «Corpeau» de sable, elle-même surmontée de la lettre N du même, brochant sur les fils, ledit cep adextré d'une grappe de raisin d'azur, feuillée et pamprée de sinople et de la lettre O de sable, senestré de l'église du lieu d'or, ouverte, ajourée et essorée de tenné, et de la lettre E de sable, soutenu d'un TGV contourné de sinople chargé d'un bandeau d'argent surchargé de l'inscription «Village de Bourgogne», lui-même soutenu d'une fleur de tournesol feuillée d'or, accostée de deux listels d'azur faillis vers le centre et chargés chacun d'un poisson d'or, les deux poissons affrontés, et à la lettre S de sable en pointe; le tout enfermé dans une filière componée d'azur et d'argent, qui est de Corpeau → voir illustration « listel failli »
- (Anjou) (Péjoratif) Sacré, maudit.
- Va prendre la fourche de ce failli bourgadin qui ne sait rien faire… — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 141)
- – Depuis quatre ans que je m’étais juré de me saouler la gueule ce jour-là, et ne même pas avoir un failli quart de pinard à se mettre dans le col ! — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 18)
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précis
?- Qui est entièrement déterminé, qui ne laisse place à aucune incertitude.
- Durée précise.
- Jour précis.
- Venir au moment précis.
- À cinq heures précises.
- Je ne sais pas la date précise de cet événement.
- Une mesure précise.
- Le point précis d’une discussion.
- En parlant du discours ou du style, qui a de la précision, qui dit exactement ce qu’il faut, qui est net.
- Discours précis.
- Sigle précis.
- Langage précis.
- Un plan précis.
- Des explications précises.
- Il n’a voulu rien dire de précis.
- Se dit aussi en ce sens des personnes.
- Un écrivain précis.
- Cet homme est net et précis dans ses discours.
- Thucydide est de tous les historiens grecs le plus serré et le plus précis.
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anaplastie
?- (Chirurgie, Médecine) Art de rétablir la forme normale des parties mutilées. Chirurgie réparatrice.
- Dans la greffe totale de Lefort, il s’agit d’une véritable anaplastie sans pédicule. — (Joseph Grancher, Jules Comby, Traité des maladies de l’enfance: Volume 4, 1905)
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albuminurie
?- (Médecine) Maladie dans laquelle on émet des urines qui contiennent de l’albumine.
- Si les reins sont plus insuffisants encore, l'influence de l'orthostatisme se traduit en outre par l'apparition d'albumine, ou l'exagération d'une albuminurie déjà existante. — (Georges Dieulafoy, Manuel de pathologie interne: Volume 3, 1904)
- Quand le malade ne succombe pas, la convalescence est ordinairement longue. […]. L’albuminurie peut continuer pendant des mois. — (Charles-Albert Vibert, Précis de toxicologie clinique et médico-légale, Paris, Baillière, 1907, p.225)
- Décédé à Paris le 11 novembre 1872, des suites d’une albuminurie, son corps a été transporté le soir même pour être inhumé dans un caveau de famille, à Sedan. — (Eugène Dupont, Notice nécrologique de François Clément Sauvage, dans La vie rémoise, vol.4, 1869-1872)
- Quand il est amené dans notre clinique, on constate mouvement subfébrile à 37,8 ; albuminurie légère. Au point de vue psychique, dépression avec anxiété et préoccupations hypocondriaques. — (C. I. Urechia, « Les psychoses grippales », dans les Annales médico-psychologiques, 14e série/91e année, tome 1 (janvier-mai 1933), Paris : chez Masson & Cie, 1933, p. 460)
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anesthésiologie
?- (Médecine) Branche de la médecine qui se consacre à l’anesthésie.
- L’anesthésiologie comprend actuellement l’étude concomitante de l’anesthésie proprement dite et celle de la réanimation. — (,Louis Noël Marcenac, G. Leroy, Anesthésiologie vétérinaire, 1967)
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ahurit
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de ahurir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de ahurir.
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achylie
?- (Physiologie) Absence de sécrétion d’acide chlorhydrique et de pepsine dans le suc gastrique, cliniquement caractérisée par des troubles gastriques, intestinaux et nerveux banaux, parfois une anémie est associée.
- Même quand il existe une diarrhée de putréfaction, la suspicion d’achylie est fondée. — (Acta gastro-enterologica belgica, volume 13, partie 1, 1950)
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anglophilie
?- Attrait pour le Royaume-Uni et tout ce qui le concerne.
- Jules Verne, dans cet ouvrage, semble se tenir à égale distance de l’anglophilie, décelable chez Michel Auvray, et de l’anglophobie, qui reste malgré tout une tendance notable chez certains auteurs français jusqu’au début du xxe siècle. — (Claude Markovits, De l’Indus à la Somme: Les Indiens en France pendant la Grande Guerre, 2018)
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jolie
?- Féminin singulier de joli.
- La conversation fut d’abord assez triste, car l’hôte et ses enfants ne répondaient que par oui et par non, et semblaient bouder ; mais Gaspard, qui avait de l’esprit, s’adressa à la fille de la maison, lui dit qu’elle était jolie, et, pour mieux la muguetter, se plaça vis-à-vis d’elle, derrière le père, assis lui-même, entre ses deux fils, qui riaient d’un sot rire des compliments qu’on faisait à leur sœur. — (Charles Thuriet, Le Moulin-Rouge, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 312)
- Les grandes marées attirent toujours du monde, des pêcheurs, des familles qui s’en vont joyeusement grattouiller les rochers à découvert, dans l’espoir de ramener une jolie petite pêche. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 2)
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affadie
?- Participe passé féminin singulier de affadir.
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fortuit
?- Qui arrive ou qu’on croit arriver par hasard, d’une manière imprévue.
- Selon son caractère, chaque membre de cette société fortuite contemple le ciel, s’en va sautillant pour ne pas se crotter, ou parce qu’il est pressé, ou parce qu’il voit des citoyens marchant malgré vent et marée, ou parce que la cour de la maison étant humide et catarrhalement mortelle, la lisière, dit le proverbe, est pire que le drap. — (Honoré de Balzac, Ferragus, 1833)
- Son supérieur direct — une espèce de m’as-tu-vu arrogant, obsédé par les dernières lubies en matière de management et par le jargon creux qui allait avec — avait pondu une série d’instructions sans queue ni tête qui avaient eu pour conséquence fortuite de priver Lilian de toute responsabilité. — (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit Jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)
- Et de là s'engendre par fois la defaillance fortuite, qui surprent les amoureux si hors de saison. — (Michel de Montaigne, Les Essais - Livre I, De la Tristesse, 1595)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.