Dictionnaire des rimes
Les rimes en : toquade
Que signifie "toquade" ?
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- (Familier) Engouement, manie, singularité.
- Toujours y avait-il là quelque chose de plus troublant qu’une toquade passagère. — (George R. R. Martin, traduit par Jean Sola, 1998, Le Trône de fer, 1996)
- Ma fugue, je l’ai faite à quatorze ans. Et d’abord, c’était pas une fugue. Une fugue, ça veut dire une toquade, un coup de tête, un caprice. Moi, je partais pour de bon. — (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 201)
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "toquade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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muscade
- Qui est produit par le muscadier.
- Noix muscade
- Qui a une odeur musquée en parlant de la rose muscade, rose rouge au parfum légèrement épicé.
- Un piège de nature, une rose muscadeDans laquelle l’amour se tient en embuscade ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, acte I, scène V)
- amygdaloide
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estouffade
- (Cuisine) (Vieilli) Manière de préparer un plat à l’étouffée.
- (Par métonymie) Le plat lui-même.
- (Spécialement) Genre de daube (ragoût).
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bousculade
- Désordre par suite de poussée.
- À toute allure les autobus, les omnibus et les charrettes de commissionnaires voituraient malles et valises vers la gare ; sur les quais envahis, l'exode des hiverneurs d'élite se heurtait à la bousculade des voyageurs de toute espèce. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, T.2, p.260)
- Une bousculade plus violente se produisit ; les petits veaux et les génisses rejetés de droite et de gauche par la poussée des grands bestiaux s’égratignèrent aux ronces flottantes des haies. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il y eut quelques bousculades, d'ailleurs vites réprimées, des cris aigus de filles, des plaintes, des protestations, […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Une douzaine de jeune gens entouraient une sorte de croquant endimanché, coiffé d'un chapeau melon qui roulait des yeux ahuris et s'efforçait d'éviter la bousculade systématique dont il se voyait l'objet. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 94)
- Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
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estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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boutade
- Caprice, saillie d’esprit et d’humeur [1] [2].
- Messieurs, dit-il, votre esprit s’évapore en boutades qui ne mènent à rien ; il serait temps, selon moi, de prendre les choses par le côté sérieux, et d’en parler sérieusement. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Et satisfait outre mesure de cette boutade philosophique, qui lui paraissait pleine d’à-propos, le Canadien s’enveloppa d’un épais nuage de fumée. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- « Une partie de vos électeurs, me disait un journaliste de droite, ont voté pour vous croyant voter pour votre père. » Les résultats du scrutin montrèrent la futilité de cette boutade. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Accompagnez vos traits d’humour ou d’ironie d'une binette (smiley) : ":—)", qui indiquera au lecteur que vous plaisantez ou que vous désirez qu'on ne prenne pas mal votre boutade, votre allusion, etc. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'internet, Presses universitaires de France, 2002, page 176)
- « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » L’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) a fait sienne la boutade de Churchill et devait publier, vendredi 24 mars, une note critique sur le programme national de surveillance de la mortalité des abeilles.— (Stéphane Foucart, Abeilles et pesticides : les acrobaties statistiques du ministère de l’agriculture Le Monde le 24 mars 2017)
- (Désuet) Vers faits par caprice [2].
- (Désuet) Danse figurée, petit ballet impromptu [2].
- Elles vous prient de ne plus tant danser la boutade et de choisir quelque danse plus grave comme les branles ou la pavane. — (Vincent Voiture, Lettres 102, 1649)
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bagad
- (Bretagne) Formation musicale interprétant le plus souvent des airs tirés du répertoire traditionnel breton et constituée de joueurs de bombarde, de cornemuse écossaise, de caisse claire écossaise et de percussions.
- Auray aime son ensemble presque septuagénaire et plusieurs fois champion de Bretagne (et donc de France) des bagadoù ; la municipalité chouchoute ses musiciens en leur fournissant locaux et subventions ; la vie de la Kevrenn est fréquemment chroniquée dans les deux quotidiens régionaux et concurrents, Ouest-France et Le Télégramme. — (Henri Seckel et Nicolas Legendre, Un virtuose, un bagad et des soupçons de viol : silence de plomb en pays breton, Le Monde. Mis en ligne le 24 janvier 2020)
- Le jeune musicien, mitraillé par les photographes, est à bonne école, son père étant l’un des sonneurs principaux du bagad Kevrenn Kastell. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 8)
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caleçonnade
- Spectacle où l’humour réside essentiellement dans une suite de situations inconvenantes.
- Il y a toujours, dans les coulisses de la politique française, un bruit de caleçonnade endiablée ou une odeur d’alcôve, désormais insupportables. — (Christophe Barbier, DSK, Icare impardonnable, lexpress.fr, 17 mai 2011)
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rodomontade
- Attitude prétentieuse et ridicule, langage d’un rodomont, fanfaronnade.
- Le capitaine oserait-il venir ? ou bien sa proposition n’était-elle qu’une rodomontade ? — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Par sécheresse de cœur et par ironie, il s’était interdit de nourrir des idées sur le monde. Philosophie, art, politique ou morale, tout système lui paraissait une impossible rodomontade. Aussi, faute d’être soutenu par des idées, le monde était si inconsistant qu’il ne lui offrait aucun appui. Les seuls solides gardaient pour lui une forme. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Nous avons échangé mensonges et rodomontades en engloutissant des tonnelets de bière. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- La loi est plus proche des rodomontades de « bravitude » énoncées par les donneuses de leçons calfeutrées dans leur confort bien pensant. — (Yves Marchand, Le Puzzle de Laure ou les chemins du courage et de la lâcheté, Éditions de La Mouette, 2015, page 135)
- Ses rodomontades ne convainquent plus personne. — (Pierre Martin, Donald Trump et les républicains en déroute, Le journal de Montréal, 22 octobre 2020)
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marrade
- (Populaire) Grand amusement.
- La Grande marrade — (Titre d’un roman de Claude Néron, 1965)
- La marrade alors redouble... gorge déployée... aux larmes, citoyens ! — (Alphonse Boudard, Les combattants du petit bonheur, La Table Ronde, 1977, réédition Le Livre de Poche, 1990, page 19.)
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satinade
- (Textile) Étoffe de soie très mince qui imite le satin.
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dyade
- (Littérature) Paire, ensemble de deux choses, de deux idées.
- D'après cela il est impossible que les nombres soient produits, comme on le dit, par la dyade et l'unité. — (Aristoteles, Alexis Pierron, Charles Zévort, La Métaphysique, vol.2, p. 267, 1840)
- Un séjour à Saint-Martin-en-Bière comme son nom l'indique, s'avère être un autre tombeau ou un autre enfer pour la dyade mère-fille car France, exilée de son pays natal et maternel, sans amour ni identité, se sent impuissante à transmettre la vie à sa fille, son alter ego ? — (Monique Saigal, Comment peut-on créer un nouveau langage féminin aujourd'hui ? dans Thirty Voices in the Feminine, publié par Michael Bishop, Rodopi, 1996, p. 68)
- (Stéréochimie) Séquence configurationnelle ou séquence constitutive comprenant deux unités configurationnelles.
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roide
- (En particulier) Ce qui manque ou paraît manquer de souplesse, de grâce.
- Il était si roide et si compassé à cheval, qu’il s’y fatiguait vite, et j’allais trop vite aussi pour lui. — (George Sand, Histoire de ma vie, réédition Le Livre de Poche, 2004, page 446)
- Elle prend du tabac, se tient roide comme un pieu, se pose en femme considérable, et ressemble parfaitement à une momie à laquelle le galvanisme aurait rendu la vie pour un instant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- La peste soit des Nains et de leur nuque roide ! dit Legolas. — (J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau)
- À son image, j’essayais de rester droit et roide sur ma chaise et de me garder digne de la belle en détournant mon regard de son sein généreux […] — (Guy Goffette, Presqu’elles, Gallimard, 2009, page 108)
- Qui est inflexible, opiniâtre, dur.
- Des sentences brèves et roides prescrivent une vertu inflexible. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Qui a une pente difficile à monter ou à descendre.
- Il nous fit monter par un escalier fort roide à une toute petite chambre éclairée par une microscopique fenêtre sur le bord de laquelle végétaient de pauvres plantes. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 70)
- […] la roide pente de la rue bousculait un peu sa gravité. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, 1922)
- Nous nous trouvâmes bientôt au pied du Sacré-Cœur et de roides escaliers que de vagues réverbères éclairent parcimonieusement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui a un mouvement rapide et violent, une trajectoire très tendue.
- Je glissai mon journal dans la boîte, sonnai roide et m’allai cacher dans l’embrasure d’une porte voisine. — (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, réédition Le Livre de Poche, 1967, page 218)
- Qui est difficile à admettre, dur à accepter.
- — Si tu ne dis pas de bêtises, toi, tu te rattrapes sur les grossièretés ; sais-tu que c’est roide de me demander si je parle pour le compte de Virrieux ? — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
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charade
- Sorte d’énigme qui donne à deviner un mot de plusieurs syllabes décomposé en parties dont chacune fait un mot.
- Jouer des charades, jouer aux charades.
- Le reste du temps, on se contentait de jouer des charades, de souper en costumes, mais entre soi, en ne mêlant aucun étranger au petit « noyau ». — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 7)
- L’hypothèse la plus vraisemblable avait été qu’il s’agissait d’une série de décors pour une de ces longues « charades animées » qui faisaient fureur dans les salons parisiens aux alentours des années 1880. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 45)
- (Par extension) Énigme.
- Cet ouvrage est une vraie charade.
- Il veut avoir trop d’esprit, il ne parle que par charades.
- Charade en action, divertissement où plusieurs personnes donnent à deviner à d’autres chaque partie d’un mot et le mot entier, en exécutant des scènes de pantomime ou de comédie qui en expriment la signification.
- Ça sent le rance, ce galimatias, il serait peut-être raisonnable de transmettre cette charade à l’inspecteur Lecacheur, je n’ai aucune envie d’avoir un fils orphelin. — (Claude Izner, Le talisman de la Villette, 2006)
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millade
- (Botanique) (Occitanie) Petit mil.
- L’une de ces antiques métairies au bord d’un immense champ de millade, j’aime à penser que nous sommes issus de l’une d’elles. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 93)
- (Occitanie) Bouillie de mil.
- Henri IV, dans son enfance, partagea souvent la millade des Béarnais.
- Les poulardes engraissées à la millade, les lièvres, les pâtés de bécasses, n’éveillaient en moi aucune idée de luxe. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- peyrehorade
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cotriade
- (Cuisine) Recette bretonne de soupe de poissons.
- Une cotriade, mijotée selon l’art, est un des mets les plus délicieux qui se puissent goûter. Monette me dit la composition de celle que je savourais avec tant de plaisir ; deux congres noirs, deux raies bouclées, quatre mulets, une dorade, six maquereaux et un demi-cent de pelons (petites dorades de la deuxième année), avec poivre, sel, oignons, piments et filet de vinaigre : en tout, une soixantaine de livres de poissons. — (Paul Féval, Le Poisson d’or, Soirée chez la marquise, chapitre II ; Albin Michel éditeur, Paris, 1925, page 31)
- Ce précieux condiment [la marjolaine] est employé pour parfumer la cotriade chère aux marins, mélange de poissons cuits à l’eau et fortement poivrés. — (Mme Couraud [Éva Jouan], Le tour de Belle-Isle, première journée, dans les Annales de la Société académique de Nantes, volume 8e de la 8e série, 1907 ; Imprimerie C. Mellinet Biroché & Dautet succrs, Nantes, 1908, page 202)
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pochade
- (Peinture) Croquis enlevé de verve et destiné à fixer une impression.
- Ce n’est qu’une pochade.
- Les petites filles ont des bonnets aussi développés que ceux de leurs grand-mères, ce qui leur donne l’air de ces gamins turcs à tête énorme et à corps fluet des pochades de Decamps. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Son regard, errant sur les murs jaunis, s’arrêtait à des pochades familières, à des tableautins sans cadres. — (Colette, Le toutounier, 1939)
- (Par analogie) (Littérature) Œuvre rapide et seulement ébauchée.
- cheylade
- laslades
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rocade
- (Militaire) Ligne parallèle au front de combat, reliant les divers secteurs et sur laquelle les troupes peuvent se transporter d’un point à un autre.
- Ligne, route, voie de rocade.
- (Transport) Boulevard périphérique partiel.
- Dans le quartier étudié dans le centre d'Aix-en-Provence, la circulation est rendue compliquée par le sens obligatoire de la rocade et l'étroitesse des rues ; […]. — (Vincent Kaufmann, Christophe Jemelin & Jean-Marie Guidez, Automobile et modes de vie urbains: quel degré de liberté?, Documentation française, 2001, page 48)
- (Informatique) Câble multipaire utilisé pour relier les répartiteurs et les sous-répartiteurs dans les systèmes de pré-câblage.
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tapenade
- (Cuisine) Préparation culinaire à base d’olives noires ou vertes, de câpres et quelques anchois dessalés et broyés avec de l’ail et de l’huile d’olive.
- J’ai tellement mangé de tapenade à l’apéritif que je n’ai plus faim.
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dérade
- (Poétique) (Hapax) Fait de dérader.
- J’aurais voulu montrer aux enfants ces doradesDu flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants,Des écumes de fleurs ont bercé mes déradesEt d’ineffables vents m’ont ailé par instants. — (Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre, 1871)
- (Par citation) (Littéraire) (Sens figuré) (Extrêmement rare) Dérive.
- Et tout l’avait laissé, le laissait. Son nez qui semblait une péninsule en dérade et sa négritude même qui se décolorait sous l’action d'une inlassable mégie. — (Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, Présence africaine, 1956, page 65)
- Mon esprit en dérade s’exerçait autrement. Je mangeais à peine, et je pouvais passer des heures sans rechercher de l’eau. — (Patrick Chamoiseau, Les Neuf consciences du Malfini, Gallimard, 2009, page 110)
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cabrade
- Action de se cabrer, de se lever sur les pattes arrière pour un quadrupède.
- D'abord, la maison où nous sommes n'avait qu'un étage au lieu de deux ; puis c'est moi qui fis agrandir les étables où renfermer plus commodément en hiver la cabrade, le troupeau de chèvres, si vous entendez mal les mots du pays. — (Ferdinand Fabre (1827 - 1898), Le Chevrier (1867), éd. Miroirs, 1992, pp. 41.42)
- (Médecine) (Anesthésiologie) Mouvement de redressement qu’esquisse le corps d’un sujet au début d’une anesthésie générale.
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estrapade
- Supplice qu’on faisait subir à un condamné, en l’élevant en haut d’une longue pièce de bois, les mains liées derrière le dos avec une corde qui soutenait tout le poids du corps, puis en le faisant tomber avec force jusqu’à quelques décimètres du sol, dans l’eau, parfois dans un bucher. Cela lui disloquait les bras.
- Le monde venait de subir le supplice de l’estrapade : soulevé par de grands espoirs au sortir de la guerre froide, il était tombé de très haut.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, Grasset, 2018, page 67)
- L’estrapade, ou les baptêmes de feu consistaient à suspendre un protestant au-dessus d'un bûcher, à le plonger à différentes reprises dans la flamme en abaissant et en relevant la corde. — (François-René de Chateaubriand, Études historiques, 1831)
- (Sexualité) — Notre étreinte fut foudroyante. Il me gougnotta le cul, en fit ce que l’estrapade avait omis de commettre, et je plantai moi-même les ongles dans ses cicatrices qui versèrent à nouveau leur nectar. — (Céline W. Barney, Guillotine !, collection Gore, n° 95, Fleuve Noir, 1989, chapitre 10)
- (Par métonymie) Potence.
- Ah! te voilà enfin, gibier d’estrapade ! s’écria le capitaine en frappant du poing sur la table. — (George Sand, Les Beaux Messieurs de bois-doré, 1868, page 140)
- (Gymnastique) Action de se suspendre par les mains à une corde et de faire passer le corps entre les deux bras écartés.
- Les écarts et les estrapades gymnastiques de mon avocat. — (Charles Nodier, Fée Miettes, 1831)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.