Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ti
Que signifie "ti" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Linguistique) Code ISO 639-1 (alpha-2) du tigrigna.
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ti".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
-
amétropie
?- (Nosologie) Anomalie de la réfraction dans l’organe visuel.
- Les sujets examinés, mis à part leur amétropie, ont un examen ophtalmo normal pour les grandes fonctions visuelles. — (Société dʼophtalmologie de Paris, Bulletin des sociétés dʼophtalmologie de France : Volume 86, 1986)
-
agami
?- (Ornithologie) Oiseau de l’Amérique méridionale, de l’ordre des gruiformes, réputé très facile à apprivoiser.
- On apprend aux agamis à faire à peu près ce que font nos chiens — (Georges Louis Leclerc, Agami.)
- Les agamis sont aussi fidèles à leur maître que les chiens.
-
apathie
?- (Vieilli) État d’une âme qui n’est susceptible d’aucune émotion ; impassibilité.
- Les stoïciens voulaient que leur sage fût dans une entière apathie.
- Le docteur sortit de son apathie habituelle pour faire chorus avec son père. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- (Plus courant) Nonchalance, indolence.
- …allons, paresseux, prends ta lanterne et ta serpe, ajouta-t-elle, en s’adressant à Maurice, qui était retombé dans cette apathie résignée habituelle aux gens que leur position a fait pour obéir. - Et dépêche-toi. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l’apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- On aurait pu se croire dans un fumoir anglaisNous sirotions à deux un breuvage irlandaisQui donnait à chacun une diction pâteuseUne douce apathie, une indolence heureuse. — (François Morel, Fumoir anglais, 2006)
- Le diagnostic différentiel de l’apathie et de la dépression reste un véritable défi lancé au clinicien, certains symptômes étant communs, le manque de motivation en particulier. — (Psychopathologie et neurosciences: Questions actuelles de neurosciences cognitives et affectives, sous la direction de Salvatore Campanella et Emmanuel Streel, De Boeck Supérieur, 2008, page 247)
- Notre apathie vient aussi, selon lui, d’une terrible impression d’impuissance. — (Sonyae Faure, Citoyens, soyez indociles , Libération, 30 août 2017)
-
mit
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du mixtèque du sud de Puebla.
-
ennemie
?- Femme qui nous est hostile, ou à qui l’on est hostile.
- Chacun finit par se moquer effrontément des prétendues grandes qualités de celle qui devint ainsi l’ennemie des Sancerroises. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- On remarqua beaucoup, à Plassans, une série d’attaques dirigées par le fils contre les personnes que le père recevait chaque soir dans le fameux salon jaune. La richesse des Roudier et des Granoux exaspérait Aristide au point de lui faire perdre toute prudence. Poussé par ses aigreurs jalouses d’affamé, il s’était fait de la bourgeoisie une ennemie irréconciliable, lorsque l’arrivée d’Eugène et la façon dont il se comporta à Plassans vinrent le consterner. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 98)
- Rô, qui faisait de la chair des pauvres gens qu’elle surprenait chaque jour, de coutumières ripailles, n’était pas seulement une redoutable ennemie, mais, douée par surcroît d’une subtile intelligence et d’une perversion inexplicable, elle savait tendre aux riverains de la côte, pièges et trébuchets, afin qu’y tombassent les imprudents égarés loin du bourg, les indigentes glaneuses de coquilles revenant de la marée, le bissac rempli de palourdes, sourdons, crabes, pétoncles et autres menues proies que leur dispensait à son reflux l’éternelle nourricière des besogneux pour qui le pain est toujours amer. — (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, page 72)
-
abâtardie
?- Participe passé féminin singulier du verbe abâtardir.
-
aérologie
?- Science qui s’occupe des mouvements et variations barométriques et thermiques de l’atmosphère.
- C’est pourquoi il [Jules Marie Charles Jaumotte] est considéré, à juste titre, comme l’un des fondateurs de l’aérologie synoptique. — (Ciel et terre, volume 87, Société belge d’astronomie, météorologie et de physique du globe, Bruxelles, 1971)
-
afféterie
?- Manière précieuse de parler ou d’agir.
- Je pouvais être ravie par la vivacité de son sourire intelligent, la forme de ses yeux de chevreuil, un port de tête exceptionnellement fier, éloigné de l’afféterie. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 13)
- S’exprimant avec afféterie, petites façons précieuses, complimenteur sans arrêt. — (Paul Léautaud, Journal littéraire : Juin 1928-Février 1940, 1986)
- Non qu’il fût laid ou contrefait, mais il se dégageait de ses moindres attitudes une afféterie veule, une petitesse et un manque de conviction qui énervaient dès les premières minutes. — (Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, Albin Michel, 1993)
- Il se rend compte qu’il a en face de lui un être « vrai », dénué de toute afféterie. — (Monique de Huertas, Louise de La Vallière, éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 1998, page 42)
- Plus tard, beaucoup plus tard, c’est une femme, une très belle femme, —la seule que je connaisse à parler encore naturellement, sans affectation ni afféterie, le parigot populaire, idiome inventif, plein d’humour et de trouvailles langagières— qui emploiera devant moi ces expressions désignant la chance : « T’as le cul bordé de médailles ! », ou, encore plus étrange, plus ordurier aussi, « T’as le cul bordé de nouilles ! » — (Jorge Semprún, Le Mort qu’il faut, 2001, page 170)
- Employer le pluriel italien ne se fait plus guère, c’est plutôt de l’afféterie.— (« Tous les scénarii sont sur la table », Le Monde, 2021 → lire en ligne)
- L’afféterie du style.
-
détruit
?- Participe passé masculin singulier de détruire.
- Terme ultime d’une interrogation à laquelle, comme d’habitude, Flaubert n’apporte pas de solution, mais à quoi Maupassant répond (et cela aussi c’est déflaubertiser) : le livre va au néant - ou au feu -, car l’ouvrage qui se feuillette tout seul dans “Le Horla” sera détruit dans l’incendie sur lequel se clôt le récit. — (Liana Nissim, Le Letture/la lettura di Flaubert: Gargnano del Garda, Gargnano del Garda, 7-10 aprile 1999, 2000, page 191)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de détruire.
- On détruit, on nettoie, on re-détruit, on re-nettoie. — (Philippe Labro, journal CNEWS, 7 décembre 2018, page 6)
-
animalerie
?- Lieu d'élevage des animaux, notamment dans un laboratoire où ils sont utilisés pour des expériences.
- Magasin ou commerce qui vend des animaux de compagnie et les produits qui leur sont destinés, tel que de la nourriture, des produits de soins et des accessoires.
- L’achat d’un chiot dans une animalerie procède du même enthousiasme, encouragé par le commerçant. — (Philippe Hofman, Le chien est une personne: Psychologie des relations entre l’humain et son chien, 2015)
-
utopie
?- Pays imaginaire où un gouverneur idéal règne sur un peuple heureux.
- (Par métonymie) Plan d’une société ou d’un gouvernement idéal et parfait.
- L’utopie est, au contraire, le produit d’un travail intellectuel ; elle est l’œuvre de théoriciens qui, après avoir observé et discuté les faits, cherchent à établir un modèle auquel on puisse comparer les sociétés existantes pour mesurer le bien et le mal qu’elles renferment […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 39)
- (Par extension) Idéal social ou politique qui ne tient pas compte de la réalité.
- On imagine des utopies, on prétend que les peuples ont un but commun. Il serait heureux que cela fût, mais cela n’est pas. — (Anonyme, Des intérêts en politique. - M. Canning et M. de Metternich, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Et en effet deux mois s’étaient à peine écoulés qu’une tentative fut faite pour résoudre en réalité légale l’utopie sublime de César Bonesana. — (Victor Hugo, Le Dernier Jour d’un condamné)
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion […] que tous ces mots Droit, Devoir, Morale, Vertu, etc., dont la chaire et l’école font tant de bruit, ne servent à couvrir que de pures hypothèses, de vaines utopies, d’indémontrables préjugés […] — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, page 70)
- (Par extension) Idéal jugé irréalisable.
- Et rien n’est tel que le rêve pour engendrer l’avenir. Utopie aujourd’hui, chair et os demain. — (Victor Hugo, Les Misérables)
- Que la réalité ne corresponde pas au rêve, seuls les naïfs s’en étonneront. D’abord, il y eut autant de rêves que de rêveurs. […] Enfin, et surtout, si les hommes pouvaient réaliser leurs utopies, cela se saurait. — (Élie Barnavi, L’Europe comme utopie, in Marianne, 13 août 2011, page 81)
- Forme de récit ayant pour cadre un monde parfait, idyllique.
- Tout au contraire, l’image d’un mystère intemporel doit cultiver l’uchronie, l’utopie et l’ustratie. Mais comme tout ce qui est humain est en histoire, elles sont forcément inaccessibles et ne se peuvent atteindre que par les voies de la catachronie des personnages et de l’ectopie du paysage, et plus généralement de la panchronie, de la pantopie et de la panstratie52 : au lieu d’une couleur locale aussi homogène qu’il se peut, c’est le mélange de vêtements et de paysages de tous temps, lieux et milieux qui seront ici théologiquement de mise. — (Philippe Bruneau, La Crèche de Noël, in RAMAGE : Revue d’archéologie moderne et d’archéologie générale, volumes 13 à 14, Presses de l’Université de Paris Sorbonne, 1996, pages 125–144)
-
myélographie
?- (Médecine) Examen de la moelle épinière obtenu après injection d’un liquide radio-opaque dans l’espace situé entre l’os et la deuxième méninge (l’arachnoïde).
-
zoophilie
?- Attirance sexuelle et éventuellement affective d’un humain pour un ou des animaux.
- […] où l'on découvre que les hommes préhistoriques ne jouaient pas uniquement à « Moi Tarzan, toi Jane ». Leurs pratiques sexuelles étant nettement plus variées. Homosexualité, zoophilie, masturbation. — (Catherine Mallaval, Préhistoires de cul, dans Libération (journal) du 24 décembre 1996)
- En comparant les modes d'écriture des textes démonologiques et des minutes des procès, on trouve ceci :— Sont inventoriés, classés, commentés avec un luxe de détails les rapports hétérosexuels, au sens large : diables et humains, zoophilies, sodomies en tous genres. — (Homosexuelles, des sorcières, dans Sorcières n° 22, 1982, page 135)
- fait d'avoir de l'affection pour un ou des animaux.
- Attraction d'une espèce animale pour une ou plusieurs autres espèces animales.
-
allogamie
?- (Biologie) Cas de reproduction sexuée où le gamète mâle vient d’un autre individu que le gamète femelle.
- L’allogamie (fécondation croisée) généralisée est dans une large mesure la conséquence de ces caractéristiques, avec une réserve pour les espèces de forêts denses équatoriales. — (Alphonse Nanson, Génétique et amélioration des arbres forestiers, 2004)
- Le prix de l’allogamie forcée est l’incertitude d’un partenaire : du pollen viendra-t-il à temps ? Au contraire, l’autofécondation est plus propice à une nombreuse descendance et évite les pertes de pollen à la dispersion. — (Marc-André Sélosse, La fleur, entre hésitations et intrigues, Jardins de France, septembre-octobre 2016)
-
acabit
?- Albert Dauzat déduit ce mot de l’occitan acabir ; Oscar Bloch et Walther von Wartburg le déduisent de l’occitan cabir ; tous deux du latin capere, acabit rejoignant ainsi acheter par son étymologie lointaine ; mais l’ancien occitan acabir n’offre aucune acception relevant de capere et cabir, bien attesté aux sens de « contenir », « être contenu, demeurer », fait difficulté pour expliquer le sens de acabit ;
- Ernst Gamillscheg (Etymologisches Wörterbuch der französischen Sprache) déduit l’ancien occitan acabir du latin caput ; de là acabir au sens de « mener à bonne fin, réussir » (→ voir acabar), mais il fait difficulté pour expliquer le sens de acabit. Remarquons que acabit n’est attesté dans aucune autre langue romane ; un emprunt fait au quinzième siècle d’un mot occitan attesté ni à cette époque ni en occitan moderne est peu vraisemblable, un hiatus chronologique et sémantique les sépare.
-
accueillie
?- Participe passé féminin singulier de accueillir.
- Arrivée dans la soirée à bord d’un avion militaire américain, la dirigeante a été accueillie à son arrivée par Joseph Wu, le ministre taïwanais des Affaires étrangères. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, page 4)
-
honnie
?- Féminin singulier de honni.
-
pertuis
?- Ouverture ; trou.
- Je te salue o vermeillette fante, Qui vivement entre ces flancs reluis : Je te salue o bienheuré pertuis, Qui rens ma vie heureusement contante. — (Pierre de Ronsard, Livret de folastries, à Janot parisien, édition conforme au texte original de 1553, collationnée sur l’exemplaire de la Bibliothèque de l’Arsenal, augmentée d’une bibliographie de chaque pièce de toutes les variantes, d’un glossaire et d’une notice, par Fernand Fleuret & Louis Perceau, Bibliothèque des curieux, 1920, page 94)
- D’un geste rapide, il entrouvre, comme disait Rabelais, sa braguette, et dirige un vigoureux et long jet d’eau blonde, avec adresse, sur les vingt pertuis du judas. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- (Marine) Trou, ouverture ; en particulier, ouverture pratiquée à une digue pour le passage des bateaux ou celle par laquelle l’eau passe d’une écluse dans un coursier pour faire mouvoir une roue.
- (Toponymie) Détroit, passage resserré entre une île et la terre ferme, ou entre deux îles. — (IHO SP-23, 4e édition (en préparation), Nomenclature des espaces maritimes au 01.01.2004, Commission nationale de toponymie [de France] (CNT), Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), au nom de l’OHI (Organisation hydrographique internationale), 2004)
- De ce côté, le rivage, capricieusement festonné, creusé de criques et d’anses, hérissé de caps aigus et de promontoires abrupts, allait se perdre dans ce confus enchevêtrement de détroits, de pertuis, de passes, qui donne aux cartes des continents polaires un si bizarre aspect. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Vers le large, un chenal bordé de vasières grises sinuait entre les étendues de joncs et accédait à la mer libre par un pertuis entretenu à travers la flèche des lagunes. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Toponymie) Étranglement d’un fleuve.
- Les pertuis de la Loire sont nombreux avant qu’elle n’atteigne la plaine.
- (Populaire) (Vieilli) Bouche.
- […] il avait encore, entre le nez et le menton, un sacré pertuis qui lui coûtait fort cher pour ce qu’il réclamait, étant toujours à sec, de fréquents et copieux arrosages. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Médecine) Petit trou dans l’oreille souvent présent au niveau de l’hélix.
-
ancolie
?- (Botanique) Plante de la famille des renonculacées, du genre Aquilegia, cultivée dans les jardins pour la beauté de sa fleur qui est pourvue de cinq nectaires en forme de cornets recourbés alternant avec les pétales.
- A gauche, c’était une longue rue d’ancolies, toutes les variétés de l’ancolie, les blanches, les roses pâles, les violettes sombres. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- Il la caressait, se réchauffait à elle, et, éprouvant une sorte de langueur, se laissait aller à un léger frémissement qui crispait son cou et son nez, et était nouveau chez lui, tout en fixant à sa boutonnière le bouquet d’ancolies. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 108)
- Sur le bord d’un chemin poudreux, je rencontre une plante dont la fleur à la fois éclatante et sombre semble faite pour s’associer aux deuils les plus nobles et les plus purs. C’est une ancolie. Nos pères la nommaient le gant de Notre-Dame. Une Notre-Dame qui se ferait toute petite, pour apparaître à des enfants, pourrait seule glisser ses doigts mignons dans les étroites capsules de cette fleur. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, pages 213-214)
- L’ancolie est une plante de climat tempéré qui apprécie une exposition de mi-ombre. — (Dominique Mappa, Les productions florales, 2010)
- (Héraldique) Meuble représentant la fleur de la plante du même nom dans les armoiries. Elle est représentée avec trois pétales. Quand elle est tigée et feuillée, elle est appelée sceau de Notre-Dame.
- D’azur à trois ancolies d’or, qui est de la famille Du Feu de Bretagne → voir illustration « armoiries avec 3 ancolies »
-
amerri
?- Participe passé masculin singulier de amerrir.
-
affadie
?- Participe passé féminin singulier de affadir.
-
aguerri
?- Qui est préparé à la guerre, au combat.
- Un des informateurs du patron —[…]– nous a refilé un tuyau d'importance. Deux malfrats aguerris et une petite frappe en devenir ont eu vent de la prochaine opération « sac à dos ». — (François-Xavier Dillard, Un vrai jeu d'enfant, Fleuve Noir, 2012, chap.6)
-
antisepsie
?- (Médecine) Destruction des micro-organismes pathogènes capables de provoquer des infections
- (Médecine) Ensemble des techniques ayant pour objectif la destruction des micro-organismes pathogènes.
- Lʼantisepsie et la désinfection sʼinscrivent depuis très longtemps dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses. — (Bruno Pozzetto, Infections nosocomiales virales et à agents transmissibles non conventionnels, 2001)
-
ironie
?- (Rhétorique) Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre.
- Ce compliment n’est qu’une ironie.
- L’ironie abonde dans les lettres provinciales, dans les lettres persanes.
- Il a une grande facilité à manier l’ironie.
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
- Le docteur Du Poirier lui avait dit que c’était un homme de plaisir et d’esprit, dominé par ce penchant infernal, le plus grand ennemi du trône et de l’autel : l’ironie. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
- Quelque citation latine banale de ci, de là, un aphorisme philosophique ou pédagogique, une ironie forcée mais acerbe, rehaussent son prestige. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Des figures de style comme l’ironie introduisent la possibilité que l’orateur dise autre chose que ce qu’il pense, qu’il use de détours, qu’il cache le fond de sa pensée, voire qu’il mente. — (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Éditions Robert Laffont, Paris, 2013, page 152)
- Attitude sarcastique par laquelle on regarde les autres de haut.
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels […] Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé […] — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paul Ollendorff, Paris, 1898, 3e édition, page 31)
- J’ai rêvé d’un ironiste qui, un beau jour, tout à coup, perdait son ironie. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Mon ironie, ce cynisme des eunuques volontaires, s'accompagne d'une fascination absolue pour les idées fixes des autres. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 15)
- Propos sarcastiques.
- Je serai là dans peu de temps. Quand je rallumerai ce feu, Arthur sera mort. C’est tout, c’est simple, ça se passe de vos ironies. — (Kaamelot, livre V, épisode 28, Exsecutor)
- Toutefois, dans son aveuglement judéophobique, il fait de cette ironie non pas un simple bon mot, fruit éphémère d'un jeu de manche rhétorique, mais une attaque en règle contre les Juifs de Rome. — (Philippe Borgeaud, À chacun sa religion, chapitre 11 de Exercices d’histoire des religions: Comparaisons, rites, mythes et émotions, textes réunis & édités par Daniel Barbu & Philippe Matthey, Boston : Brill, 2016, page 177)
- (Sens figuré) Ce qui, dans sa dérision ou sa contradiction, ressemble à une plaisanterie.
- Le lieutenant-colonel du Paty de Clam est en prison. Ô lendemains des jours de victoire. Du Paty de Clam est en prison, et dans la propre cellule de Dreyfus, pour comble d’ironie. — (Georges Clemenceau, Au Cherche-Midi dans L’Aurore, 3 juin 1899, en réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, page 96)
- Il y a une grande ironie : on cherche la perle rare et on tombe sur quelqu’un de banal. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l'impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo n° 1240 du 27 avril 2016, page 15)
- Ironie de l’actualité, le procès de l’Union des banques suisses (UBS) s’est ouvert au début d’octobre à Paris, pour démarchage illicite de clients français. — (Mathilde Damgé, Comment la France a raté le coche de la fin du secret bancaire suisse, Le Monde. Mis en ligne le 18 octobre 2018)
- Les cinquante titres récupèrent et déroutent, avec un zeste d’ironie et, parfois, avec un léger effet captieux, le lexique sur la pandémie de COVID-19, le vocabulaire et les syntagmes titrés dans les journaux.— (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
-
grandit
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de grandir.
- La venue de Mohamed Yattara (arrivé à Pau en début de semaine), qui a une carrière qui parle pour lui, prouve que le Pau FC grandit, qu’il fait les bons choix. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 27)
- Troisième personne du singulier du passé simple de grandir.
- En quelques jours, le chanvre trésit, poussa, grandit, mais avec une telle vigueur qu’on le voyait monter à vue d’œil, avec une tige, grosse, verte, rameuse à faire plaisir. — (Charles Thurier, Le seigneur et son fermier, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 84)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.