Dictionnaire des rimes
Les rimes en : tribomètre
Mots qui riment avec "etre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "tribomètre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ètre , ètres , etre , etres , être , êtres , ettre , ettres , aitre , aitres , aître et aîtres .
-
optomètre
- (Ophtalmologie) Appareil utilisé pour mesurer les défauts optiques de l’œil.
- L’optomètre est un instrument qui sert à mesurer les défauts de réfraction du système oculaire, ceci avant de prescrire des verres correcteurs. — (Kurt Vonnegut, Abattoir 5, 1969 ; traduit de l’anglais américain par Lucienne Lotringer, 1971, page 56)
- Opsiomètre.
-
sensitomètre
- (Photographie) Appareil de mesure de la sensibilité des émulsions photographiques.
- Le sensitomètre expose le film choisi à une quantité donnée de lumière modulée selon une échelle de gris à 21 plages de densité.
- tropometre
-
scléromètre
- (Minéralogie) Instrument propre à fournir une sorte de mesure de la force qu’on emploie pour vaincre la dureté d’un minéral, c’est-à-dire pour le rayer à l’aide d’une pointe.
- Instrument pour mesurer la densité de la poterie.
-
spectrophotomètre
- Instrument de mesure de l'absorbance sur une région spectrale donnée.
- Rétroprojecteur et réseau ou spectrophotomètre de poche ou tout autre système utilisant un réseau ou un prisme. — (Expérimentation en biologie et physiologie végétales - Page 30, Roger Prat - 2007)
-
odontomètre
- (Philatélie) Dispositif servant à mesurer la dentelure des timbres (nombre de dents sur une longueur donnée).
-
traître
- Personne qui trahit.
- Je n’ai donc contre vous que la haine que j’ai pour tout traître, que le mépris que j’ai pour tout calomniateur. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Hélas ! si tous les héros n’ont pas été récompensés comme ils méritaient de l’être, tous les traîtres n’ont pas été punis. — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 32)
- La beauté dont mon traître adore les attraits. — (Pierre Corneille, La Veuve, 1632)
-
décimètre
- (Métrologie) Unité de mesure de longueur du Système international (SI), valant 10−1 mètre, et dont le symbole est dm.
- Ajoutons que, sur un grand nombre de points, lorsque les sables superposés à la couche imperméable (crassun) ont peu d'épaisseur, on arrive à l'eau en creusant de quelques décimètres seulement. — (Ferdinand Renauld, Aperçu phytostatique sur le département de la Haute-Saône suivi d'un catalogue des plantes qui y croissent spontanément, Vesoul, Lépagnez, 1873, page 378)
- Les traits des demi-centimètres devront être plus longs que ceux des millimètres, et plus courts que ceux des centimètres ; ces derniers seront aussi plus courts que ceux qui répondent aux décimètres. — (Moniteur belge, 1858, 11/12, page 4671)
- Règle de bois ou de métal ayant cette mesure et servant pour les ouvrages de dessin. Cette règle mesure souvent deux décimètres et s’appelle alors double décimètre.
-
iconomètre
- (Photographie) Appareil qui mesure la distance entre l'image visée et lui-même.
- L'appareil-photo est équipé d'un iconomètre.
- L’iconomètre actinoscopique du professeur Rossignol peut servir à chercher le point où on devra poster l’appareil devant le sujet à reproduire. — (Félix Martin-Sabon, La photographie des monuments et des œuvres d’art, 1913)
-
pentamètre
- (Versification) (Prosodie grecque et latine) Il ne s’emploie que dans cette expression « vers pentamètre », sorte de vers composé de cinq pieds ou mesures, et qui s’accouple avec le vers hexamètre pour former un distique.
- Les élégies et les épîtres d’Ovide sont composées de vers hexamètres et pentamètres alternés.
-
prêtre
- (Religion) Celui qui exerce une fonction sacrée et qui préside aux cérémonies d’un culte religieux.
- Quand un prêtre dit : "Adorez Dieu, soyez juste, indulgent, compatissant", c'est alors un très bon médecin. Quand il dit : "Croyez-moi, ou vous serez brûlé", c'est un assassin. — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1765)
- On ouvrit la séance par un sacrifice à Cérès. Des prêtres immolèrent un jeune cochon, et de son sang purifièrent l'enceinte. — (E.-F. Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, p.5)
- Prêtres, ex-nobles, créanciers, chacun dans un intérêt différent, loyal chez les uns, cupide chez les autres, aveugle chez la plupart, tous enfin conspirèrent l’union de Bernard Bryond avec Henriette Lechantre. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- VAGNER.Pardonnez ! Je vous entendais déclamer ; vous lisez sûrement une tragédie grecque, et je pourrais />profiter dans cet art, qui est aujourd’hui fort en faveur. J’ai entendu dire souvent qu’un comédien peut en remontrer à un prêtre.FAUST.Oui, si le prêtre est un comédien, comme il peut bien arriver de notre temps. — (Goethe, Faust (1), 1808, trad. Gérard de Nerval, 1828)
- L’approche de la nuit, et le désir si naturel de prolonger ma vie, m’avait fait recourir à cet expédient, connaissant le pouvoir que les prêtres exercent sur l’esprit de toutes les nations barbares. — (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- M. Lerambert, qui fait, comme moi, sa tournée, est aussi très frappé de cet ascendant du clergé. Les prêtres sont les véritables maîtres en province. Druides sous César, évêques sous Clovis, Pépin, Hugues Capet, Louis le Gros, plus tard si puissants sous Louis XIV et Napoléon, ils tiennent toujours la France. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Le culte zoroastrique, organisé par une caste de prêtres au pouvoir quasi souverain, consistait en purifications qui se déroulaient autour du feu sacré. — (Claude Meyers, Mythologies, histoires, actualités des drogues, 2007)
- (En particulier) (Christianisme) Celui qui, dans l’Église catholique romaine, a reçu l’ordre du sacerdoce, en vertu duquel il a le pouvoir de dire la messe et d’administrer les sacrements.
- Elle ne suivait aucune pratique religieuse. Pour elle, un prêtre était un fonctionnaire public dont l'utilité lui paraissait contestable. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. II, Paris, 1832 ; p. 67)
- Sur l'autel, et au-dessous du portrait, était le coffret qui renfermait les ferrets de diamants. Le duc s'approcha de l'autel, s'agenouilla comme eût pu faire un prêtre devant le Christ; puis il ouvrit le coffret. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
- Les farouches Vendéens, excités par la voix de leurs prêtres, par les discours des ministres du Dieu de miséricorde, égorgeaient, brûlaient vifs, enterraient vivants les républicains qui tombaient entre leurs mains. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Encore aujourd'hui, le diocèse de Rodez est, de tous, celui qui fournit le plus grand nombre de prêtres, le plus grand nombre de missionnaires. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Des prêtres prêchaient que les malheurs du pays étaient la conséquence des hérésies et de la négligence des devoirs religieux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Intérieurement, le prêtre se réjouissait : il allait regrouper ses ouailles pas tellement impies, en vérité. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (En particulier) (Antiquité, Judaïsme) Ministre qui était consacré au service du tabernacle du temple, dans la loi juive.
- Le grand prêtre de la loi.
- perméamètre
-
naître
- Commencer à vivre ; venir au monde.
- Tous les hommes sont frères ; ils apportent, en naissant, des droits égaux aux avantages que la société procure. Ils ne diffèrent entre eux que par les facultés personnelles ; […]. — (Achille de Jouffroy, Avertissement aux souverains sur les dangers qui menacent l'Europe, page 34, 1831)
- […] ; tout le monde dit que la France se dépeuple, qu’il naît de moins en moins d’enfants, et que l’Allemagne, dont la population augmente toujours, finira par avoir deux fois autant de soldats que nous. — (Émile Thirion, La Politique au village, page 321, Fischbacher, 1896)
- Je naquis au temps où les cerisiers sont pareils à des communiantes, quand tout le pays n’est plus que blancheur à perte de vue, au long des chemins et des routes, […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
- Se trouver en naissant dans certaines conditions ; avoir des dispositions naturelles.
- Je ne suis pas un homme d’action, moi, je suis un rêveur. Je n’étais pas né pour être roi, j’étais né pour être poëte. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Tirer son origine, être d’une certaine extraction.
- Il est né de parents illustres, obscurs.
- (Religion) Opération de la vie divine par laquelle le Fils est engendré du Père de toute éternité.
- Le Verbe est né avant tous les temps.
- (Botanique) Sortir de terre, commencer à pousser.
- L’herbe commence à naître.
- Les fleurs naissent au printemps.
- Prendre un commencement ; commencer d’être physiquement ou dans le temps.
- Pavlov ne s’est pas borné à abdiquer simplement la psychologie en tant que science. Il voyait naître en lui le sentiment d’hostilité irréconciliable envers cette « alliée de la physiologie » qui n’a pas fait ses preuves. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 78, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- Le jour naissait. Feempje se dressa sur son séant et ne reprit lourdement ses esprits qu'après quelques minutes. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 56)
- (Sens figuré) (Construit avec de) Tirer son origine de, être produit par.
- Beaucoup de maladies naissent de l’intempérance.
- Les affaires naissent les unes des autres.
- Il est né de là une foule de procès.
- Cette découverte est née du hasard.
- Faire naître des doutes, des scrupules, des soupçons.
- (Construit avec à) Se dit d’une personne ou d’une collectivité qui se met à un ordre d’idées nouveau, qui commence une vie nouvelle.
- Naître à la vie politique.
-
ampèremètre
- (Métrologie) (Électricité) Instrument de mesure spécialisé dans la mesure de l'intensité des courants électriques. L'unité de mesure est l'ampère notée A.
- Cet ampèremètre, fort ingénieux, est fondé sur un principe tout différent. — (Joseph Riban, Traité d’analyse chimique quantitative par électrolyse, 1899)
- Lui, fixe des yeux l'ampèremètre où chaque décharge s'accuse. — (Antoine de Saint-Exupéry, Courrier Sud, 1929, III, 2)
- L’aiguille de l’ampèremètre, éclairé au bout de la cigarette, ne réagit pas. — (Georges Arnaud, Le salaire de la Peur, 1950)
-
altimètre
- Dispositif servant à mesurer l’altitude.
- Mon altimètre s’est détraqué, je suis tantôt ludion, tantôt scaphandrier, souvent les deux ensemble comme il convient dans notre partie : j’habite en l’air par habitude et je fouine en bas sans trop d’espoir. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 54.)
- Celui de gauche est un altimètre barométrique du même type que ceux que nous venons dʼévoquer. — (Bernard Jolivalt, Aux commandes de Flight Simulator X, 2007)
- "Les données de l'altimètre confirment qu'Ingenuity a effectué son premier vol, le premier vol d'un engin motorisé sur une autre planète", a dit son pilote en chef, Havard Grip, la voix étranglée par l'émotion. — (Radio-Canada, Premier vol réussi pour l'hélicoptère Ingenuity sur Mars, radio-canada.ca, 19 avril 2021)
- (Vieilli) Appareil de mesure de la hauteur d’un objet distant.
-
néphélomètre
- (Bactériologie, Chimie) Appareil à néphélométrie.
- le seul néphélomètre pour microplaques équipé d'une diode laser. La mesure de la lumière diffusée est une alternative aux lectures classiques en absorbance. — (lien web www.gazettelabo.fr)
-
potentiomètre
- (Électronique) Résistance à trois bornes, dont l’une est reliée à un curseur qui peut se déplacer, faisant ainsi varier la résistance par rapport aux deux autres.
- Un potentiomètre multitours.
- (En particulier) Élément qui permet de régler le volume sonore d'une radio, etc.
-
tétramètre
- (Poésie) Se dit d’un vers grec ou latin composé de quatre pieds dans le genre dactylique ou anapestique, et de huit pieds dans le genre ïambique.
-
viscosimètre
- (Métrologie) Instrument pour mesurer la viscosité.
- Des mesures de viscosité ont été réalisées à l’aide d’un viscosimètre cône/plaque adapté aux viscosités allant jusqu’à 1010 Pa.s. — (Georges Aussedat, Utilisation des ultrafines naturelles dans les enrobés fillerisés , CEBTP , février 1996)
-
contremaître
- (Management) Ouvrier qui dirige et surveille les autres ouvriers dans un atelier, sur un chantier, etc.
- Le contremaître est le patron de l'atelier pendant huit heures.
-
audiomètre
- Appareil qui sert à mesurer l’acuité auditive.
- Il faut aussi vérifier l’état général de l’audiomètre et des transducteurs, l’état des connexions, et rechercher d’éventuels bruits parasites. — (François Legent, Philippe Bordure, Catherine Calais, Olivier Malard, André Chays, Xavier Debruille, Stéphane Garnier, Jacques Roland, Audiologie pratique - Audiométrie, 1998)
-
teneurmètre
- (Chimie) Appareil de mesure utilisé pour déterminer la présence de composés dans un matériau grâce aux rayonnements ionisants.
- C’est ainsi que l’on utilise des jauges à radio-éléments comme teneurmètre c’est-à-dire pour mesure la teneur d’un produit dans un mélange donné. — (Énergie nucléaire, page 344, 1965)
-
connaitre
- Faire ou avoir fait l’expérience permettant une représentation mentale de quelque chose ou quelqu’un. Avoir l’idée, la notion d’une personne ou d’une chose.
- Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
- Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
- Faire connaitre son opinion.
- Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
- Connaitre le bien et le mal.
- Je ne lui connais point de défauts.
- Il connut alors que le danger devenait pressant.
- Ce chien connait bien son maitre.
- Ce cheval connait le chemin.
- La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
- (Sens figuré) Faire acception, prendre en considération.
- Ne point connaitre, ne plus connaitre quelqu’un, quelque chose : N’en pas faire acception, ne point le prendre en considération.
- Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
- Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
- Ne plus connaitre quelqu’un : Le traiter comme un inconnu, l’oublier, le mépriser.
- Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
- J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
- Se faire connaitre : Dire son nom, sa qualité aux gens dont on n’est pas connu.
- Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
- L’auteur de ce livre ne veut pas se faire connaitre : Ne veut pas se nommer.
- On dit en des sens analogues
- Faire connaitre qui on est.
- Ne vouloir pas être connu.
- Faire ou dire quelque chose qui décèle les dispositions, les qualités bonnes ou mauvaises que l’on a.
- Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
- Il s’est fait connaitre avantageusement.
- Acquérir une notoriété, une réputation.
- Il s’est fait connaitre par ses écrits.
- Se dit aussi en parlant des choses qu’on a étudiées, dont on a une grande pratique, un grand usage, auxquelles on s’entend bien.
- Il voudrait tout connaitre.
- Connaitre une langue, une science, un art.
- Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
- Connaitre à fond une science, une affaire.
- Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
- Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
- Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
- Connaitre ses intérêts.
- Il n’y a rien de si connu.
- Le désir de connaitre : Le désir de s’instruire, de s’éclairer.
- Se dit, dans un sens analogue, en parlant des personnes.
- Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
- Je le connais pour ce qu’il est.
- Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
- Cet homme gagne à être connu.
- Je le connais incapable de mentir.
- Je connais votre cœur.
- Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
- Que vous connaissez peu les hommes !
- C’est un homme qui connait bien le monde.
- Dans le même sens, mais avec une légère nuance, il se dit pour apprécier, juger.
- Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
- On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
- C’est un homme connu.
- Il est connu par son mérite.
- Signifie en outre avoir des liaisons, des relations avec quelqu’un.
- Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
- Je n’en connais pas un.
- Il connait tout le monde.
- Je vous le ferai connaitre.
- Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
- Nous vous connaissons depuis longtemps.
- (Par euphémisme) Avoir des relations sexuelles.
- Casanova a connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie. Casanova, l'amour à Venise
- Sentir, éprouver, tant au sens physique qu’au sens moral.
- On ne connait point l’hiver à la Martinique.
- Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
- Il ne connaissait plus le sommeil.
- Connaitre le plaisir, la peur.
- Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
- Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
- Il ne connait point la crainte.
- J’ai connu l’infortune.
- Pratiquer une chose, l’admettre, s’y conformer, s’y soumettre ; dans ce sens, il se joint ordinairement avec la négation.
- En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
- Cet usage n’est point connu dans tel pays.
- Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
- Il ne connait point ces vains ménagements.
- Sa rage ne connut plus de frein.
- Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
- Ne point connaitre de supérieur, de maitre : N’avoir point de supérieur, de maitre, ou prétendre n’en point avoir, et ne pas vouloir obéir.
- Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
- Il ne connait plus rien : Sa passion le domine tellement qu’aucune considération n’est capable de l’arrêter.
- Sa fureur ne connait plus rien.
- Avoir autorité et compétence pour juger de certaines matières. En ce sens, il se construit toujours avec de ou un équivalent.
- Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
- Il en connait en première instance.
- Il en connait par appel.
- Il ne peut pas connaitre de cela.
- (Pronominal) Prendre une juste idée de soi-même, de ses forces, de sa dignité, etc.
- « Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
- Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
- Apprenez à mieux vous connaitre.
- Ne point se connaitre, ne plus se connaitre : Se dit d’une personne que la passion met hors d’elle-même.
- Un homme sage et qui sait se connaitre.
- Il ne se connait plus.
- Se connaitre à quelque chose, en quelque chose : Savoir en bien juger.
- Il se connait en mérite, en poésie.
- Vous connaissez-vous à cela ?
- Je m’y connais mieux que vous.
- Il ne s’y connait point du tout.
- (Pronominal) En parlant des choses, être connu, être perçu d’une façon.
- (Proverbial) (Sens figuré), L’arbre se connait à ses fruits : Une doctrine se juge par ses conséquences.
- (Pronominal) S'utilise avec comme sujet une compétence, et comme COD celui qui la possède[1].
- L’informatique, ça me connait.
-
remettre
- Mettre une chose à l’endroit où elle était auparavant.
- N’importe, dit Coconnas, j’ai bien de la peine à remettre mon épée dans le fourreau avant de m’être assuré qu’elle pique aussi bien que les lardoires de ce gaillard-là. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. IV ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 45)
- […] il ôtait son grand habit noisette, remettait sa perruque dans la boîte et tirait de nouveau son bonnet de soie sur ses oreilles, en disant […] — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813/1, J. Hetzel, 1864)
- Les chasseurs s’étaient précipités sur leurs fusils, mais je donnai l’ordre de les remettre au râtelier. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Mettre de nouveau.
- […] par quel biais le remettre sur la bonne voie ? Ni menaces, ni gronderies n’ont réussi. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On achetait des avenues, des tours, des hôtels, des avions... Ensuite on restaurait le tout à grand frais, et on remettait l'ensemble sur le marché. — (Crésus, Confessions d'un banquier pourri, Fayard, 2009, chapitre 13)
- Remettre une chose en question, une question sur le tapis, une affaire au rôle.
- Remettre quelqu’un dans le bon chemin, dans son chemin, sur la voie.
- Les médecins l’ont remis au lait.
- Reconnaître.
- Il me remit aussitôt.
- J’ai peine à vous remettre.
- Elle aperçut en pleine clarté, le page semblable à Adam. Elle le remit aussitôt, malgré cette particularité surprenante, parce qu’elle ne s’en émouvait nullement, et parce qu’elle conservait toute sa présence d’esprit. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 147)
- « Voilà vingt-cinq ans, Patron, que je suis parti de chez vous et quinze ans que je parle de vous à ma femme. Est-ce que vous me remettez ? — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 440)
- — Vrai de vrai, c'est monsieur Jean ! reprit-elle. J'étais petiote à son départ, mais je le remets bien. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 72)
- Rétablir les personnes, les choses dans l’état où elles étaient auparavant.
- Croyez-vous que quelqu’un d’autre aurait pu non seulement faire cela, avec ma femme et moi dormant, toutes fenêtres pouvertes, à vingt mètres de là, mais encore remettre tout en ordre et recimenter les dalles? — (John Dickson Carr, La Chambre ardente, traduction de Maurice-Bernard Endrèbe, 1962, chapitre VI)
- On l’a remis dans tous ses biens, dans tous ses droits.
- Remettre une chose à neuf, en usage, en honneur, en crédit.
- (Familier) Réconcilier, raccommoder, en parlant de personnes.
- Remettre bien ensemble des personnes qui étaient brouillées.
- (Médecine) Raccommoder, remboîter un membre, un os démis, disloqué, cassé.
- Le chirurgien lui a remis le bras.
- On a eu bien de la peine à lui remettre la jambe.
- Rétablir la santé, redonner des forces.
- L’usage du lait est ce qui l’a remis.
- Après une longue convalescence, le voilà tout à fait remis.
- Rassurer, redonner de l’assurance, faire revenir du trouble, de l’inquiétude, de la frayeur où l’on était.
- Ce que vous lui avez dit lui a un peu remis l’esprit.
- On a eu bien de la peine à la remettre de la frayeur qu’elle éprouvait.
- Mettre une chose entre les mains de quelqu’un à qui elle appartient ou à qui elle est destinée.
- […] la mère Paul était rouée et profitait des pièces qu’on lui remettait de temps en temps pour jurer qu’on avait dû se tromper en la gratifiant d’un jeton de bar. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- On lui a remis sa montre, qui lui avait été volée.
- Je vous prie de remettre pour moi telle somme à mon correspondant.
- Remettre une lettre en mains propres, la remettre à son adresse.
- Remettre un paquet, un colis à celui à qui il est adressé.
- (Vieilli) Se dessaisir entre les mains de celui à qui il appartient d’y pourvoir, en parlant d’un bénéfice, d’une charge.
- Il remit sa charge, son gouvernement entre les mains du roi.
- Mettre comme en dépôt, confier au soin, à la prudence de quelqu’un.
- Je lui ai remis entre les mains tout l’argent que j’avais, tout ce que j’avais.
- Il quitta l’armée et remit le commandement des troupes à son successeur.
- Je remets tous mes intérêts entre vos mains.
- Je vous remets le soin de cette affaire.
- Remettre une affaire à quelqu’un : En lui en confiant l’inspection, la disposition.
- Remettre une affaire au jugement, à la décision de quelqu’un : En consentant qu’elle soit réglée suivant qu’il en jugera, qu’il en décidera.
- Livrer, abandonner à ceux qui sont préposés.
- Toutes les correspondances doivent être remises au vaguemestre. La surveillance est ainsi plus facile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, p. 93)
- Remettre un criminel entre les mains de la justice.
- Faire grâce à une personne de quelque chose qu’on était en droit d’exiger d’elle.
- On lui a remis le tiers des intérêts qu’il devait.
- À Reynolds il demanda trois choses : qu’il lui remît une dette de trente livres contractée envers lui quelque temps auparavant ; qu’il lût la Bible régulièrement ; qu’il ne touchât jamais à ses pinceaux le dimanche. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 27)
- (Religion) Pardonner.
- Il n’y a que Dieu qui ait le pouvoir de remettre les péchés.
- L’orfèvre. – Ce n’est pas mon métier de suivre les foires ; j’irai cependant à Montolivet par piété. C’est un saint pèlerinage, voisin, et qui remet tous les péchés. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 2, 1834)
- Si Mme de Saint-Selve a déjà été baptisée, seul, son premier baptême compte. Mais alors, les péchés qu’elle a pu commettre depuis restent entiers. Il faut les lui remettre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 159)
- […] l’impureté est en telle abomination dans la Bible qu’il semble bien que ce soit la faute la plus difficile à remettre. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 67)
- Différer, renvoyer à un autre temps.
- Remettez les nominations, vous pourrez les signer après-demain. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Obliger à recommencer une étude, un apprentissage, un exercice.
- Remettre quelqu’un à l’A B C.
- On l’a remis aux premiers éléments.
- (Jeu de paume & Tennis) Recommencer.
- Balle à remettre.
- (Sports hippiques) Dans une course de trot, faire courir de nouveau au trot régulier un cheval qui a commis un écart dans ses allures.
- (Belgique) Rendre, vomir.
- J’ai envie de remettre.
- (Pronominal) Recommencer, se mettre à nouveau.
- Et Charles IX se remit à siffler tranquillement et plus juste que jamais son air favori. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. III ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 40)
- Un autre eût quitté une pareille femme, il l’eût tuée peut-être : moi, je me remis à l’aimer. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Se remettre à table, au lit, au travail, à l’étude, au jeu, en route, en marche, en mer.
- Je veux me remettre au grec.
- (Pronominal) Se rappeler l’idée, le souvenir, en parlant de quelque chose ou de quelqu’un.
- Quand je 'me remets’ l’état où je l’ai vu.
- Ne vous remettez-vous point son visage ?
- Je ne puis me remettre son nom.
- Je me remets fort bien cette personne.
- (Pronominal) Se rétablir, retrouver ses forces, sa santé, sa sérénité, après une maladie ou tout autre trouble.
- En stricte et rigoureuse justice, les condamnés qui bénéficient d’une remise de peine ont parfois bien du mal à s’en remettre. — (Pierre Dac, Les Pensées, Éditions Saint-Germain-des Prés, 1972)
- Il a eu bien de la peine à se remettre de sa maladie.
- Il a été longtemps sans pouvoir se remettre.
- Il était très fatigué… Il est allé se remettre dans sa famille — (Alphonse Allais, La Morgue, 1888)
- Elle ne saurait se remettre de son affliction.
- (Pronominal) (Familier) Réconcilier, raccommoder, en parlant de personnes.
- Se remettre bien avec quelqu’un.
- (Par extension) Être prêt à faire tout ce qui conviendra à la personne entre les mains de qui on se remet.
- Il se remet entre vos mains et ne fera que ce que vous voudrez.
- (Par extension) Se résigner, s’abandonner.
- Se remettre entre les mains de Dieu, entre les mains de la Providence.
- (Pronominal) Se rapporter à quelqu’un, à ce qu’il dira, à ce qu’il fera.
- Du reste je me remets à ce que vous dira mon frère.
- Je m’en remettrai à qui vous voudrez.
- Il s’en est remis à lui du soin de tous ces détails.
- Je m’en remets au jugement, à la décision de telle personne.
- (Pronominal) (Chasse) S’abattre en quelque endroit, après avoir fait son vol, en parlant d’une perdrix.
- Je l’ai vue se remettre en tel endroit.
- Elle s’est remise vers le bord du bois.
- (Pronominal) (Météorologie) (Familier) Revenir au beau.
- Le temps se remet.
-
sitogoniomètre
- Sitomètre comportant une boussole qui permet la mesure rapide des angles d’inclinaisons et d'azimuts.
- Gilbert Garnier travaille en 1910 sur un sitogoniomètre, instrument à main comportant une boussole et un sitomètre, qui permet la mesure des angles d’inclinaisons et d'azimuts.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.