Dictionnaire des rimes
Les rimes en : tamponnade
Que signifie "tamponnade" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Médecine) Compression du cœur par accumulation pathologique, à l’étiologie diverse, de liquide dans l’espace péri-cardiaque.
- Évoquer les principales étiologies devant une tamponnade (hémopéricarde, traumatique, néoplasiques, virales, post-IDM, dissection aortique). — (Collège National des enseignants de cardio, Société Française de Cardiologie, Médecine cardio-vasculaire, éd Elsevier, 2022)
- En réalité, une tamponnade sévère peut être présente sans modification ou anomalie électrique. — (Sous la direction de Xavier André-Fouët, Cardiologie, éd. Presses Universitaires de Lyon)
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "tamponnade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
-
irade
- (Droit) Décret du gouvernement de la Sublime Porte.
- Le 24 juillet, un irade (décret) annonçait le rétablissement de la constitution ottomane de 1876, suspendue depuis 1878. Dès le lendemain, un autre irade abolissait l'espionnage et la censure et ordonnait la libération des prisonniers politiques. Et le 17 décembre le sultan ouvrait la session du parlement ottoman avec un discours du Trône dans lequel il déclarait que le premier parlement avait été « temporairement dissout en attendant que l'instruction du peuple ait été amenée à un niveau suffisamment élevé par l'extension de l'enseignement à travers l'empire ». — (Wikipédia, Abdülhamid II.)
-
taillade
- Coupure, entaille, balafre dans les chairs.
- En se rasant, il s’est fait une taillade au menton.
- (Par analogie) Coupure en long qu’on fait dans une étoffe, dans un habit, par mégarde ou par manière d’ornement.
- Il a fait une grande taillade dans cette étoffe.
- On portait autrefois des pourpoints à taillades.
- Entaille dans un mur.
- Au-dessus de cette porte on voyait les armes des seigneurs de Combourg, et les taillades à travers lesquelles sortaient jadis les bras et les chaînes du pont-levis. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 1841, Première partie/Livre II)
- Tranche coupée dans le pain.
- Viennent les grandes taillades de pain, comme des coups de faucille. Les couteaux ont des manches de corne, avec de petits clous à cercle jaune, on dirait les yeux d’or des grenouilles. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- labourgade
- feuillade
-
jade
- (Minéralogie) Pierre dure et translucide d’une couleur verdâtre ou olivâtre, parfois blanche.
- Un vase de jade.
- Une pierre de jade.
- (Par métonymie) Objet fait en jade.
- De beaux jades.
- Un pied nu (…) et d'un grain de peau si uni et si pâle qu'on eût dit un précieux objet d'art, un albâtre ou un jade posé sur le tapis. — (Lorrain, Sens. et souv., 1895, page 126)
- Cette sphère de la culture est en effet un lieu de mise entre parenthèses, dans laquelle une cathédrale gothique peut côtoyer une [sic] jade chinoise ou une sonate : toutes les formes historiques s’y perdent en tant que telles, elles ne sont plus que des références mondaines, voire des marchandises culturelles. — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
-
tapenade
- (Cuisine) Préparation culinaire à base d’olives noires ou vertes, de câpres et quelques anchois dessalés et broyés avec de l’ail et de l’huile d’olive.
- J’ai tellement mangé de tapenade à l’apéritif que je n’ai plus faim.
-
estrapade
- Supplice qu’on faisait subir à un condamné, en l’élevant en haut d’une longue pièce de bois, les mains liées derrière le dos avec une corde qui soutenait tout le poids du corps, puis en le faisant tomber avec force jusqu’à quelques décimètres du sol, dans l’eau, parfois dans un bucher. Cela lui disloquait les bras.
- Le monde venait de subir le supplice de l’estrapade : soulevé par de grands espoirs au sortir de la guerre froide, il était tombé de très haut.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, Grasset, 2018, page 67)
- L’estrapade, ou les baptêmes de feu consistaient à suspendre un protestant au-dessus d'un bûcher, à le plonger à différentes reprises dans la flamme en abaissant et en relevant la corde. — (François-René de Chateaubriand, Études historiques, 1831)
- (Sexualité) — Notre étreinte fut foudroyante. Il me gougnotta le cul, en fit ce que l’estrapade avait omis de commettre, et je plantai moi-même les ongles dans ses cicatrices qui versèrent à nouveau leur nectar. — (Céline W. Barney, Guillotine !, collection Gore, n° 95, Fleuve Noir, 1989, chapitre 10)
- (Par métonymie) Potence.
- Ah! te voilà enfin, gibier d’estrapade ! s’écria le capitaine en frappant du poing sur la table. — (George Sand, Les Beaux Messieurs de bois-doré, 1868, page 140)
- (Gymnastique) Action de se suspendre par les mains à une corde et de faire passer le corps entre les deux bras écartés.
- Les écarts et les estrapades gymnastiques de mon avocat. — (Charles Nodier, Fée Miettes, 1831)
-
toquade
- (Familier) Engouement, manie, singularité.
- Toujours y avait-il là quelque chose de plus troublant qu’une toquade passagère. — (George R. R. Martin, traduit par Jean Sola, 1998, Le Trône de fer, 1996)
-
promenade
- Action de se promener.
- Ni les Persans ni tous les Orientaux ne savent ce que c’est que des promenades comme nous les faisons, et ils ne peuvent assez s’étonner de nous voir marcher dans une allée de jardin, puis revenir sur nos pas, et ainsi continuer deux ou trois heures. — (Jean-Baptiste Tavernier, Voyages en Perse (1679), Club des Libraires de France, 1964, p. 274)
- Que faire donc ? je ne fume jamais ; la fidélité matrimoniale est bien ennuyeuse ; dans une intrigue où le cœur n’est que chatouillé on ne vise qu’au dénoûment : la promenade est mon unique plaisir ; triste plaisir à vingt ans ! — (Évariste de Parny, « Lettre à Bertin, du Cap de Bonne-Espérance, octobre 1777 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l’aîné, 1808, p. 219)
- Le jardin des Pamplemousses est souvent pour elle et ses enfants un but de promenade matinale ; quelquefois même, pendant l’ardente saison, elle y va avec sa petite famille passer des journées entières. — (Auguste Lacaussade, Note sur la promenade du Port-Louis aux Pamplemousses dans Poèmes et Paysages, 1852)
- Tous allaient tranquillement, bienheureusement, d’un pas qui voulait s’attarder, avec le dandinement allègre et la paresse heureuse de la promenade. — (Edmond et Jules de Goncourt, Germinie Lacerteux, 1865, chap. 12)
- Donc tous les jours, de midi à deux heures, il passait devant la boutique un monsieur âgé qui s’en allait flânotant sur le trottoir comme un bon bourgeois qui fait sa petite promenade de digestion après déjeuner. — (Eugène Chavette, L’Appétit vient en mangeant dans Les Petites Comédies du vice, 1875)
- (Militaire) Exercice de marche pour les troupes.
- Promenade coutumière des clairons et tambours, qui ne savent où se placer et que chaque capitaine expédie au bout opposé du village. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- (Sens figuré) Itinéraire parcouru en imagination.
- C’étaient nos vers grecs et latins traduits par Dieu lui-même en images grandioses et vivantes, une promenade à travers la poésie de sa création. — (Alphonse de Lamartine, Les Confidences, Perrotin, 1849, p. 135)
- Or le vrai rêve, cette promenade de notre pensée à travers des visions charmantes, est assurément ce qu’il y a de plus délicieux au monde ; mais il faut qu’il vienne naturellement, qu’il ne soit pas péniblement provoqué et qu’il soit accompagné d’un bien-être absolu du corps — (Guy de Maupassant, Rêves, Le Gaulois, 8 juin 1882)
- Le siècle où j’ai vécu n’aura probablement pas été le plus grand, mais il sera tenu sans doute pour le plus amusant des siècles. à moins que mes dernières années ne me réservent des peines bien cruelles, je n’aurai, en disant adieu à la vie, qu’à remercier la cause de tout bien de la charmante promenade qu’il m’a été donné d’accomplir à travers la réalité. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calmann-Lévy, 1883, 6e partie, chap. 5)
- (Familier) (Par hyperbole) Trajet aisé à accomplir.
- Quant à la distance à parcourir, c’était une promenade en comparaison des courses que j’avais faites, et trois heures de marche nous suffirent pour atteindre le plateau. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, Revue des deux Mondes, t. 1, 1833)
- Une quinzaine de kilomètres de Dal aux célèbres chutes, autant pour en revenir, ce n’eût été qu’une promenade pour Joël, mais il fallait ménager les forces de Hulda. — (Jules Verne, Un billet de loterie, 1886, chap. 8)
- Lieu où l’on se promène.
- À cinq heures et demie, cette foule nombreuse, équipages, cavaliers, piétons, sillonnait dans toute les directions le bois de Boulogne. Cette promenade unique venait d’ajouter un nouveau prestige à toutes les merveilles qui depuis quelques années en ont fait le plus beau parc du monde. — (Fulgence Girard, Courses du bois de Boulogne, Le Monde illustré, 2 mai 1857)
- Estelle regardait la ville silencieuse, entourée des grands arbres de ses promenades ; et, dans l’eau dormante de ses yeux, une rêverie souriait. — (Émile Zola, Les Coquillages de M. Chabre dans Naïs Micoulin, 1884)
- La promenade fut aménagée pour le bonheur des promeneurs : piste cyclable, crottoirs pour toutous à sa mémère, bancs nombreux et propres permettant de s'extasier devant l’ire des marées. — (José Herbert, Signé la grande faucheuse: Un roman déjanté !, éd. Delambre, 2016)
- peyrehorade
-
parade
- Montre, étalage de quelque chose.
- Cela n’est mis là que pour la parade.
- Faire parade, faire montre, montrer avec ostentation, tirer vanité d’une chose.
- (En particulier) Ce qui est plus pour l’ornement que pour l’usage.
- Une chambre, un meuble de parade.
- Un habit de parade.
- peyrade
-
pantalonnade
- Bouffonnerie, postures comiques, semblables à celles d’un pantalon, d’un farceur.
- Les parades bien plus réjouissantes des courtisans étaient restées sans effet […] sans que tant de merveilleuses pantalonnades pussent seulement éclaircir son beau front. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- (Par extension) Subterfuge ridicule pour sortir d’embarras.
- Il s’en est tiré par une pantalonnade.
- Fausse démonstration de joie, de douleur, de bienveillance.
- Tout plutôt que cette pantalonnade au nom d'un passé légendaire et d'un pays perdu ! — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 103)
- Sa joie, sa douleur, l’intérêt qu’il feint de porter à votre affaire n’est qu’une pantalonnade.
- Le deuil qu’il affiche est une sinistre pantalonnade.
- Fausse démonstration de connaissances.
- Je vous l’ai dit, excepté la sensation de l’uniforme sur laquelle j’appuie, parce que c’est encore là une sensation dont votre génération à congrès de la paix et à pantalonnades philosophiques et humanitaires n’aura bientôt plus la moindre idée, et l’espoir d’entendre ronfler le canon dans la première bataille où je devais perdre (passez-moi cette expression soldatesque !) mon pucelage militaire, tout m’était égal ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 44)
- On n’y prouvait pas la divinité de Jésus-Christ par Mahomet ou par la bataille de Marengo. Ces pantalonnades théologiques, qu’on faisait applaudir à Notre-Dame, à force d’aplomb et d’éloquence, n’avaient aucun succès auprès de ces sérieux chrétiens. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 126)
- Réalisation pitoyable.
- [...], c’était un endroit artificiel, recréé, à l’écart des flux authentiques du commerce mondial, une pure pantalonnade touristique. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 273)
- hellade
-
gambade
- Saut vif et sans règle qui dénote de la gaieté, de l’entrain.
- Après avoir fait gambades sur gambades, exécuté des voltiges hardies autour de sœur Rose très émue, fait niches sur niches et mille agaceries aux militaires qui jouaient à la drogue et dont les pinces en bois posées sur le nez des perdants me faisaient toujours rire, j'étais, on le pense, très animé, très emporté. — (P.-J. Stahl, Les quatre peurs de notre général : Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Paris : Bibliothèque d’Éducation et de Récréation (éditions J. Hetzel & Cie), sans date (vers 1881), page 11)
- Et, en dessous, une ligne qui aurait voulu être horizontale, mais qui délirait en hauteur, s'élevait comme une gambade. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Puis arriva une troupe de jeunes chrétiennes très peu vêtues, qui dansèrent et firent toutes sortes de gambades. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 108)
- J’ai graissé la patte au bergerPour lui faire jouer une aubadeLors, ma mie, sans croire au dangerFaisons mille et une gambades. — (Georges Brassens, Il suffit de passer le pont, in Le Vent, 1953)
- laburgade
-
rondade
- (Gymnastique) Élément acrobatique latéral d'élan, qui commence comme une Roue et arrive avec les 2 pieds en même temps par l'action d'une courbette. Permet de créer des séries acrobatiques vers l'arrière.
- Série acrobatique arrière au sol : Rondade-flip-salto
-
aiguade
- (Marine) Provision d’eau que l’on va prendre à terre pour les bâtiments, lorsqu’ils en manquent dans le cours de leur voyage.
- Faire aiguade. — C’est un lieu où il y a bonne aiguade.
- Ils mouillèrent en face d’une côte au relief marqué où l’on pouvait espérer découvrir des ruisseaux convenables pour l’aiguade. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 8, page 92, éditions Gallimard, 2001)
- (Par extension) Endroit où l’on peut faire provision d'eau.
- À nous trois, ajouta-t-il, nous serons bien maladroits si nous ne découvrons pas quelque aiguade fraîche et limpide. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Jan-Mayen n'offre aucun abri sûr ni aucune aiguade pratique. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- tannoide
-
appareillade
- (Chasse) Formation des couples de perdrix pour la reproduction.
- Je fais donc choix , à lʼappareillade , dʼun chien dʼun an , vif , turbulent , qui ait lʼair de se moquer des coups de fouet , cʼest-à-dire qui nʼait ni timidité , ni rancune , et qui sʼévertue en gambades après la correction. — (Auguste Claude Leconte Desgraviers, Essai de vénerie ou Lʼart du valet de limier: suivi dʼun traité sur les maladies des chiens et sur leurs remèdes, dʼun Vocabulaire sur lʼintelligence des termes de Chasse et de Vénerie et dʼun Etats des divers rendez-vous de chasse et placemens des relais dans les forêts qui avoisinent Paris, 1810)
-
sérénade
- Concert de voix ou d’instruments, que l’on donne le soir, la nuit, dans la rue sous les fenêtres de quelqu’un.
- À quoi pouvait-il s’attendre, si ce n’est à trouver sa maîtresse agréablement engagée avec un rival à son retour, et à voir sa sérénade, comme on l’appelle, aussi mal reçue que le miaulement d’un chat dans la gouttière ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Musique) Composition musicale, le plus souvent instrumentale, de forme libre.
- Les sérénades de Mozart, de Beethoven.
-
cotonnade
- (Textile) Étoffe de coton.
- Il y avait des baraques de toile où l’on vendait des cotonnades, des couvertures et des bas de laine. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- L'habitué du Moulin-Rouge ou du Casino de Paris n'aime que l'élégance de la cuisse, et il distingue assez mal le linon de la cotonnade: Plus il y a de linge, plus il est content. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Deux ou trois pans de cotonnades rouges, disposées avec goût, sollicitaient l'admiration des invités. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- […], Mme Hyde braqua sur eux le volumineux parapluie qu'elle tenait à la main et l'ouvrit subitement; tandis que la surprise clouait sur place les deux hommes, occupés à se dépêtrer de l'énorme dôme de cotonnade bombée, Hyde, à l'abri de ce bouclier improvisé, battait en retraite, […]. — (G. Lenotre, Femmes, amours évanouies: ouvrage orné de quatre héliogravures, Éditions Bernard Grasset, 1933, page 133)
- […] tout vêtu de blanc de la tête aux pieds et d'un blanc qui n'était pas celui de la vulgaire cotonnade que portent les peintres en bâtiments ou les plâtriers : son pantalon était de la flanelle la plus souple et le veston de l’alpaga de soie le plus subtil. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, pages 416-417)
- Une dizaine de Noirs, drapés dans des cotonnades en guenilles, pieds nus, mais armés de lances et de coutelas, débouchèrent devant le perron. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- …les divans, les fauteuils sont recouverts de cotonnades à fleurs… — (Nathalie Sarraute, Enfance Éditions Gallimard, 1983)
-
façade
- (Architecture) Un des côtés d’un bâtiment, d’un édifice, lorsqu’il se présente au spectateur.
- Manuelle Gautrand, elle, propose des structures en verre massif, conçues à partir de façades vitrées recyclées. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 4)
- La façade qui regarde la rivière.
- (En particulier) (Architecture) Le côté où se trouve l'entrée principale.
- Sur la rue, la maison présentait cette façade de moellons ravalée en plâtre, ondée par le temps et rayée par le crochet du maçon de manière à figurer des pierres de taille. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- De style ogival flamboyant, à ornementation très fouillée, surtout dans la façade et les tours, ses arcs-boutants, ses clochetons, ses pinacles gothiques sont remarquables. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, éd. 1923)
- Sa maison était propre, bien tenue; elle tranchait avec la blancheur gaie de sa façade et le luisant de ses meubles, sur les taudis immondes où, d’ordinaire, croupissent dans la fange et dans la vermine, les marins bretons. — (Octave Mirbeau, Les Eaux muettes )
- Mon hôtel, en façade sur l’une des principales voies, a vraiment noble allure : des portiers corrects gardent son huis. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- […], et une peinture sous verre, fixée sur la façade, représentait une femme appétissante aux yeux noirs qui, frileusement, s’emmitouflait de fourrures. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Émile vit dans une ville, petite, quiète, une ville aux rues propres, aux trottoirs nets et les façades des maisons rénovées, […]. — (Marcelle Gay, Profil perdu, L’Âge d’Homme, 1984, page 38)
- Aussi, je me cachai derrière la première, à l’angle de la rue, dotée d’un gazon envahi par les mauvaises herbes et d’un grand lantana aux fleurs rouge et jaune couvertes de poussière qui luttait sur la façade contre un chèvrefeuille. — (Raymond Chandler, L’Homme qui aimait les chiens, traduction de Michel Philip et Andrew Poirier, dans Les ennuis, c’est mon problème, 2009)
- (Maçonnerie) Face des murs en contact avec l’extérieur.
- Isolation des façades d’une maison.
- (Sens figuré) Apparence qui trompe sur la réalité.
- Talent qui n’est qu’en façade.
- Cet homme est tout en façade.
- Derrière une satisfaction de façade, voter cette motion dut être pénible à beaucoup de sénateurs à une époque où l’avènement de Claude demeurait une blessure ouverte. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 273)
-
annonciade
- Religieuse d’un couvent de l’Annonciade.
-
tartarinade
- Fanfaronnade, galéjade, exagération ridicule, vantardise que personne ne prend au sérieux, mais qui au contraire, amuse, bouffonnade.
- Puis je réagis, je blague, je tente de crâner vis-à-vis de moi-même ; il me semble que cette position critique ne peut durer ; je me dis que je sortirai vivant de ce mauvais pas et qu’un jour, plaisantant mes angoisses, je raconterai cet épisode, en prenant une tasse de thé, à des dames souriantes qui croiront à des tartarinades. — (Jean Galtier-Boissière, La Fleur au fusil, Baudinière, Paris, 1928)
- Les tartarinades du va-t-en-guerre des plateaux-télé.
- Coup, action aussi spectaculaire qu'inutile et inconsidérée ; audace prudente, motivée par la vanité et le désir de faire parler de soi.
- Cela s'est terminé à Notre-Dame par une sorte de fusillade qui n'était qu'une tartarinade. — (Jean Lacouture, De Gaulle, 1990)
- Friandise habituellement à base de chocolat.
- Si, au Canada, la plupart des écoles vont jusqu'à interdire le chocolat, les tartarinades de chocolat, originaires d’Italie, est un des goûters les plus populaires dans les cours de récréation européennes. — (site www.france-jeunes.net)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.