Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ultérieure
Que signifie "ultérieure" ?
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- Féminin singulier de ultérieur.
- Son goût particulier et attractif gommera son statut de médicament pour lui conférer, sous la forme ultérieure d’un soda non alcoolisé et décocaïnisé, très sucré, le succès qu’on connaît de boisson rafraîchissante. — (Hubert Jaoui, Isabella Dell’Aquila, La créativité en action, 2019, page 175)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ultérieure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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chaîneur
- Personne qui mesure avec la chaîne d'arpenteur.
- Lorsque le chaîneur d'avant plante sa dernière fiche, la distance parcourue est de 100 mètres. — (Eugène Rouché, Ch. de Comberousse, Eléments de géométrie, 1873)
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commutateur
- (Mécanique) Appareil qui sert à changer à volonté dans une machine la direction d’un mouvement ou à l’interrompre.
- (Spécialement) (Électricité) Appareil qui sert à modifier les connexions entre plusieurs composants électriques.
- Enfin il s’allongea de nouveau sur sa couchette, tourna le commutateur et s’endormit, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 152 de l’édition de 1921)
- Fleurissoire tourna le commutateur, ce qui n’amena point l’obscurité complète, mais dériva le courant du lustre central au profit d’une lampe veilleuse azurée. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Les laquais mandchous s'étaient arrêtés d'aller et de venir. Collés comme de gigantesques chauves-souris contre les murailles, ils surveillaient les commutateurs électriques, attendant l'instant où ils auraient le droit de plonger le hall dans l'ombre. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 43)
- Ajoutons que le premier solarigraphe fut utilisé par nous à Nice déjà en décembre 1928; il fut remplacé, en 1932, par un autre, lequel était muni d'un commutateur automatique spécial permettant l'usage alternatif d'un solarigraphe et d'un pyrhéliographe […]. — (Władysław Gorczyński, Climat solaire de Nice et de la Côte d'Azur, Association typographique, 1934, page 145)
- Il regretta de n’avoir pas eu plus tôt l’idée de se diriger vers la porte et de tourner le commutateur, au lieu d’aller s’asseoir près de la fenêtre, car à présent il ne pouvait plus traverser la chambre. Il avait peur. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 150)
- (Réseaux informatiques) Switch, commutateur réseau
- Elle regroupera les processeurs dédiées à l’infrastructure internet, des serveurs aux commutateurs en passant par les systèmes de stockage, les stations de base 5G et les routeurs. — (Rénald Boulestin, Neoverse : des puces ARM pour les infrastructures Internet, Silicon.fr, 17 octobre 2018 → lire en ligne)
- (Mathématiques) Sorte d'opération entre deux opérateurs.
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chroniqueur
- (Histoire) Auteur de chroniques.
- Longpont nous force d’ajouter foi aux paroles de Guillaume de Nangis et à celles de tous les chroniqueurs qui ont parlé de l’incendie de 1131. — (Ludovic Vitet, Études sur les beaux-arts : essais d’archéologie et fragments littéraires, vol. 2, p. 253, 1846)
- L’historien n’a pas à délivrer des prix de vertu, […] ; les questions qui intéressent les chroniqueurs et passionnent les romanciers sont celles qu’il laisse le plus volontiers de côté. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence - Avant-propos de la première publication (1906), 1908)
- Certains chroniqueurs prétendent même qu’il aurait étendu cette mesure à tous les juifs de son royaume, à l’instigation de l’empereur d’Orient, Héraclius, qui lui aurait fait savoir qu’aux dires de ses astrologues l’empire chrétien était menacé par un peuple circoncis. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- C’est aussi en tant que « roi de France » que Louis IX (saint Louis) est mentionné par divers chroniqueurs arabes de la fin du xiiie ou du xiiie siècle, qui le désignent comme “Sanlûwis ibn Lûwis” et “rîdâfrans”. — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux; L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- (Audiovisuel, Journalisme) Rédacteur dans un journal, dans une émission de radio ou de télévision, spécialement chargé de la chronique.
- Pourquoi ne pas avoir aussi mentionné que le préfacier de l’édition française de Human Nature, Alexandre Dorozynski, est un chroniqueur scientifique formé en Russie soviétique et spécialiste de Lénine ? — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, nº 58, p. 17, automne 2005)
- Les chroniqueurs rapportent que Nicolas Sarkozy, pour expliquer qu’il se sentait bien dans sa peau de Président, aurait dit qu’il avait la banane. — (Charles Debbasch, Les orages de la Sarkozye : de la présidence impériale au pouvoir tempéré, L’Harmattan, 2011, page 51)
- Chaque jour, Harold Hyman, chroniqueur à BFMTV, explique les nœuds de la géopolitique. — (Harold Hyman, Alain Wang, Géopolitiquement correct et incorrect, 2014)
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brailleur
- (Familier) Qui a le défaut de brailler.
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chiffreur
- Celui qui calcule bien avec des chiffres.
- Il faut être habile chiffreur pour être bon arithméticien.
- Celui qui code les documents pour les rendre illisibles à qui ne connait pas la clé.
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animateur
- Celui qui anime un groupe.
- Au mois de février 1867, on le retrouve parmi les animateurs de la grande grève des bronziers parisiens. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Durant quatre ans, Vigneault assume le rôle d’animateur de cette boîte qui accueille les premiers chansonniers québécois dont Raoul Roy, Clémence Desrochers, Pauline Julien, Hervé Brousseau, Jean-Pierre Ferland, Claude Gauthier, […]. — (Histoire de Québec et de sa région, sous la direction de Marc Vallières & André Charbonneau, Presses de l'Université Laval,, tome 1, 2008, page 1935)
- Sans doute est-ce pour mieux rompre en visière avec des revues grisailleuses et assommantes que l’animateur Ayguesparse fonde en 1945 Marginales dont la centième livraison date de 1965. — (Poètes d'Aujourd'hui n°162 : Albert Ayguesparse, par Jacques Belmans, Seghers, 1967, page 39)
- Celui qui réalise l’animation d’un dessin animé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Audiovisuel) Celui qui est chargé de préparer, de présenter, d'expliquer et de coordonner les divers éléments constitutifs d'une émission télévisée ou radiophonique.
- Pour simplifier, on peut comparer cela à un talk-show télévisé. À côté de notre animateur préféré se tiennent les combattants de la rhétorique, bien alignés pour s'interpeller à volonté. Parfois, ils parlent tous en même temps, tant et si bien qu'il est impossible d’y comprendre quoi que ce soit. — (Henning Beck, Les erreurs du cerveau : un super-pouvoir, traduit de l'allemand par Marie-Céline Trivier-Georg & Magali Guenette, Editions Michel Lafon, 2018)
- Un travailleur social plus particulièrement un animateur socioculturel.
- De 1980 à 2000, en effet, on est passé d’un animateur « éducateur » à un professionnel d’abord gestionnaire et soucieux de réglementation autant que conscient du groupe, de ses limites et de ses conflits. — (Jean-Claude Gillet, L’animation dans tous ses états (ou presque), 2006)
- Un enseignant dans le secteur de la formation professionnelle pour adulte ou dans la réadaptation professionnelle, dénommé animateur de formation.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Musique) Celui qui passe de la musique, notamment de variétés, dans une réunion publique ou privée.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sports hippiques) Cheval qui se trouve en première position d'une course hippique et en imprime le rythme.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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blanchisseur
- Personne qui blanchit du linge, des toiles, de la cire.
- Blanchisseur au mois, à l’année, à la pièce.
- Personne qui blanchit de l’argent.
- Dans le cas des contrats d’assurance-vie le blanchisseur peut dans un premier temps « sur-financer » son contrat en y transférant des fonds, puis par la suite retirer ces sommes moyennant le règlement d’une simple pénalité. — (David G. Hotte, Virginie Heem, La lutte contre le blanchiment des capitaux, 2004, page 131)
- (Maçonnerie) Ouvrier qui passait de la chaux éteinte sur les murs pour les blanchir.
- Très souvent, le recouvreur, artisan qui terminait l'ouvrage des maçons, était également blanchisseur lorsqu'il enduisait les murs de plâtre ou de chaux éteinte. — (Jean-Pierre Jacquemart, Architectures comtoises de la Renaissance, Éd. Presse universitaire de Franche-Conté, 2007)
- Pendant les mois de vacances, il avait la faveur insigne d'aider son père à dépendre, rouler, ranger cartes et tableaux pour permettre au blanchisseur de redonner la couche de chaux annuelle. — (Jean-François Condette, Albert Châtelet, la République par l'école, Éd. P.U.F. 2009)
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chargeur
- Celui qui charge des marchandises ou autres fardeaux.
- Chargeur de bois, chargeur de charbon.
- (Transport maritime) Celui à qui appartient tout ou partie d’une cargaison.
- (Artillerie navale) Celui qui charge une pièce.
- (Militaire) Magasin mobile contenant des cartouches destinées aux fusils à tir rapide ou aux pistolets.
- (Électricité) Transformateur et câble électriques, destiné à charger la batterie de certains appareils.
- (Électricité) Appareil destiné à charger des piles rechargeables (accumulateurs).
- (Travaux publics) Engin de travaux publics, sur pneus, équipé d’un godet et spécialisé pour le chargement et la manutention des produits pulvérulents.
- Le chargement des grumiers est le plus souvent effectué au moyen d'un chargeur frontal, mais il peut également être effectué ponctuellement au moyen d'un tracteur à chenille équipé d'une pelle […]. — (Dominique Louppe & Gilles Mille, Mémento du forestier tropical, Éditions Quae, 2015, page 688)
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meilleure
- Celle qui est la mieux placée, la première ; qui est au maximum, au top.
- Version ultraséduisante chez Fuller (Le Port de la drogue) qui utilisa sa nervosité au service d’une sorte de pédagogie amoureuse aussi violente qu’efficace, lorsqu’un homme et une femme construisent une histoire d’amour à coups de gifles (reçues par Jean Peters, la meilleure des teigneuses hollywoodiennes). — (Les inrockuptibles, n° 640 à 648, 2008, page 49)
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aquiculteur
- Celui qui s’occupe d’aquiculture.
- Encore une fois, il s’agit de généralités, chaque cas présentant des sujétions particulières qu’un aquiculteur s’attachera à solutionner. — (Michel Pollet, Production naturelle du poisson: Création, nettoyage, entretien, repeuplement des étangs et cours d’eau, 1959)
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coopérateur
- Celui qui opère avec quelqu’un.
- Dès le mois suivant, le 25 mars, je saisis l’occasion d’une cérémonie relative à la Garde Nationale; je me présentai à la porte principale de l’église, à la tête de mes coopérateurs, et je demandai à la municipalité de recevoir mon serment et le leur. — (Nicolas Philbert, L’évêque des Ardennes à la Convention nationale, Paris : impr. de Froullé, 1792 ou 1793)
- Titulaire d’une participation dans une coopérative.
- […], car elle se rattache à la grande et inévitable inimitié qui oppose dans toute la France détaillants et coopérateurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Grâce, en particulier, aux efforts d’Élie Cathala, l'expérience maraussanaise est très connue en France, même si elle ne fait pas l’unanimité en raison du conflit qui oppose, depuis 1903, les coopérateurs de Maraussan aux coopératives de consommation de la région parisienne qui achètent le vin. — (Jean Sagnes, Jean Jaurès et le Languedoc viticole, Presses du Languedoc, 1988, p. 41)
- (Par apposition) — La qualité d'associé coopérateur est établie par la souscription ou par l'acquisition d'une ou plusieurs parts sociales de la coopérative. — (Article R522-2, Code rural et forestier, France, 2008)
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contacteur
- Appareil électromécanique permettant d’établir à distance un contact électrique.
- Les contacts sont formés par un contacteur à ressort fixé à un bras radial qui, en tournant, amène le contacteur sur une bague à surfaces alternantes, conductrices et isolantes, fermant ainsi ou interrompant le circuit [...]. — (Description des machines et procédés pour lesquels des brevets d'invention ont été pris sous le régime de la loi du 5 Juillet 1844, Imprimerie nationale, 1890)
- Contacteur : interrupteur capable de nombreuses manœuvres et télécommandable. — (Mini-centrales hydroélectriques - Page 87, Pierre Lavy - 2011)
- Un contacteur défectueux ne faisait plus correctement son boulot et laissait passer le courant au gré de ses caprices, même lorsque le levier était basculé sur off. — (Jean-Paul Didierlaurent, Le liseur de 6h27, Au Diable Vauvert, 2014, p. 63)
- (Marketing) Dans le commerce de rue, la brocante, personne chargée par un contactable de repérer tel ou tel objet à acquérir.
- Le lien entre contacteur et contactable est mutuel, c’est-à-dire implicitement moral, et porte sur des opérations éventuelles. — (Hervé Sciardet, Les marchands de l’aube: ethnographie et théorie du commerce aux puces de Saint-Ouen, Economica, 2003, page 149)
- Une part essentielle des transactions se déroule dans un cadre de relations personnelles entre contacteur et contactable. Le contactable, au travers de ces conversations répétées ou de transactions commentées, fournit à son contacteur une image du type d’objet qu’il serait susceptible de lui acheter. — (Jeanne Brody, La Rue, Presses universitaires du Mirail, 2005, page 230)
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accommodateur
- Qui assure l’accommodation.
- (Muscles) Qui permet l’accommodation du cristallin.
- Le muscle accommodateur paralysé par l'atropinisation forçait le malade à donner une impulsion d’accommodation particulièrement forte à l’œil gauche pour voir distinctement les objets éloignés. — (Henri Dor, Edouard Meyer, Revue générale d’ophtalmologie : Volume 28, 1909)
- (Cuisine) Qui apprête ce qui reste des plats (adjectif jouant sur la locution accommoder les restes).
- Ni même le modèle au-dessous, moins distingué, plus torchon, les frotteuses d’évier à se mirer dedans, les accommodatrices de restes, et celles qui sont à la sortie de l’école un quart d’heure avant la sonnerie, tous devoirs ménagers accomplis ; les bien organisées jusqu’à la mort. — (Annie Ernaux, La Femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 325)
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bricoleur
- Celui qui bricole.
- Ils cherchent aussi à contacter un certain technicien, un bricoleur aux doigts de fée, qui a effectué un travail pour eux et qui a disparu de son domicile. — (Pierre Lucas, La papesse de Zurich - Police des mœurs, 2014)
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langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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débiteur
- (Finance) Celui qui doit de l’argent, qui a une dette.
- Le notaire certifiant que les testatrices ont voulu faire une disposition en sa faveur, il n'y a de prouvé que sa faute ; et sa responsabilité en est la conséquence. Si les testatrices devaient savoir qu'elles étaient ses créancières, devait-il ignorer qu'il était leur débiteur ? — (François-Antoine Vazeille, Résumé et conférence des commentaires du Code civil, sur les successions, donations et testamens, tome 2, Clermont-Ferrand : chez Thibaud-Landriot & Riom : chez Thibaud fils, 1837, p. 542)
- Des créanciers qui réclament le remboursement de leurs dettes excitent toujours les rancœurs de leurs débiteurs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le créancier peut ainsi exercer l’ensemble des droits de son débiteur, tels l’action en paiement, l’action en résolution, l’exécution forcée, l’intentement d’un appel, une mesure de saisie conservatoire… — (Olivier Poelmans, Droit des obligations au Luxembourg, 2013)
- (Sens figuré) (D'un usage limité) Celui qui débite.
- Un Mémoire (de janvier) le note à Aulas comme « un dangereux homme. Il a été chassé de Sommières ; c'est un débiteur de mauvaises nouvelles » . — (Les prédicants protestants des Cévennes et du Bas-Languedoc: 1684-1700, vol.1, Presses du Languedoc, 2001, p.421)
- (Technique) Mécanisme qui assure le débit régulier d'une matière nécessaire à l'alimentation d'une machine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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horreur
- Mouvement de l’âme généralement accompagné d’un frémissement physique, d’un frisson du corps et causé par quelque chose d’affreux, de révoltant ou de terrible.
- […], tout ce désordre fantastique et grimaçant au milieu des ténèbres et de l’humidité froide qui tombe comme un suaire, laisse dans le cœur et dans les nerfs un long sentiment d’horreur. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Privé de tout accommodement, […], le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. Elle s’en détourne avec horreur et trouve soudain dans cet instinctif revirement son équilibre et son salut — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Brrr ! fit Bert, en se cramponnant à la balustrade, et quelques soldats auprès de lui firent entendre un murmure d’horreur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 204 de l’édition de 1921)
- À terreur je préfère horreur. Le mot n’est guère plus précis mais il se trouve qu’il marque le dégoût et qu’il témoigne de la haine. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 47)
- J’ai horreur de le dire.
- Cela fait horreur à penser.
- On n’y saurait penser sans horreur, qu’avec horreur.
- L’horreur d’un supplice signifie aussi la Cruauté d’un supplice.
- L’horreur d’un tel supplice, l’horreur de ces tourments n’émut point son courage.
- (Familier) (Par hyperbole) Chose extrêmement laide dans son genre, ou faite sans goût, sans habileté.
- Cela fait horreur, est à faire horreur,
- (Familier) Personne extrêmement laide
- C’est une horreur,.
- Vous disiez que c’était une jolie femme, c’est une horreur.
- Il se dit également d’une chose extrêmement laide ou défectueuse dans son genre.
- Vous vantiez ce logement comme agréable et commode, mais c’est une horreur!
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heure
- (Métrologie) Unité de mesure du temps, compatible avec le Système international, dérivée de la seconde, dont le symbole est h. 1 heure = 60 minutes = 3600 secondes.
- Durée mesurée par cette unité.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
- […] on la fait tremper pendant trois ou quatre heures, après quoi on la retire du bain, on laisse égoutter et on essore. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Et elle s’applique et se multiplie ; elle met beaucoup de temps à s’arranger, mais ce sont des heures importantes et non perdues. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- S’embusquant alors derrière un massif, le fusil au poing, il attendait, des heures et des heures, qu’un chat vînt à passer. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par extension) Ce temps qui est consacré à une tâche, à une activité, etc. — Note d’usage : Il est alors suivi de la préposition de.
- Le tatouage, en effet, est une institution dans la marine américaine et des heures de service sont spécialement réservées à ce divertissement artistique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Une des vingt-quatre divisions de la journée, durant soixante minutes.
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté… — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- Moment d’une journée.
- C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Moment du jour considéré par rapport au temps, aux heures écoulées depuis minuit ou depuis midi. Note : Écrit au pluriel excepté une heure, mais employé souvent au singulier. Peut être suivi par la minute ou par et demie.
- Les veilles furent fixées à deux heures chacune, en ce moment, neuf heures et demie sonnaient à l’église de Kervenheim. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- A midi, j'allais à la messe militaire. […]. De retour, nous dînions à deux heures et demie, et à cinq heures nous gagnions le théâtre où se donnait un opéra tragi-comique. — (La Vie française à la veille de la révolution (1783-1786) : Journal inédit de Madame Cradock, traduit de l’anglais par O. Delphin-Balleyguier, Paris : Perrin & Cie, 1911, page 153)
- D’un coup d’œil machinal il interrogea le cadran : six heures ; c’était le moment. Sa femme, elle, était déjà levée. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Nous étions à 800 kilomètres environ de la côte du Sénégal ; il était 10 heures (G.M.T.) et nous volions depuis 14 heures. — (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 71)
- (Militaire) (Anglicisme) (Au pluriel) Indique l’heure et la minute sur le cadran de 24 heures montrées respectivement avec deux chiffres.
- Le 5 septembre, alors que la 3e division canadienne commençait d’investir Boulogne et Calais, le Régiment était prêt à avancer à 0730 heures, mais ne partait qu’à 0830 heures. — (Jacques Gouin, Par la bouche de nos canons, 1970, page 93)
- (Horlogerie) Indication de l’heure qu’il est, donnée par une horloge, par une montre, etc.
- Je me souviens que, dans les champs, les grillons chantaient et que, très loin, à la lisière du bois, j’entendais le chat-huant sonnant les heures nocturnes […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Le Colporteur)
- Sur le grands paquebots, on obtient chaque jour l’heure par T.S.F. et l’on peut connaître l’heure à moins d’un cinquième de seconde. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Au pluriel) (Rare) Les signes d’un cadran qui servent à l’indication des heures.
- Les heures de ce cadran sont en chiffres romains, en chiffres arabes. Les heures de ce cadran sont effacées.
- Moment qu’on indique, qu’on fixe pour un rendez-vous, pour une affaire, etc.
- Choisir une heure. Fixer une heure. Convenir d’une heure. Il m’a donné heure à cinq heures.
- Note : Dans ce sens, il est quelquefois précédé de l’adjectif possessif.
- Donner son heure. Demander à quelqu’un son heure.
- Moment de la journée où l’on fait habituellement quelque chose.
- Il est l’heure de dîner. Il est l’heure de se coucher.
- Il est l’heure de se retirer. Avancer l’heure du dîner.
- Divers moments de la journée, par rapport à la manière dont on les passe, dont on les emploie. — Note : Dans ce sens on le met ordinairement au pluriel, et il est souvent précédé de l’adjectif possessif.
- Passer les heures entières à quelque chose. Passer agréablement les heures. Employer bien, employer mal les heures.
- Avoir ses heures d’étude, ses heures de récréation. Il n’a point de temps à perdre, toutes ses heures sont précieuses, lui sont précieuses.
- (Plus largement) Temps, moment ou époque quelconque.
- La canonnade de Valmy retentissait encore à l’heure où se réunissait la Convention nationale, le 21 septembre 1792. — (Ch. Rémond, Les Trois Républiques et les Trois Carnot Paris : chez Georges Maurice, 1881, page 32)
- « Connaissez-vous mieux que lui les problèmes de l’heure ? » — (Affiche de propagande française montrant le portrait de Philippe Pétain, 1941)
- La grève ne pouvait légalement commencer qu’au soir du jeudi 15 septembre, à minuit, mais l’heure est à la panique aux Etats-Unis, à l’approche d’une possible paralysie des chemins de fer. — (Arnaud Leparmentier, Panique face à la perspective d’une grève des chemins de fer aux Etats-Unis, Le Monde. Mis en ligne le 15 septembre 2022)
- L’heure présente.
- (Avec article défini et complément de nom et, souvent, le verbe sonner) Moment où une chose arrive ou doit arriver.
- L'heure de la Révolution a-t-elle sonné ? — (Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée, Québec, Septentrion, 2020, page 53)
- (Absolument) (Avec l’adjectif possessif) Temps, moment où quelque chose doit arriver à quelqu’un.
- Naguère l’artiste rebuté par la stupidité de la foule se repliait dans sa coquille, œuvrait silencieusement, en garde contre le pompiérisme odieux de son époque, attendant son heure qui sonnait toujours trop tard. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il y avait longtemps qu’il sollicitait; enfin son heure est venue, on lui a donné le poste qu’il désirait.
- Il y a longtemps qu’on parlait de la marier, mais son heure n’était pas encore venue.
- (En particulier) Le moment de la mort.
- Il est réchappé d’une grande maladie, son heure n’était pas encore venue. Mon heure est arrivée.
- (Astronomie) Unité d’angle valant 15 degrés.
- Heure d’ascension droite.
- (Militaire) (Par extension) Trente degrés, utilisé pour indiquer les directions approximatives selon le cadran de 12 heures.
- Cible à 3 heures : Cible à droite.
- (Au pluriel) (Religion) (Par ellipse) Livre d’heures. → voir heures
- M. Brentano possède encore quarante miniatures de la plus grande beauté, tirées d’un Livre d’heures de ce même trésorier, et qui, à juger d’après les miniatures de la traduction de Josèphe, sont aussi de la main de Jean Fouquet. — (Marie Ferey, Vies des peintres, sculpteurs et architectes, Tome 7, Just Tessier, 1841, page 241)
-
simplificateur
- Qui simplifie.
- Richelet, en 1680, publia un Dictionnaire selon d’Ablancourt, […], il fit ou voulut faire des réformes simplificatrices, qui ne sont pas encore adoptées, et qui sont (souvent) celles que réclame aujourd’hui la Commission de simplification. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
-
berceur
- Qui berce.
- Air berceur, rythmes berceurs.
- Quelles voix berceuses possèdent ces cloches de province qui sonnent encore le couvre-feu dans certaines petites villes ! Cette musique familière clôt doucement la journée de travail, et endort les enfants dans leur lit d'osier mieux qu'une chanson de nourrice. — (Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875, page 1)
- Je cherchais d’immenses paroles consolatrices, des phrases berceuses, des dormeuses enlaçantes, et je ne trouvai rien que ces mots balbutiés entre des silences :– Du courage !… Ah ! ma pauvre amie !… Il ne faut pas se laisser aller… Il faut réagir… Quel affreux malheur !… Du courage ! — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Veuve, réédition Arcadia, 2002, page 66)
-
valeur
- Qualité ou justesse d’une chose, d’une idée, d’un ouvrage.
- Ainsi dans les premiers temps du reboisement, beaucoup de reboiseurs […] ne distinguaient pas la valeur forestière des différents sols. Ils ont eu bien des déboires […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 145)
- Ils ont réalisé là un travail de grande valeur.
- Ce plan n’a aucune valeur, il ne peut pas fonctionner.
- (Spécialement) Noblesse de caractère d’une personne.
- Un homme de valeur.
- Importance ou intérêt que l’on porte à un être, à une chose, à un phénomène ou événement.
- Ce bibelot, cette relation, ce souvenir, a beaucoup de valeur à mes yeux.
- (Spécialement) Prix.
- Mais ces belles futaies représentent une valeur commerciale qui a mis en appétit la convoitise du spéculateur, déjà riche de capital, plus riche encore en audace et en influence. — (Thomas Couët, Le bois, voilà l’ennemi !, Revue Franco-Américaine, 1909)
- […]; le système monétaire et le système du crédit reposent sur une vaine tradition de la valeur de l’or et offrent une instabilité presque fantastique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 406 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Prix que l’on attache à une chose intellectuelle ou morale.
- Cet ouvrage a peu de valeur.
- Donner de la valeur à ce qu’on dit : Ajouter de la force ou de la grâce à un discours par la manière de le débiter.
- (Finance) Titre, action, obligation, etc.
- Valeurs mobilières de placement.
- Valeurs cotées à la bourse, en bourse.
- Cette valeur n’est pas négociable.
- (Au pluriel) (Philosophie, Politique) Idéologie ou règle morale d’une personne ou d’un groupe.
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d’études, dans Marianne (magazine), n° 772, 11 février 2012, page 43)
- Pauvre Bill. En plus de la gêne occasionnée par la découverte que sa femme était une coureuse de jupons, il lui fallait limiter les dégâts sur sa propre carrière politique en campant sur une position ferme concernant les valeurs familiales. — (Richelle Mead , Succubus Nights, volume 2, Succubus, traduit par Benoît Domis, Paris : Bragelonne/Milady, 2009, 2011, chapitre 22)
- Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis l'incarnation de la vertu ou la réincarnation de Robin des Bois, mais j'ai des valeurs. — (David Goudreault, Abattre la bête (2017), in La bête intégrale, Stanké, 2018, page 571)
- (En particulier) Juste signification des termes, suivant l’usage reçu.
- Cet homme ne connaît pas, ne sait pas la valeur des termes dont il se sert.
- (Colorimétrie) L’amplitude lumineuse définissant la couleur (Voir WP)
- (Mathématiques) Mesure d’une grandeur.
- f
- (
- x
- )
- {displaystyle f(x)}
- : valeur de la fonction f au point x.
- |x| : valeur absolue de x.
- O
- M
- ¯
- {displaystyle {bar {OM}}}
- valeur algébrique de OM.
- (Par extension) (Métrologie, Sciences) Expression quantitative d’une grandeur, constituée d’un nombre – la valeur numérique – et d’une référence[1].
- L’abaque figuré ici comprend toutes les valeurs utiles pour n et D ; mais on a limité le graphique aux cotes comprises entre 100 et 200 millimètres pour T et F, valeurs d'ailleurs très usuelles ; […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 123)
- Dans le SI, la valeur d’une grandeur est généralement exprimée comme le produit algébrique d’un nombre et d’une unité de mesure. Certaines grandeurs dites sans dimension n’ont pas d’unité et peuvent être quantifiées par leur seule valeur numérique.
- (Programmation) Contenu d’une variable ou d’une constante
- les instructions d’affectation permettent de donner des valeurs aux variables.
- (Musique) Durée d’une note ou d’un silence.
- La valeur d’une blanche est le double de la valeur d’une noire.
- Bravoure, mérite, vaillance, vertu guerrière.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 359)
- La valeur n’attend pas le nombre des années.
- (Cartographie) Appréciation de l’intensité de la sensation visuelle résultant du graphisme[2].
-
brûleur
- Celui qui brûle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) (Vieilli) Celui qui fait brûler, qui distille une boisson ou un moût alcoolisé, pour en faire de l’eau-de-vie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Appareil servant à brûler un combustible.
- Les aliments détaillés en menus morceaux sont sautés très rapidement avec très peu de matière grasse dans un récipient hémisphérique placé sur un brûleur très puissant. — (Michel Maincent-Morel, Techno Culinaire — Bac Pro, Éditions BPI , 2011, page 270)
- (En particulier) Élément réglant la combustion sur un appareil destiné à produire une flamme.
- Veillez à nettoyer régulièrement les brûleurs de votre gazinière.
-
fureur
- Égarement d’esprit qui tient de la rage et de la frénésie.
- Il est devenu fou, et de temps en temps il lui prend des accès de fureur.
- Personne n’ose l’approcher lorsque la fureur le prend.
- Vous avez, dit-il en baissant la voix, des fureurs qui ressemblent à des jalousies ; savez-vous cela, milord ? or, ces jalousies, à propos d’une femme, ne vont point à quiconque n’est ni son amant, ni son époux — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1847, Michel Lévy frères, page 250)
- Extrême colère.
- Au moindre geste d’improbation, il nous apostrophait et nous imposait silence avec une fureur qui nous touchait sans nous convaincre ; […]. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.36)
- (Religion) (Vieilli) Colère de Dieu.
- Seigneur, ne me reprenez pas dans votre fureur.
- Émotion et agitation violente qui s’empare d’un animal.
- Un lion en fureur. — La fureur d’un taureau.
- Mettre un taureau en fureur.
- Agitation violente de certaines choses.
- Ce ne sont que des rochers à pic contre lesquels la mer se brise avec fureur : les vents et les vagues les ont façonnés en pyramides, en tours, en cavernes, en arcades; d'innombrables oiseaux de mer animent le paysage. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 28)
- Les ravages faits dans les principaux États producteurs de coton par le ver du cotonnier (Aletia xylina. Say.) leur ont occasionné, dans les moments où ce fléau sévissait avec la plus grande fureur, une perte annuelle de 150 millions de francs, […]. — (C. V. Riley, « Les insectes nuisibles et les insectes utiles - Insecticides et modes d'application », traduit de l'américain, dans le Rapport sur les productions agricoles des États-Unis d'Amérique, préparé sous la direction du secrétaire de l'agriculture en vue de l'Exposition de 1889 à Paris, Éditions C. Noblet, 1889, page 3)
- Comme ce sont les dernières mesures de l’ouverture, l’orchestre est en pleine fureur. Les musiciens, sachant qu’ils vont pouvoir se reposer, donnent tout leur souffle. C’est une grande marée dans un ouragan. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 178.)
- La fureur de la tempête, des flots, des vents, des flammes.
- (Par hyperbole) (Familier) Habitude importune, nuisible, etc., que quelqu’un a de faire une certaine chose.
- Il a la fureur de se mêler des affaires des autres.
- Transport qui élève l’esprit au-dessus de lui-même et qui fait faire ou dire des choses extraordinaires.
- Elle livrait un culte magnifique à l’érotisme, dans une sexualité débordante qui constituait pour elle la vraie musique de l'être, la fureur et l’enchantement pour " inouïr " la vie. Géraldine B. aimait les hommes et ceux-ci le lui rendaient à merveille. — (Kä Mana, Guérir l'Afrique du SIDA: problèmes, handicaps, défis et perspectives, Éditions Sherpa, 2004, page 27)
- Fureur prophétique. — Fureur bachique. — Fureur poétique. — Une sainte fureur s’empara de lui.
- Passion excessive, démesurée pour une personne ou pour une chose.
- Il aime cette femme à la fureur, avec fureur.
- Il a la fureur du jeu.
- C’est un homme extrême en toutes choses, il aime et il hait jusqu’à la fureur.
- (Au pluriel) (Par hyperbole) (Familier) Transports frénétiques, emportement, excès auxquels on se livre dans la fureur, dans la colère, etc.
- Les fureurs de l’amour. — Les fureurs du désespoir.
- Les fureurs de la guerre civile.
-
accrocheur
- Qui retient l’attention.
- Le titre suivant est accrocheur. — (Jean-Luc Lebrun, Guide pratique de rédaction scientifique, 2007)
- D’abord un paradoxe accrocheur : « Le monde se dégéopolitise » — (Hérodote, n° 68 à 71, 1993, page 228)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.