Dictionnaire des rimes
Les rimes en : traîtresse
Que signifie "traîtresse" ?
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- Féminin singulier de traître.
- Ahmed Abdou s’effrayait aussitôt, et craignait que la graine dure et traîtresse, cachée sous les fibres, ne blessât la fillette. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "traîtresse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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gresse
- Graisse
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quakeresse
- Femme membre d’un mouvement chrétien, la Société religieuse des Amis, établi principalement en Angleterre et aux États-Unis.
- Elle était alors retirée à la Haye, où elle vit les amis, car c’est ainsi qu’on appelait alors les quakers en Hollande ; elle eut plusieurs conférences avec eux ; ils prêchèrent souvent chez elle, et s’ils ne firent pas d’elle une parfaite quakeresse, ils avouèrent au moins qu’elle n’était pas loin du royaume des cieux. — (Voltaire, Lettres philosophiques, lettre nº 4)
- La quakeresse répéta en détail la conversation qu'elle avait entendue la veille. Sa mémoire était excellente et elle put redire mot pour mot les propos des officiers britanniques. — (Kurt Singer & Jane Sherrod, Les espions qui ont changé l’histoire, traduit de l'anglais par Bruno Bax, Paris : Presses de la Cité, 1961, page 36)
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sveltesse
- Caractère de ce qui est svelte.
- Le vieux Jean-Claude avait eu son enfance bercée au récit des légendes de la Vouivre, […]. Sa grand’mère lui avait affirmé […] l’avoir vue de ses propre yeux, les soirs de clair de lune et les nuits d’étoiles, promener par les près humides de la Moraie sa sveltesse robuste de serpent ailé. — (Louis Pergaud, L’assassinat de la Vouivre, dans Les Rustiques, éd. 1930)
- Elle estime pouvoir manger de tout et à volonté sans attenter à sa sveltesse. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 302)
- Il y a un grand plaisir à lire les amers. Léautaud, Renard, Cioran, Pessoa. Ils sont tellement négatifs, sur eux-mêmes et sur les autres, et sur la farce d’être là. Ils écrivent très juste, très sec, et la sveltesse de leur phrase est comme une évidence : ils ont raison. Avec eux, on se sent à l’abri. Rien ne peut faire mal, puisque tout fait mal. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 77)
- bouvresse
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prêtresse
- (Religion) Femme qui exerce une fonction sacrée et qui préside aux cérémonies d’un culte religieux.
- Par exemple, avez-vous quelquefois réfléchi à certains mots irréguliers de notre langue qui ne prennent pas le féminin, comme les autres mots de la même famille, tels que : poëte, auteur, écrivain, peintre, sculpteur, architecte, compositeur, littérateur, etc. ? Pourquoi ne dit-on pas : peintresse, architectesse, poëtesse, comme on dit : prophétesse ou prêtresse ; ni sculptrice ou autrice, comme on dit : actrice ou lectrice ; ni littérateuse ou compositeuse, comme on dit : chanteuse ou danseuse ; ni écrivaine, comme on dit : souveraine ? Pourquoi, dans ces cas-là, faut-il avoir recours à la périphrase : une femme auteur, une femme peintre, une femme compositeur, et ainsi de suite ? — (Émile Deschamps, « Mémoire sur les femmes littéraires », dans L’investigateur : journal de la Société de l’Institut historique, 1847, vol. 7, 2e série, page 121 [texte intégral])
- Prêtresse d’Apollon, de Diane.
- (Sens figuré) Elle vint à lui, et, avec cette instinctive science de l’amour qui devait faire d’elle la plus conquérante des prêtresses de l’amour, Marion Delorme lui jeta ses bras autour du cou. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Désuet) Épouse d’un prêtre, dans les rites non latins de l’Église catholique, les Églises orthodoxes ou les Églises orientales.
- Les femmes des curés sont appelées prêtresses par honneur, mais n’exercent aucune fonction sacerdotale. — (Gérard de Nerval, Voyage en Orient, Calmann Lévy, Paris, 1884 (1re édition 1851), page 303)
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grandesse
- (Histoire) Dignité du grand d’Espagne.
- — Les spécialistes vous le diront : aucune aristocratie n’arrive à la cheville de l’espagnole. C’est si vrai que nous avons dû inventer un nouveau mot pour désigner la noblesse de notre pays.— La grandesse. — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 26)
- dénébulisaisse
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abaisse
- (Cuisine) Morceau de pâte aminci avec un rouleau à pâtisserie, qui forme la croûte inférieure d’une pâtisserie et servant à foncer un moule.
- Faites une abaisse de pâte comme celle ci-dessus ; ensuite mettez deux feuilles de papier sur une planche et votre abaisse dessus. — (Beatrice Fink, Société française d’étude du XVIIIe siècle, Les liaisons savoureuses: réflexions et pratiques culinaires au XVIIIe siècle, 1995)
- epesses
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diablesse
- (Mythologie) Démone, diable femelle.
- À mort ! à mort ! la diablesse ! et vive la vieille Angleterre ! — (Eugène Sue, Les Mystères du peuple, tome IX, Administration de librairie, Paris, 1849, page 290)
- (Sens figuré) Femme méchante et acariâtre.
- Tu en répondras à notre seigneur, alors, vieille diablesse, dit l’homme en se retirant. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Fille ou femme turbulente, espiègle ou malicieuse.
- Ah ! lorsque les filles s’intéressent aux marguerites, aux pleines lunes et aux quartiers […] l’amour est proche, la chute n’est pas éloignée. Mais pour un homme seul, avec une diablesse de cet âge, que faire sinon la marier ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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robustesse
- Force, vigueur, en parlant d'une personne.
- Sa robustesse a triomphé de la maladie.
- (Par extension) Solidité, en parlant d'une chose.
- Le facteur le plus important, en dehors de la robustesse de mon navire et de tout son matériel, était la possibilité de « capayer » à la voile […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Ainsi, la robustesse du protocole RSA, utilisé dans les cartes bancaires, vient du fait qu’il est facile de multiplier des nombres premiers entre eux mais qu’il est difficile de faire l’opération inverse : trouver les deux nombres connaissant leur produit. — (David Larousserie, Logarithme discret, Le Monde, 13 mai 2014)
- (Informatique) Capacité d’un programme informatique à fonctionner dans des conditions non nominales, comme les erreurs de saisie, etc.
- La robustesse du programme face aux retours de ligne en trop.
- (Nucléaire) Capacité d’une installation à assurer certaines de ses fonctions de sûreté lorsqu’elle est soumise à des sollicitations plus fortes que celles qui sont prises en compte dans son référentiel de sûreté.
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repaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe repaître (ou repaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe repaître (ou repaitre).
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papesse
- (Religion) Souveraine pontife d’une Église.
- Je propose une réforme : on élirait une papesse et un pape choisis parmi les plus beaux enfants de la terre. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890, page 23)
- S’il y eut des saintes et des martyres, en revanche point de papesses ou seulement de clergeonnes. La messe est purement virile. — (Roger Judrin, Goûts et couleurs : portrait abécédaire, Plon, 1966, page 108)
- Quand Léon IV meurt, en 855, elle est élue pape par les cardinaux sous le nom de Jean VIII. Après deux ans de pontificat sans problème Jean VIII tombe cependant enceinte. La papesse cache par des vêtements amples son ventre proéminent. — (Bernard Werber, Le Mystère des Dieux, Éditions Albin Michel, 2007)
- (Cartes à jouer) Deuxième atout du tarot de Marseille.
- La papesse est assise, elle vous tend le livre de la connaissance ouverte, mais son regard est ailleurs, en direction de la clé que vous offre l’arcane VIIII (l’Hermite), […]. — (Jacqueline Macou, Le tarot psychologique : à travers les 22 arcanes/miroirs : clefs et ressources de votre paysage intérieur, Paris : Éditions Dervy, 1993, page 49)
- Une fois qu’elle eut terminé, elle se concentra un court instant puis retourna la dernière lame du tarot. C’était l’arcane de la papesse. — (Luober, Erwan Bucklefeet, tome 3 : L’Ombre du Sépulcre, chez l’auteur (Philippe Reboul) & chez Lulu.com, 2012, page 147)
- (Sens figuré) Figure spirituelle d’un mouvement artistique, autorité morale.
- Au début du xxe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d’un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise : du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fantasmes ou spéculations fondées, quoi qu’il en soit, la nouvelle papesse de la mode semble bien partie pour établir un nouveau record de longévité, après celui de la quaker Edna Chase, restée trente-huit ans à la tête de la bible de la mode. — (Yseult Williams, Impératrices de la mode, Éditions de La Martinière, 2015)
- Adaptée pour la télévision par la papesse de l’édition parisienne Françoise Verny, et destinée à être réalisée par Marcel Camus, la série est finalement l’œuvre de l’excellent téléaste Yannick Andréi (Camus étant décédé en janvier 1982) […]. — (Benjamin Fau, « La Chambre des dames », dans le Dictionnaire des séries télévisées, deuxième édition revue & augmentée, dirigée par Nils Ahl & Benjamin Fau, Éditions Philippe Rey, 2016)
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typesse
- (Argot) Femme anonyme.
- Dans la langue parlée moderne (surtout dans l’argot de Paris), le suffixe -esse a pris une assez grande extension. Voici quelques exemples de formation récente et toute populaire : Bougre — bougresse ; chef — chefesse (de rayon) ; clown — clownesse (Huysmans, Là-bas, p. 104) ; dab, dabe — dabesse ; faraud — faraudesse ; gonce — gonzesse ; grèle — grelesse ; juif — juivresse ; oncle — onclesse (concierge femelle d’une prison) ; singe — singesse ; snob — snobesse ; type — typesse, etc. — (Kristoffer Nyrop, Grammaire historique de la langue française, volume 2, 1903, page 291)
- Tour chez Frédé. […] Vu des types et des typesses. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 104, p. 110, 14 mai 1920)
- Ils allaient quelquefois sur les grands boulevards et suivaient des typesses mais ils n'osaient pas leur parler : « Que veux-tu, mon pauvre vieux, disait Berliac, nous ne sommes pas de la race qui plaît. Les femmes sentent en nous quelque chose qui les effraie. » — (Jean-Paul Sartre, L'enfance d'un chef, 1938)
- Hannibal ajouta : "Il faudra que je vous fasse connaître ma sœur. C'est une typesse épatante. Elle est fiancée à un Américain." — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 87)
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contremaîtresse
- Variante orthographique de contremaitresse. (orthographe rectifiée de 1990)
- Arriva sa marraine, contremaîtresse de l’atelier où travaille sa mère. Elle se leva pour l’accueillir ; elle a de l’éducation. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
- buflesse
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cresse
- Nom de la passerage.
- vergelesses
- melesse
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ânesse
- (Zoologie) Femelle de l’âne.
- Lait d’ânesse.
- Sitôt levé, Balaam sella son ânesse et partit avec les princes de Moab. — (Lucien Dubreuil, Interventions des anges dans la vie des hommes, 2004)
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promesse
- (Sens propre) Action de promettre ; ou résultat de cette action.
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Et il réfléchissait. Ce qui est inintelligible, se dit-il, c’est la disproportion qui existe entre les promesses que Jésus lui fit et les résultats qu’elles obtinrent. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Si Dimitri ne voulait pas épouser Phoebe, il aurait au moins dû avoir le courage de l’avouer et de rompre formellement sa promesse. Au lieu de cela, il avait opté pour le silence et l'hypocrisie, […]. — (Lucy Monroe , Pour l'honneur des Pétronides, traduit de l'anglais, dans le volume Séducteurs, éd. Harlequin, coll. Coup de Cœur, 2012)
- (Sens figuré) Ce que l'on espère obtenir.
- Le talent, chez les hommes est donc à peu près, quant au moral, ce qu’est la beauté chez les femmes, une promesse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Le curé de Melotte […] n’était plus craint. Ses foudres de carton, ses tonnerres lointains, l’évocation des bûchers infernaux, la promesse des félicités paradisiaques dans un éden, somme toute, passablement morne et fort problématique, ne faisaient plus guère frémir que quelques vieilles dévotes et les gosses de neuf à onze ans […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Parmi les fléaux qui s'abattent sur la vigne, le plus terrible, dans ses effets, est évidemment la grêle. Le vignoble est beau, et plein de promesses, et cinq minutes plus tard il n'en reste rien ; […]. — (Sachez soigner vos vignes grêlées, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, page 59, éditions La Terre nationale)
- (Droit) Engagement à terme.
- Il faudrait, en premier lieu, répandre parmi nous, par le perfectionnement des institutions de crédit, l'usage des billets, des promesses, des reconnaissances. C'est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l'empire d'un monopole aussi absolu qu'injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l'impôt, 1853, page V)
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fresse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fressen.
- Première personne du singulier du subjonctif présent I de fressen.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent I de fressen.
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ivresse
- État d’une personne ivre.
- L’ivresse qui dure longtemps chez les Sauvages, et qui est pour eux une espèce de maladie, les empêcha sans doute de nous poursuivre durant les premières journées. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- C’était une ivresse de respirer, de humer ces rayons solaires que le printemps rendait si vivifiants ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- À l’origine on ne vit dans les boissons fermentées qu’un moyen de se mettre en état d’ivresse. C’est l’étonnement provoqué sur des âmes simples par les propriétés exhilarantes de ces breuvages qui fit décerner à leurs inventeurs les honneurs divins. Tous les hommes ont le goût des excitants propres à leur procurer, avec l’oubli momentané de leurs maux, les jouissances d’une vie que l’imagination arrange quelques instants à son gré. L’ivresse, cette poésie des fonctions digestives, est même, selon une remarque de [[[w:Ernest Renan|Ernest]]] Renan, la seule forme sous laquelle les hommes sans culture puissent concevoir l’idéal. — (Louis Bourdeau, Histoire de l’alimentation, chap. V : Boissons distillées, collection Études d’histoire générale, Félix Alcan, Éditeur, Paris, 1894)
- Jamais il n’avait éprouvé une ivresse de volupté aussi aiguë et il eût voulu prolonger indéfiniment cette délicieuse torture. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- (En particulier) (Plus courant) État d’une personne enivrée par l’abus d’alcool.
- […] car, dans le naufrage de l’ivresse, on peut observer que l’amour-propre est le seul sentiment qui surnage. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L’ivresse se lisait dans ses yeux, une ivresse crâne et satisfaite qui lui arrachait quelquefois de gros rires. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les éléphants roses n'existent pas, l’ivresse n'abrite que les noirs serpents de la douleur et de la déchéance. On boit pour une seule raison : pas pour oublier que l'on boit, comme ce personnage du Petit Prince, mais pour oublier tout le reste et échapper à la dépression. — (Serge Reggiani, Dernier courrier avant la nuit, Éditions de l'Archipel, 1995, réed. revue & augmentée, 2003)
- Fréquent et insupportable à l’urgence, un agité, saoul, méchant et sale, hurle des grossièretés […] Les gendarmes refusent de s’en occuper. L’ivresse qui est une infraction sur la voie publique devient une maladie à l’hôpital. — (Claude Chopin, L’Hôpital : allô quoi ?, Éditions Edilivre, 2017, pagz 109)
- (En particulier) (Plus rare) Enthousiasme ; exaltation.
- […] Le Kalevala est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L'Express, n° 3081, 21 juillet 2010)
- Des années de frénésie et de farouche indépendance, dans l’ivresse de ses neuves et intactes illusions. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 25)
- gonesse
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allégresse
- Joie qui se manifeste au dehors.
- Nous le souhaitons de grand cœur et nous en remercions bien volontiers le cigarito manillard, dont la réapparition imprévue nous met pour long-temps des régalias sur la planche et doit faire tressaillir d’allégresse M. Théodore Burette, l’auteur de la Physiologie du fumeur, jusque dans le tréfoin de sa chiffarde. — (Francis Lambert, « Causerie du 13 septembre (1846) », dans Causeries de Charles Baudelaire, Paris : Éditions du Sagittaire, 1920, page 26)
- L’allégresse qu’ils semaient le long de la route affectait diversement, et selon leurs tempéraments, les autres excursionnistes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 55 de l’édition de 1921)
- Dans son allégresse, elle accompagne de ses chants et de ses danses, en battant rythmiquement des mains, les ritournelles d’un gramophone […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- — Voila, me dit alors Toto que les accords d’une batterie juchée près du plafond, sur un balcon, emplissait d'allégresse, ici, on est chez soi. Pas vrai? — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Joie publique.
- Le jeûne commence au f’jer, à l’heure où l’on parvient à distinguer un fil blanc d’un fil noir. Au moghreb, un coup de canon, salué avec allégresse par les fidèles affamés et altérés, annonce sa fin et la reprise des bombances qui durent toute la nuit. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 126)
- Dans une lettre à Louis-Philippe, son beau-père, il écrit les mots suivants : « Les seuls véritables Belges de cœur et d’âme sont nos bons catholiques, le reste est un salami de cosmopolites "fit for nothing"; eux peuvent donc exprimer leur allégresse au grand Opéra par des jeux et des danses […]. — (Damien de Failly, Secrets d’État de la Révolution belge d’après les mémoires du major-général Baron de Failly, ministre de la guerre de Léopold 1er en 1831, Éditions Mols, 2005, page 305)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.