Dictionnaire des rimes
Les rimes en : toue
Que signifie "toue" ?
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- Bateau plat qui sert de bac ou de bateau de pêche.
- Cette toue appartenait à monsieur de Mortsauf, qui s’en servait pour pêcher. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
- Toue chênière, toue en bois de chêne.
- Est-ce le marinier qui descendait le fleuve sur sa toue, en fredonnant la chanson de Henri IV ? — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- Il est seul sur la toue. — (Sandrine Collette, Madelaine avant l’aube, J.C.Lattès, 2024)
Mots qui riment avec "ou"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "toue".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- foux
- 
                                            serou
                                                                                            
 ?- Troisième personne du pluriel du présent de srát.
 
- accous
- 
                                            bout
                                                                                            
 ?- Partie extrême d’une chose.
- Il leur suffisait de tremper le bout des doigts dans une pipe de cidre ou une cuvée de vin pour changer cidre et vin en bouse liquide ; […]. — (Octave Mirbeau, Rabalan,)
- Il y a encore une autre région frontière orificielle qui est un foyer sexuel tactile de haute importance : le bout des seins. — (Havelock Ellis, La Sélection Sexuelle chez l'Homme : Toucher, odorat, ouïe, vision, traduit par A. Van Gennep, Paris : Mercure de France, 1922, page 45)
- Il habite à l’autre bout de la ville.
- Le gros bout de poitrine, morceau de boucherie, à l'avant de la poitrine.
- Ce qui garnit l’extrémité de certaines choses.
- Le bout d’un parapluie.
- Le bout d’une allumette.
- Petite partie de certaines choses ; morceau résiduel.
- De mon cigare il ne me restait plus qu’un bout entre les lèvres, et, après en avoir aspiré les dernières bouffées, je le jette par-dessus le bord. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- […], M. Smallways se livrait à l’horticulture, sur ce dernier bout de terrain investi de jour en jour plus étroitement par les accaparements urbains. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 7 de l’édition de 1921)
- Fin, terme, d’une chose qui dure dans le temps.
- Au bout du mois vous recevrez votre salaire.
- C’est une affaire dont il ne verra jamais le bout.
- Telle était, ce soir, la misère d’Yves, qu’il n’imaginait même pas d’en voir jamais le bout. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 71-72)
- le Périat a été mon précepteur, un si saint homme qu’on a dû le jeter dehors avant le bout de l’an, parce qu’on ne pouvait pas garder une bonne avec lui, qu’il ne l’eût mise enceinte, avant le bout du mois. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 358)
- (Cartes à jouer) Carte spéciale dans certains jeux de cartes, comme le tarot
- Au tarot, il y a trois bouts : le petit (le un d’atout), l’excuse et le 21 d’atout.
- (Marine) Avant, proue, du bâtiment.
- Ce bâtiment a le bout à terre.
- Naviguer vent de bout.
- (Maçonnerie, Mécanique, Menuiserie) Bord le plus court d'une plaque, d'une tôle, d'une planche ; et plus généralement, face étroite d’un objet pris dans sa largeur, par opposition au plat et au chant.
 
- 
                                            contrefout
                                                                                            
 ?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de contrefoutre.
 
- cheissoux
- aunou
- danvou
- 
                                            houe
                                                                                            
 ?- (Agriculture, Jardinage) Instrument de fer, large et recourbé, qui a un manche de bois, et avec lequel on remue la terre en la tirant vers soi.
- Ceux qui possèdent des charrues polysocs feront avec elles un déchaumage parfait en réglant la profondeur à 5 ou 6 centimètres ; mais avec la houe, l'extirpateur, le cultivateur ou le scarificateur on obtiendra également d'excellents résultats. — (Les mauvaises herbes et leur destruction, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, page 84, éditions La Terre nationale)
- Dans les houes, le fer forme un angle aigu avec le manche, généralement incurvé en dedans ; avec elles, l'ouvrier doit travailler courbé vers le sol. Le fer est tantôt plein - carré ou aigu, - tantôt fourchu comme dans les crocs ou crochets; sa longueur varie de 0 m. 20 à 0 m. 25, avec une largeur de 0 m. 12 à 0 m. 20. — (P. Bussard, Cultures légumières, 1943)
- L’agriculture y est d'un maigre profit : le sol est, en effet, tellement rocailleux, qu'il faut le cultiver avec la houe. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 36)
- Il y a très peu d'années encore, la faux, la faucille, la binette et la houe constituaient l'essentiel de l’outillage du paysan, qui possédait également et généralement une sulfateuse à main pour traiter sa vigne en limite de parcelles. — (Fabienne Wateau, Partager l'eau: Irrigation et conflits au nord-ouest du Portugal, Éditions de la Maison des sciences de l’homme/CNRS éditions, 2013, page 192)
- (Héraldique) Meuble représentant l’outil du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée en pal, fer vers le chef et tourné à dextre. Si son manche est d'un autre émail, on la dit emmanchée.
- D’azur à trois houes d’or, qui est de la commune de Champlitte de Haute-Saône → voir illustration « armoiries avec 3 houes »
- (Dentisterie) Instrument à bord tranchant.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
- 
                                            bouteroue
                                                                                            
 ?- (Art) Bande de fer dont on garnissait la chaussée d’un pont de bois pour protéger le tablier contre le frottement des roues des voitures.
- Le pont s'ouvre en tournant à peu près horizontalement sur un pivot : pour diminuer le poids et la portée, il est coupé en deux moitiés au milieu du passage, en sorte que chaque moitié tourne de son côté et vient se placer parallèlement à la rive. La fig. 3 représente une de ces moitiés : elle est composée de fortes longrines, croisées par des traversines, avec madriers en plate-forme, garde-fous , bouteroues, etc. — (Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des Arts et Métiers, Paris : chez Thomine, 1829, vol. 16, p 477)
- Borne mise à l'angle des bâtiments pour les préserver des frottements des véhicules qui prennent leur virage trop près.
- Alors, il pense aux murs gris du pensionnat, cette longue et étroite rue au pavement inégal que bordait le haut mur de la pension, et cette porte cochère, immense, bornée de deux bouteroues comme au temps des calèches, […]. — (Henry Bonnier, Le Cœur violé, éd. Albin Michel, 1978)
- Les façades et fontaines se protégeaient par des bouteroues. Seules ces ébauches de trottoir étaient pavées de galets ronds au frais du propriétaire. C'est là qu'il se tenait, sur « le haut du pavé », les autres étaient nés « dans le ruisseau ». — (Daniel De Roulet, Légèrement seul: Sur les traces de Gall, éd. Phébus, 2013)
 
- 
                                            boue
                                                                                            
 ?- Fange des rues et des chemins, formée d'un mélange plus ou moins consistant de terre, sable, matière organique et d'eau.
- L'hiver était rude. Sur les routes que le court dégel de midi amollissait vaguement, la boue se ridait, se hérissait en lilliputiennes murailles et les sillons durcis qui bordaient les ornières ne s'affaissaient point. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il m’est dit à chaque instant que l’un des grands soucis des autorités départementales, c'est l’entretien des routes, souvent emportées par des torrents, par les coulées de boue, par les éboulements, par des chutes de blocs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il avait plu toute cette semaine-là, et la vieille boue des hivers, pétrie par les sabots des vaches, des chevaux et des gens, grasse de bouse et claire comme de la pâte à gaufres s'était ramollie. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 16)
- Mélange, fluide ou visqueux, d'eau et de minéraux.
- La répartition géographique des planctons, dont la connaissance est si utile aux pêcheries, conditionne la présence des dépôts sous-marins comme ces boues à Diatomées origine du tripoli. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 11)
- L'ennemi réel n'était pas le pauvre nhaqué enfoui dans la boue des rizières, le chleuh retrouvant son moukkala, le fellaga terré dans son djebel. — (ACUF/CERD, L'enjeu, Nouvelles Editions Latines, 1997, chapitre 4)
- Dépôt d’encre épaisse qui se forme au fond de l’encrier.
- Ce n’est plus de l’encre, c’est de la boue.
- Comment voulez-vous écrire avec cette boue ?
- (Au pluriel) Sorte de limon qui se trouve près de certaines eaux minérales et qui, imprégné des mêmes sels, participe aux mêmes propriétés.
- Les médecins prescrivent les boues sous la forme de bain, pour combattre certaines affections rhumatismales, etc.
- Prendre les boues de Saint-Amand, de Barbotan, etc.
- (Sens figuré) Chose abjecte, abjection.
- Tirer quelqu’un de la boue, le tirer d’un état bas et abject.
- Traîner quelqu’un dans la boue, proférer ou écrire contre lui des injures graves, des imputations diffamantes.
- Cet homme est dans la boue, est tombé dans la boue, il est plongé dans l’abjection.
- C’est une âme de boue, c’est une âme basse et vile.
- Cette maison n’est faite que de boue et de crachat, elle n’est bâtie que de mauvais matériaux.
 
- 
                                            coup
                                                                                            
 ?- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
 
- 
                                            accoue
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe accouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe accouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe accouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe accouer.
 
- 
                                            marlou
                                                                                            
 ?- (Argot) (Vieilli) Homme rusé, malin, fort.
- Sobieski retrouva sa position de marlou sûr de son fait. Les jambes écartées, un coude sur le bureau, le torse légèrement penché afin de mettre en valeur toutes ses breloques. — (Jean-Christophe Grangé, La terre des morts, 2018, édition Le livre de poche, page 304)
- (Vieilli) Souteneur, proxénète.
- – […] Elle était venue chez moi, nous avions pris la goutte ensemble, et elle m’avait décidé, cette bougresse-là, à devenir son marlou pour une période de deux mille lustres, lorsque je t’ai entendu dire à ta mère, en sortant du bal du duc de la Croix de Berny, que je faisais des saloperies avec les femmes du Ciel. — (Princesse Sapho, Le Tutu, Léon Genonceaux, Paris, 1891)
- Chacun paya sa tournée, ils se levèrent. Il était quatre heures. Ils descendirent l’avenue du Maine, les mains derrière le dos, à pas lents, avec leurs regards assurés de marlous. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 103)
- Les prêtres s’entendent à merveille pour procurer de riches dots aux nobles appauvris, au point qu’on a pu accuser l’Église de considérer le mariage comme un accouplement de gentilshommes vivant en marlous et de bourgeoises réduites au rôle de marmites. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VII, La morale des producteurs, 1908, page 340)
- La Du Barry, elle, ne fut nommée que comtesse, ce qui était tout de même une belle promotion pour une ex-pensionnaire de maison close présentée au roi libidineux par un marlou qui spéculait sur ses charmes. — (Jean-François Kahn, M la maudite, Tallandier, 2018, page 199)
- (Péjoratif) Amant, concubin.
- Quand je suis revenu chez moi, après la guerre, et que j'ai trouvé ma femme acoquinée avec son marlou, j'ai peut-être pensé comme vous. Seulement je sors du peuple, moi. — (Marcel Arland, L’Ordre, Tallandier, 1929, page 394)
 
- 
                                            stout
                                                                                            
 ?- (Bière) Bière noire forte préparée à partir de grains très torréfiés.
- Et parmi les bouteilles de gin, de whisky, de stout et de pale-ale, le portrait du Prince de Galles voisinait avec une série de petits drapeaux américains plantés dans des verres. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), Les pirates du Texas, éditions J. Ferenczy et fils, 1929, réédition 1980, première partie, chapitre premier)
- Il est absurde de ne pas boire une pinte de stout quand il ruisselle de quatre robinets, pareils chacun à la tête du cygne de Léda. Cependant, avec la sole et le pie, je préférai une bouteille de saint-émilion. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 510)
- – J’ai deux petites topettes de ta sale bière noire sirupeuse sous le robinet. On ne va pas attendre l’autre folle.– Chouette ! du stout, s’écria Colombe. Oh ! d’abord, et toute affaire cessante… — (Colette, Le toutounier, 1939)
- Elle débouchait le vin, concassait la glace, versait dans une carafe le stout incoercible et son écume beige… — (Colette, Le toutounier, 1939)
- Pour déjeuner ou dîner, une collation arrosée de bitter ou de stout au comptoir de la "Queen's Tavern" leur suffisait. — (René Fallet, Charleston, chapitre III ; Éditions Denoël, Paris, 1967)
 
- vauroux
- courniou
- 
                                            contrefous
                                                                                            
 ?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de contrefoutre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de contrefoutre.
 
- 
                                            youyou
                                                                                            
 ?- (Vieilli) Petit canot chinois utilisé en rivière ou dans des zones marines abritées et qui se manœuvre soit à l’aviron soit à la godille.
- Petit canot court et large utilisé pour la navette entre les bateaux au mouillage et les quais.
- Maintenant, camarade… marchons vite jusqu’au port. Je ne serai tranquille que lorsque nous aurons le pied sur le youyou.
- source
- Nous étions deux garçons, deux fillesSur un petit youyou de boisIl s’appelait Nina gentilleEt nous allions à Cuba. — (Jacques Hélian, Le voyage à Cuba, 1952)
- L’inquiétude les avait saisis dès le premier soir, quand Yelpy et Le Kerrec étaient revenus avec le youyou, après avoir sabordé la Jubilation. — (A. L. Dominique, Le gorille dans le cocotier, Série Noire, Gallimard, 1956, chapitre XIII)
- (Par extension) Canot pneumatique, généralement utilisé pour le sauvetage.
- (Souvent au pluriel) Cri de joie aigu modulé poussé en certaines occasions par les femmes d’Afrique du Nord.
- Des youyous de joie.
- Les Français, quand ils entendent nos mères avec leurs chœurs de youyous suraigus qui s’envolent, n’en perçoivent pas la joie, ça non! — (Assia Djebar, Nulle part dans la maison de mon père, Babel, page 99)
- Ils arrivent munis de leurs tambourins, entrent dans la maison où les femmes les reçoivent en poussant des youyou. — (Saïd Boulifa, Textes berbères en dialecte de l’Atlas marocain, Paris, Leroux, 1908, page 97)
- Les hommes chargèrent le quintal de blé. Le tambourinaire agitait sa baguette, les hommes faisaient parler la poudre, les femmes poussaient des youyous. — (Yamina Aït-Amar ou-Saïd, Le Mariage en Kabylie, fichier de documentation berbère, 1960, page 122)
- Les juges ont rendu leurs verdicts en l’absence des détenus et de leurs familles, qui ont décidé il y a quelques jours de « boycotter » le procès. Pleurs et youyous ont aussitôt résonné dans les couloirs du Tribunal dès le prononcement des verdicts. — (H24info, Nasser Zefzafi écope de 20 ans de prison ferme, 26 juin 2018)
- (Pâtisserie) Variante de yoyo, beignets tunisiens.
- (Ornithologie) Espèce de perroquet (Poicephalus senegalus).
 
- barboux
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                                            runabout
                                                                                            
 ?- À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, véhicule hippomobile ou à moteur, destiné à la promenade.
- En 1901, Darracq présente une automobile entièrement conçue et construite par son entreprise, un runabout qui, grâce à l'utilisation de tôle d'acier emboutie, peut être vendu à un prix compétitif.
- (Marine) Vers les années 1930, sous l'influence américaine, ce terme s'est appliqué aux canots automobiles de course ou de plaisance à moteur intérieur fixe (par opposition à hors-bord).
 
- pizou
- lanloup
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                                            grigou
                                                                                            
 ?- Celui qui, ayant de quoi vivre, affecte la pauvreté pour servir de prétexte à une avarice sordide.
- – Voyez-vous le vieux grigou, dit Mme Vauquer à Vautrin, comme ses yeux s’allument ! — (Honoré de Balzac, Le Père Goriot)
- Écoute, je vais te montrer que je ne suis pas un grigou. Achète mon étalon, je te donnerai les âmes par-dessus le marché. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction d’Henri Mongault, 1949)
- « On ne peut pas toujours suivre le conseil de ce vieux grigou de Benjamin Franklin.– Benjamin Franklin ? répéta son interlocuteur.– Mais oui, tourte : « Ça ne coûte rien ; c’est sans danger ; c’est agréable. » — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 105)
 
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                                            bijoux
                                                                                            
 ?- Pluriel de bijou.
- Une bonne cinquantaine de passagers doivent encore se débarrasser de leurs sacs, clés, bijoux, portables, se déchausser, se déceinturer, se débijouter, avant que ce soit notre tour. — (Michel Bussi, J’ai dû rêver trop fort, 2019)
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.