Dictionnaire des rimes
Les rimes en : traversant
Que signifie "traversant" ?
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- Qui traverse.
- Quelques-uns de ces logements situés au rez-de-chaussée seront traversants. — (Le Mil-N -- Un nouveau projet démarre dans le Mile-End, sur le Plateau Mont-Royal, Le Devoir.com, 16 oct 2010)
- Pour que le système 2TMV fonctionne bien, il faut une gare « traversante mais pas trop », précise l’ingénieur. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 11 octobre 2023, page 7)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "traversant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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acquiesçant
- Qui acquiesce.
- Telle je serais un jour acquiesçante en ses bras, bercée en lui comme une petite fille de rien du tout, […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 37)
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adjoignant
- Participe présent de adjoindre.
- Le tellure et l’arsénic, que l’eau, aidée de l’action de la pile, semble composer en combustibles acidifiables hydrogénés, paraissent toutefois faire exception à cette règle ; mais ces corps ne s’acidifient ainsi dans leur base que pour se combiner avec les alcalis, et alors encore l’hydrogène par lequel ils forment des hydrogéno-tellurures et arséniures est remplacé par son équivalent sous forme d’eau ; et rien ne prouve que ces métaux se constituent, en combustibles acidifiables isolés, avec moins d’hydrogène que dans leur état de métal ; et la disposition qu’ils ont à se surhydrogéner en même temps qu’ils s’oxident par de l’eau, semble établir le contraire et doit faire croire qu’ils se forment en combustibles acidifiables ou acides secs hydrogénés, en s’adjoignant et non en déposant de l’hydrogène. — (Humphry Davy, Élémens de philosophie chimique, traduction de J. B. Van Mons, 1813)
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légèrement
- D’une manière légère, non pesante.
- Il s’avance seul légèrement armé, couvert d’un casque d’acier garni d’or, ombragé de trois queues de cheval blanches comme la neige. — (Voltaire, La Princesse de Babylone, 1768, 1)
- Avec agilité.
- Marcher, courir légèrement.
- Pour moi, je ne crois pas que sans enchantement On puisse aller plus loin et plus légèrement. — (Jean de Mairet, La Sophonisbe, 1634, IV, 5)
- Est-il rien qui aille plus vite ni qui s’écoule, s’échappe et vole plus légèrement que le temps passé parmi les délices ? — (Jacques-Bénigne Bossuet, Panég. Ste Thér. 3.)
- (Sens figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Vous passez légèrement sur des endroits difficiles. — (Marquise de Sévigné, 603.)
- Pour sortir du monde plus légèrement, il [le chrétien] s’est déjà déchargé lui-même d’une partie de son corps, comme d’un empêchement importun à l’ame. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Bourgoing.)
- (Musique) Se met quelquefois sur les partitions pour indiquer, dans certains passages, un mouvement analogue à celui de l’allegro vivace et joué de la pointe de l’archet, ou sans forcer le souffle si ce sont des instruments à vent.
- D’une façon peu copieuse.
- Mangez légèrement. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 36)
- Vous avez soupé hier si légèrement que vous serez malade, si vous ne prenez rien ce matin. — (Pierre de Marivaux, Double inconst. I, 1.)
- D’une façon peu considérable, peu grave.
- Nous nous plaignons quelquefois légèrement de nos amis, pour justifier par avance notre légèreté. — (Larochefouc., Réflex. mor. 179.)
- Il [le Saint-Esprit] ne descend pas sur la terre pour passer légèrement sur les cœurs ; il vient établir sa demeure dans la sainte société des fidèles. — (Jacques-Bénigne Bossuet, 2e sermon, Pentec. Préambule.)
- Les grâces […] ne feront plus alors que vous émouvoir légèrement. — (Jean-Baptiste Massillon, Carême, Fausse conf.)
- Je ne connais que légèrement Helvétius ; mais je ne puis m’empêcher d’être indigné de la barbarie avec laquelle on le traite. — (Jean le Rond D’Alembert, Lett. à Voltaire, 6 mai 1760.)
- Blessé légèrement. — (Marie-Joseph Chénier, Oedipe-roi, III, 4.)
- Par antiphrase, légèrement est quelquefois pris aujourd'hui pour fortement, gravement, très fort.
- Mais vous êtes en train de prier un dieu romain, vous vous foutez de ma gueule ? Je vous signale que vous êtes légèrement engagé dans une quête au nom du dieu unique ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre III, épisode Le Culte secret)
- Il dîne ici pour la première fois, et, comme vous le savez peut-être, on le dit légèrement pointilleux et moraliste. — (Ch. de Bernard, le Gentilhomme campagnard, I, 13.)
- Avec délicatesse et agrément.
- Ce tableau est légèrement touché. Ce dessin est légèrement fait.
- Le Vatican a réclamé une enquête au réseau social Instagram pour comprendre comment le compte officiel du pape François a pu «aimer» la photographie osée d'une Brésilienne très légèrement vêtue. — (AFP, « Le Vatican veut une enquête sur une photo osée «aimée» par le pape sur Instagram », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- D’une façon inconsidérée.
- Croire légèrement.
- Pour moi, quoique je susse les incommodités qui suivent nécessairement les siéges [sic] qui se font en cette saison, j’arrêtai mon jugement ; je pensai que ceux qui avaient présidé à ce conseil avoient vu les mêmes choses que je voyois, et qu’ils en voyoient encore d’autres que je ne voyois pas ; qu’ils ne se seraient pas engagés légèrement au siége [sic] d’une place sur laquelle toute la chrétienté avoit les yeux ; et dès que je fus assuré qu’elle étoit attaquée, je ne doutai quasi plus qu’elle ne dût être prise. — (Vincent Voiture, Lett. 74.)
- Vous en prenez [des alarmes] sans doute un peu légèrement. — (Jean de Rotrou, Venceslas, IV, 1)
- Il vous dira ses ennuis ; il m’en a dit assez pour me faire voir qu’il a été trompé ; c’est dommage ; mais il ne faut pas se marier si légèrement. — (Marquise de Sévigné, 7 déc. 1689.)
- Si le roi n'avait pas révoqué la permission qu’il avait donnée trop légèrement. — (Marthe-Marguerite de Caylus, Souvenirs de Madame de Caylus, page 225, dans POUGENS)
- Quelques faits que j'ai trop légèrement affirmés sur la foi des premiers voyageurs. — (Georges Louis Leclerc, Suppl. à l’hist. nat. Œuv. t. XI, page 209, dans POUGENS.)
- Sans égards suffisants.
- Et que, pour vos projets, il fallait sans scrupule Traiter légèrement un vieillard ridicule. — (Jean-Baptiste Louis Gresset, Méchant, II, 7.)
- Lorsque Saint-Évremond s’expliquait si légèrement sur Sénèque, il ne l’avait pas lu. — (Denis Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, 1778, II, 37)
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rejoignant
- Participe présent de rejoindre.
- En rejoignant cette conférence dématérialisée, vous ne serez pas spectateurs. C’est la promesse de PPC, podcasteur qui a créé l’événement. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 14)
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aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
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lentement
- De manière lente, peu rapide.
- Tout d’un coup, lentement, comme une gueule, s’ouvrirent les deux battants des portes. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- On procède à l'incubation des œufs en les exposant à une température artificielle qui doit être élevée lentement et graduellement depuis 12° jusqu'à 25° ou 30°. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- L'inlandsis du continent groenlandais se déversant lentement mais continuellement dans les fjords par des glaciers importants, vêle des icebergs de tailles variant à l'infini. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- L'infirmier n'appuyait que très lentement sur la seringue et le liquide ne devait s'écouler que goutte à goutte dans mon sang. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- L’hélice tournait plus lentement, pour maintenir seulement l’aéronat contre la brise, et son ronflement était beaucoup plus perceptible. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 230 de l’édition de 1921)
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entend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de entendre.
- Ne criez pas au drame supposé de votre sort : comment voudriez-vous qu’aucun ne s’en vînt au contraire émouvoir au point de trouver motif à rigolbocher s’il entend le dénouement de votre épopée fixe… — (Maxence Caron, L’Insolent, 2012)
- L’émir entend dénomadiser les Bédouins de l’intérieur, les convertir au travail agricole ; il fait importer des machines, creuser des puits, planter des palmiers. — (revue Jeune Afrique, numéros 704 à 716, 1974)
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abonnissant
- Participe présent du verbe abonnir.
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abonnissement
- (Vieilli) (Rare) Action de devenir meilleur, amélioration.
- L’excès de naïveté nous fait toujours remettre au lendemain le rendez-vous avec l’abonnissement de son sort. — (Martial Leroux, Devant, derrière, 2015)
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probablement
- D’une façon probable ; selon les probabilités.
- Notre opinion [que les juges peuvent prendre de l’argent des parties] est probable ; le contraire est probable aussi. - En vérité, mon père, on trouve que M. le premier président a plus que probablement bien fait [en défendant aux greffiers de recevoir de l’argent], — (Blaise Pascal, Provençal VIII. — cité par Littré)
- Mais le ministre, probablement fatigué par le travail du jour, semblait triste et préoccupé. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- Cependant, il ne voulait point lui dire que leur séparation serait probablement, certainement même, éternelle... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Toutes ces vieilles coutumes ajoutent une note pittoresque à la vie de Santa-Cruz; mais elles finiront probablement bientôt par disparaître, emportées par le modernisme niveleur. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, pp. 1039)
- La corporation des férons est donc une des plus ancienne qui soit, et elle s’est probablement continuée sans aucune interruption depuis le « faber » romain jusqu’à la réforme de Turgot. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- Il redoutait probablement de ne plus lui convenir et de rentrer dans le rang, de reprendre le bissac du trimardeur. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 54)
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achevant
- Participe présent du verbe achever.
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bruyant
- Qui fait du bruit ou qui est accompagné de bruit.
- Il avait mené une vie bruyante de débauches, pleine de duels, de paris, de femmes enlevées. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Acceptons que le courage militaire demeure l’apanage d’une caste enfantine et bruyante, et ne se répande pas, comme l’a fait la Légion d’honneur, son insigne, parmi les professeurs, les contrôleurs, les peintres. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- A Armenonville, à une table voisine de la nôtre, un sous-lieutenant de dragons enlace de son bras le buste de sa trop bruyante compagne et laisse voir ainsi au poignet un tatouage d’escarpe. — (Michel Corday, L’envers de la guerre : journal inédit 1914-1916, Flammarion, 1932, page 145)
- Où il se fait, où l’on entend beaucoup de bruit.
- De plus, les plages, séparées par des brise-lames, sont privées, ultraorganisées et bruyantes. — (Guide Petit Futé Albanie 2022/2023, 2022)
- La fête se termina par des réjouissances bruyantes : musique, sonneries de clairons, roulements de tambours, fantasias échevelées, décharges retentissantes d’artillerie et de mousqueterie, — une orgie de couleurs, de mouvement et de bruit. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
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accablement
- État d’une personne accablée par la maladie, par l’affliction, ou par des charges morales pesantes.
- Sous le grand ciel du printemps, limpide encore et lumineux, sous l’accablement lourd de l’été, les dunes du Souf s’étendaient […] — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Je m’arrêtai un instant sur un banc ruisselant de pluie, et tel était mon accablement que je ne sentais point l’humidité froide. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- L’accablement particulier qui l’oppressait ne provenait pas tant d’une anxiété patriotique que de la faim ; évidemment, il se sentait très affamé. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 326 de l’édition de 1921)
- À mon tour, je leur serrai la main et j’éprouvai une sorte de nausée en présence de Reynolde. Ce feutre gris, cette moustache, cette voix chaude et ce parfum d’eau de toilette m’avaient toujours causé un vif accablement. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 63)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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marrant
- (Familier) Comique ; drôle ; ludique.
- Comme il est têtu, il finit par faire des trucs marrants sans que l'on puisse les décrire. Ou plus exactement, en les décrivant, on ne voit pas bien pourquoi ils sont marrants. Ils sont marrants, c'est tout. — (Dominique Angel, Petites farces de la vie quotidienne, Éditions Actes Sud, 1998, p. 18)
- J'étais marrante avant. Vraiment marrante. Tout ce que je disais ou faisais était marrant. Je pense que vous auriez ri. J'aimerais bien. J'aimerais pouvoir vous prouver à quel point j'étais marrante avant, ça me rendrait encore plus marrante. — (Eve Ensler, « La blague sur mon nez : Téhéran, Iran », dans Je suis une créature émotionnelle : La vie secrète des filles à travers le monde, traduit de l'anglais (États-Unis) par Alexia Périmony, Éditions 10-18, 2011)
- (Familier) (Sens figuré) Curieux ; étrange ; surprenant.
- — M'man, viens voir les tartisses, elles sont marrantes ! clamait un petit garçon, à peu près au moment où l'une de mes amies anglaises me demandait discrètement si j'avais compris où l'on pouvait « dépenser un penny.» Les « tartisses » du Club sont des w.c. « à l'arabe », qu'on vide soi-même à l'aide de seaux bleus. — (Muriel Reed, « Chez les Gentils Membres du Club Méditerranée », dans Visites chez les Français, Éditions Prentice-Hall, 1966, p. 159)
- (Mauritanie) Ennuyeux, fâcheux.
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littéralement
- D’une façon littérale ; à la lettre ; dans le plein sens du mot.
- Ces épîtres ont été expliquées littéralement, traduites en français et annotées par M. Em. Taillefert, professeur au Collège royal de Saint-Louis. — (Horace, Épîtres, publication en 1846)
- La troupe se mit en marche à l’indienne, c’est-à-dire en tournant littéralement le dos à l’endroit vers lequel elle se dirigeait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Dans celui-là, les deux puissantes agglomérations industrielles de Rouen et du Havre agirent littéralement comme des arrêtoirs, en exerçant localement assez d'attraction pour empêcher un prolétariat, voué, de toute manière, à l'exode, de s'éloigner trop de sa terre natale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dans la salle, trop étroite pour contenir un aussi grand nombre de gens, on s'écrasait littéralement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Mais il ne faut pas rire de la choléraphobie. Mme de Boigne affirme que quelques personnes, entre autres la comtesse de Montesquiou-Fesenac, sont littéralement mortes de peur, sans aucune maladie. — (Ange-Pierre Leca, Et le choléra s'abattit sur Paris - 1832, Albin Michel, 1982, page 104)
- Dans un système lexical où les fibres sont les os, l’amidon est littéralement la substantifique moelle du manioc.— (Patrice Bidou, Une civilisation du manioc amer, in Le Mythe de Tapir Chamane : Essai d’anthropologie psychanalytique, 2001, page 56)
- (Familier) Totalement, absolument ; vraiment.
- Mais son style de vie littéralement extraordinaire sera aussi à l’origine de la disgrâce de Jayalalitha. — (Stéphanie Tawa Lama-Rewal, Femmes et politique en Inde et au Népal : image et présence, 2004)
- Finalement, hormis mon éternel couple d’indécis, venu visiter un appartement, tout en sachant qu'il ne l’achèterait pas, je suis assez satisfait de ma rencontre avec cette Latine, qui me fait littéralement fondre. — (Jean-Frédéric Toiron, « Symphonie au balcon », dans Voyeurisme, ouvrage collectif, Évidence Éditions, 2019)
- Koroibete a littéralement dansé dans la défense géorgienne. — (compte rendu de match de rugby Australie-Géorgie sur le site du Rugbynitère)
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accorant
- Participe présent du verbe accorer.
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officiellement
- D’une manière officielle.
- Au son de la cloche de la tour du palais, à Toulouse comme à Paris, le parlement se rendait en corps et en grand costume à la messe du Saint-Esprit, dite aussi la messe Rouge, pontificalement célébrée, avec orgue et musique, par un des évêques du ressort, officiellement invité par le premier président au nom du parlement. — (Henri Bruno Bastard d’Estang, Les parlements de France: essai historique sur leurs usages, leur organisation et leur autorité, vol.1, p.147, Didier & Cie, 1857)
- Bien qu’il ait déjà été question dès 1208, dans les statuts synodaux édictés par Eudes de Sully, évêque de Paris, d’imposer aux juifs un signe en forme de roue, la rouelle ne fut officiellement imposée en France qu’en 1227 par le Concile de Narbonne. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il s’est entendu chez les Soviets avec un fondé de pouvoir d’une fabrique de stupéfiants et lui en a commandé officiellement de la bigornette, sous prétexte de la fournir à d’autres maisons établies dans des pays où le système des certificats n’existe pas. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Outre les pays membres de l’Otan, la Finlande et la Suède, deux nations officiellement non-alignées mais où le débat sur une adhésion a été relancé par l’invasion russe en Ukraine, devraient envoyer un contingent. — (Le Figaro avec AFP, La Russie n’enverra pas d’observateurs aux prochaines manœuvres de l’Otan en Norvège, Le Figaro, 03 mars 2022)
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abréviativement
- (Vieilli) (Rare) Par abréviation.
- Mater aurait été mis là abréviativement pour mater sacrorum. — (Société historique, littéraire et scientifique du Cher, Bourges, Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 1876)
- – Gomme ?… Curaçao ?… Quoi ?… me demanda abréviativement le glorieux soldat. — (Octave Mirbeau, Les vingt et un Jours d’un neurasthénique, Fasquelle, Paris, 1901)
- En dehors du culte de Mars qui y conserva son principal sanctuaire, le Champ, comme on l'appelait abréviativement , fut le lieu des exercices ou divertissements qui exigeaient plus d'espace que n'en offraient les bâtiments couverts, […]. — (Auguste Castan, Le Champ-de-Mars de Vesontio, dans Mémoires de la Société d'émulation du Doubs, séance du 8 mars 1869, page 16, 4e série, volume 5, 1970)
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terminant
- Participe présent de terminer.
- Et lorsque, peu après, la Maison des Sciences organisa un cycle de conférences sur le transformisme, Jean Rostand, qui n’était pourtant pas le plus anti-darwinien des orateurs proposa, en terminant son exposé, de « dédarwiniser ». — (Raison présente, 1983, n° 65 à 68, page 5)
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adjudant
- (Militaire) (France) Grade donné à un sous-officier. En France, dans l’armée de terre, l’armée de l’air et la gendarmerie nationale, il est situé entre son supérieur hiérarchique, l’adjudant-chef, et son subordonné, le sergent-chef (armée de terre, armée de l’air) ou le maréchal des logis-chef (gendarmerie). Ce grade correspond à celui de premier maître dans la Marine nationale française. Le code OTAN : OR-8.
- À vos ordres, mon adjudant !
- Plus d’ombre ; elle se sont déjà séparées de nous, comme si la bataille allait être grave, comme si les adjudants nous les avait réclamées tout à l’heure, avec les livrets matricules. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sur les deux mâles, l’un rempilait comme adjudant au 55e de ligne, en Avignon, cité des Papes et des punaises, et cueillait une flamboyante vérole parmi les nymphes de la rue des Grottes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
- (Militaire) (Canada) Grade des Forces armées canadiennes. Le code OTAN : OR-7.
- Pour de nombreux escadrons à travers le Canada, l'adjudant deuxième classe est le cadet portant le grade le plus élevé.
- (Ornithologie) L'un des noms vulgaires du marabout argala (Leptotilos dubius), ou argilah, une espèce d'échassier de la famille des ciconiidés.
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distant
- Qui est séparé par un intervalle plus ou moins grand.
- Leur but est de démontrer l’homologie de la flore et de la faune dans trois stations édaphiquement et climatiquement proches, distantes d'une dizaine de kilomètres. — (Jean-Michel Gobat, Michel Aragno et Willy Matthey, Le sol vivant: bases de pédologie, biologie des sols, Presses polytechniques & universitaires romandes, 2010, page 502)
- (Informatique) Qui est situé à un autre emplacement géographique, dont l’accès nécessite un passage par le réseau ajoutant de la latence.
- Au tout départ, les VMs hébergées sur Public Cloud étaient associées à du stockage distant : c’était la solution logique d’un point de vue mutualisation, mais la latence réseau limitait les performances dans des proportions trop importantes. — (Damien Rannou, Public Cloud accélère jusqu’à x10 sur les IOPS, Blog OVH, 1er octobre 2018 → lire en ligne)
- (Sens figuré) Qui tient les gens à distance ; qui repousse la familiarité.
- Je pensai que j'avais été trop aimable ou familière avec Adam Johnson et je rédigeai un texte froid et distant: [...]. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, page 11)
- Tous deux, comme moi, sont grouillots mais un peu distants tout de même, une sorte de grouillots chefs qui ne m'appellent que « Petit Pierre » ce que je n'apprécie pas trop, mais je souhaite tellement être des leurs que j'accepte cette sorte de subordination. — (Pierre Biais, Du feu à l'incendie, Éditions Publibook, 2009, page 13)
- Sofer se rendit compte qu'il souriait niaisement bien que les questions posées méritassent beaucoup plus de sérieux. Il se contrôla et reprit sa posture distante, plus ironique que vraiment sévère. — (Marek Halter, Le Vent des Khazars, Éditions Robert Laffont, 2011, chapitre 4)
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prévoyant
- Qui juge par avance qu'une chose devrait arriver.
- Les prévoyantes paroles de son père retentissaient derechef à son oreille, et sa conscience lui reprochait d'en avoir méconnu la sagesse. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui s’assure à l’avance des conséquences de ce qui va ou ce qui peut arriver.
- Tu as pensé aux serviettes ! Tu as été prévoyant.
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clairement
- D’une manière claire et nette.
- Les principaux problèmes auxquels il faudra faire face dans vingt ans sont clairement posés : la Corée du Nord et l’Iran auront-ils à cette date une arme nucléaire qui puisse être vectorisée ? — (Thérèse Delpech, L'ensauvagement : Le retour de la barbarie au XXIe siècle, éd. Bernard Grasset, 2005, p. 199)
- Si vous vous expliquiez un peu plus clairement. — (Pierre Corneille, Sertor. IV, 1. - cité par Littré)
- [Elle] […] fait voir clairement les merveilleux effets Qu’en un cœur irrité produisent les bienfaits. — (Pierre Corneille, Médée, IV, 4. - cité par Littré)
- Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Art p. I. - cité par Littré)
- (Néologisme) Indéniablement, sans aucun doute.
- C’est clairement moins cher dans ce magasin.
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affectueusement
- D’une manière affectueuse.
- Il m’a parlé affectueusement.
- C’est par le sentiment et l’impression de ce désir du salut que le saint roi David s'écriait si souvent et disait si affectueusement à Dieu… — (Louis Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 44)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.