Dictionnaire des rimes
Les rimes en : travail
Que signifie "travail" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Labeur, application à une tâche, effort soutenu pour faire quelque chose, en parlant de l’esprit comme du corps.
- L’homme qui vendait son travail, qui recevait un salaire, se dégradait au rang des esclaves, il se vendait comme esclave, il perdait sa dignité d’homme libre. Cette action dégradante est commise quotidiennement par les hommes libres de la société capitaliste. Les prolétaires de la main comme ceux de l’intelligence, n'ont qu’une unique préoccupation : se vendre, vendre leur travail manuel, vendre leur travail intellectuel, vendre la pensée, cette chose sacrée. — (1=Paul Lafargue, L’idéalisme et le matérialisme dans la conception de l’histoire. Réponse à la Conférence du citoyen Jean Jaurès, dans La Jeunesse socialiste, janvier 1895, page 1)
- L’Écosse l’attendait bouche bée. Il arriva à Glasgow vers une heure, et l’on raconte que le travail ne fut pas repris avant deux heures et demie dans les docks et les manufactures de cette ruche industrielle. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 30 de l’édition de 1921)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- (Par extension) Activité professionnelle ; emploi.
- Lui avait trouvé deux travails : l’un dans une forge où il aidait à décharger les matériaux et à transporter diverses choses, l’autre dans un moulin où il jouait les mules. — (site feleth.superforum.fr, 13 mars 2014)
- Elle avait deux travails. Deux fatigues. Deux épuisements. Mais ça, elle savait faire et, la plupart du temps appréciait. Elle aimait travailler. — (Vincent Jolit, Clichy, Éditions La Martinière, 2013)
- Mais on ne vous en voudra hélas pas si vous devez révéler que la crise vous force à avoir deux travails, oh que non. — (Fabian Bouleau, Chienne de langue française !, 2014)
- Il faisait un froid de gueux. Dans la ville, sous un ciel plus que sombre les rares passants se pressaient de rentrer au plus tôt chez eux ou à leur travail, pour ceux qui en avaient. — (A. M. Ivankov-Diaz, Moi, Jean Thomas Collot, fils de gueux, Lyon : L’encre et le grattoir, 2017, page 126)
- Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal. — (Article 23 de la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. (lire en ligne))
- Manière dont on travaille habituellement.
- Il a le travail difficile, lent.
- Ouvrage même, de quelque nature qu’il soit, qui est produit par le labeur.
- L’oxydation relativement rapide du fer n’a pas permis de retrouver aisément, parmi les restes des travaux métalliques que l’antiquité a laissés derrière elle, un grand nombre d’objets fabriqués avec ce métal ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 179)
- Et alors on fera juger leurs deux travails. — (M. Lockroy, Jules de Wailly, Deux compagnons du tour de France, 1845)
- Monsieur Saito lut mon travail, poussa un petit cri méprisant et le déchira: […]. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, page 10)
- (Spécialement) Ouvrage de l’esprit, étude historique, philosophique ou scientifique. — Note : Il est alors souvent au pluriel.
- Je n’insiste pas, car il existe des ouvrages sur ces questions, tels l’important mémoire de Candolle et les travaux de A. Chevalier. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- Le physiologiste hollandais Jordan écrivait que les travaux de Pavlov ont fait de Léningrad la Mecque des physiologistes du monde entier. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953, page 3)
- Manière dont l’ouvrage est fait.
- Travail exquis, délicat. - Ce bijou est d’un beau travail.
- Ouvrage qui est à faire ou auquel on travaille présentement.
- C’était elle qui assumait dans la maison les travaux de l’homme que sa vieillesse lui eût rendus difficiles. Combien de ménagères auraient, d’elles-mêmes, pris cette initiative généreuse ! — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Distribuer le travail aux ouvriers.
- Je ne puis faire cela à ce prix, il y a trop de travail.
- Le travail en souffrira.
- Entreprendre des travaux.
- Un ouvrier sans travail.
- J’ai beaucoup de travail à faire.
- (Par extension) Action des forces de la nature.
- En longeant l’atoll, j’étais rempli d’admiration et d’étonnement pour l’extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le travail de la fermentation.
- Le travail des eaux le long des rives d’un fleuve.
- (Sens figuré) Les esprits sont en travail.
- (Médecine) Première période de l’accouchement caractérisée par l’apparition de contractions douloureuses de l’utérus et l’effacement du col de l’utérus. Les douleurs de l’enfantement.
- La salle de travail de la maternité.
- Par moments, la tête qui sortait, semblait vouloir rentrer, repoussée par l’élasticité des tissus, tendus à se rompre ; et des crampes atroces l’étreignaient à chaque reprise du travail, les grandes douleurs la bouclaient d’une ceinture de fer. — (Émile Zola, Pot-Bouille, chapitre XVIII, 1882)
- (Sens figuré) — Rien ne voulait sortir de ses lèvres, toute sa face exprimait un travail de gésine intellectuelle horriblement douloureux : il lui semblait que son cerveau était muré. — (Louis Pergaud, La guerre des boutons, Paris : Mercure de France, 1912, chapitre 3)
- (Mécanique, Physique) Produit d’une force appliquée sur une distance. L’unité SI de travail (d’énergie) est le joule.
- Le travail d’une machine.
- (Économie, Politique) Labeur humain considéré comme facteur essentiel de la production.
- De la révolution naît, peu à peu, avec bien des reculs, l’ordre bourgeois qui honore, sinon le travail, du moins l’argent. — (Madeleine Pelletier, La Guerre est-elle naturelle ? dans la bibliothèque Wikisource , I, Groupe de propagande par la brochure, 1931, page 5)
- Un système complexe de taxes permettait au gouvernement, aux aristocrates et aux religieux de profiter du travail de la plus grande partie de la population. — (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, no 66, p. 5, été 2008)
- Le travail se rattache ainsi aujourd’hui moins à la nécessité économique de produire des marchandises qu’à la nécessité politique de produire des producteurs et des consommateurs. — (Catherine Dyja, L’Insurrection qui vient, dans la « Revue de la Défense nationale » de juillet 2009)
- (Droit) Labeur humain considéré sous le rapport des conflits qu’il soulève et des règlements qu’il y faut apporter.
- La réglementation du travail.
- Un contrat de travail.
- Les accidents du travail.
- Le Ministère du travail.
- (Équitation) Ensemble des exercices que l’on fait faire à un cheval, entraînement.
- Il dispose d'un engagement de choix et tout est parfait au travail selon son entourage. — (La dernière minute de Zone-Turf pour le Quinté du jour : le no 8 Vison Fromentro, zone-turf.fr, 16/12/2016)
Mots qui riment avec "aille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "travail".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aille , ailles , ail , ails et aï .
- évantail
-
médaille
- (Désuet) Pièce de monnaie antique, ainsi désignée par les collectionneurs à partir de la Renaissance.
- Médaille antique.
- Pièce de métal frappée ou fondue en l’honneur d’une personne illustre, ou pour conserver le souvenir d’une action mémorable, d’un événement, d’une entreprise.
- Ton frère est mort écrasé, mais on lui a apporté la médaille sur son lit de mort. Si des fois tu causes avec des collègues, même avec des chefs, tu peux dire comme ça : « Mon frère a reçu la médaille. » Ça montre, tu comprends, ça montre. » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 184)
- (Numismatique, Religion) Pièce d’or, d’argent, ou de cuivre, généralement bénite, qui représente un sujet de dévotion.
- Il a plusieurs médailles suspendues à son chapelet.
- (Sport) Pièce d’or, d’argent, ou de cuivre qu’on décerne aux sportifs ayant gagné des compétitions.
- Il a eu la médaille d’or de curling aux jeux olympiques
- Prix qu’on décerne aux poètes, aux orateurs, aux artistes, aux industriels qui ont obtenu les premiers rangs dans les concours ouverts par les académies ou par le gouvernement, etc.
- Décoration qu’on décerne aux militaires ou aux civils pour hauts faits.
- On le sait, les médailles sont faites pour décorer les guerres terminées ou à venir : le tee-shirt en sueur est pour celle qu’on mène sous les bombardements immédiats ou contre un maigre salaire. — (Kamel Daoud, Le dress code Zelensky, dans Le Point, n° 2590, 31 mars 2022, page 134)
- La médaille militaire. instituée en 1852 en faveur des sous-officiers et soldats les plus méritants et qu’on donne également aux généraux en récompense de services éclatants.
- Plaque de métal numérotée que portent les commissionnaires, les porteurs des gares de chemins de fer, etc.
- Pièce de métal attribuée aux membres de certaines corporations.
- Médaille de député.
- (Par analogie) (Verrerie) Défaut dans une vitre, c'est une tache blanchâtre et opaque.
- Le verre soit ordinaire, dit d'Alsace, soit en verre blanc, sera toujours d'une épaisseur égale, d'une teinte pure, non rayé, sans gauche, piqûre, bouillon, médaille ou autres défauts. — (Frémy-Ligneville, Dictionnaire général des actes sous seing privé et conventions verbales, tome 2, Éd. Durand, Paris 1850)
- (Zoologie) Synonyme de perche-soleil commune (poisson).
- meailles
- bazailles
- riaille
-
portail
- Grande porte.
- Il faut ouvrir le portail pour faire entrer la voiture.
- (En particulier) La grande porte d’une église avec tout son appareil architectural.
- La statue du saint est placée sur un meneau divisant en deux parties la porte du portail principal. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Porte d’entrée d’un terrain ou d'une cour fermée.
- En descendant pour ouvrir le portail, Patrice remarqua même un pochon de Super U envolé de chez lui qui pendait à la gouttière, juste au-dessus d'une fenêtre basse. — (Simon Liberati, Nada exist, Éditions Flammarion, 2007, p. 52)
- (Ironique) — Pour l’Europe, New York représentait l’Amérique ; pour l’Amérique, elle était le portail de la terre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Porte permettant le passage d’un véhicule, pour entrer dans un garage.
- (Internet) Page d’accueil d’un site permettant à l’internaute d'accéder à des ressources et services propres et extérieurs au site.
- De plus, la plupart des journaux se présentent en ligne sous la forme de portails, alors que la majorité des accès à leurs informations se fait désormais à travers les moteurs de recherche, qui cannibalisent encore un peu plus la publicité. — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 50)
- (Internet) Site web qui est une ouverture, un point d’entrée, vers d’autres sites internets, ou intranets.
-
rôdaille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rôdailler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rôdailler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe rôdailler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe rôdailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe rôdailler.
- tabaille
-
coupaille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe coupailler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe coupailler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe coupailler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe coupailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe coupailler.
-
boustifaille
- (Populaire) Repas copieux, bombance.
- Mes amis, autrefois, dans cet aimable autrefois, on se mariait savamment ; on faisait un bon contrat, ensuite une bonne boustifaille. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- Après cette boustifaille une sieste s’impose!
- (Par extension) Nourriture, mangeaille.
- – Bon, il y a de la boustifaille ! […], il entra et se mit en devoir d’explorer l’établissement. Il y découvrit plusieurs flacons de lait stérilisé, des bouteilles d’eau minérale, deux énormes boites de biscuits, un grand bocal de gâteaux éventés, […] pour plus de cinquante personnes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 327 de l’édition de 1921)
- MILLE MILLIONS! Ta boustifaille sur ma table à dessin!! — (André Franquin, Gaston 11 — Gaffes, bévues et boulettes, éditions J.Dupuis Fils, 1973, page 12)
- Il venait nous retrouver, nous ses potes, dans des cafés où c'est que nous causions de boustifaille, de cinoche et de philo. — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 13)
-
bercail
- (Vieilli) Bergerie.
- Un jardin grand et riche, une maison jolie,Un bercail spacieux pour tes chères brebis. — (Chénier, Bucoliques, « L'Oaristys », 1794)
- Troupeau de brebis, de moutons.
- Le pâtre absent par fraude !Le chien mort ! le loup rôde,Et tend ses noirs panneaux.Au bercail qui frissonne,Qui veillera ? personne.Pauvres petits agneaux ! — (Victor Hugo, Les Châtiments, 1853)
- (Religion) En allusion à la parabole du Bon Pasteur : sein de l’Église où les fidèles trouvent sûreté et paix, hors duquel ils sont égarés.
- Revenir, rentrer au bercail, revenir à la pratique de la vraie religion, à une conduite pieuse dont on s’était écarté.
- Dieu ne défend pas les routes fleuries, quand elles servent à revenir à lui, et ce n'est pas toujours par les sentiers rudes et sublimes de la montagne, que la brebis égarée retourne au bercail. — (Chateaubriand, Génie du Christianisme, 1803)
- Hélas ! mes frères, reprit le curé, cet ancien négociant, ce Kernok, c’était aussi un agneau éloigné du bercail ! — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Communauté religieuse plus ou moins nombreuse.
- Il y avait à Paris des milliers de retraites semblables, où le clergé réfractaire réunissait clandestinement de petits troupeaux de fidèles. La police des sections, bien que vigilante et soupçonneuse, fermait les yeux sur ces bercails cachés, de peur des ouailles irritées et par un reste de vénération pour les choses saintes. — (Anatole France, Les Dieux ont soif, 1912)
- brousaille
-
éraille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de érailler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de érailler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de érailler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de érailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de érailler.
- escorailles
-
rocaille
- Désigne un terrain couvert de cailloux, un amas de pierres.
- Rien ne peut être cultivé dans cette rocaille.
- Décor de pierres érigé dans les jardins pour simuler un style alpestre et dans lesquels sont plantés des végétaux de petites tailles.
- J'ai mis mes succulentes dans une rocaille.
- Les rocailles sont souvent accompagnés de petites cascades, de bassins et de ruisseaux artificiels.
- Morceaux de minéraux, pierres, cailloux que l'on utilisait, associés avec des coquillages, pour construire et décorer des grottes artificielles et des décorations dans les jardins.
- C’est, dans un département lointain, une petite propriété que ne décore aucune boule en verre, et où l’œil le mieux exercé ne saurait rencontrer le moindre kiosque japonais, ni le prétentieux bassin de rocailles avec son amour nu en plâtre et son impudique jet d’eau qui retombe. — (Octave Mirbeau, Ma chaumière, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- (Par extension) Genre de décoration en usage au XVIIIe siècle, à l'époque de la Régence, dans l’architecture et le mobilier, et interprétant des motifs inspirés de formes de la nature.
- Une pendule, des vases de rocaille.
-
camail
- (Religion) Sorte de petit manteau qui couvre depuis les épaules jusqu’à la ceinture et que les évêques et autres ecclésiastiques privilégiés portent par-dessus le rochet dans les cérémonies. → voir mosette
- Il portait négligemment sur ses épaules courbées un long camail de velours rouge, et sa robe traînait sur ses pieds. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Il marmotta des oraisons tant que dura la nuit, sans décroiser un moment ses bras de son camail de soie violette, sans obliquer un regard vers moi, sa postérité, […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Mollement drapé d’un camail de nuées grises, le crépuscule déroulait ses brumeuses tentures sur la pourpre fondante d’un soleil couchant. — (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir des épices, 1877)
- Elle avait bien changé, Mme Rezeau, depuis l'époque des précepteurs en camail et de la confession familiale. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 173)
- (Religion) Collet avec capuchon que le clergé porte en hiver.
- Le dos rond sous le camail, il me précède dans le couloir qui fait communiquer la cure et la sacristie. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, page 76)
- Camail d’armure : pièce d’armement protégeant le cou et le haut des épaules. Le terme camail est souvent utilisé à tort pour désigner la coiffe de maille qui protège également la tête.
- (Héraldique) Lambrequin, décoration de casque [2].
- Longues plumes du cou et de la poitrine, chez le coq.
- Si le Coq de Java diffère des autres Coqs par sa crête et par son fanon sous-mandibulaire, le Coq de Sonnerat ne s'en écarte pas moins par une singularité très curieuse des plumes de son camail. — (Pierre-Amédée Pichot, Le Coqs sauvages, dans le Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France, 1914, volume 61, page 103)
- (Ornithologie) (Vieilli) (Désuet) Espèce de tangara de Guyane [2].
- dalaï
-
joncaille
- (Argot) Or.
- D’autant qu’il n’aurait pas aimé qu’on rôdât dans son bureau, trop près du coffre sérieux où il entreposait la joncaille. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 146)
- Elle scintille, elle néone, elle embrase, elle irradie, elle étincelle, elle flambe, elle postillonne des reflets, dans sa carapace de joncaille, de diams et de perlouzes. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Standinge selon Bérurier, Fleuve Noir, 1965)
- (Par métonymie) Bijoux, objet ou ensemble d’objets en or.
- Les temps sont mauvais pour ces négociants en belle joncaille. Braqué, le bijoutier Van Gold, rue de Caumartin à Paris. Braqué, l’établissement Cartier avenue Montaigne. Braquée encore, en août 1983, sa succursale sur la Croisette à Cannes. — (Patrice Lastère, Un flic passe aux aveux, Jean-Claude Lattès, 2013)
- Si les deux auxi égyptiens qui le trouvèrent avaient donné l’alarme, il serait peut-être encore en vie. Ils préférèrent le soulager de son horloge et de sa joncaille. — (Jean Gab'1, Sur la tombe de ma mère, Don Quichotte, 2013)
- (Rare) Lieu où poussent les joncs.
- Il tourna la tête et, à travers les roseaux, il les vit qui chevauchaient sur la joncaille, loin, dans une trouée de soleil mauve, près d’un étang mort qui s’étalait sous la résille de feu du crépuscule. — (Michel Peyramaure, Les Lions d'Aquitaine, Robert Laffont, 1957)
- Dans la vallée, au-dessus des prairies humides et des espaces de joncaille, des bouquets de brume restaient en suspens, comme ces filaments de laine grise que les brebis laissent aux buissons ou aux fils de fer barbelé des palissades. — (Michel Peyramaure, Un château rose en Corrèze, Presses de la Cité, 2003)
-
prêtraille
- (Péjoratif) Les ecclésiastiques ; l'ensemble du clergé.
- Cette indigne et occulte cabale, qui est sans doute le premier mobile de l’imbécillité populaire, aurait dû être prévue. La moinaille et la prêtraille ont été les moteurs des émeutes de Madrid en 1765. — (« Lettre à Madame d’Épinay », de Naples, le 27 mai 1775, en recueil dans la Correspondance inédite de l'Abbé Ferdinand Galiani, tome 2, Paris : chez Treuttel & Würst, 1818, page 347)
- Le misérable a dit à ces pauvres enfants de tâcher de découvrir quelles sont nos intentions ; en leur rappelant que vous aviez trouvé le moyen de cerner mon oncle par la prêtraille, il leur a dit que vous seul étiez capable de me diriger, car il me prend heureusement pour un sabreur. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, 1843)
- Ce bonhomme, un terrible monsieur avec sa mine douce et grasse, trempait maintenant dans tous les tripotages de la prêtraille. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- bruailles
-
aumaille
- (Vieilli) Cheptel bovin, troupeau de bêtes à cornes.
- Aussitôt que l’enfant vit les grands bœufs du père Caillaud, qui étaient les mieux tenus, les mieux nourris et les plus forts de race de tout le pays, il se sentit chatouillé dans son orgueil d’avoir une si belle aumaille au bout de son aiguillon. — (George Sand, La Petite Fadette, chapitre IV, 1849)
- Lorsque j’étais enfant, on fêtait les semailles,La terre était docile aux gens et aux aumailles,Les lins montaient comme un bonheur en fleur. — (Émile Verhaeren, Les Aubes, Mercure de France, 1920, page 118)
- – Solange, peu à peu, va se débarrasser de ses aumailles ; cela lui fera de bel argent et elle se retirera tranquille avec nous en attendant la fin de la guerre. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 19)
- thenailles
-
masaï
- (Linguistique) Autre graphie de massaï.
- — Bien sûr, je sais le kikouyou aussi bien que lui, expliqua Patricia, parce que ma première servante, quand j’étais très petite, était une Kikouyou. Et je sais aussi le swahili, parce que les indigènes de toutes les races le comprennent. Et la langue des Wakamba parce que le pisteur préféré de mon père en est un. Et le masaï parce que les Masaï ont droit de passage et de campement dans ce Parc. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- empoitraille
- combraille
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.