Dictionnaire des rimes
Les rimes en : tambour
Que signifie "tambour" ?
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- (Musique) Caisse de forme cylindrique, dont les deux fonds sont formés de peaux tendues, sur l’une desquelles on frappe avec des baguettes pour en tirer des sons.
- Mon imagination s’est toujours émue au bruit du tambour des camps, du clairon des batailles, et des clameurs enivrantes des soldats. — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, tome 1, Revue des Deux Mondes, 1830)
- Les Mangaréviens, qui chantaient harmonieusement, se servaient fort mal de la mandoline et de l’accordéon, et jadis leurs instruments préférés pour les danses étaient les tambours en bois. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La fête se termina par des réjouissances bruyantes : musique, sonneries de clairons, roulements de tambours, fantasias échevelées, décharges retentissantes d’artillerie et de mousqueterie, — une orgie de couleurs, de mouvement et de bruit. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
- Leur régal, c’était ce tambour qui réglait la marche du lycée. Ses roulements s’y propageaient comme un ouragan sonore. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 281)
- Tous les anges, param pam pam pam Ont pris leurs beaux tambours, param pam pam pam Et ont dit à l'enfant, param pam pam pam "Ton père est de retour", param pam pam pam Ram pam pam pam, ram pam pam pam Et l'enfant s'éveille, param pam pam pam Sur son tambour. — (chanson L'enfant au tambour, Johanne Blouin, album Noël avec Johanne Blouin, 2006)
- Cette formation organisée selon la demande est consacrée aux polyrythmies jouées par les tambours djembé et dundun au Mali et en Guinée et à celles de l'ensemble de tambours sabar du Sénégal. — (Sophie Ekoué, Sagesse d'Afrique, Hachette, 2016, page 157)
- (Par extension) Celui dont la fonction est de battre du tambour.
- Quant à la procession en elle-même, outre le personnel d’un nombreux clergé, prêtres, chantres, porte-châsses, porte-bannières, etc., elle s’avançait précédée de deux tambours, avec une escorte de six hallebardiers et douze porte-torches. — (Annales de la Société Historique et Archéologique du Gâtinais, 1890, pages 332-333)
- Une école de tambourinage s'établit près des remparts; les gamins apprirent à battre les marches françaises, et le tambour Legrand devint le professeur en chef, le directeur suprême de ce conservatoire en plein vent. — (A. Dubois, « Les Celtes et les Germains d'après la critique allemande », dans Revue de l'Agenais et des anciennes provinces du sud-ouest, vol. 13, 1886, p. 556)
- (Musique) Sorte de mandoline dont la caisse est petite et le manche très long, en usage dans divers pays d'Afrique et du Proche-Orient. Il esn existe à deux à huit cordes. (Note : On trouve aussi l'orthographe tanbour.)
- Le tambour est une espèce de mandoline dont le manche est très-long. Le corps de l'instrument est petit, la table sans ouverture. — (Essai sur la musique ancienne et moderne., tome 1, éd. Ph.-D. Pierres, 1780.)
- La grosse mandoline, dont on joue comme de la mandoline italienne, enfin le tambour et le bouzouki . Le tambour est un instrument à cordes pincées, une sorte de guitare à manche très long. Son étendue comprend deux octaves. — (Louis Albert Bourgault-Ducoudray, Souvenirs d'une mission musicale en Grèce et en Orient, éd. J. Baur, 1876.)
- Petite enceinte de menuiserie, à doubles portes, placée aux principales entrées des édifices ou des grandes salles, pour empêcher le vent de pénétrer dans l’intérieur.
- Il se méfie, en effet, car je le bloque entre deux portes, dans le tambour, profond comme une alcôve, qui sépare la salle à manger du salon. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- En entrant dans ce magnifique hôtel Beauharnais, qui abritait à la fois les familles Buloz et Richet et les services de la Revue, on tournait à gauche, on montait un petit escalier et on arrivait dans un salon de réception, séparé du cabinet directorial par un tambour entrouvert. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 224)
- Les grandes œuvres naissent souvent au détour d’une rue ou dans le tambour d’un restaurant. — (Albert Camus, Le mythe de Sisyphe, Gallimard, 1942, page 28)
- Établir des tambours aux portes d’une église.
- Tambour vitré.
- Porte tournante fonctionnant sur le principe du tourniquet, subdivisée en plusieurs compartiments afin d’empêcher les courants d’air.
- (Canada) Chambre servant à se déchausser en entrant dans une maison.
- (Canada) (En particulier) Petite enceinte amovible en bois, en toile ou en tôle placée devant les portes en hiver pour empêcher la neige ou le vent d’entrer.
- Tout autour de l’île, quand arrive la saison hivernale, de petites constructions se greffent au corps principal des maisons. Ce sont des tambours, de petits édicules qui précèdent l’entrée principale de la maison. — (Société historique de Québec, Voici 10 curiosités uniques de l'île d'Orléans, Le Journal de Québec, 11 décembre 2022)
- J’ai posé le tambour puisque l’hiver approche.
- (Architecture) Chacune des assises de pierres cylindriques qui composent le fût d’une colonne ou le noyau d’un escalier à vis.
- Les tambours des colonnes du Parthénon.
- Non, l’erreur n’était plus possible ; ce qui se découvrait, c’était le tambour de granit jaillissant hors de son informe gaine de pisé, c’était le fût de la colonne, le haut du fût, la volute de pierre qui le bague et enfin le chapiteau de marbre rose avec ses ornements sculptés, têtes d’hommes ou de bêtes encore intactes et du plus authentique roman. — (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
- (Mécanique) (Par analogie) Toute pièce de forme cylindrique.
- Dans ces appareils un tambour annulaire […] est mis lentement en rotation dans un récipient contenant de l’eau chaude. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Spécialement) Pièce métallique de machine à laver, de forme cylindrique, dans laquelle on place le linge.
- Lire la presse, c’est comme regarder la machine à laver. Le tambour tourne, le même linge passe. — (Sylvain Tesson, L’été en pente raide, Le Point no 2348, 7 septembre 2017)
- (Mécanique) Gros cylindre sur lequel vient s’enrouler un câble.
- Le diamètre du tambour [d'un treuil] est d'autant plus faible que la charge remontée est plus forte. — (Bresson, Manuel prospect., 1923)
- (Marine) Conduit descendant d’une écoutille ou autre ouverture du pont pour descendre à un niveau inférieur[1].
- C’est au moyen de ce tambour qui cerne l’ouverture de l’écoutille aux poudres qu’on descend dans la soute aux poudres. — (Le Royal louis vaisseau 3 pont de 1692, royallouis1692.e-monsite.com)
- (Horlogerie) Cylindre sur lequel est roulée la corde ou la chaîne qui sert à remonter une horloge.
- Le phénomène ne peut être répété aussitôt après qu'il a pris fin : il faut à nouveau enrouler la corde autour du tambour et régler l'écoulement du mercure. — (Bassermann-Jordan, Montres, horloges et pendules, 1964)
- (Broderie) Appareil de forme circulaire sur lequel est tendue une toile ou une étoffe pour exécuter différentes broderies.
- Il portait l’habit de cour, les cheveux en bourse, l’épée au côté, une veste brodée au tambour et son chapeau sous le bras. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes - Le Chat, l’huissier et le squelette)
- Pierre remontait vers l’auberge, par la ruelle envahie de bardanes et d’herbes de Saint-Jacques, quand il aperçut près d’une fenêtre ouverte un tambour de brodeuse. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
- (Ichtyologie) Serran hépate, poisson capable d'émettre une sorte de ronflement dû aux vibrations de sa vessie natatoire.
- (Ornithologie) Variété de pigeon ayant une aigrette sur la nuque et des plumes sur les pattes et dont le roucoulement est très fort.
- On élève trois variétés principales de tambours : le tambour de Boukharie, le tambour de Dresde et le tambour d'Altenbourg. — (Louis Jean Victor Bréchemin, Les pigeons, les pintades, les dindons, oiseaux de faisanderie, éditions Librairie agricole de la Maison rustique, 1921)
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "tambour".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
-
gourd
- Qui est devenu comme perclus par le froid.
- Avoir les mains gourdes, les articulations gourdes. — Avoir les doigts gourds.
- Chez un pauvre petit collégien d’un lycée de province qui trottait, son cartable sous le bras, les mains cuisantes d’engelures, les pieds gourds dans ses galoches, par les rues glacées de sa ville de montagnes, l’hiver, ce n’était qu’un obscur et douloureux instinct. — (Paul Bourget, Le Disciple, 1899, page 126)
- […]; si l’âme était gourde et contuse, l’esprit n’était, ni moins endolori, ni moins recru. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Parfois il s’approchait du piano et, sans s’asseoir, plaquait de ses doigts gourds quelques accords : ma grand-mère disait, avec un sourire fermé : « Charles compose. » — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 52)
- Emprunté ; lourdaud ; maladroit.
- À petits pas gourds, chaussé de chaussons, un vieux gaga apoplectique, rhumatismal, ataxique et blanc, dont par derrière les kellner se gaussaient, le goguenardant et tournant en bourrique, vint s'attabler à un autre coin; […]. — (William Ritter, Leurs Lys et leurs Roses, Mercure de France, 1903, page 131)
- Elle me disait, à propos de cette nouvelle Singer : « Ces machines, quand c’est neuf, c’est gourd, mais gourd qu’on ne peut pas les traîner ! C’est le contraire des gens qui s’engourdissent avec l’âge. » — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 59)
- Goodfield s'était emparé d'un mince cahier qu’il feuilletait de ses gros doigts gourds, en marmottant de temps à autre quelques vagues paroles. — (Jean Ray (écrivain), Harry Dickson, X-4, 1934)
- J’avais été les retrouver dans une loge, à une répétition des ballets russes à l’Opéra. De ma vie, je ne m’étais senti plus gourd, plus déplacé, plus muet. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, pages 305-306)
- Le joyeux babil des premières secondes s’en ressent, et les phrases s’espacent. On se quitte un peu gourds, et l’au revoir a des accents de délivrance. — ( Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, page 13)
- bertrancourt
- ailloncourt
- fecocourt
- chicourt
-
lourd
- Pesant, dont le poids est élevé.
- En 2000, je suis allé au Kosovo et j'ai revêtu une de ces cuirasses des démineurs. C'est lourd, ça pèse trente-cinq kilos. — (Pascal Convert, Raymond Aubrac. Résister, reconstruire, transmettre, Éditions du Seuil, 2011)
- (Sens figuré) Qui nécessite d’importants moyens.
- Ce processus est lourd.
- (Sens figuré) Qui occasionne beaucoup de dépenses ou de durs sacrifices d’argent.
- C’est une charge bien lourde.
- Une lourde dette.
- Qui est difficile et rude à faire.
- Une lourde responsabilité.
- Une lourde tâche, une lourde besogne.
- (Sens figuré) Qui manque d'aisance dans ses mouvements.
- C'était une agréable rousse, un peu lourde, la peau couverte de taches de son - une vraie calamité dans un monde où l'on n'admirait que les teints de lis et de rose - mais l'œil vif, la parole déliée et une jolie voix. — (Yvonne Bellenger, La méprise : histoire d'un inceste innocent, Éditions Balland, 1994, chap. 1)
- (Sens figuré) (Médecine) Qui est endolori et pénible à supporter, en parlant d’une partie du corps.
- Nous étions non pas las, mais notre cerveau était engourdi à la suite de la terrible tension d’esprit au milieu de la tempête. Pour ma part, j’avais la tête lourde. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Sens figuré) Capiteux.
- Depuis plusieurs siècles, les aguedals ornent les cités de l’Atlas, tandis qu’à Tunis, à Bougie, à Tlemcen et dans les palmeraies de Biskra et d’ailleurs embaument les fleurs aux odeurs lourdes et aux couleurs d’argent. — (Malek Chebel, Dictionnaire amoureux de l’Islam, Plon, 2011)
- (Sens figuré) (Cuisine) Qualifie un aliment difficile à digérer.
- C’est lourd, ça pèse sur l’estomac.
- (Sens figuré) (Familier) Pesant, difficile à supporter, en parlant du comportement d’une personne.
- Au début des années 2000, ce sens de lourd devient prédominant et très populaire dans la Bretagne profonde suite aux frasques redondantes de Léon, de Ped et de Dam dans la pièce de théâtre "Les lourds partent à Londres", souvent jouée par la troupe du lycée Chateaubriand.
- Tais-toi, ton humour est lourd. — (Twenty Cent)
- La touche de ce peintre est lourde.
- Les hommes en général, ils sont horriblement lourds. Ils sont lourds et épais, voilà ce qu'ils sont. — (Louis-Ferdinand Céline, entretien avec Alfred Zbinden, archives BnF)
- (Météorologie) Pesant, étouffant, menaçant, en parlant du temps, de l’atmosphère.
- L’atmosphère avait été lourde pendant toute la journée, et le soir un orage terrible se déclara. Les coups de tonnerre se succédaient sans interruption ; la pluie tombait, torrentielle. — (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p. 290)
- (Désuet) Ellipse de franc lourd.
- Marthe compta, recompta, trouvant chaque fois deux cent soixante-six francs. Deux francs soixante-six, en lourds, comme ils disent. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 247)
- Quelqu’un ou quelque chose de particulièrement important.
- « Y’a du lourd… » dit-elle au moment où il la rejoignit. « Du très lourd. » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 192)
- buffignecourt
- bayencourt
-
bonjour
- Formule de salutation utilisée lorsqu’on rencontre quelqu’un. Note : Selon le moment de la journée, on utilisera bonjour ou bonsoir.
- Bonjour, monsieur le Président.
- Bonjour, mon ami.
- Cependant la prairie s’était peuplée. D’un pré à l’autre, on disait : « Bonjour » ou « Beau temps » ; c’était tout. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Formulation de salutation utilisée lorsqu’on quitte quelqu’un dans la journée comme on dirait bonne journée, ou la nuit bonsoir, bonne soirée. Note : Emploi courant au Québec mais très rare en France, quoique consigné dans le Trésor de la langue française[1] ou le Grand Larousse de la langue française[2].
- S’élançant vivement dans la voiture, il prit les rênes, donnant à Pierre à peine le temps de se placer près de lui, et lança le cheval au grand trot.– Bonjour, monsieur Charles !– Adieu, mes enfants !– Bonjour, monsieur Pierre !– Bon voyage ! bonne santé !– Que le bon Dieu vous conduise ! — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, I, 2, pages 19–20)
- Bien le bonjour !
- (Québec) Bonsoir. (S'utilise là où les Français disent bonsoir).
- (Populaire) (Péjoratif) Interjection marquant une réticence, un refus[3], un jugement de médiocrité.
- Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts. — (Slogan du Comité français d’éducation pour la santé, 1984)
- Une fois, à une exécution, je m’approche d’une fille. Pour rigoler, je lui fais : « Vous êtes de la famille du pendu ? »… C’était sa sœur. Bonjour l’approche ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre I, 2005, épisode La Coccinelle de Madenn)
- Tu as tort, disait-elle, elle va s'y habituer, et après, bonjour ! — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
- (Rare) Formule de politesse utilisée lorsqu’on quitte quelqu’un au téléphone :
- Par formalisme, à la place de au revoir, puisque l’on ne peut pas voir son interlocuteur au téléphone ou que l’on ne l’a jamais rencontré ; ou éventuellement, pour signifier à son interlocuteur que l’on n’a pas envie de le revoir, alors qu’il s’attendait à la formule courante au revoir.
- chauffour
- bethancourt
-
savoure
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de savourer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de savourer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de savourer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de savourer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de savourer.
- folgensbourg
- arracourt
- bonsecours
- chattancourt
-
parcoure
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de parcourir.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de parcourir.
- bettaincourt
- farincourt
- boumourt
-
amour
- (Psychologie) Sentiment intense et agréable qui incite les êtres à s’unir.
- Dans Thomas l’imposteur, il avait combiné à une apparence de psychologie « rudimentaire » des aperçus ou constats très fins et pénétrants, dépatinant les sentiments les plus convenus (amour, plaisir, ambition), les sortant du lieu commun. — (Pierre-Marie Héron, Cocteau, 2010, page 138)
- Non, l’amour, sentiment naïf et chaste qui se voile de pudeur et de fierté au sanctuaire du cœur, n’est point cette tendresse cavalière qui répand les larmes de la coquetterie par les yeux du masque de l’innocence ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- […] l’entière affection de cet homme, qui répondit par un amour unique à un unique amour, tout avait réconcilié cette pauvre femme avec la vie. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Or savez-vous quels sont ses deux instincts naturels, irrésistibles dans l’ordre psychique? c’est l’amour et la liberté. Ces deux instincts naturels se sont socialement combattus jusqu’à présent ; il a fallu que l’homme immolât ou plutôt subordonnât l’un à l’autre. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e éd., page 131)
- Déjà, Jacques aimait Yasmina, follement, avec toute l’intensité débordante d’un premier amour chez un homme à la fois très sensuel et très rêveur en qui l’amour de la chair se spiritualisait, revêtait la forme d’une tendresse vraie… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- L’amour, par l’enthousiasme qu’il engendre, peut produire le sublime sans lequel il n’y aurait point de morale efficace. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 342)
- L’homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. L’amour a donné naissance au poète, puis au psychologue et, pour couronner l’humaine sottise, à cet enfonceur de portes ouvertes qui s’est baptisé psychanalyste. Le paladin du refoulement et l’écuyer servant la Haute Dame Libido. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Personne que je sache, n’a encore osé dire que l’amour tel qu’on l’imagine de nos jours est la négation pure et simple du mariage que l’on prétend fonder sur lui. — (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, 1946)
- Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu’on nomme l’amour, d’un mot trop doux parce qu’on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d’animalité. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Je veux mourir ès amoureux combats, Soûlant l'amour, qu'au sang je porte enclose, Toute une nuit au milieu de tes bras. — (Pierre de Ronsard, Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse)
- Affection profonde pour quelqu’un ou quelque chose. (Psychologie) Affect éprouvé lié à la libido qui fait tendre le sujet vers un objet affectif qui peut être une autre personne ou une partie d’une autre personne ou un objet[3].
- […] ce cœur qui s’ignorait soi-même avait tourné toutes ses pensées vers ses enfants, qu’elle s’était mise à adorer de toutes les forces virginales de l’amour maternel, le plus beau et le plus sain de tous. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De toutes les villes du département du Nord, Douai est, hélas! celle qui se modernise le plus, où le sentiment innovateur a fait les plus rapides conquêtes, où l’amour du progrès social est le plus répandu. — (Honoré de Balzac, La Recherche de l’Absolu, 1834)
- […] j’avais tâché d’en donner l’impression à Françoise en ne laissant pas paraître devant elle ma souffrance, parce que, même au moment où je l’éprouvais avec une telle violence, mon amour n’oubliait pas qu’il lui importait de sembler un amour heureux, un amour partagé, surtout aux yeux de Françoise qui, n’aimant pas Albertine, avait toujours douté de sa sincérité. — (Marcel Proust, Albertine disparue, in À la recherche du temps perdu, 1927)
- Je regarde MM. les délibérants aux assemblées d’élection et les députés aux États-généraux comme des juges aux pieds desquels tous ceux qu’anime l’amour du bien public doivent apporter le tribut de leurs pensées. — (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux, 13 mars 1789)
- « Amour cérébral ? » Ne m’ennuyez pas avec cette sottise. Direz-vous que l’amour qui précipitait ces foules ingénues vers le tombeau du Christ était cérébral ? Et croyez-vous qu’on aime autrement la France ? — (Vercors, La marche à l’étoile, éditions de Minuit, 1943, éd. 1946, page 29)
- berteaucourt
- braucourt
- bettancourt
- oradour
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.