Dictionnaire des rimes
Les rimes en : tette
Que signifie "tette" ?
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- Bout de la mamelle des animaux (pour les êtres humains, on emploie tétin).
- Tette de chèvre, de truie.
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "tette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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fusette
- Petit tube de carton ou de plastique pour enrouler le fil à coudre et former une bobine de fil.
- La forme est élémentaire, enfantine même, allant de la fusette, la traditionnelle bobine de fil, au boisseau plus large. — (Centre national des arts plastiques (France): Des designers à Vallauris, 1998-2002: œuvres de la collection du Fonds national d’art contemporain, 2003)
- (Viticulture) Synonyme de maclon.
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escampette
- Action de s’escamper, de s’enfuir discrètement.
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conquête
- Action de conquérir ; la chose conquise elle-même.
- Avant la conquête française, la Kabylie ne connaissait pas d'autre mode de répression que la vengeance privée et les Kabyles n'étaient pas de mauvaises gens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.256)
- Depuis sa conquête par César et jusqu'à la fin du Ve siècle, la Gaule n'a été qu'une terre romaine, entièrement latinisée et son histoire se confond avec celle de Rome. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Je tirai sur la manette des gaz; le moteur répondit avec une docilité touchante, et nous voici partis à la conquête du ciel. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- À l'état naturel, les résineux comme les feuillus ont une grande puissance de conquête et une grande longévité. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.16)
- En mai 1925, Amundsen était parti en avion à la conquête du Pôle Nord, et la plus grande inquiétude régnait sur son sort. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Avant que le califat omeyyade de Damas n'eût cédé la place aux Abbassides de Bagdad, en 750, les conquêtes arabes avaient unifié politiquement une grande partie du monde, de l'Espagne à l'Inde. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Sens figuré) — D'abord réservées aux scientifiques, les Pyrénées ont ensuite accueilli un tourisme prudent en attendant les pyrénéistes, ivres de conquêtes. — (André Lasserre, Petite histoire de la Bigorre, Éditions Cairn, 2015)
- Alors, vous, monsieur Antoine, que pensez-vous de la conquête de l'espace ? Antoine, la bouche pleine de croissant : — Conquête de l'espace... quézaco ? — Comment ça quézaco ? Vous n'ignorez tout de même pas que des hommes se sont baladés en jeep sur la lune ! — (Pierre Dudan, Antoine et Robert: Saint-Exupéry, Brasillach, Éditions Antagnes, 1981, p. 38)
- (Spécialement) (Histoire) (Canada) Prise de possession, par les armes (1759-1760) puis par traité (1763), du territoire de la Nouvelle-France par l'Empire britannique. → voir Conquête
- Doit-on parler d'une « conquête » pour décrire les événements de 1754-1760 ou encore de 1763?Dans la perspective des Canadiens, le terme conquête n'est pas trop fort. Les Français ne l'aiment pas. Je ne sais pas quel mot ils préfèrent, d'ailleurs. Je pense qu'ils n'aiment tout simplement pas le souvenir du traité de Paris de 1763. — (Denis Vaugeois et Stéphane Savard, Entretiens, Boréal, Montréal, 2019, page 133)
- (En particulier) Action de séduire, en parlant de l’amour, de la sympathie, voire, comme dans le sens 1, la personne séduite elle-même.
- […] ; mais vous avez certainement fait sa conquête, car ce n'est probablement pas pour moi qu'il passe sous nos fenêtres deux fois par jour depuis que vous êtes ici... Certes, il vous aime. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Certes Casanova n'est pas impie, n'est pas un démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes. […]. Enfin il se contente de conquêtes faciles. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n°1, p.114)
- Décidément, on s’y perdait avec les conquêtes de ce Don Juan de l’opérette. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 174)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s’écrouler […]. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
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coquette
- Femme qui use de coquetterie.
- Variété de laitue.
- Boîte à herborisation.
- (Zoologie) Synonyme de zeuzère du poirier (papillon).
- Substantivement, par ellipse, pour une mouche coquette, grain de beauté factice placé sur la lèvre.
- En France , la mouche passionnée se plaçait au coin de l’œil , la majestueuse au milieu du front, l’enjouée sur les plis que fait la joue en souriant, la galante au milieu de la joue, la baiseuse au coin de la bouche, l’effrontée sur le nez, la coquette auprès des lèvres : la recluse cachait quelque bouton.— (Isidore Lebrun, La Bonne ville, 1826)
- La coquette est modeste. Une jeune femme qui plaçait alors une mouche sur les lèvres avait bonne envie de se la voir enlever par tout autre ravisseur que par le vent ou par les doigts de sa femme-de-chambre. — (L’esprit des journaux, 1805)
- On ne doit point semer son visage de mouches, deux ou trois suffisent. La mouche effrontée se campe sur le nez, la coquette auprès des lèvres. La receleuse est celle qui recele quelque rougeur ou quelque tache. Il y en a plusieurs autres: la mouche du Signal, du Rendez-vous, la précieuse, la mouche de débauche, l’assassine, la fripone, la gourgandine, les inséparables.— (François Gayot de Pitaval, Bibliothèque des gens de cour, ou Mélange curieux des bons mots d'Henry IV, de Louis XIV, de plusieurs princes et seigneurs de la cour, et autres personnes illustres, avec un choix de traits naïfs, gascons et comiques, de plusieurs petites pièces de poésies et de pensées, 1725)
- Testicule.
- Chang part en arrière, pousse un gémissement atroce et roule sur le plancher, les mains crispées sur ses « coquettes ». — (F. H. Ribes, KB-09 Section « K », éditions Fleuve Noir, 1973, chapitre XXI)
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à deux genres de très petits oiseaux nectarivores de la sous-famille des trochilinés (colibris véritables, etc.) totalisant seize espèces caractérisées par leur taille souvent minuscule, et surtout par leurs plumes ornementales souvent spectaculaires telles huppes érectiles touffues, aigrettes, hackles, raquettes, filoplumes caudales très longues, etc., souvent grégaires, et propres aux forêts tropicales de l'écozone néotropicale (genres Lophornis et Discosura).
- Il y en a sur un buisson appelé la « coquette ; » au-dessus planent les colibris, rouges eux-mêmes sur la poitrine: on dirait des flammes. Ce sont les plus jolis petits êtres qu'on puisse se figurer; gras comme des bouvreuils, ils semblent pour ainsi dire assis sur l’air. La coquette et ses courtisans ailés présentent un spectacle ravissant. — (Frédérika Bremer, La Vie de famille dans le Nouveau-Monde: lettres écrites pendant un séjour de deux années dans l'Amérique du Sud et à Cuba, Traduit du suédois par Mlle R. Du Puget, Tome III, Association pour la propagation et la publication des bons livres, Paris, 1854, page 138)
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charrette
- (Charronnerie) Voiture à deux roues, avec deux ridelles et deux limons.
- Nous croisons une charrette qui porte huit paysans entassés; ils chantent en parties un air noble et grave comme un choral. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- À toute allure les autobus, les omnibus et les charrettes de commissionnaires voituraient malles et valises vers la gare ; sur les quais envahis, l’exode des hiverneurs d’élite se heurtait à la bousculade des voyageurs de toute espèce. — (Paul Margueritte, Jouir, tome 2, 1918, page 260)
- Sale et productif comme le commerce, ce passage, toujours plein d’allants et de venants, de charrettes, de haquets, est d’un aspect repoussant, et la population qui y grouille est en harmonie avec les choses et les lieux. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Les charrettes et les chars étaient là dès potron-minet, voire dès la veille, car le marché était clappé dès prime ; il durait jusqu’à midi. — (Alain Derville, Saint-Omer : des origines au début du XIVe siècle, Presses universitaires du Septentrion, 1995, page 189)
- (Chasse) Machine pour approcher du gibier sans lui causer de crainte.
- (Charronnerie) Voiture hippomobile à deux ou à quatre places et généralement à deux roues.
- Les charrettes, proportionnées au nombre présumé des condamnés, stationnaient à heure fixe dans les cours du Palais-de-Justice. Les insulteuses publiques entouraient les roues. — (Alphonse de Lamartine, Histoire des Girondins, livre 56e, Bruxelles : Société typographique & Francfort-sur-le-Main : Joseph Baer, 1851, 5e édition, volume 4, page 302)
- (Travail) Période de travail intense.
- Je vais me mettre à travailler maintenant, si je veux éviter la charrette.
- (Sens figuré) Ensemble des personnes qui subissent un licenciement collectif dans une même entreprise.
- Dix mille vendeuses de Schlecker, la première chaîne de drogueries d’Europe, ont reçu leur lettre de licenciement lundi dernier. C’est la plus grosse « charrette » qu’ait connue l’Allemagne depuis des années. — (Thomas Schnee, « Allemagne : le parti libéral sacrifie 10 000 vendeuses », dans Marianne, 7 avril 2012, page 50)
- Après un plan de cession de 37 départs en 2014, puis un plan social de 43 licenciements en 2016, une nouvelle charrette de même ampleur est dans les tuyaux pour l’an prochain. — (« Canard plus », Le Canard Enchaîné, 24 janvier 2018, page 7)
- (Péjoratif) Personne idiote, incapable de faire quoi que ce soit de correct.
- Mais quelle charrette celui-là !
- (Histoire) Voiture qui transportait les condamnés à l’échafaud.
- De ce servoit charrete loresDon li pilori servent ores[On se servait alors des charrettescomme aujourd’hui on se sert des piloris.] — (Chrétien de Troyes, Lancelot ou le chevalier de la charrette, 1190, édition de 1850)
- Une charrette […] traînait lentement à la guillotine un homme dont personne ne savait le nom. — (Anatole France, Les Dieux ont soif, 1912, page 44)
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languette
- Partie d'objet taillée, découpée en forme de petite langue.
- Tailler un morceau d’étoffe en languette.
- (Par analogie) (Technique) Petite pièce d'appareil ou d'instrument de forme allongée ayant une fonction particulière.
- J'avais oublié le cran d’arrêt : je pèse sur cette languette amovible qui poussée en arrière découvre une lettre majuscule gravée, une esse, initiale du mot sûreté. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L'Âge d'Homme, 1981, p.147)
- (En particulier) (Désuet) Aiguille d’une balance
- (Musique) Petite pièce de métal, qui, en s’élevant ou s’abaissant, ouvre ou ferme les trous faits à un instrument à vent.
- (Bijouterie) Petit morceau d’argent ou d’or que les orfèvres laissent en saillie à chaque pièce qu’ils fondent et qui sert à faire l’essai avant de marquer la pièce du poinçon légal.
- (Menuiserie) Espèce de tenon continu formé par le rabot sur l’épaisseur d’une planche et fait pour entrer dans une rainure.
- (Maçonnerie) Séparation de quelques pouces d’épaisseur, faite de pierres, de briques ou de plâtre, dans l’intérieur des souches de cheminée, dans un puits mitoyen, etc.
- (Mécanique) Petite pièce de métal de forme rectangulaire que l'on actionne pour déclencher un mécanisme.
- [...] les fauteuils, sur plusieurs rangées, basculent en arrière comme ceux des avions, si l'on actionne une languette de fer; [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, 1974)
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raquette
- (Sport) Instrument dont on se sert pour jouer à la paume, au volant ou au tennis, et qui est fait d’un filet de cordes à boyau, tendues en long et en travers sur un cadre de bois recourbé en ovale et muni d’un manche.
- […] ; ces mœurs sont loin d'être austères, puisqu'on trouve dans ce salon une table de jeu, une boîte de loto ainsi que quatre raquettes et deux volants, ancêtre peut-être du badminton, et même une baignoire dans le corridor. — (Philippe Meyzie, La table du Sud-Ouest et l'émergence des cuisines régionales: 1700-1850, Presses universitaires de Rennes, 2015, chap. 4)
- Il gâcha la première sur une volée trop longue et perdit la deuxième sur un passing de Becker qui, heurtant la bande du filet, prit une trajectoire inattendue et passa au-dessus de la raquette de son malheureux adversaire. — (« A star is not born » dans Les Miscellanées du tennis, de David Brunat, Éditions Fetjaine, 2011)
- Monter une raquette : la garnir de cordes.
- (Par métonymie) Personne qui pratique un sport nécessitant une raquette.
- On se flattait au contraire de porter en soi le colibacille du même ton que l'on se fût vanté d'héberger sous son toit un roi détrôné ou quelque célèbre raquette de tennis. — (Maurice Bedel, Mémoire sans malice sur les dames d'aujourd'hui, 1935)
- (Par extension) Instrument composé d'un manche court et d'une palette ronde et pleine servant à frapper une balle
- Plusieurs jeunes gens s’amusaient d’un jeu de balles analogue à la paume avec d’énormes raquettes recouvertes de cuir de bœuf, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Une raquette de ping-pong, de jokari.
- (Par ellipse) Raquette à neige.
- Mrs. Paulina Barnett ne put qu’admirer l’étonnante habileté avec laquelle ces hommes se servaient de leurs raquettes. Chaussés de ces « souliers à neige », leur vitesse eût égalé celle d’un cheval au galop. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- La première partie du chemin se fit à la raquette, et les bagages, les vivres et les munitions furent portés à force de bras sur des traîneaux sauvages appelés tabaganes. — (Joseph Marmette, Les Machabées de la Nouvelle-France: histoire d'une famille canadienne, 1641-1768, Québec : Imprimerie de Léger Brousseau, 1878, page 83)
- Que ce soit le ski de fond, la randonnée, la raquette ou le fatbike, les façons d'être actifs en hiver sont nombreuses.» — (Agence QMI, « COVID-19: les centres de glisse et de plein air ouverts cet hiver au Québec », Le journal de Montréal, 6 novembre 2020)
- (Par extension) Synonyme de palette; longue rectrice ou (plus rarement) rémige dont les barbes ne subsistent qu'à l'extrémité distale du rachis, formant souvent ainsi des motifs ornementaux, fréquemment avec fonction de caractères sexuels secondaires chez le mâle (e.g. momotidés, trochilidés, psittaciformes, etc.).
- Plusieurs espèces d'oiseaux arborent des raquettes au bout de longues rectrices centrales chez le mâle, lesquelles ont souvent des fonctions sexuelles au cours de la pariade ou pour intimider des rivaux potentiels.
- Nom vulgaire de l’opuntia, plante du genre des cactiers, dont la tige est formée de parties ovales et aplaties qui se joignent par des articulations.
- Aux approches de la mauvaise saison, c'est-à-dire, des pluies & des tems froids, les Indiens coupent les feuilles de raquette, & les transportent dans leurs habitations avec la avec la nouvelle cochenille qui est dessus. — (« Cochenille », dans l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, sous la direction de Denis Diderot & Jean Le Rond d'Alembert, tome 10 (Cla-Con), Yverdon, 1772, p. 164)
- Dans sa chute il rencontre une large touffe de raquettes fortes et épaisses. — (Eugène Sue, Atar-Gull, 1831)
- De beaux pieds de nopal de Castille, élevés au milieu d'une plantation de raquettes espagnoles blanchies de cochenille sylvestre, se trouvaient d'un vert foncé des plus brillants, et entièrement privés de cette cochenille. — (George-Samuel Perrottet, Mémoire sur les moyens à prendre pour enlever à la cochenille sylvestre l'enveloppe cotonneuse qui la caractérise, extrait des Annales maritimes de mars-avril 1834, tiré à part : page 22)
- (Basket-ball) Partie du terrain de basketball située sous le panier, et représentée par les lignes dont le contour forme un tronc de cône.
- Répéter l’exercice avec des tirs en suspension (jump shoot) dans la raquette ou à l’extérieur de la raquette. — (Basket, entraînement des jeunes: Principes fondamentaux, perfectionnement, Cathy Malfois, 2009)
- (Sports hippiques) Raquette de départ.
- (Boucherie) Morceau de bœuf qui correspond à l'épaule.
- Pièce de l'avant, la raquette a comme base osseuse les carpes, le radius, le cubitus, l'humérus, le scapulum. […].La raquette est utilisée en partie dans l'élaboration de produits élaborés (steaks hachés, viandes restructurées...) et en partie dans l'élaboration de PAD (prêt à découper).. — (Collectif, Abattage et Transformation des viandes de boucherie: Les produits élaborés à base de viande, Educagri Éditions, 2001, page 15)
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muette
- Féminin singulier de muet.
- Les paroles et les attentions de Francine trouvèrent Marie muette, elle sembla dormir les yeux ouverts ; et cette longue journée s’écoula sans qu’un geste ou une action indiquassent cette vie extérieure qui rend témoignage de nos pensées. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, chapitre II)
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houlette
- Bâton que porte un berger et au bout duquel est une plaque de fer faite en forme de gouttière, pour jeter des mottes de terre aux moutons qui s’écartent et les faire revenir.
- En parlant ainsi, il fit tourner sa lourde hallebarde pardessus sa tête, avec autant de facilité que l’eût fait un berger avec sa houlette. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il lui semblait voir et entendre la Pucelle dans toute la rudesse du langage rustique qu’elle devait avoir avant de quitter la houlette pour le glaive. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- La Guerliche, qui ramassa prestement chapeau, panetière, houlette et manteau, s’en affubla, rassembla les moutons et revint au village. — (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
- Mademoiselle, rondelette et nantie d'une houlette à rubans, ne sort jamais qu’avec son père par les sentiers où les précèdent l'âne, la chèvre et les chiens, tandis que la mère ivre morte dort dans la cuisine où se tiennent les maîtres. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 338)
- (Sens figuré) Symbole de l’état de berger, de pasteur.
- Vous vous promenez dans le monde avec votre pauvre humble sourire, qui demande grâce, une torche au poing, que vous semblez prendre pour une houlette. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 161)
- Si elle a bien compris monsieur le Curé, il faut agir auprès des âmes comme un chien de berger, regrouper les brebis égarées sous la houlette du Bon Pasteur, et sans tarder. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Jardinage) Ustensile dont on se sert pour lever de terre les oignons de fleurs.
- (Par analogie) (Art) Instrument en forme de pelle ou de spatule.
- (Vieilli) (Liturgie) Crosse d'un évêque[3].
- (Prestidigitation) Tour de prestidigitation où une carte semble se lever seule d’un paquet de cartes égalisées.
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bannette
- (Papeterie) Réceptacle à papier, généralement en plastique.
- Frédéric était chargé de traduire toutes les données administratives qui lui tombaient sous la main et proposer, en toute décomplexion, une première sélection dont on discutait ensuite en de plus hautes instances. Première bannette : dossiers particulièrement intéressants, personnes à fort potentiel. — (Carole Declercq, Ce qui ne nous tue pas …, Éditions Terra Nova, 2015)
- (Vieilli) Petite banne en osier.
- Ensuite Mlle d’Andervilliers ramassa des morceaux de brioche dans une bannette, pour les porter aux cygnes sur la pièce d’eau. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Les tapisseries de ces murs, ces meubles, ces flambeaux, ces vases et jusqu’à ces fleurs dont j’eusse pu dire presque d’où elles venaient, dans leurs bannettes dorées, et combien elles avaient coûté, enfermaient fatalement mon imagination dans les limites d’un salon aussi banal que bien d’autres qui avaient au moins cette excuse de n’être point situés dans les dessous de l’Opéra. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- (Vieilli) (Régionalisme) Petite bâche.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Commerce) (Désuet) Paquet de peaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) Couchette d’équipage à bord d’un navire de guerre.
- Voilà une trentaine de minutes qu’ils ont quitté le port et l’autre et le troisième homme se sont blottis dans leurs bannettes cigarette à la bouche. — (Bertrand Belin, Littoral, P.O.L., Paris, 2016)
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pichenette
- Coup de doigt que l’on donne du majeur ou de l'auriculaire, lorsque, après l’avoir plié et raidi contre le pouce, on le lâche sur le visage, le nez, les oreilles, etc.
- Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s’approchait, le gamin lui donnait une pichenette. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- D’une pichenette il fait disparaître un grain de poussière égaré sur sa manche, puis, automatiquement, en faisant aller les bras, il manœuvre en criant : une, deux ; une, deux. — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
- On remarqua soudain qu’il rajustait sa perruque et faisait des pichenettes sur son jabot, d’où l’on augura que la voiture était en vue. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 47)
- Tout en trempant le croissant dans le café au lait et donnant des pichenettes à son journal pour qu’il pût se tenir grand ouvert sans qu’elle eût besoin de détourner son autre main des trempettes, elle disait : « Quelle horreur ! Cela dépasse en horreur les plus affreuses tragédies. » — (Marcel Proust, Le Temps retrouvé, chapitre II, 1927 ; édition Gallimard)
- De temps en temps, mon père ouvrait la bouche et attrapait au vol une pastille qu’il avait lancée en l’air d’une pichenette de l’index. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 59)
- Vargas inventait des histoires du haut de sa montagne, puis il leur donnait une pichenette et les regardait dévaler la pente. — (Antoine Bello, Les Producteurs, édition Blanche, 2015, page 256)
- (Informatique) Dans le contexte des téléphones intelligents, mouvement horizontal ou vertical rapide de l’index sur l’écran tactile.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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percept
- (Psychologie) Perception, information sensorielle que notre esprit traduit en concepts.
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toilette
- (Désuet) À l'origine, petite nappe en toile qui une fois étendue sur une table servait à y poser ce que l'on utilisait pour la parure.
- Une toilette en dentelle.
- (Par extension) Flacons, boites, ustensiles, etc, servant à se parer, se maquiller.
- C'est en ce sens que Visconti a pris le mot niello, dans sa description de la toilette en argent, d'une dame romaine, appelée Projetta. — (Duchesne, Essaisur les nielles, in Revue encyclopédique, 1826, volume 32, page 98)
- (Par extension) Meuble garni de ce qui sert pour se laver, se coiffer, se parer.
- Leur chambre […] n’était meublée que de vieilles choses ternes, avec […] dans un coin, un paravent qui cachait la toilette et le bidet. — (Georges Simenon, La Fuite de Monsieur Monde, La Jeune Parque, 1945, chapitre 5)
- Le miroir d’une toilette.
- Action de se laver.
- Après avoir fait une toilette soignée, c’est-à-dire une toilette de propreté, la seule que nous pussions nous permettre puisque nous n’avions pas d’autres vêtements que ceux que nous portions sur notre dos, nous prîmes nos instruments, Mattia son violon, moi ma harpe, et nous nous mîmes en route pour nous rendre chez M. Espinassous. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Tout en procédant à sa toilette, elle parle toute seule, bavarde, gaie, animée, à cause qu’on est encore au printemps de la journée. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Pour fabriquer le savon proprement dit utilisé dans la toilette et en blanchisserie, on traite une huile ou une graisse par la soude ou la potasse. — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, 1924, page 157)
- Après une toilette sommaire et difficultueuse, je monte sur le pont. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 12)
- Déjà, autour du cadavre, les voisins s’affairaient pour sa dernière toilette. À terre, une bassine d’eau rougie, ses vêtements maculés. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
- Ensemble des vêtements et accessoires d’une femme.
- Si je n’ai jamais vu de femme plus hideuse, jamais, jamais je ne vis de plus coquette personne. Une toilette, un bijou aperçu à travers des vitrines éblouissantes, la faisaient tomber en pâmoison. — (Octave Mirbeau, La Tête coupée)
- Quelque matinale que fût cette heure, plusieurs femmes, qui toutes avaient voulu se montrer en toilette, revenaient du château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Sous une toilette criarde, ton corps mouvant laisse derrière lui flotter un sillage embaumé. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 16)
- L’adoption des toilettes portées dans les villes, c’est déjà le prodrome de cette tentation qui finit par aboutir à la désertion des campagnes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Zaheira, à la dérobée, la regardait. Elle la trouvait belle et savante dans sa toilette et ses gestes calculés dans leur spontanéité même. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Belgique) (Canada) (Suisse) Appareil sanitaire servant à recueillir et à évacuer les besoins naturels.
- Sur place, Mme Stevens a senti le besoin de soulager et s’est rendue à la toilette extérieure, à une cinquantaine de mètres de la yourte. — (Radio-Canada, Un ours attaque une femme par le trou d’une toilette extérieure, site radio-canada.ca, 21 février 2021)
- (Belgique) (Canada) (Suisse) (Construction) (souvent pluriel) Pièce où se trouvent des installations sanitaires pour faire ses besoins naturels.
- Il entra dans un bistrot, commanda un café, descendit à la toilette. — (Georges Simenon, La Fuite de Monsieur Monde, La Jeune Parque, 1945, chapitre 2)
- En moi-même, j’étais tourmenté par deux besoins pressants : visiter derechef une “toilette” suisse et lire longuement un journal local. — (Henri Calet, Rêver en suisse, Éditions de Flore, Paris, 1948)
- Morceau de toile dont les marchands d’étoffes, les tailleurs, les libraires, etc., enveloppent les marchandises pour les livrer.
- Il portait sous son bras une toilette verte qu’il posa sur une chaise ; puis, défaisant les quatre oreilles de la toilette, il découvrit un tas de petits livres jaunes. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, 1881 ; réédition Le Livre de Poche, page 9)
- Dans son sac d’orateur, il a de la fantaisie et du solide, de même qu’il porte, dans sa « toilette » de serge, des mules de marquise et des socques de maçon. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Son plaisir à elle, quand le travail ne pressait pas, c’était, sur le pas de la porte, d’entendre une voisine lui raconter, le panier ou la « toilette » au bras, de belles misères, et de pleurer de compagnie. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 63)
- Le Planteur de Caïffa, coiffé d’une magnifique casquette marron, passait à jour fixe. Sa voiturette ressemblait à un grand coffre monté sur trois roues. Elle renfermait une foule d’articles d’alimentation et de ménage. Son café était excellent. À la manière des colporteurs, il emplissait une toilette de quelques-uns de ses produits et montait les proposer dans les étages. Ma mère était une cliente fidèle. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, pages 22-23)
- (Par analogie) (Cuisine) Crépine ; péritoine de porc dont on entoure les pâtés, pieds de porc, etc., avant de les cuire au four.
- Préparer également une pâte faite de farine et d’eau pour le lutage des couvercles et découper les surfaces carrées de 20 cm sur 20 cm dans la toilette de porc. — (Albin Marty, Fourmiguetto : Souvenirs, contes et recettes du Languedoc, 2003, page 44)
- Toilette marseillaise : Sorte de vanity case en osier, destiné à transporter les produits.
- Beaux habits, habits du dimanche.
- Ma mère me contemple avec plus de pitié que de colère.« Tu n’es pas fait pour porter la toilette, mon pauvre garçon ! »Elle en parle comme d’une infirmité et elle a l’air d’un médecin qui abandonne un malade. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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boette
- (Pêche) Variante de boëtte.
- Le pêcheur ayant filé sa ligne devait lui imprimer à deux mains un mouvement continuel de montée et de descente afin d'attirer l'attention du poisson sur la boette fixée au hain. — (Robert de Loture, Histoire de la grande pêche de Terre-Neuve, Paris : Éditions Gallimard, 1949, rééd. en fac-similé Saint-Malo : Ancre de Marine Éditions, 1994, p. 36)
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passionnette
- Amour vif et passionné mais de peu de durée.
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épuisette
- Filet de pêche monté sur un cerceau adapté à un manche.
- Debout au bord du marécage, les jambes enfouies jusqu’aux jarrets, ils avaient fini par interrompre leur besogne, par reposer leurs bras sur leurs épuisettes inutiles. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 1, page 22 de l’édition du Livre de Poche)
- Sur le fond, et autour de l’aquarium, des présentoirs exhibaient les attirails, des plus simples aux plus compliqués : gaules en bambou, cannes en fibre de verre, grandes cannes télescopiques pour moulinet à tambour tournant, boîtes de mouches et de cuillères, d’hameçons et de plombs, devons, moulinets de tous calibres, montures pour poissons morts, dégorgeoirs, bourriches, épuisettes, appâts réputés fantastiques ! fabuleux ! ou, plus prosaïquement, épatants ! — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 6)
- Une épuisette était plantée dans le porte-parapluies. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 166)
- Filet pour attraper les oiseaux dans une volière.
- Vite, un homme met une énorme épuisette sur le trajet de l’oiseau. — (Maurice Mimoun, L’Impossible Limite: Carnets d’un chirurgien, 1996)
- (Familier) (Marine) Synonyme de écope.
-
épaulette
- Bande de toile, d’étoffe, de ruban, cousue à la partie du vêtement qui couvre le dessus de l’épaule.
- Les épaulettes d’une chemise, d’une robe.
- (Histoire, Militaire) Bande de galon rembourrée que les soldats portaient sur chaque épaule, qu’on porte encore sur certains uniformes d’apparat, et qui est ordinairement garnie à son extrémité d’une touffe de franges pendantes.
- Les colonels portent aussi deux épaulettes à graine d’épinard, mais tout en or ou tout en argent ; ils ont encore deux galons au haut du schakos. — (Paul Dupuy, Abrégé élémentaire des différences les plus remarquables entre la France et l’Espagne, 1829, page 158)
- Cette partie, appelée passementerie d’or et d’argent, comprenait les épaulettes, les dragonnes, les aiguillettes, enfin cette immense quantité de choses brillantes qui scintillaient sur les riches uniformes de l’armée française et sur les habits civils. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- — « À la santé du roi ! dit-il en buvant ; il m’a fait officier de la Légion d’honneur, il est juste que je le suive jusqu’à la frontière. Par exemple, comme je n’ai que mon épaulette pour vivre, je reprendrai mon bataillon après, c’est mon devoir. » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Qu’importe à un homme de votre sorte de faire la guerre comme sous-lieutenant ou comme capitaine ? Laissez la petite vanité de l’épaulette aux demi-sots. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces deux amis, pour qui la différence des épaulettes n’existait plus, atteignirent Francfort au moment où Napoléon débarquait à Cannes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Aujourd'hui) (Militaire) Bande de tissu sur un support rigide, portant l’indication d’un grade, que l’on glisse sur une patte d’épaule.
- (Entomologie) Pièce située à la base des ailes antérieures de hyménoptères.
- (Marine) Entaille dans l'arête d'une pièce de bois pour y faire rentrer un autre bois.
- (Typographie) Morceau de métal destiné à soutenir la partie supérieure de la colonne.
-
désendette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désendetter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désendetter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désendetter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désendetter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désendetter.
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mette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de mettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mettre.
- Je l’enverrai à une nation perfide, et je lui commanderai d’aller contre un peuple que je regarde dans ma fureur, afin qu’il en remporte les dépouilles, qu’il le mette au pillage, et qu’il le foule aux pieds comme la boue qui est dans les rues. — (La Sainte Bible, traduction de Lemaistre de Sacy, 1841, tome troisième, chapitre X, page 13)
-
entête
- Variante orthographique de en-tête. (orthographe traditionnelle)
- À l’intérieur, il y avait plusieurs feuilles à entête de la clinique. — (Sire Cedric, La mort en tête, 2013)
-
gâchette
- (Serrurerie) Petite pièce à encoches d’une serrure, fixée au palastre, sous le pêne, elle est destiné à bloquer ce dernier.
- Les fenêtres du rez-de-chaussée se ferment à volets, loquet par le bas, gâchette par le haut — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- (Armement) Pièce interne d’un fusil ou d’un pistolet que commande la détente. La confusion entre détente et gâchette est fréquente (voir les deux exemples ci-dessous).
- Mais il n’avait pas encore pressé la gâchette de sa carabine, qu’une détonation retentit dans le fond de la vallée. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- J’avais oublié le cran d’arrêt : je pèse sur cette languette amovible qui poussée en arrière découvre une lettre majuscule gravée, une esse, initiale du mot sûreté. Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- Celle-ci, après maintes demandes insistantes de Trong Thuy, lui montra cette arme magique dont la gâchette était constituée par une griffe de la Tortue d’Or - le génie qui aida An Duong Vuong à défendre le pays. — (Le Courrier du Vietnam, L’arbalète magique, lecourrier.vn, 25 avril 2020)
- «Dans tous les cas, si vous êtes celui qui va tirer sur la gâchette, il est vraiment important de savoir quelle est votre cible», a pensé utile de préciser un responsable de la police à la chaîne locale ABC6 Columbus, la capitale de l'État de l'Ohio, dans le nord du pays. — (Le Figaro avec AFP, «Un Américain tue sa fille en pensant viser un cambrioleur», Le Figaro 30 décembre 2021)
- (Par extension) Tueur à gages.
- Ils avaient fait leurs premières armes sur le port, quelques incursions à South Brooklyn pour s’aguerrir, et ils se voyaient bientôt première gâchette pour un caïd de la trempe de Guido Corrado, […]. — (Don Pendleton, Les Cercueils de Cape Liberty, collection L’Exécuteur no 285, 2011, chap. 8)
- (Par métonymie) (Électronique) Borne de déclenchement d’un thyristor.
- Enfin, les fabricants de thyristors définissent généralement une plage de tension, de courant et de températures pour le fonctionnement nominal. La puissance maximale de la gâchette est également à prendre en compte. — (Thyristor sur l’encyclopédie Wikipédia )
-
bête
- (Injurieux) Sot, stupide, abruti, etc., en parlant de la conduite, des propos, des manières, etc.
- […] j’ai bien cru que c’était une de ces femmes comme on en voit beaucoup, qui prennent un mari pour avoir une contenance, qui le choisissent riche pour se donner du bon temps, et bête pour le duper sans danger. — (Casimir Colomb, « Mademoiselle Renée », dans La Revue des deux mondes, tome LXXXVIII, 1870, page 154)
- – Imbécile de cataracte ! – maugréa Bert. – Y a-t-il rien de plus bête que de tomber comme ça tout le temps. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 361 de l’édition de 1921)
- Il a connu aussi un idiot, qui vendait des journaux et auquel on n’a jamais pu repasser une pièce fausse; il ne faudrait pas croire que les idiots soient plus bêtes que les autres. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- La SNCB n’utilise pas de composteurs automatiques réservés à la clientèle, cela évite sans doute la confusion contrôlés contrôleurs, pas bêtes les Belges ! — (Pascal Liandrat, Aventure poétique en e-mails, volume 2, Société des Écrivains, Paris, 2014, page 43)
- (Québec) En colère, de mauvaise humeur.
-
crête
- Excroissance charnue que les coqs et quelques autres gallinacés ont sur leur tête.
- La gent qui porte crête au spectacle accourut. — (Jean de la Fontaine, Fables VII, 12. - cité par Littré)
- Ne me regarde pas comme ça avec ta mèche en crête de poussin, et tes mains ouvertes, comme Jésus-Christ, pour qu’on y mette des clous… — (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 201)
- C’est comme pour appeauter un tétras, rien de plus simple. Tu tends une feuille de chiendent entre tes deux pouces et tu souffles dans l’intervalle. Tu vois arriver le coq, la crête droite, écarlate et le collet ébouriffé. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Proéminence charnue sur la tête de quelques reptiles…
- Et leur tête hideuse Dépasse encor son front [de Laocoon] de sa crête orgueilleuse. — (Jacques Delille, Énéide, II.- cité par Littré)
- Huppe qui orne la tête de divers oiseaux.
- La crête d’une alouette.
- Pièce de fer en forme de crête qui surmonte un casque ou autre coiffure semblable.
- (Par extension) Ornement en forme de crête.
- Une crête de pourpre en relève l’orgueil [du casque]. — (Jacques Delille, Paradis perdu, IX.- cité par Littré)
- Ligne de points hauts d'un relief séparant deux versants opposés.
- Élevons-nous, avançons vers les grandes crêtes, vers les sommets escarpés des grandes chaînes. — (Cuv., Révol. page 24. - cité par Littré)
- Le pic de Ternetiu élève sa crête parmi les nuages à douze cents mètres d’altitude. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Je me rappelai le vol dans le fameux « pot au noir », le long de la côte de l’Amérique du Sud, où je fus obligé de raser les flots jusqu’à tremper les roues du Nungesser-Coli dans la crête d’une haute vague. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Quand on remonte de Toul vers le Nord-Ouest, le paysage n'est pas sans grandeur. Ce sont de larges creux boisés ; et la vue découvre à vingt ou trente kilomètres quelque crête plus sévère. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 9, Hartmann, 1937)
- Il fila dans sa voiture par les crêtes qui bordent le canal des Ardennes, et eut l’occasion de s’arrêter dans un village perdu, pour demander son chemin. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- (Histoire) Partie la plus exaltée du parti montagnard à la Convention.
- (Agriculture) Terre relevée sur les bords d’un fossé qui sépare deux champs.
- (Architecture) L’ensemble des tuiles faîtières d’un toit.
- Le chaperon d’une muraille.
- (Architecture) Partie supérieure du glacis ou parapet du chemin couvert.
- (Militaire) Ligne de feu d’une redoute.
- (Anatomie) Saillie osseuse, étroite et allongée.
- La crête de l’os des iles.
- (Dentisterie) Éminence allongée, constituée de deux arêtes.
- (Botanique) Sorte d’axe plat et angulaire.
- Petite passementerie à dent comme une crête, sorte d’agrément, servant à border ou encadrer des rideaux, des sièges, etc.
- Un magasinier au teint bilieux qui inscrivait des chiffres sur un carnet en contrôlant un stock de ballots et de crêtes l'entendit et dressa l'oreille. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Flèche fantôme, 1932)
- Tas de blé qui est dans un bateau et qui est élevé en forme pyramidale.
- Mettre du blé en crête.
- (Typographie) Signe diacritique en forme d’une ligne verticale suscrite et utilisé principalement pour indiquer un ton moyen dans l’écriture de certaines langues tonales.
- Ce système nous fait économiser trois signes : le circonflexe [ ̂], l’inflexe [ ̌] et la crête [ ̍] ; il nous permet sur une machine à écrire de faire un clavier sango en ne transformant que quatre touches maximum pour [ɛ] [ɔ] [ ́] et [ ̀]. — (Marcel Diki-Kidiri, Le sango s’écrit aussi... : Esquisse linguistique du sango, langue nationale de l’Empire centrafricain, collection « Langues et civilisations à tradition orale », numéro 24, 1977, Paris : SELAF, page 52)
-
gimblette
- (Cuisine) Petite pâtisserie dure et sèche, faite en forme d’anneau. Elle est préalablement échaudée avant d'être cuite au four.
- Il chassait avec le forestier, causait des choses de la religion avec doña Maria, qui était très religieuse, riait, chantait, jouait et courait avec les jeunes filles, se montrait généreux et bonhomme avec les domestiques et flattait les chiens, auxquels il donnait des gimblettes. — (Gustave Aimard, Le Forestier, Éditions Amyot, Paris, 1869, p. 31)
- Il raflait pour elles des assiettes de biscuits, les croquandes, les gimblettes du serdeau ou dessert. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 164)
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mazette
- (Désuet) Mauvais petit cheval.
- Il était monté sur une mazette.
- Une petite, une vieille mazette.
- (Désuet) (Sens figuré) (Familier) Celui qui manque de force ou d’ardeur, soit en marchant, soit en portant des fardeaux.
- Vous n’avancez pas, vous êtes une mazette.
- Parce que pour faire un coup pareil, en plein quartier des Halles, c'est sûrement pas une mazette ! — (F. Carco, L'homme traqué, 1922)
- Personne inhabile à quelque jeu qui demande de la combinaison ou de l’adresse.
- Il ne sait pas jouer, c’est une mazette.
- (Désuet) (Par extension) Personne ou chose de mauvaise qualité ; insuffisante dans son emploi.
- Ah ! ces sacrées femmes, ça ne peut pas perdre un milliard sans tourner de l’œil. Quelles mazettes ! — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Le docteur Bonfant est mort, c’est bien, nous avons le devoir de nous taire, mais le moins qu’on pourrait dire, si le silence au-dessus d’une tombe n’était pas sacré, c’est qu’il était une mazette et un criminel. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Décidément, les types de l’autre rive tiraient comme des mazettes. — (Jean de Baroncelli, Vingt-six hommes, Grasset, 1941, page 155)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.